l'enfer sur terre ⸸ hadès gaunt
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okMJ

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H A D E S  ⸸  G A U N T
ft. Ed Skrein
La route des enfers est facile à suivre ; on y va les yeux fermés.
- CARTE DE CHOCOGRENOUILLE -

IDENTITÉ - Hadès Gaunt. Evidemment que ce nom te dit quelque chose. Ecoute donc les murmures qui s'élèvent à son passage. Descendant de Salazar Serpentard lui-même, famille liée à votre terreur des temps modernes. Ne te prosterne pas à ses pieds, il serait bien trop tenté de t’asservir un peu plus. NAISSANCE - Le 13 novembre 1897 à Little Hangleton

NATURE DU SANG - Pur. Purs, instruments et résultats de plusieurs générations de sacrifices, à se renfermer sur soi. Ils sont libres et puissants, mais ils sont morts les Gaunts, à l'intérieur d'eux-mêmes. Ils sont les derniers héritiers. Ils sont fils de la magie, son essence et son âme. Abusés et désabusés par cette ignominie, primaire et banale tradition incestueuse.

FAMILLE - Fils de Malachy Gaunt et de Pandore Gaunt. Père perfide et violent. Mère folle et absente, son enfance fut tout ce qu'il y a de plus normal et censé. L'on exprime sa colère comme l'on respire, l'on crache sur les autres et surtout l'on vit dans un manoir qui ne tient plus debout et se meurt sous la poussière. Il n'était que spectateur d'un conte morbide pour effrayer les adolescents, acteur de second rôle lorsque son père ne supportait plus les crises de sa femme, lorsque ses soeurs hurlaient après son frère, jouer à un jeu dangereux avec lui, n’abîmant qu’un peu plus ce manoir délabré sous leurs duels abjectes. Il n'était que trop jeune lorsque les sortilèges impardonnables et les insultes devinrent d'une banalité effrayante. Sans oublier que les serpents étaient dans cette bâtisse comme chez eux, ces infectes créatures.... Il n'y avait là que la preuve de leur descendance des Serpentards. Mais il n'était qu'un enfant dépossédé de tout concept de bien et mal. Sa famille était sa normalité. La moralité n’a jamais existé dans cette enfance seulement rythmée par les colères violentes de son père, persuadé que s'il désirait survivre, ou être un digne héritier de Serpentard, il devait prendre l'exemple sur son père. Il n’était que colère et violence, cruauté et hurlement...

Et pourtant, aujourd'hui il est marié à Sive Gaunt, père de deux enfants Saiorse Gaunt (9 ans) et Cathair Gaunt (5 ans).

ROMANCE - Marié à Sive Gaunt.

ORIGINE(S) -   Descendant de Salazar Serpentard et de Cadmus Peverell, britannique originaire de Little Hangleton.

LIEU DE VIE - Allée des Embrumes, au coeur du Londres sorcier.

ETUDE-  A obtenu ses BUSE en cinquième année à Poudlard, en 1912. Il a obtenu bien plus tard, aux USA, ses ASPICS, en 1925.

MÉTIER - Il a passé les tests d'aptitudes pour devenir tireur d'élite au sein du MACUSA en 1925, sans succès. Il s'est essayé à un autre concours, pour rejoindre la brigade de police, avant de baisser les bras face aux retours toujours identiques.
Alors il enchaîne les jobs de merde, parfois, entre les deux mondes.  Après son mariage, et l'annonce de la première grossesse de sa femme, ne voulant pas la laisser seule à prendre en charge leur famille, il a fini par accepter à devenir un surveillant général, dans le Pensionnat pour Enfants en Difficulté à partir de 1931 aux USA.
Aujourd'hui, il a repris les rênes des arènes de combat d'Angleterre, étant l'un des derniers fils des lignées des fondateurs originels. Cela ne l'enchante pas plus que cela, mais cela permet d'être entouré des puissants, d'obtenir des informations, de faire tourner l'or noir, et de remplir ses caisses. Et puis, il n'a aucune pitié pour les hybrides, les moldus, ou les créatures qui versent le sang dans ces arènes.

CARACTÈRE - violent - fier - silencieux - observateur - traumatisé - cruel - dominateur - inquiet - angoissé - perfide - insensible - désagréable - sadique - patient - dévoué - têtu - grincheux - grossier - protecteur - lâche

OPINION POLITIQUE - Il est anti-moldu, anti-hybride, anti-créature, et pour le secret magique. Il n'est pas impliqué dans les partis politiques.
GROUPE - Felix Felicis.

PARTICULARITÉ(S) MAGIQUE(S)- Fourchelangue. Cela coule dans ses veines depuis des générations, ses ancêtres se sont adonnés aux pires obscénités pour que cela soit là, dans sa bouche. Cette langue qui n'en est pas une, si intuitive qu'elle ne s'explique pas, ne s'écrit pas, elle est mouvante, changeante, celui leur intention, leur émotion. Il parle, parfois sans même s'en rendre compte, car c'est surtout Poudlard qui lui a fait prendre conscience que cette langue n'était guère partagée, et surtout crainte, symbole de la puissance marquante de Salazar Serpentard.
Il parle souvent en fourchelangue, ayant quelques serpents avec lui, mais parfois, il a des personnes où il les bannis et essaie d'oublier d'où il vient et qui il est. Mais cela ne dure jamais bien longtemps..

PARTICULARITÉ(S) NON MAGIQUE(S) -  Bipolarité. (type I).  Il alterne entre deux types de phases.

La première,  la phase maniaque, Hadès est généralement hyperactif et souvent très agressif. Il fait ou dit ce qu'il lui passe par la tête, sans se soucier des conséquences de ses actes ou de ses propos. Il replonge dans les délires des Gaunts, de sa famille, et surtout de son père et ne supporte aucune critique, aucun refus : il est irrité et s'emporte pour un rien, prêt à en venir aux poings, mais aussi à prendre des décisions irresponsables.  Ses pensées sont si rapides, qu'il est difficile à suivre, incapable de tenir en place, incapable de fermer l'oeil, oubliant de dormir, alors que son activité sexuelle, elle, augmente. Cela peut durer des jours, comme des semaines.

La seconde, la phase dépressive, est généralement proportionnelle à l'intensité de sa phase maniaque. Plus elle a été haute, plus la descente sera profonde. La dépression peut se mettre en place en quelques jours, ou quelques semaines. D'hyperactif, Hadès devient l'ombre de lui même : indifférent à tout, abattu. Il est triste, il ouvre les yeux sur sa vie, sa famille, sa propre personne. Il remet tout en cause, il est accablé par l'horreur et refuse alors d'affronter la vie, l'extérieur, ses proches. Il se renferme, il est au ralenti, démotivé... Et souvent cette période est plus longue que la première.

Avant de rejoindre les USA et d'être pris en charge, ses cycles étaient très rapides et leurs intensités très fortes. Aujourd'hui, après un suivi de plus de 15 ans auprès d'un psychiatre compétent, et d'un ajustement de sa médication, l'intensité de ses phases se sont lissées et espacées. Mais elles sont pour l'instant, encore présentes.

- baguette -
Aubépine, 37,1 cm, coeur de dragon
- patronus -
Incapable d'en produire.
- épouvantard -
Daena, sans vie. Parfois Malachy avec une bouteille à la main. Parfois, Cieran tremblant au sol. Parfois, Vesper la bouche en sang. Ou encore, Alcide totalement inerte. Ou bien, Sive dans une marre de sang.
- amortentia -
Il ne sent rien.

