- FELIX FELICISAsh Leroy
- Avatar : Ewan Mitchell
Crédits : Visenya-den
Gallions : 450
Statut social : Célibataire
Etudes : Elève de Poudlard de 1932 à 1935, transféré à Beauxbâtons par la suite
Opinion Politique : L'indécision personnifiée
Magie
Points:
(154/200)
Mar 27 Déc - 0:55 (Δ)
violences intrafamiliales, perte d'un membre (oeil), bombardements, mort, harcèlement scolaire
Ash Leroy
ft. Ewan Mitchell
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Magie sans catalyseur (avancée) : Pour pallier à son incapacité de plus en plus présente à tenir sa baguette entre ses mains sans souffrir le martyr, Ash a commencé à apprendre la magie sans catalyseur relativement jeune, rapidement accompagné par son père dans cet apprentissage
- Parle français couramment et commence à avoir un niveau décent en roumain, refuse de couper ses cheveux depuis l'accident, a une obsession absolue pour les dragons depuis sa toute petite enfance, collectionnait même les peluches et autres objets en forme de dragons
27cm, bois d'ébène, crin de licorne, plutôt souple, il possède également une chevalière assortie à celle de son père et de son frère même s'il utilise de plus en plus souvent sa magie sans catalyseur
Un cygne
Le souvenir qu'il a de sa mère ce soir-là
Cannelle et pomme
- FELIX FELICISAsh Leroy
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Statut social : Célibataire
Etudes : Elève de Poudlard de 1932 à 1935, transféré à Beauxbâtons par la suite
Opinion Politique : L'indécision personnifiée
Magie
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(154/200)
Mar 27 Déc - 0:55 (Δ)
story of my life
once upon a time
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L’enfant, sept ans à peine, suçotant distraitement l’oreille de son dragon en peluche qui le suivait partout depuis sa naissance, se releva un peu, grimaçant au frottement des draps contre sa peau alors que ses grands yeux se plantaient dans ceux de l’homme face à lui, hésitant un instant avant de signer, ses gestes encore maladroits et imparfaits.
”On peut dire que c’est un prince plutôt, Papy ?
Le silence changeait légèrement dans la pièce, car quiconque oserait dire que tous les silences se ressemblaient n’écoutait probablement pas assez attentivement.
Le diagnostic était récent encore, les adultes se demandant ce que le petit garçon comprenait de sa situation, ce handicap qui commençait juste à le ronger et ne lui laisserait pas la moindre seconde de répit, incapable d’être touché, incapable de toucher en retour, la question innocente au bout des doigts répondait pour lui, il se voyait comme elle, cette héroïne de conte un peu éculé dont il raffolait pourtant, venimeux, dangereux, pour lui-même seulement. Ils se demandaient aussi, les autres, comment un enfant pourrait grandir normalement sans ressentir la moindre marque d’amour, devant la chercher dans les regards ou dans les mots, chose pour laquelle bien des adultes échouaient lamentablement mais là aussi il apportait lui-même la réponse alors que son grand-père acquiesçait à sa demande, levant à nouveau ses petites mains pour signer encore, deux petits mots qui deviendraient sa manière à lui de câliner et d’aimer, deux mots au bout des doigts comme langage secret, comme clef.Amour volant
”Je vais aller voir. Distrais la, je me faufile et je reviens, d’accord ? C’est promis.”
Là encore il signait l’enfant devenu adolescent aux traits encore juvéniles, pour son petit frère dont les grands yeux remplis de terreur le mettaient face à sa propre incapacité à le prendre dans les bras, le serrer contre lui pour le rassurer, le consoler, promettre, en mentant, que tout irait bien, car lui aussi sentait le vent en train de tourner, le gravité d’une situation qu’il ne comprenait pas, n’avait jamais compris et parce qu’il ne savait pas quoi faire, comment faire, il lui demandait, de distraire l’elfe de maison, d’être son alibi, il lui promit d’aller sauver ce qui pouvait encore l’être du mariage de leurs parents, sans savoir qu’il commettait là l’erreur d’une vie, qu’il avançait, pas à pas, seconde après seconde, vers la bascule d’un destin, le sien, le leur.
