le disclaimer

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protego maxima

there's just no time to die

Protego Maxima se déroulant pendant la Seconde Guerre Mondiale, il nous semble important de tracer clairement des limites et proposer des ressources pour s’informer et s'éduquer ensemble. Le forum a été construit avec de nombreuses interrogations et choix vis à vis de l'univers et des thèmes abordés. Nous souhaitons donc partager avec vous nos prises de positions et partager de la documentation utile.

Le forum ne soutient pas JK Rowling Suite aux propos condamnables de JK Rowling, il est nécessaire de clarifier notre position face à la polémique et aux problématiques qu'elle soulève. L’univers est repris par des fans HP de longue date et nous nous désolidarisons de sa créatrice dans de nombreux domaines de création du forum. Nous ne partageons pas les propos transphobes tenus par l'autrice et ne soutenons en aucun cas ses idées politiques et sociales. La transphobie est un délit et ceci n'est pas un débat.
Par ailleurs, Protego Maxima ne dépend plus du lore créé par JKR et souhaite se détacher complètement de toute production de l'autrice. Tout nouveau lore ne sera pas automatiquement intégré dans le lore de PM qui a à coeur de créer son propre lore et son propre univers.
Vous trouverez un article ici qui explique le point de vue d'un fan concerné et le fond de notre pensée. Pour en savoir plus sur le sujet de la transidentité également, vous pouvez consulter les nombreuses ressources disponibles en ligne, par exemple ici et là.

Pour aller plus loin : Harry Potter Helped Me Come Out as Trans, But J.K. R. Disappointed Me
Fiche pratique sur le respect des droits des personnes trans
Daniel Radcliffe responds to JK Rowling's tweets on gender identity
Petit dico du français neutre inclusif
Léglislation sur la transphobie
Numéro d'écoute sur la transphobie pour les personnes victimes de transphobies
Informations sur la transidentité

Nazisme et antisémitisme Il n'est pas question sur le forum et en dehors de faire l'apologie du fétichisme, du nazisme et de l'antisémitisme. Bien que Protego Maxima se déroule pendant la seconde guerre mondiale en plein milieu du Blitz, le nazisme et l'antisémitisme sont interdits en jeu et en dehors. Aucun personnage ne peut être directement ou indirectement mêlé aux activités nazies et vous ne pouvez pas faire interagir directement ou indirectement des personnages avec des nazis dans vos fiches ou en jeu. De même, pour respecter leur mémoire, les victimes juives et esclaves ne sont pas jouables, tout comme les fascistes, colonialistes et autres idéologies totalitaires ancrées dans le réel. Bien que le contexte historique s'applique, Protego Maxima tient à maintenir le respect hrp entre joueurs d'autres identités, ethnies et sexualités. N'oubliez pas de faire usage de trigger warning et du consentement entre vous inrp. Tout manquement à ce sujet sera sanctionné sans appel d'un bannissement sans avertissement, qu'il soit inrp ou hors rp. Faites vos recherches également. La modération sera implacable concernant ces sujets.

Pour aller plus loin : L'écriture de l'histoire et la représentation du passé

Inclusivité et représentation Ces deux points nous tiennent à cœur. Nous tenons à respecter les personnes incarnées et l’ethnie du visage choisi doit obligatoirement être reflétée dans les origines du personnage. En cas de doute, merci de vérifier l'ethnie de ta célébrité via cette ressource et de chercher des noms adaptés via Behind the name par exemple. Il est aussi bon de souligner que les sorciers britanniques ne jugent pas les autres par rapport à leur couleur, mais au degré de rapprochement des sans-magie (sang pur vs. né-moldu étant les extrêmes). Le racisme chez les sorciers n'existe pas. On vous encourage à vous éduquer sur ces sujets, que ce soit sur le racisme et les discriminations, l'homophobie ainsi que sur le capacitisme ou le validisme (liste non exhaustive).

Pour aller plus loin : Écriture et représentation (Ouverture philosophique) de Daniel Weyl
Representation in Fiction: How to Write Characters Whose Experiences Are Outside of Your Own
12 Fundamentals Of Writing "The Other"
Capacitisme et validisme De quelle couleur est ta peau noire ?
Tv tropes : White Man's Burden

Pour trouver des faceclaims :

par ici:

Communauté LGBTQ+ dans les années 40 Beaucoup a été fait ces dernières années et beaucoup reste à faire pour la communauté LGBTQ+ mais malheureusement ce n'est pas le cas dans les années 1940. Avant d'incarner un personnage LGBTQ+, merci de vous informer sur leurs conditions de vie et les discriminations auxquelles ces personnes devaient faire face à l'époque. Bien sûr, restez respectueux des uns des autres hrp et irp, utilisez des trigger warning au besoin et surtout à demandez le consentement de vos partenaires avant de faire référence à des sujets délicats. Tout manquement à ce sujet sera sanctionné sans appel d'un bannissement sans avertissement, qu'il soit inrp ou hors rp.