QUESTION 1 - Que pensez-vous de l'idéologie de la "pureté du sang" sorcier ? Son sang est pur, si pur qu'il en est devenu pourri, il suffisait de regarder Malachy dans les yeux pour le savoir. Il y croit, bien sûr, à la nécessité de préserver la magie, c'est son devoir, comme de faire perdurer cet héritage si précieux dans son sang... Mais de manière intelligente, avisé. Aujourd'hui, il a ouvert les yeux sur les tares et les dégénérescences des siens. Ils sont l'extrême du purisme, et tout extrême n'a rien de bon.

QUESTION 2 - Que pensez-vous du Secret Magique ? Plus que nécessaire. Sauf si l'on pouvait s'assurer d'une suprématie totale et extrême sur les moldus. Là.... peut-être que l'on pourrait discuter.

QUESTION 3 - êtes vous conscrit au LDV ? Non, jamais de la vie.


PSEUDO/PRÉNOM - prout ÂGE - caca PAYS/RÉGION - hihihi  bièrreaubeurre ou jus de citrouille ? - thé à la menthe Quidditch ou rat de bibliothèque ? - serpent CRÉDITS - quelqu'un sur tumblr. RETOURS - partout Avez-vous lu la charte de bonne conduite du forum ? - miam Où avez-vous connu le forum ? - hohoho LE MOT DE LA FIN - j'arrive pour vous faire pleurer  l'enfer sur terre ⸸ hadès gaunt 4093205261

okMJ

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story of my life
once upon a time
et va baiser tes morts, merci.
13/11/1897 -  Naissance d'Hadès.
1919 - Décès de Malachy.
1920 - Suicide de Daena. Fuite en Amérique. Début de sa prise en charge psychiatrice.
1930 - Mariage avec Sive Cavendish.
1931 - Naissance de Saiorse Gaunt.
1935 - Naissance de Cathair Gaunt,
Fin 1939- Retour en Angleterre, s'installe dans l'Allée des Embrumes. Récupère les arènes de l'Angleterre, et observe de loin les Gaunts.
07 septembre 1940 - Début du Blitz. Le Ministère de la Magie est détruit par une bombe en plein milieu des primaires sorcières. Merci de préciser les conséquences pour votre personnage.


- MÉFAIT ACCOMPLI -
TW  MULTIPLES SUR TOUTES LES SCENES / relations toxiques et abusives (viol, inceste, violences familiales), haines (homophobie, racisme). Liste non exhaustive. ÂME SENSIBLE S'ABSTENIR.

Il observait l’enfant sans rien dire, il était si jeune, si minuscule. « Il m’épuise à brailler, tu veux pas te taire oui !? » exultait déjà Malachy, dénué de toute patience. Son nouveau petit frère avait du mal à dormir, du mal à manger, il ne savait pas très bien pourquoi Hadès, il ne disait rien. Il avait envie de le prendre dans ses bras pour le rassurer, mais il avait encore les traces d’un coup porté par son père, il y a quelques jours, lorsqu’il avait essayé de le prendre dans ses bras. Il s’était fait traité de tapette, de faible, parce qu’il était un homme, et ce n’était pas à un homme de s’occuper de ça ! Alors Malachy avait gueulé pour que sa femme rapplique et s’occupe du morveux au nez coulant. Hadès avait été menacé de dormir dehors. Et dehors il faisait froid, il faisait froid à l’intérieur aussi, son pull était trop léger, émaillé, donné par ses aînés, mais dehors c’était pire. Il le savait bien, parce qu’il y avait déjà dormi dehors, il avait craché des couvertures volées à des moldus dans un creux d’arbre que son père ne trouverait jamais, il y mettait ses trésors, et puis parfois des fruits gâtés, parce que le priver de repas, c’était l’une des punitions préférées de son père. Il adorait entendre son ventre gargouiller, suppute-t-il, c’était probablement pour les notes de musique, mais après il le poussait avec son gros pied, parce qu’il était lent, et il détestait cela, alors être lent. Il avait une solution à chaque problème, Hadès, il avait appris très vite à ne compter que sur lui-même, et à mépriser cette mère qui ne disait rien, qui ne faisait rien.

Mais Hadès est figé lorsqu’il regarde la grosse main de son père s’abattre sur son petit frère, il est si minuscule, il va bien le fracasser en deux ! Et qu’est-ce qui se passait si son frère était cassé ? Il n’avait pas de baguette Hadès, pour le réparer, il aimerait bien, il avait hâte, aussi pour construire une cabane en bois, pour qu’ils y aillent tous et se raconter des histoires. Il avait volé un yoyo à des moldus, malgré tout ce que peut dire son père sur ces sous-merdes, comme il les appelle, cela fait passer le temps, les livres à images, il les connaissait déjà par cœur, et puis son père n’aimait pas qu’il les approche, il les avait brûlé dans un feu de cheminé.
Cieran braille encore, et son petit cœur d’enfant frémit, il n’a que neuf ans, Hadès lorsqu’il s’approche pour pousser son père, prit d’un courage qu’il n’aura plus jamais ensuite. « Arrête ! Il a juste froid ! » crie-t-il, le souffle déjà court de tant d’effort. Et la gifle est si violente, qu’il tombe par terre Hadès, cela ne fera qu’une marque par-dessus l’autre, ce n’est pas grave. Il avale le sang qui inonde sa bouche, par habitude, il commence presque à apprécier le goût métallique de son propre sang alors qu’il s’essuie d’un revers de manche le nez. Il a un air farouche sur le visage, alors qu’il jette un coup d’œil à Cieran, qui s’est recroquevillé. Il aimerait juste qu’il s’en aille, Cieran, au lieu de rester planté là, mais ce n’est pas grave. Hadès ne veut pas que son père casse son frère, et il lui fait face avec le courage naïf d’un enfant haut comme trois pommes. « Pour qui est-ce que tu te prends, au juste, Hadès ? Le roi des cons ?! » Il fronce les sourcils, tu n’as rien à lui dire, tu ne sais même pas ce qu’est un roi, mais en tout cas, cela n’a pas l’air très bien dans la bouche de ton père. Il l’observe, Malachy, qui vide le reste de sa bouteille de whisky dans son verre, avant de la reposer abruptement sur la table. « Enlève ton pantalon. » ordonne son père, alors qu’il ouvre un peu plus grand les yeux surpris. « Non. » Cela lui échappe, et le rire de son père lui glace le sang, mais pas plus que le sortilège d’immobilisation qui le frappe de plein fouet. Il s’en son corps entier se raidir, alors qu’il jette un regard à son petit frère, rassuré de le voir enfin s’éloigner, son attention attirée par un autre de la fratrie.

Mais lorsque son père s’approche de lui, la bouteille vide à la main, il n’est plus très sûr d’être rassuré, Hadès, en sentant son urine chaude lui couler les jambes.



