Thesea Wood - terminé

- MÉFAIT ACCOMPLI -

---

cette partie est entièrement libre, mais pas optionnelle. vous pouvez y détailler l'histoire de votre personnage,  son caractère, des anecdotes, un extrait de RP, un poème etc. dans le cas où vous demandez une particularité, il vous est demandé d'en faire à nouveau mention ici.

nous insistons sur l'obligation d'utiliser la balise tw pour tous vos trigger warnings précédemment mentionné dans la bande d'en-tête de votre premier post:
vos trigger warnings comme ceci


J'avançais doucement dans cette grande pièce au plafond magique en tenant de ma main droite le bas du pull de mon frère jumeaux, j'étais un peu terrifiée par tous ce monde présent. Tomen m'avait fait croire que pour la répartition nous devions donner du sang, mais mère m'a dit de ne pas l'écouter et que la répartition n'avait rien de douloureux. « Caïn, tu m'aimeras toujours si je ne suis pas dans la même maison que toi ? » Avais-je soufflé doucement à mon frère avant qu'il ne parte se placer sur ce tabouret au milieu de l'estrade sur le devant. Il s'était retourné rapidement pour me lancer un sourire encourageant. Non, je n'étais pas rassurée, j'avais peur de finir dans la maison qu'il ne fallait pas. Que mère soit horriblement déçu, que père décide ne plus me considérer comme sa fille. J'avale nerveusement ma salive alors que le professeur annonce fortement mon prénom et mon nom de famille. Allez, un peu de courage, c'était mon tour de prendre place sur ce tabouret pour découvrir dans quelle maison j'allais terminer.

Je courrais après mon frère jumeau alors que celui-ci suivait notre frère aîné en direction des cachots pour se diriger dans leur salle commune. J'attrape mon frère par sa manche. « Caïn, tu avais dit que tu m'aimerais toujours. » murmurais-je alors qu'il se retournait vers moi pour me faire face et que notre frère aîné semblait agacé de la situation. « Bien sûr qu'il t'aime toujours, juste que Poufsouffle. Tu aurais pu faire un effort tout de même. » assena d'une voix dure mon frère Tomen. « Mais ce n'est pas gryffondor. » ajoutais-je doucement. « Heureusement, tu veux que père meurt ou quoi. D'ailleurs, je t'interdis de traîner avec ces stupides gryffondor. » Je regarde avec un air peiné mes deux frères tourner les talons, cela ira peut-être mieux dans quelques jours.



Et la gifle qui part directement sur sa joue droite. « Pourquoi ? Dis-moi simplement pourquoi tu n'as pas démenti ce mensonge. Je ne t'ai... On n'a jamais... » J'étais exaspéré par son comportement, il n'avait même pas l'air de regretter quoi que ce soit, il affichait même un petit sourire narquois sur son visage. Vraiment ? Oh, maudit gryffondor. « On peut toujours y remedier, s'il n'y a que cela. » Je croise les bras sur ma poitrine en le regardant d'un air renfrogné. Hors de question que je le laisse tranquille, cette rumeur a assez durée. Même Tomen est venu m'en toucher deux mots, me rappelant que j'avais des devoirs en tant que sang-pur et future épouse et que je n'avais pas à m'intéresser aux garçons. Ce qu'il peut être agaçant mon frère par moment. Je n'ai que 14 ans et oui je suis une sang-pur, mais j'ai encore le droit d'avoir des sentiments, où cela aussi n'est pas envisageable. « Wood, je veux juste que tu rétablisses la vérité sur le fait que nous ne soyons jamais embrassés. Tu es juste tombé sur moi et les gens ont voulu croire ce qu'ils ont voulu. » Je le regarde en lui lançant un regard noir attendant une réponse de sa part qui ne viendrait visiblement jamais.