Pour aller plus loin : Être gay ou lesbienne au temps du nazisme
Le « milieu » homosexuel suisse durant la Seconde Guerre mondiale
1943 : La lettre d’amour déchirante d’un marin gay à son amant perdu

La santé mentale dans les années 40 La maladie mentale est globalement assez mal vue, mal diagnostiquée et mal traitée. Les techniques de soins sont encore assez rudimentaires, voire controversées et expérimentées plus ou moins en secret dans les hôpitaux psychiatriques, et s'apparentent aujourd'hui à de la maltraitance. En voici un aperçu : "From the late 1930s, a number of new treatments for severe mental illness were introduced. It was hoped that these would transform the lives of people with chronic illness. These included injecting patients to induce insulin coma and prefrontal leucotomy (a form of surgery on the brain). Both produced serious side effects and were eventually discontinued. Convulsive therapy was initially introduced using a chemical to induce a seizure but electroconvulsive therapy (ECT) soon replaced it as more reliable and safer. While considered a beneficial treatment for some, it has become increasingly controversial. Over time ECT was modified for greater safety, and it is still occasionally used." (Warwick Brunton, 'Mental health services - Mental hospitals, 1910s to 1930s', Te Ara - the Encyclopedia of New Zealand, http://www.TeAra.govt.nz/en/mental-health-services/page-3 (accessed 25 January 2021)).

Traduction libre:

Le plus souvent, les personnes souffrant de troubles sont isolées, ou bien rejetées par leurs familles ; cela se traduit en général par le placement en hôpital psychiatrique. Les plus riches peuvent chercher l'aide d'un thérapeute spécialisé, mais là encore, des résultats concluants ne peuvent être assurés. A noter que cette démarche est valable pour les troubles les plus envahissants et les plus repérables ; tels que la schizophrénie, la bipolarité, les troubles de la sociopathie ou psychopathie ou encore le trouble borderline. Toutes les personnes ayant un trouble ne sont pas nécessairement prises en charge dans le milieu médical ; bon nombre, à l'époque, passaient sous le radar du diagnostic et certains pouvaient même, au prix de bien d'efforts colossaux, apprendre à cacher leurs symptômes pour éviter l'enfermement en hôpital.

Quelques exemples de croyances erronées:

bipolarité On imagine souvent la bipolarité comme se témoignant sous forme de fluctuations rapides de l’humeur. Cependant, la réalité est loin de cela. Plutôt, ce trouble se caractérise par des périodes dépressives et des périodes de manie, et une période d’humeur stable entre les deux. Les épisodes maniaques durent environ une semaine, et sont souvent plus courts que les épisodes dépressifs. Durant les phases de manie, la personne vit une grande euphorie, où le monde lui semble sans limite. Il arrive même que durant ces épisodes, les personnes agissent de façon irrationnelle en engageant des projets spontanés, les mettant ainsi parfois en situation d’embarras ou de danger. Les épisodes dépressifs, quant à eux, sont souvent très sévères, et la personne a tendance à s’isoler pendant cette période. La bipolarité peut donc entraver à la vie sociale de la personne qui en est atteinte, et est parfois très limitante dans la vie de tous les jours.
schizophrénie La schizophrénie est souvent représentée comme une maladie où les personnes ont des hallucinations visuelles et/ou verbales. Les hallucinations auditives ne sont pas nécessairement caractérisées comme des phrases intelligibles ; il peut aussi s'agir d'échos, de bourdonnements. Concernant les hallucinations visuelles, le principe est le même ; on a tendance à imaginer que les personnes schizophrènes voient des gens ou des choses bien définies. Dans la majorité des cas, ce sont des ressentis de présences menaçantes, matérialisés par "une ombre" - cela est relié au sentiment de persécution, également un symptôme. Cependant, même si ces symptômes existent bel et bien dans ce trouble, il en existe d'autres définissant cette maladie. La schizophrénie entraîne possiblement une limitation dans l'autonomie et le lien aux autres. (discours décousu, fil de pensée morcelé, difficultés dans l'élaboration* et dans la spontanéité).