Il avait envie de plaquer sa main contre la bouche de Cieran, alors qu’il crache : « Arrête de pleurer ! » Il va arriver, Malachy et il n’a pas envie. Hadès fronce les sourcils, excédé, avant de lui donner un bout de pain qu’il a volé dehors. Il volait de plus en plus dans le village et les maisons non loin de la forêt, les trucs qui refroidissaient sur les bords de fenêtre, les œufs dans les poulaillers, c’était plus amusant. Mais il avait hâte d’avoir une baguette, cela serait bien plus simple.
Il soupire, en voyant Cieran engloutir le morceau de pain rapidement, Hadès est désespéré. Il va avoir mal au ventre, il espère qu’il n’attirera pas l’attention sur eux, alors qu’il observe du coin de l’œil sa mère, qui est déjà de nouveau grosse. Il se demande si un jour elle arrêtera, ce qu’elle attend pour arrêter d’en pondre, comme s’il pouvait en protéger un second, surtout s’il était comme Cieran, une pleurnicheuse. Il aimerait bien l’étouffer sa mère dans son sommeil, elle ne faisait jamais rien pour les aider.



Il ne fait qu’obéir lorsque son père lui demander de frapper de toutes ses forces un gosse sans magie qu’il a choppé dans la forêt. Au moins, sur lui, il peut se défouler, il peut exprimer toute sa haine et toute sa colère, il peut frapper encore et encore sans réfléchir en s’imaginant que c’est son père. Il s’en fou, il le connait pas, c’est pas Cieran, c’est pas Vesper.
Mais Cieran ne veut pas frapper, alors son père s’énerve, encore, il s’énerve tout le temps. Et Hadès se fige lorsque son père l’appelle, aboie son nom pour lui demander de frapper Cieran. « Tu dois lui apprendre, Hadès. » Il a le regard vide, Hadès, lorsqu’il regarde son père et repose son attention sur Cieran. Il n’ose pas bouger, ce n’était pas très bien ce qu’il voulait faire. « Les faibles ca crèvent, autant les tuer à la naissance. Tu dois lui apprendre à être fort Hadès. » Il fronce légèrement les sourcils. « Nous sommes les héritiers de Salazar, on ne s’écrasera jamais devant ces misérables insectes. Et si ton frère, ou ta sœur, veulent être en dessous de ces sang-de-bourbe, tu ne peux pas les laisser faire, Hadès. » Il manque de trébucher lorsque son père le pousse un peu vers Cieran, qui le fixe.

Et Hadès ne ressent rien, lorsqu’il frappe pour la première fois son petit frère.
C’est de sa faute aussi, pourquoi est-ce qu’il n’obéit pas à Malachy ? Il n’avait pas envie que son père recommence, il le lui a promis, s’il venait à le contredire une nouvelle fois. Ces moldus, ils étaient inutiles, juste une source de problème, alors pourquoi est-ce qu’il ne voulait pas prendre un peu de muscle et un peu de courage pour écouter les paroles de son père ? Ils avaient un héritage précieux à protéger après tout….



Il a trouvé quelque chose qu’il détestait plus que les mains de son père, dormir dehors, ne pas manger pendant trois jours, ou un crucio parce qu’il avait eu le malheur de tarder à baisser les yeux. C’est ce qu’avait fait son père, il ne savait pas très bien quoi, mais plus jamais. Surtout lorsqu’il a fini par fracasser la bouteille pour blesser sa peau et qu’il y a jeté la fin de son verre d’alcool dessus !  Ca faisait mal, très mal, y avait du sang dans son pantalon et il ne savait pas très bien quoi faire, à par rester en boule et détaler lorsque son père approchait, parce qu’il l’entendait pleurnicher, il n’arrivait à pas s’arrêter.



Il observe Daena qui raconte une histoire à Vesper, Cieran et Alcid. Il ne dit rien, la mâchoire crispée. Elle en a de la chance que Malachy soit endormi comme une souche, à ronfler comme un moteur de locomotive, sinon il aurait pété une durite. Il soupire, Hadès, agacé, mais il s’éloigne, les laissant tranquille, parce qu’il sait de toute manière, que ni Vesper, ni Cieran ne veut le voir. Pourtant, il aurait pu utiliser sa baguette pour faire des formes, des couleurs et des images. Mais tant pis.



Il est tard lorsqu’il entre, d’un job de merde, qu’il ne gardera pas bien longtemps. L’histoire d’une semaine, histoire d’avoir un peu d’argent, peu importe. Il est tard, lorsqu’il traverse les sentiers de la forêt : il les connait par cœur, même dans le noir, malgré les ombres et les bruits lugubres. La masure semble être plongée dans le calme, c’est plutôt rare, mais c’est pour une fois salutaire. Il n’avait pas la force d’assister à quoi ce soit, il avait mal partout.
Pourtant, lorsqu’il pousse la porte de sa chambre, il entend un petit bruit qu’il a l’habitude d’entendre. Il fronce les sourcils, avant de lever sa baguette, mais il ne fait que découvrir Daena roulée en boule dans ses draps, le visage abîmé, tuméfié, qui serre son oreiller contre son corps tremblant.
Son cœur rate un battement alors qu’il s’approche. Elle frémit de peur à son approche, mais lorsqu’elle le reconnait, elle vient se fondre dans ses bras, elle s’accroche à lui, gémit tout bas, son corps se secouant d’un sanglot interminable.
Il n’ose pas poser ses mains sur son corps, il n’ose pas la regarder dans les yeux alors qu’elle pleure : « T’avais promis de me protéger. » Il sent la boule se serrer dans sa gorge, la culpabilité gonfler dans son ventre. « T’étais pas là… » Elle sanglote, la voix saccagée, alors que lui, il est figé, glacé, désolé. Il n’est parti que quelques heures, qu’une soirée à peine, comment pouvait-il deviner ? « Hadès, t’étais où ? Pourquoi t’étais pas là ? » Il avale sa salive et il ne sait pas quoi dire, quoi répondre, si ce n’est : « Je suis désolé. » Et cela la fait pleurer encore, parce qu’elle s’accroche à lui, elle tire sur ses vêtements, elle griffe sa peau, et elle finit par mordre à ne plus en finir son avant-bras pour étouffer ses hurlements, sa peine, sa douleur.

Il se sent misérable, alors qu’il la berce, la laissant tomber de fatigue et de détresse dans ses bras. Il n’arrive pas à la quitter, le regard plongé de désespoir, de haine aussi. Il n’avait jamais pu la protéger systématiquement, Daena, après tout, ils étaient jeunes autrefois. Mais plus ils grandissaient, plus il devenait fort Hadès, et il ne cessait de s’entraîner, de manier cette puissance pour dépasser son père. Il avait déjà réussi, il pouvait recommencer, et peut-être qu’il réussirait à ne pas prendre pour sa sœur jumelle, pour une fois.

Il dépose un baiser contre son front, observant le visage endormi de sa sœur, il observe sa lèvre fendue, et son œil tuméfié. Il sent le sanglot ronronner dans sa gorge, mais il l’étouffe, il le crève, essuie l’unique larme qui s’échappe.

C’est son rôle de la protéger. De les protéger.

Mais qui le protégeait, lui ?