Je me tenais droite devant père et mère, il avait reçu du courrier de poudlard. Très certainement les notes des examens, il y en avait trois pour être exact, une au nom de Tomen, la deuxième au nom de Caïn et la troisième à mon nom. J'aurais bien aimé l'ouvrir moi-même, mais mère avait réceptionné les lettres avant que je ne puisse dire Quidditch et j'attends inlassablement qu'elle termine les notes de Caïn pour avoir contenance de ma lettre. J'étais un peu stressée et si j'avais lamentablement échoué à mes examens ? Je n'ose imaginer la correction de père, déjà qu'il n'appréciait pas mon appartenance à la maison Poufsouffle, bien que grand-mère Bethany ait réussi à apaiser les choses en mentionnant qu'elle-même avait été à Poufsouffle. J'ai fini par sourire en apprenant que j'avais obtenue 8 BUSE sur 9, ne validant pas l'astronomie. Ce qui n'est pas très grave en soit.



Appuyé contre le mur froid de ce coin de couloir reculé à l'abris des regards, je sursautais légèrement alors que je sentais ses lèvres douces sur le début de ma nuque. Je ne pouvais m'empêcher de sourire lorsqu'il me taquinait à cet endroit. Cela faisait quelques mois maintenant que nous nous voyons ainsi dans la clandestinité, non pas que ses parents lui en voudraient, je les avais déjà croisés à la gare de King's Cross avant de rejoindre mes parents. Par chance, père et mère n'avait rien remarqué trop concentré à parler avec d'autres parents sang-pur de la haute société. Non, le fait que je fréquentais depuis quelques temps Samuel Wood devait rester secret à cause de mes parents, je savais que j'étais promise à ce garçon Morgus Nott. Pourtant, j'étais irrémédiablement amoureuse de ce brun/rouquin aux airs taquins. « Séa, accompagne-moi à la sortie de pré-au-lard. » Je le regarde doucement, attrapant sa main avant de jouer avec ses doigts, je le voulais, oh oui, je voulais tellement l'accompagner. Ne pas me cacher pour lui tenir la main, mais il le fallait. « Je ne peux pas Samy, je dois déjà y aller avec... » « Avec ce poltron de Nott, sérieusement ? » « Je lui suis promise, que veux-tu que je fasse. » « Enfuis-toi avec moi, marie-toi avec moi. » Je délaisse sa main pour lui caresser doucement la joue en souriant tristement. « Cela ne fonctionne pas ainsi Samy, tu le sais. Je ne peux pas aller à l'encontre de mes parents, tu ne les connais pas. »



La question fatidique venait d'être posée et je venais d'y donner ma réponse. Je recherchais de mon regard chocolat bordé de noir cette personne qui continue de faire battre mon coeur, mais il n'était pas présent, un sang-mêlé n'a pas sa place au mariage de deux sang-pur. Certain vous dirons que l'humidité présente aux coins de mes yeux est certainement dû à la joie de mon union, mais c'était tout autre, c'était uniquement synonyme de tristesse. Peut-être aurais-je dû être plus courage, plus gryffondor sur ce coup et accepter de fuir avec lui. De faire abstraction de ma famille, de couper toutes connections et de vivre heureuse dans ses bras. Fonder une famille avec lui, au lieu de cela j'avais choisi de jouer la soumise, de dire oui à ce stupide mariage comme toute sang-pur qui se respecte, de m'enfermer à jamais dans une prison et un mariage dénué de sentiments. C'était uniquement ma faute, je le reconnaissais, comment aurais-je réagis si cela avait été l'inverse ? Si c'était lui qui avait dû épouser une femme et que j'avais dû le regarder faire sans rien pouvoir y changer ? Samuel Wood aurait mon coeur à jamais alors que Morgus Nott venait de prendre possession de mon corps, j'étais maintenant à lui et je n'avais pas le droit de le contredire en tant qu'épouse respectable.