Un mot sur l'élaboration:

trouble obsessionnel compulsif (TOC) On entend souvent dans la vie de tous les jours des phrases ressemblant à : « Je suis incapable de laisser mes crayons n’importe comment sur mon bureau ; ils doivent être parfaitement alignés. J’ai trop un TOC ! » En réalité, non. Le trouble obsessionnel compulsif est un mécanisme de défense suite à une anxiété si intense qu’elle s’est doucement convertie en obsession. On parle d’obsession lorsqu’il est question de pensées envahissantes, récurrentes, intrusives et inappropriées, qui provoquent un mal-être violent chez la personne. La compulsion, quant à elle, est le comportement compensatoire effectué pour réduire l’angoisse intense que provoque l’obsession. C’est un trouble extrêmement envahissant et épuisant au quotidien. Par exemple, une personne pourrait vérifier une centaine de fois avant de quitter la maison qu'elle a bien coupé le gaz, par incapacité à partir sans ce rituel.
trouble dissociatif de l’identité (TDI) La caricature de ce trouble est la plus fréquente dans l'univers cinématographique ou de la littérature. En guise d'exemple concret sur ce qui est à éviter, vous pouvez lire ce lien vers le résumé du film Split ou bien le regarder. Le TDI se développe, de manière générale, afin de contourner ou de se distancier d'un ou plusieurs traumatismes. Le DSM-IV (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) le définit ainsi : " Le trouble dissociatif de l'identité (auparavant appelé personnalité multiple) est caractérisé par la présence de deux ou plusieurs identités ou "états de personnalité" distincts qui prennent tour à tour le contrôle du comportement de la personne, s'accompagnant d'une incapacité à évoquer des souvenirs personnels. ". Les identités n'interagissent jamais entre elles de façon soudaine ; plutôt, elles prennent un contrôle total du corps, et ont chacune leur modalités et leurs comportements distincts. Il arrive cependant qu'une identité prévienne l'autre qu'elle souhaite prendre le contrôle, mais il ne s'agit pas de changements de personnalité brefs ni soudains.

Pour aller plus loin : Établissements publics de santé mentale
The origins of old age psychiatry in Britain in the 1940s
Mental Health Services
Mental hospitals, 1910s to 1930s

Important Protego Maxima est un forum destiné à une audience mature, certains sujets développés irp peuvent heurter les personnes les plus sensibles. Évoluer respectueusement sur un forum se déroulant pendant la Seconde Guerre Mondiale est à la portée de tous et nous serons implacables avec la modération afin de préserver une communauté saine et un forum bienveillant malgré les sujets évoqués dans notre contexte.

Si vous souhaitez rajouter des ressources, n’hésitez pas à les proposer dans le sujet des suggestions et nous les ajouterons avec plaisir !

MGT, non exieris & guimauve

trigger warning

protego maxima

there's just no time to die

Texte de djesus getnaked. du Discord des rpgistes, ajouté avec son accord à Protego Maxima

Un trigger warning, ou tw, est une locution anglaise qui signifie, littéralement, l'avertissement d'un déclencheur, c'est-à-dire un sujet qui peut être sensible pour telle ou telle personne, et peut déclencher un état de stress plus ou moins fort.

Un trigger peut provoquer différentes réactions selon les personnes. Cela peut aller du sentiment d'inconfort, à la crise violente, jusqu'à même revivre un traumatisme.
C'est dans l'optique que ce serveur reste une safe place pour tous•tes qu'on utilise les trigger warnings.

On parle souvent de propos qui peuvent trigger, mais les smileys et les gifs sont aussi à prendre en considération.

Les trigger warnings servent donc à prévenir les propos susceptibles de heurter - de trigger - certaines personnes. Prévenu•e•s, les concerné•e•s peuvent alors se préparer mentalement à lire les propos, ou alors les éviter s'iels ne sont pas dans de bonnes conditions.

Il n'est pas question de caprice, comme on peut souvent l'entendre. Il en va de la santé mentale de certain•e•s, et c'est un sujet à prendre au sérieux.
Tout le monde n'a pas les mêmes triggers. Il est important de comprendre que si ce n'est pas un trigger pour vous, ça peut l'être pour d'autres.

Pour aller plus loin :https://www.instagram.com/p/B_0Na2YgvF-/?igshid=1l62x59bjo5a7
https://www.theodysseyonline.com/triggerwarning

Comment utiliser le trigger warning :Sur Protego Maxima nous avons mis en places des balises spéciales pour vous permettre de cacher un message, ou quelques propos, sans pour autant le mettre en hide totalement. Ces balises sont tw entre <>.

Code:: <tw> propos </tw>

Exemple :

Cette phrase est safe mais ce passage est choquant et la suite est safe.

En plus des balises, pensez à préciser au début du message le trigger général dont il est question (entre parenthèse). Cet ajout permet de comprendre d'un coup d’œil le sujet mentionné. Et encore une fois, tout le monde n'a pas les mêmes triggers.

Si vous avez un doute sur la possibilité d'un trigger, n'hésitez pas à demander aux concerné•e•s, ou même faire des recherches de votre côté. Et si le doute subsiste, mettez sous balise au cas où et n'oubliez pas de préciser au début du message ce qui vous semble être trigger.

Le but n'est évidemment pas la censure. Et nous croyons sincèrement que sur le long terme, c'est un système bienveillant pour tous•tes.

Sous prétexte que le propos soit sous hide, ce n'est pas une excuse pour cesser d'être bienveillant•e. Le règlement s'applique toujours.

MGT, non exieris & guimauve