« T’es comme lui ! » lui crache-t-elle au visage. Cela lui fait mal dans le ventre, et dans le cœur. Il fixe sa sœur, la mâchoire crispée. « Qu’est-ce que tu dis ? » Il s’approche, Hadès, excédé. Il en a marre, marre, de tous les entendre dire qu’il est comme Malachy, ce n’est pas de sa faute si ils sont tous faibles, si ils sont incapables d’être tranquille, de juste comprendre et obéir !
Il se lève, la puberté est passée, il n’est plus un enfant, Hadès, il est grand, il est massif, c’est un homme. Et même si personne ne sait vraiment à quoi il passe ses journées, la magie elle coule dans ses veines à l’état pur… Comme sa colère, qui palpite dans ses veines. Il est plus vif que Daena, lorsqu’il l’attrape par ses longs cheveux blonds, et finit par l’agripper par la gorge. Il approche dangereusement son visage du sien et il siffle tout proche de son visage : « La vérité, c’est que je peux être bien pire que lui. » Il resserre son emprise sur sa gorge, alors qu’elle se débat, agrippée à sa propre poigne. Il l’observe, la dévisage, dégoûté, avant de la relâcher et la pousser violemment. Elle ne manque pas de tomber au sol, soulagée et surtout essoufflée, la tête lui tournant.
Il crache au visage de sa jumelle, avant de souffler : « La vérité, c’est que c’est de ta faute tout ça. C’est toi qui alimente leurs conneries. Au lieu de juste essayer à ce qu’on se serre tous les coudes, tu nous divises encore plus, sous prétexte que tu es douce avec eux. Mais t’es incapable de prendre les coups pour eux. T’es la première à baisser les yeux. Alors ne vient pas me dire, que je suis comme lui, ou que t’es meilleure que moi, sale chienne. » Le premier coup de pied dans son visage part. « T’es aussi pourrie que nous tous réunis. Et quand père viendra pour te remplir le vide d’un nouvel héritier Gaunt, parce que l’autre salope est trop fatiguée à ça… On verra qui c’est que tu appelleras pour te protéger, ou cogner Malachy. J’imagine que ton putain de Cieran va répliquer t’aider, hein ? » Il vient essuyer la semelle ensanglantée sur son ventre, avant de s’éloigner, le cœur palpitant de haine.



« Va chercher ta sœur. » murmurait-il tout bas, sans relever son regard vers Vesper. Il avait besoin d’elle, il avait toujours une excuse pour avoir besoin d’elle, ou bien avait-il réellement besoin d’elle. Arrivé à ce stade, il ne le savait plus lui-même, il était capable de se convaincre de tout, de se faire avaler ses propres mensonges, perdre pied dans cette réalité qu’il se déconstruisait avec une facilité pathologique. C’était plus simple après, pour faire avaler aux autres des erreurs qu’ils n’avaient pas commises, s’il était persuadé du mal qu’ils faisaient, n’est-ce pas ? «  Dépêche-toi, Vesper. » grogne-t-il presque, en la voyant revenir seule, il n’a pas envie d’attendre, il a presque envie de défoncer son joli visage, de lui apprendre à obéir, mais il a promis à Daena de moins s’en prendre aux femmes de cette maison et il ferait tout pour Daena, tout pour cette vie qu’elle portait en elle, tout pour qu’elle continue d’avoir confiance en lui, tout pour lui faire plaisir, tout pour qu’elle continue de l’aimer, tout, tout, tout pour qu’elle ne parte jamais.

Et cette pensée lui arrache un sourire, joli sourire, carnassier sourire, amusé, fier de lui, parce que oui, la maison était bien plus calme depuis que Malachy était parti, mais il ne bougeait pas si Alcide s’énervait sur une femme, il avait déjà bien du mal à se contenir, alors contenir son frère ? Quand les hypogriffes auront des œufs d’or… « Hadès, je… » Elle tremble sa voix, et cela ne ressemble guère à Vesper qui est un chat noir enragé, qui ne cache jamais son mépris envers lui. Il pose son regard sur la gamine, qui finit par exploser de rire, se moquant ouvertement de lui avant de répondre avec un aplomb qui le sidère toujours autant, Poudlard n’inculque rien à ces dégénérés : « Elle n’est pas là, abruti ! » Il fronce les sourcils, alors qu’il peste : «  Garce ! » Il n’a même pas le temps de se relever, qu’elle a déjà détalé comme une putain de gazelle malformée. « Reviens-là, sale chienne ! » Il n’y aurait pas Malachy cette fois-ci pour les battre tous les deux, parce qu’il lui aurait fait tomber une dent, ou parce qu’elle ne l’a pas écouté, oh non. Il n’y aurait personne pour la protéger cette fois-ci, qu’elle lui manque autant de respect. Mais s’il y a bien une chose dont elle peut être fière, Vesper, c’est qu’elle a retenu ses leçons : elle court vite, et elle évite bien, les objets qu’il lui jette dessus avec ou sans baguette. Elle ne veut juste pas ouvrir les yeux, sur ce qu’il lui a appris, il lui a tant appris, à cette tête dure qui n’en a toujours fait qu’à sa tête ! Si seulement, elle voulait bien être un peu plus comme Daena !



Cet enfoiré est réglé comme une horloge, il se demandait comment c’était possible encore. Il les a vu les regards de Malachy sur sa petite sœur, et cela le dégoûte. Elle a à peine commencer sa puberté, ce n’est encore qu’une putain d’enfant, ce n’était pas parce qu’elle tachait ses culottes, si jeune, que c’était une excuse… Mais Malachy ne semblait guère vouloir perdre de temps, il ne pensait qu’aux menstruations de la gamine, l’idée de l’héritage, de vouloir perpétuer cette putain de famille de merde.
Cela lui donnait envie de vomir.

Il entendait le bruit de la bouteille se poser, le sol craquer de la chambre du patriarche, à côté de la sienne.
Le sol de l’escalier.
Et c’était son signal, il savait où il allait.  Et à chaque fois qu’il le faisait, il quittait les bras de Daena, qu’elle soit endormie ou pas, effrayée ou pas, il se levait. Elle avait beau être terrorisée pour sa sœur, Daena, il savait qu’elle était soulagée aussi que cela ne tombe plus sur elle. Sauf qu’aujourd’hui, il était assez fort pour tenir tête à son père, il n’avait pas à subir pour Daena. Il avait même tout un stratagème, maintenant.  

Son serpent partait toujours devant, le guidant.

Il levait la baguette avant même qu’il n’atteigne la porte de la chambre de Vesper.

« Impero. » Il murmurait tout bas et le sortilège frappait le dos de son père. Comme il aimerait lui faire subir tant d’autres horreurs… Il sentait toujours son cœur palpiter. Il pourrait le tuer, il le savait, il pourrait tous les libérer, et puis après quoi ? Il n’en savait rien, il n’imaginait rien d’autre, parce qu’il avait peur, parce qu’il ne travaillait pas, parce qu’il veillait toujours à rester ici, nuit après nuit, pour éviter à Malachy de s’inviter dans la chambre d’une de ses sœurs. Non. Il avait bien trop peur des représailles, enfermé, piégé sous l’influence du père, alors que pourtant, il suffirait de bien peu. Il essayait de se donner du courage, mais il avait déjà tant envie de vomir, à chaque fois qu’il faisait cela, tétanisé à l’idée qu’il se rate un jour, que son père soit plus fort, qu’il n’y arrive pas, qu’il comprenne son jeu…

Alors il le guidait jusqu’à sa chambre. Parfois, sa mère était éveillée, et elle l’observait faire sans rien dire. Elle finissait par détourner le regard, le laissant disposer le vieux dans son lit.
Une ou deux goutes de Mort Vivante, et puis ensuite il le libérait de son emprise, finissant par appliquer un sortilège d’Amnésie.