Il se tenait là devant moi alors que je venais de terminer ma journée de travail, il n'y avait pas eu grand chose, seulement quelques interrogatoires mené sous ma surveillance. Bon aussi pas mal de paperasse. Seulement, toutes préoccupations s'envola lorsque mon regard croisa le sien. Celà faisait bientôt six longues années que je ne l'avais pas revue, depuis ce fameux jour de novembre 1928 où je me suis résolue à dire oui. Il n'avait pas changé, toujours ses cheveux brun/roux un peu plus long, ses traits sur le visage s'était un peu durci mais c'est normal, après tout il avait 26 ans maintenant. Je n'ai pu détourner mon regard de lui alors qu'il avançait doucement dans l'atrium. « Madame Nott. » Formulation beaucoup trop formel, à quoi bon devais-je m'attendre ? Il avait dû se marier depuis ou alors simplement entretenir une relation ? Malgré toutes ces années, ce battement dans ma cage thoracique était toujours à son paroxysme. Je le voyais passer à côté de moi sans même m'adresser un regard. « Je suis toujours amoureuse de toi. » Ne puis-je m'empêcher de lui dire me tournant vers lui avec un peu d'espoir. « Tu as choisi ton destin Thesea. » Et il avait diablement raison, je ne pouvais en vouloir qu'à moi-même pour ce châtiment.



« Tu épouseras le fils Malfoy. » Il était hors de question que je fasse deux fois la même erreur. La veille au soir, Samuel m'avait demandé de me marier avec lui et cette fois-ci, j'ai répondu par l'affirmative. Je deviendrais Madame Theséa Wood que ma famille le veuille ou pas. « Non, je ne le ferais pas Père, je prendrais moi-même mes décisions maintenant, hors de question que je reste une seconde de plus sous votre coupe où un homme que vous qualifié de digne. » « Tu feras ce que je te dis de faire. Je suis encore le maître de cette famille. » « Je n'ai plus à vous obéir depuis que vous m'avez donné aux Nott. » Je n'ai pas vu la gifle venir, mais j'ai bien sentie la douleur de celle-ci. Je n'ai même pas attendu, j'ai juste transplané dans l'endroit où vivant Samuel, après tous je ne pouvais pas retourner chez les Nott. Cela faisait un an que Morgus était décédé, un an que j'étais en pseudo veuvage, alors j'ai voulu changer ma vie, je ne voulais rester une Nott. J'avais besoin de Samuel dans ma vie, cependant, je n'ai compris que trop tard, le dilemme de ma décision. Je ne pouvais garder mon fils, celui-ci devrait grandir auprès des Nott, oh je peux toujours lui rendre visite, mais sous bonne surveillance. Il semble que je pourrais le détourner de son droit chemin.



La guerre avait éclaté en Europe dans le monde moldu en 1939, il me semble que ce pays Allemagne mène le front sur son est et son ouest. Il me semble qu’ils occupent la France depuis le mois de juin 1940, mais la guerre continue de faire rage. Les bombardements, les attaques venant du ciel continue de faire effet sur notre mère patrie, la Grande-Bretagne. Le gouvernement sorcier à décidé de venir en aide au moldus, d’un côté ce n’est pas une mauvaise idée. J’étais pour, au départ, mais lorsque j’ai compris qu’il envoyait les sorciers d’ascendances moldus et les hybrides à la guerre, au front pour une maigre consolation, cela me faisait pitié. C’était soit le front, aller se battre contre l’envahisseur où bien se retourner contre les directives du ministère de la magie et en subir les conséquences, à savoir recevoir le baiser du détraqueur. En tant que chef du bureau des aurors poste que j’ai obtenu il y a un peu plus d’un an, je les vois passer tous les matins alors j’ai pris la décision de passer une sorte de marcher avec la mandragore, cette mafia aux mains de la Famille Crabbe. Il était tant que certaines personnes aident ses pauvres né-moldu, espérons juste que le ministère ne découvre pas ma petite trahison.