Que pouvait-il faire de plus ?



L’hurlement fait sursauter Vesper, identique à un chat sur ses gardes, alors qu’elle dormait blottie contre Daena, réfugiée dans la nuit à cause d’un cauchemar. Il avait dormi par terre Hadès, refusant de quitter la chambre, au cas où que Malachy s’y invite.
Mais il se redresse, lentement. Pourquoi le vieux hurlait déjà si tôt ? Il fronce les sourcils, avant de tendre l’oreille comme les autres. Il leur fait signe de rester là, avant de sortir dans le couloir, il voit que sa mère est en train de faire pareil. Ils sont silencieux, tous les deux, à regarder de loin la scène.

C’était différent. Malachy est pire que d’habitude avec Cieran.

Mais plus il écoutait Hadès, et plus il sentait son être se glacer.

Il avait peur de comprendre et il fixait son frère, sans rien dire, sans rien faire.

Un monstre.
Un déviant.
Un sodomite.

Pour le protéger, lui.
Pour les protéger, elles.
Il avait serrer les dents, il avait fermer les yeux, il avait ravalé ses larmes, il avait ravalé ses hurlements, il avait ravalé sa bile.

Et lui, il était consentant ? Lui, il en réclamait !? Il prenait son pied ?! Mais il aurait du le dire plus tôt, ce fils de pute, cette pédale ! Mais il aurait pu y aller, lui qui ne faisait jamais rien, pour se défendre ! Il aurait pu l’aider à protéger ses sœurs, s’il était volontaire à se prendre des trucs dans le cul ! Comment pouvait-il apprécier faire ça, et depuis quand était-il malade à ce point, par la barbe de Merlin !

Il avait envie de vomir, il en tremblait de dégoût, de haine, il en avait rien à foutre, qu’il perde deux doigts, c’était amplement mérité, ce n’était pas assez ! Pas pour ce qu’il était, mais pour ce qu’il aurait pu faire, l’aider lui ! Mais non, le grand, le bon, le détestable Cieran ! Pauvre folle, pauvre tafiole de merde, il méritait de se faire rempli de merde !!

Hadès serre les poings lorsque sa mère avance. Depuis quand elle existait cette vieille folle ? C’était quand la dernière fois qu’il se souvient qu’elle avait bouger pour aider un de ses gosses ? C’était quand les autres se sont tirés, pour les aider à partir ! Depuis quand elle était capable de s’interposer ? Lui crever les yeux, lui ouvrir le bide, la pendre avec ses entrailles, voilà ce qu’il s’imaginait faire avec cette femme, qui n’avait jamais lever le petit doigt pour prendre sa défense à lui.
Mais Cieran, oui ?

Il échappe un rire mauvais, Hadès, il ne peut pas s’en empêcher. Il n’attendait que cela, qu’il fasse un pas de travers à Poudlard, dans les bras de son dégénéré de Black, qu’Alcide balance la vérité. Il ne lui manquerait pas. Ce fils de chien, si ingrat !



Elle va partir qu’il sifflait tout bas. Elle est si belle Daena reprenait l’autre serpent, qui bougeait à peine contre le bras d’Hadès. Il avait les sourcils froncés, l’angoisse dans le ventre. Il cherche son courage, il cherche le calme surtout, il veut lui parler, il veut la vérité, et il repense surtout à toutes ses promesses. Hadès, tu dois faire quelque chose s’agitait le premier serpent alors que le second ouvrait sa gueule, sa langue disparaissant aussi vite qu’elle est apparue : C’est elle le pilier de la famille. Il le sait, il le sait, qu’elle porte tout le monde avec sa gentillesse âcre. Elle est faible et si forte à la fois, il le sait, il le sait, mais pourquoi peut-elle tous les abandonner, si elle les aime tant ? Pourquoi veut-elle partir, si elle l’aime tant, lui, son tout, son soleil, sa moitié, son jumeau ? Cela lui fait aussi mal que cela l’énerve, et il ne sait pas comment la confronter, et la garder ici, sans hausser la voix, sans devenir violent, sans se mettre à hurler et peut-être l’enfermer ici. Que peut-il faire d’autre pour la contenir, lui promettre un avenir qu’elle n’aura jamais ici ?

Il mettait déjà tant d’argent de côté pour cet enfant, pour Daena, dans l’espoir de lui offrir ce qu’elle désire, elle pourrait partir, toucher du bout des doigts ses rêves, il était prêt à sacrifier sa propre vie, le confort de ses frères et sœurs, pour elle. Il voulait lui prouver qu’il était prêt, qu’il pouvait changer, qu’il pouvait être le père qu’elle espérait, qu’ils pourraient offrir un avenir à cet enfant, comment pouvait-elle partir maintenant ? Il est presque sûr que c’est cet enfoiré de Croupton, encore, qui a dû lui glisser des immondices dans la tête ! Qui d’autre ?! Elle ne comprenait pas Daena, que cet homme se foutait-elle, il n’en avait rien à faire d’elle, tout ce qu’il voulait, c’est qu’elle soit belle, docile, qu’elle ouvre la bouche et qu’elle écarte les cuisses… A quoi d’autres pouvaient-elles être douées, après tout ?

Il soupire, Hadès. Il en a marre de faire des efforts, il en a marre d’être le seul à voir la vérité, le seul à essayer d’arranger les choses. Daena est naïve, elle rêve au prince charmant qui viendra l’enlever aux siens, pour vivre un monde meilleur. Mais ce Joseph, se moquait éperdument d’elle.

Vesper est aussi froide et creuse qu’une tombe, alors qu’ils essayaient de la rendre forte, elle est devenue vide, si vide que cela en était inquiétant, elle le déteste, alors que lui, il n’a que de l’amour à lui donner. Cieran, ce dégénéré, était sans doute le pire de tous, petite plante rachitique, déviant, il n’y avait plus rien à sauver en lui, pourtant ils ont essayé, encore et encore mais jamais il ne levait les poings et la baguette, non, jamais ! Il était terrorisé même face à ces insectes sans magie, comment pouvait-il faire cela ! Pourquoi ne devait-il pas faire comme ses frères, à protéger cet héritage, cette pureté, cette famille, comme pouvait-il survivre au monde extérieur, et à la haine envers eux, s’il n’était même pas capable de se défendre lui… Mais pour tuer le patriarche, pour protéger les femmes de cette famille, il était capable de lever sa baguette ! Qu’avait-il attendu, pendant toute sa vie, à être un homme, un vrai, à ne pas tous laisser sur les épaules de ses frères ? Ils auraient pu faire tant de choses ensemble, mais non, il préférait être comme sa jumelle, une pauvre pucelle qui aimait se prendre des queues dans le cul, cette sale putain.

Ils préféraient tous avoir les rôles de victimes, au lieu de simplement lever les yeux, lever la tête, et le menton. Malachy écrasait, que pouvait-il faire, lui, alors que ce qu’il désirait c’était qu’ils se battent, qu’ils rayonnent, que les Gaunt renaissent de leurs cendres ? Comment aurait-il pu y arriver, de tenir tête à Malachy, pour eux, alors qu’ils n’étaient jamais derrière lui, les premiers à espérer qu’il parte le premier ? Comment pouvait-il se sacrifier, pendre des coups supplémentaires, pendre toute la colère de son père, lorsqu’ils n’étaient là que pour Daena, la douce Daena, ou même Pandore, et jamais lui ? Ils avaient tous choisis Cieran, alors que lui aussi avait levé la main sur les femmes, mais qu’il le faisait avec un air désolé, alors que pourtant, c’était tout ce que Malachy ne voulait pas voir. Pourquoi, tant de haine, alors qu’il espérait simplement d’être accepté par son père, qu’il avait toute cette colère à contenir, alors qu’il attendait, qu’ils deviennent tous fort, pour… tuer Malachy. Mais non, même ça, il n’a pas pu le faire, Cieran le sauveur, Cieran la victime, Cieran l’enculé de sa race, qui doit toujours faire son intéressant, être différent. Et tous à lui en vouloir, alors qu’il n’avait fait comme eux tous : survivre, apprendre les règles du jeu. Il les détestait tellement tous, à venir pleurer dans les bras de Daena, à se faire cajoler par elle, à lui donner ces rêves, ces convictions, l’envie de s’enfuir. Des incapables, des irresponsables, des rêveurs… Cela lui donnait tellement envie de vomir. Pandore n’était pas mieux que Malachy, Cieran aurait pu finir le travail…

Il soupire, Hadès, se lève et laisse les serpents se débrouiller, alors qu’il sort de sa chambre, pour aller vers celle de Daena. Il n’y a personne ici, Vesper et Alcide sont à Poudlard, Cieran doit être aller se faire récurer le cul, profitant de sa nouvelle liberté. Il frappe doucement, quelques coups, ce qui est déjà un énorme effort de sa part. Il attend, chacun des battements de son cœur résonnant dans son crâne. Jamais il ne suffirait, il le sait, peut-être que cet enfant, ce n’est même pas le sien, il l’espère de tout son cœur, il n’arrive pas à lui pardonner, mais il essaie, vraiment. Elle voulait qu’il soit meilleur, il serait meilleur, mais ce Joseph, que valait-il ? Il attend, jusqu’à ce qu’il entende sa voix, son cœur s’emballe. Il ne sait pas ce qu’elle cachait, mais il avance lentement dans la chambre, et il avale sa salive. Il jette un coup d’œil vers l’armoire croise. Bien sûr qu’il a remarqué que certains vêtements avaient disparus, les uns après les autres, jours après jour, jamais tous en même temps. Que pensait-elle, qu’il serait dupe ? Qu’elle pouvait s’échapper ?

Il ne sait pas quoi dire, tout ce qui lui traverse l’esprit est ignoble, violent, dominateur. Alors il serre les poings, et il souffle : « Vas-tu vraiment partir ? » Il est désespéré, comment pouvait-elle leur faire tout ça ? Comment pouvait-elle l’abandonner, et le laisser seul face à toute la haine de ses cadets face à lui, seul ? Elle croyait qu’il allait s’accrocher aux Gaunts, à cet héritage de merde ? Malachy n’était plus là, il suffisait qu’il étouffe Pandore, elle n’aurait plus rien à dire. Il pourrait cramer la masure, la forêt, le village de moldu avec, et fini ! Fin de l’histoire !
Il la voit échapper un léger rire nerveux, et elle recule, inconsciemment. Et cela l’énerve, il n’avait pas fait un geste, il n’avait rien dit, comment pouvait-il être meilleur, si elle craignait toujours le pire, si elle n’avait aucune confiance en lui : « Mais qu’est-ce que tu racontes voyons ! » Il fronce les sourcils. Pourquoi devait-il être franc, transparent, être honnête, prendre en considération ses putains d’émotions de merde, si elle était la première à lui mentir ? « Daena, ne me prends pas pour un attardé. » Il voit la crainte dans ses yeux et cela lui broie le cœur, alors il recule à son tour, essayant lui prouver sa bonne foi. Et pourtant, il crève d’envie de la frapper pour qu’elle dise la vérité, cette salope ! « Désolée. » Il grogne, et c’est lui qui a peur lorsqu’elle traverse la pièce, de ses petits pieds pour le rejoindre. Il ferme les yeux lorsqu’elle vient glisser ses mains sur ses joues, et déposer un baiser si léger sur ses lèvres. « Me laisseras-tu partir, Hadès ? » Ses ongles sont plantés dans ses paumes, la douleur est si légère, face à celle qui s’agite dans sa poitrine. Il n’arrive pas à ouvrir la bouche. Qu’est-ce qui pourrait bien sortir ? Quelle horreur hurlerait-il en premier ? Ne pouvait-elle pas revenir de l’autre côté de la pièce, elle était si proche, cela serait si simple de faire, ce que son père lui a toujours appris : agripper ses cheveux, balancer son crâne contre le mur et hurler, hurler, hurler, à s’époumoner.

Il est figé, glacé, Hadès. Il n’ose pas bouger, quitter cette immobilité glaçante, il ne respire plus. Il a peur de ce qu’il pourrait faire, s’il bougeait à peine. Ah putain, quelle idée de promettre une chose pareille ! Il ne pensait pas que cela serait si dur, peut-être qu’elle avait raison après tout, les leçons de son père étaient si bien ancrées, qu’il était devenu pareil, peut-être même pire…. « Joseph ? » murmure-t-il tout bas, en s’écartant d’elle, avançant dans la pièce. Il la cherche sa valise, celle qu’elle dissimule quelque part, seul Salazar savait où. « Oui » souffle-t-elle, ne pouvant s’empêcher de sourire à l’idée, à cette simple évocation. Quelle putain se naïve pensait-il, et elle demande, alors qu’il ouvre un placard, qu’il soulève de matelas sans sa baguette magique, cela fait longtemps qu’il n’en a plus besoin et ce n’était pas cet inutile de Poudlard qui le lui a appris ! « Qu’est-ce que tu fais ? » demandait-elle, plantée à côté de la porte, craintive. « Où sont tes bagages ? » aboie-t-il presque, alors qu’il ne sait pas, s’il cherche vraiment, s’il espère se tromper, s’il veut juste foutre sa chambre sens dessus dessous. « Dans la chambre de Vesper » avoue-t-elle, et il lui jette un regard noir. Quelle ironie !

Il la bouscule pour sortir de la chambre, descendant quelques marches pour ouvrir la porte de Vesper. Il fouille de la même manière, avant de trouver la valise, et il l’attrape, alors qu’il l’entend déjà supplier : « Hadès, je t’en prie, s’il te plait ! » Mais pour quoi priait-elle, il se le demandait bien. «  Ferme-la » crache-t-il, avant de l’attraper brusquement par le poignet.

Il avance dans les escaliers, il la tire derrière lui, elle manque de tomber, mais elle ne tombe pas, jamais, pas sous sa garde. « Hadès, s’il te plait. » Il fronce les sourcils, et il grince : «  Non, non, on va y aller ensemble. Et je serais là quand tu ouvriras les yeux sur ton précieux Joseph. Je vais même lui proposer l’argent pour ton gosse, comme dot ! « Il a haussé le ton, il s’en rend compte, il parle fort, il est presque à crier, tant cela lui fait mal. Et visiblement, à voir sa gueule, elle ne s’attendait pas à cela, Daena. Peut-être pensait-elle aux coups, puis aux flammes, c’est vrai que c’était une bonne idée aussi, de faire un feu de joie avec ses bagages… « Et s’il accepte, Daena, je ne veux plus jamais te voir, entendre parler de toi. » Elle a les larmes aux yeux, alors qu’elle s’approche de lui, qu’elle s’accroche à lui, elle couine son prénom, et il la déteste, d’être si inconstante et contradictoire, c’était bien une femme ! « Tu vas réaliser tes rêves, et tu me fous la paix, avec tes conneries, PLUS JAMAIS ! » finit-il par s’énerver. Elle ne sait pas, si elle doit être heureuse ou dévastée, ce n’était pas ce qu’elle voulait, mais elle ne peut pas tout avoir Daena.

Et il transplane dans la rue où vivent les Crouptons.

Lorsqu’il frappe, ce n’est qu’un elfe qui ouvre, bien quelques minutes s’écoulent, où ils attendent dans l’entrée, l’arrivée du grand Joseph. Il était même sûr que Cieran le trouverait laid, ce type. Il ne comprenait vraiment pas ce qu’elle lui trouvait à ce gringalet, il ne lui prendrait que quelques secondes pour l’étouffer, peu d’effort pour l’encastrer dans un mur…. Alors le tuer ?
Mais il est froid, il est neutre, il n’exprime rien, Hadès, lorsqu’il explique, lorsqu’il parle de fiançailles, lorsqu’il parle de dot (considérable tout de même, elle n’avait à jalouser personne), lorsqu’il parle de Daena. Il ne la regarde pas, il sait qu’elle est mal à l’aise, et qu’elle est contente et intimidée, mais Daena va tomber de tellement haut. Et c’était mieux qu’il soit là, n’est-ce pas, pour la rattraper au vol, pour lui éviter l’impact ?

Et lorsqu’il a terminé, le silence dure. Il fixe Joseph, alors que lui, ce fils de bâtard, il pose son regard sur sa sœur, sur son âme-sœur… Comme il déteste comme il la regarde, comme il lui crèverait les yeux… « Êtes-vous sérieux ? » finit par demander Joseph, ce qui commence à inquiéter Daena, mais elle s’approche, elle intervient enfin pour venir se pendre à son cou. Elle minaude comme une pute, Daena, elle parle de leurs rêves, de leurs plans, et Hadès a envie de vomir. Cela grouille dans son cœur, dans son ventre.

Il s’écarte lentement, il ferme les yeux, se détourne, il ne veut pas voir ça. Il ne veut pas voir de ses yeux, Joseph qui attrape ses poignets et l’écarte, et qu’il la raisonne : « Mais enfin, Daena, cela n’a jamais été tout ça. » Bien sûr qu’elle proteste, bien sûr qu’elle s’y accroche à son fantasme. « Jamais je ne me marierai avec une misérable comme toi. » Il entend le bruit de la gifle, alors il se redresse Hadès, pour voir Daena se retenir à le frapper de nouveau. Comme s’il allait l’empêcher à quoi que ce soit, il espère presque qu’elle va aller plus loin… Va-t-elle oser ? Il attend, il a foi, il a espoir, elle peut le faire, elle est forte. Elle doit juste comprendre, qu’ils seront toujours seuls contre tous….

Et elle lui crache à la figure, et Hadès retient son rire, avant de s’interposer avant que Joseph ne s’en prenne à sa sœur. « Ose, sale chien, et je te défigure à vie. » Sa baguette est déjà posée contre son bide, l’extrémité brûlante, et Joseph écarquille les yeux. « Sortez de chez moi, bande de dégénérés ! » Oh tiens, maintenant il portait le même nom que Cieran ? Charmant. Il soupire, avant d’attraper Daena, pétrifiée, par l’épaule et sortir.

La porte est claquée derrière eux, en entendant la voix de Raven et des parents.

Elle tremble Daena, et elle reste silencieuse de longue minutes avant de s’écrouler.

Mais au moins, lorsqu’elle s’écroule, il est là, dans ses bras, et il peut la bercer.

Qu’est-ce qu’elle croyait, elle aussi….



« Qu’est-ce que tu lui as fait, à Daena ? » crachait Pandore en l’agrippant par les cheveux. « Lâche-moi, vieille folle. » grognait-il. « J’ai rien fait à ma sœur ! » haussait-il déjà le ton, avant de frapper brusquement sur la table. Pourquoi c’était lui, le coupable, alors qu’il ne cherchait qu’à la protéger sa naïve de sœur ! « Elle mange plus, elle pleure toute la nuit, elle ne se lève plus. Ne me mens pas ! Je sais que tu as fais quelque chose ! » hurlait-elle déjà, son adorable mère. Il se lève, enfin, la dépassant. Il approche son visage du sien et crache, en la regardant dans les yeux : « Tu veux rejoindre Malachy ? » Silence de mort. « C’est bien ce que je me disais. » Il la dévisage avec mépris, avant de s’éloigner.



Elle est
Elle n’est pas
Qu’est-ce qui se passe ?
Ce n’est pas
Pourquoi ? Pourquoi, pourquoi ?
Comment il
Pouvait conti
Nuer ?
Et cette faFAMILLE ! Connasse de merde.
Daena, pourquoi
Tu m’as laissé
Tu nous as lais
Laissé, moi
Tous
Pourquoi, pourquoi pour Joseph
Faible, pour
Quoi ?
J’ai envie d’hurler
De crever
Reviens, putain
Reviens, pitié, PITIE !
Pourquoi, pourquoi
Ta douceur
Par Salazar, ma force
Je pouvais tout te donner
Non, non non NON
Pas possible
Je refuse

Tu ne peux pas disparaître.




«  Elle m’appartenait. »
« Vous voulez dire que vous vous sentiez responsable d’elle ? »
«  Ouais, aussi… Mais elle m’appartenait aussi. »

«  Je l’ai frappé. »
« Pourquoi l’avez-vous fait ? »
«  … »
« Le haussement d’épaule n’est toujours pas une réponse, Hadès. »
Soupire.
«  J’ai… » Déglutition. « … J’avais peur. »
« De quoi aviez-vous peur ? »
« De… de l’entendre dire que je n’étais pas son fils. »
« Votre mère ? »
«  Aussi. Mon père. »

« Vous n’êtes pas responsable de sa mort, est-ce que vous le savez ? »
«  Ce n’est pas moi qui ait porté le coup, mais c’est tout comme. »
« Elle a fait son choix. »
«  Non, non, elle n’a pas eu le choix. Je ne l’ai pas suffisamment protégé, j’ai essayé, mais je… »
« Respirez Hadès. »
«  Vous me cassez les couilles, à me dire de respirer ! Je vous dis que je l’ai tué, vous voulez que j’arrête de me mentir, alors je vous la dis cette putain de vérité ! Mon père nous frappait, il violait ses filles ! On l’a tous flingué, Daena ! Moi le premier ! »

«  Je l’ai vu. »
« Qui ça ? »
«  Daena. »
« Où l’avez-vous vu ? »
«  Elle était assise sur mon lit, elle caressait Saba. »
« Qui est Saba ? »
«  Son serpent. Je l’ai explosé quand elle est morte. Il me faisait trop penser à elle, et il n’arrêtait pas de l’appeler... »

« Et votre frère ? Qu’est-ce que vous aimeriez lui dire ? »
«  Je le déteste. »
« Et si vous regardez au travers cela ? »
«  Il… « Silence. «  … n’est pas comme moi. »
« Cieran a été traumatisé comme vous, Hadès. »
«  Je veux dire… Il est comme Daena voulait que je sois. »
« Et vous le détester pour cela ? »
«  Je…  Non ? Parce que…. Je… J’étais toujours coupable de tout. Mais lui on lui pardonnait. Parce qu’il chialait. »
« Et votre père détestait cela. »
«  Il frappait tellement fort quand on chialait. »
« Alors vous avez arrêté de pleurer. »
«  Ca sert à rien. »
« Et Cieran, pleurait ? »
«  Oui, alors mes sœurs… Elles lui pardonnaient. Parce qu’il pleurait. »
« Mais pas vous ? »
«  Non. Même si je disais que j’étais désolé. Je mentais pour elles. »
« Alors vous avez arrêté de vous excuser. »
« Ouais. Et je frappais plus fort. Parce qu’elles le méritaient. »
« Elles essayaient de survivre, Hadès. Comme vous. »
«  Non, elles le cherchaient. »
« Vous êtes tous, des enfants maltraités. Vous aviez chacun votre manière de vous défendre. Votre manière à vous, c’était la violence, la froideur, le déni, Hadès. »
«  … »



Hadès a traversé cette forêt qui avait tant été habitée par les hurlements des moldus torturés par lui, son père, son frère. Il se souvient des animaux morts, de la cachette dans les arbres, mais aussi toutes les balades faites avec Daena. Elle est partout Daena. Il ne peut pas rester ici, il ne peut plus respirer. Il ne veut plus ouvrir les yeux, il ne veut plus être de ce monde, il ne veut plus rien ressentir.

Il est parti Hadès, sans jamais se retourner sur cette famille qui ne voulait pas de lui, et qui ne le voudra encore moins, maintenant que la seule personne qui faisait le pont avec le reste de sa famille, n’est plus là. Non, elle est partie, elle l’a abandonné. Et il est juste parti. Sans bagage, il a traversé le monde, il a rejoint les USA, et ses sœurs et son frère.

Diagnostiqué en dépression sévère, Hadès est tombé dans un mutisme traumatique. Il n’a jamais rejeté les bras d’Eithneen et ses conversations à sens unique ; il a souvent pleuré contre Siobhan alors qu’elle caressait ses cheveux, désolée pour lui ; et il faisait de longues promenades avec Adriel. Parce qu’ils ont tous connus Malachy, et qu’ils ont tous réussi à partir et se reconstruire une vie. Mais l’arrivée d’Hadès a rouvert des plaies profondes jamais soignées, des sujets de conversation désagréables…

Et puis il y a une rousse qui est apparue dans sa vie, elle venait s’asseoir à côté ou en face de lui, alors qu’il était dans le jardin du pavillon des Gaunts. Il était souvent assis là, à simplement profiter du soleil et de l’air frais sur sa peau, incapable de s’aventurer bien loin pour l’instant. Elle venait lui parler, parfois lui apporter une boisson chaude, et puis même des pâtisseries, il en a découvert vraiment de très étranges. Sive Cavendish. Et puis elle a commencer à signer avec lui.

Sive était tellement différente de tout ce qu’il avait connu, si souriant et si calme. Il aimait bien l’écouter parler, même s’il ne comprenait pas tout, surtout à ses histoires de droit pénal, lorsqu’elle lui expliquait ses cours, ou les dernières affaires qui faisaient du bruit aux USA.
Mais ce n’était pas grave, il voyait tant de couleurs s’illuminer dans ses prunelles, et son sourire lui réchauffait le cœur.

A côté d’elle, il se sentait libre.  

Et c'est avec elle, qu'il a retrouvé goût à la vie, et cette envie de continuer, d'avancer.

Et c'est, un anneau de mariage au doigt, qu'il s'est redressé Hadès, aux côtés de Sive Gaunt, née Cavendish.

okMJ

FELIX FELICIS
Cieran Gaunt
Cieran Gaunt
Avatar : Joseph Morgan
Crédits : ava: vocivus gif: selli
Gallions : 1460
l'enfer sur terre ⸸ hadès gaunt Tumblr_mlizawSmfR1ry8y61o1_500
Sang : Carmin pur, lignée ancestrale qu'il conserve comme un trésor
Statut social : Recherche une épouse, un nom pour redorer le sien, mais son cœur est pris par celui qu'il a toujours aimé
Etudes : Suivant sans peine les traces de son ancêtres, c'est Serpentard qui l'a vu grandir
Opinion Politique : Il se fiche bien de la politique, la seule chose qui importe est que le nom des Gaunt soit a nouveau respecté
Particularité magique : Fourchelangue
MON FRERE QUE JE DETESTE DE TOUT MON COEUR

bienvnue

j't'aime po
(un peu quand même)

snape

okMJ

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mon mari mims
avec cette tête, je ne m'y attendais pas yeah
ce reboot de l'enfer l'enfer sur terre ⸸ hadès gaunt 3731653461 finally happy ever after l'enfer sur terre ⸸ hadès gaunt 3731653461
jtm

okMJ

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NOTRE ENFER SUR TERRE A NOUS ! l'enfer sur terre ⸸ hadès gaunt 2423604559 l'enfer sur terre ⸸ hadès gaunt 2423604559 l'enfer sur terre ⸸ hadès gaunt 2423604559
tu sais tout ce que je pense de ce que tu nous sers déjà dans l'histoire. l'enfer sur terre ⸸ hadès gaunt 3990370369
hâte de lire tout le reste. l'enfer sur terre ⸸ hadès gaunt 2669742717
Hadès est pépite.

okMJ

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Je suis prêt à te détester d'amour mimi

okMJ

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bienvenue
protego maxima
there's just no time to die

Hadès l'enfer sur terre ⸸ hadès gaunt 2986480135 TT C'est toujours avec une justesse incroyable que tu joues tes personnages et avec Hadès je ne suis pas non plus déçue l'enfer sur terre ⸸ hadès gaunt 2986480135 Cette fiche est horrible mais tellement représentative des Gaunt. J'ai hâte et en même temps peur de voir Hadès en jeu qui retombe dans ses travers ou au contraire avance love hâte hâte de rp avec toi encore l'enfer sur terre ⸸ hadès gaunt 4278099164

Toutes nos félicitations l'enfer sur terre ⸸ hadès gaunt 4016504306 , tu viens de passer les vérifications de tes papiers d'identité et tu es maintenant validé. wii Maintenant que tu es officiellement des nôtres, avant d'aller commander une bierraubeurre, on t'encourage à aller ouvrir tes sujets d'évolution, de liens et de hiboux pour pouvoir te faire des petits copains ou des grands ennemis. mimi Tu as l'opportunité aussi d'aller réclamer des gallions dans la boutique, participer à l'animation drink me et le rp roulette. Si tu recherches des liens spécifiques, tu peux poster dans le sujet recherches de liens ou tout simplement passer par le discord du forum pour contacter directement les autres joueurs. Enfin, si tu te sens un peu perdu, la partie parrainage pourra t'aider. N'hésite pas à demander à avoir un parrain ou une marraine. calin2
Encore bienvenue parmi nous et on te souhaite un bon jeu, et une longue vie sur Protego Maxima ! adore

okMJ

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