Ce qu’il vit, entendit ce soir-là, resta fermement ancré dans son esprit, au point de hanter encore et toujours ses nuits des années plus tard, il voit encore nettement le visage de sa mère, la colère brûlant dans ses yeux au milieu d’un incendie d’autres sentiments, il entend encore les mots, les cris, il entend son père l’accuser d’être folle tout en ayant l’impression qu’elle l’est, qu’il dit la vérité, que quelque chose a basculé en elle, s’est brisé, il la voit lancer des sorts sans savoir vers où, sans savoir vers qui...Ce fut d’ailleurs la dernière chose qu’il vit, de ses deux yeux, avant que tout ne bascule soudain dans un éclair de lumière et que le monde ne se déchire pour devenir un océan de douleurs, pire encore que toutes ces fois où les mains agrippaient sa peau, pire encore que tout ce qu’il avait pu connaître. Il retint son cri pourtant l’enfant, portant les mains à son visage pour sentir le liquide chaud, poisseux, dont l’odeur métallique devint omniprésente, essayant de regagner l’étage mais il s’effondra bien avant, n’entendant plus que les battements de son coeur à ses oreilles, le bruit saccadé de sa respiration. Il sait qu’on l’a appelé, il sait qu’il n’a pas répondu, il sait qu’on l’a emmené d’urgence à l’hôpital, en a reconnu l’odeur aseptisée qui se mariait à celle de son sang, il sait aussi qu’ils l’ont touché ensuite, qu’il a hurlé, s’est débattu, qu’ils ont fini par l’endormir, qu’il ne s’est réveillé que de longs jours après dans un monde qui avait radicalement changé.
Il est retourné à Poudlard à la rentrée comme si de rien n’était. Affaibli, peu habitué encore à ne plus voir que d’un oeil, il a senti les regards sur lui, entendu les murmures, chuchotements et autres sifflements des vipères sans y prêter réellement attention. Habitué depuis trois ans déjà à les entendre supposer son illégitimité, l’infidélité de sa mère, pour lui rien ne changeait vraiment, du moins, jusqu’à ce qu’il finisse par les percevoir, les mots, ou plutôt jusqu’à ce qu’on vienne l’accoler dans un coin, l’encercler sans qu’il ne puisse s’échapper de leur macabre, malsaine petite réunion et les mots vinrent alors, tranchants comme des armes, ceux qu’il entend encore aujourd’hui dans ses cauchemars : Ta mère supportait tellement pas d’être la seule aveugle qu’elle a décidé de te faire subir le même sort ou quoi ?. Et ce fut l’explosion. Sa magie instinctive prit le dessus et les repoussa, en blessant un, deux peut-être, alors qu’il s’effondrait au sol lui, secoué de sanglots qui ne se calmaient plus, de larmes qui ne se tarissaient plus, il entendait les mouvements autour de lui, il entendait son nom qu’on appelait, qu’on répétait jusqu’à ce qu’il relève les yeux vers la directrice de sa maison sans être capable de déchiffrer son expression. Il la suivit alors dans son bureau, il entendit le silence, de ceux qui ne sont qu’attente : qu’il cesse de pleurer, qu’il dise quelque chose peut-être, il ne savait pas trop mais les mots lui échappèrent malgré lui, un cri du coeur, qui remontait du fond de son être, une envie, un besoin, viscéral, vital qu’il ne savait même pas être là
”Je veux partir. Je vous en supplie, je veux pas rester ici.
Ici à Poudlard.
Ici en Angleterre.
La fuite comme seule issue à une situation inextricable, trop douloureuse. Par chance, elle comprit sans poser de questions, elle vit l’urgence dans le regard, dans l’oeil unique de l’adolescent brisé face à elle, elle vit les noeuds d’une situation désespérée et sortit une plume, un parchemin pour écrire à un vieil ami.
”Tu seras à Beauxbâtons la semaine prochaine. Je vais parler à ton père. J’espère que ton français est bon.”
Son français était exécrable mais un sourire flottait enfin sur ses lèvres à travers ses larmes/ S’il était la princesse, le prince du conte de son grand père, cette femme était probablement sa bonne fée, qui venait de construire une fenêtre, une ouverture sur le monde à travers sa tour barricadée.
Le feu crépitait dans l'âtre de la cheminée de la petite maison qu’il habitait dans ce village roumain, reculé de toute forme de civilisation, un soupir las échappant de ses lèvres alors que l’homme face à lui, meilleur ami d’enfance, père de celle qui était sa filleule, partait à nouveau en guerre, menant sa bataille toute personnelle qui consistait à trouver une manière de ramener Ash Leroy sur le territoire anglais qu’il n’avait plus foulé depuis sa fuite vers la France puis vers l’Ecosse et la Roumanie.
”Elle va avoir trois ans Ash. Elle commence à se poser des questions. Elle veut rencontrer son parrain et c’est tout naturel.”
”Je peux pas. Tu sais que je peux pas.”
”Tu sais aussi qu’elle ne peut pas t’approcher.”
”C’est pas elle. Pas juste elle.”
”Qui alors ?”
”Tous. Tout. Je veux pas risquer de revoir mon grand père et d’avoir le coeur brisé à l’idée du temps qui est passé depuis mon départ. Je suis terrifié à l’idée de tomber sur elle sans le vouloir, terrifié à l’idée de revoir les lieux, de me rappeler l’accident et ce que j’ai perdu. Je suis pas prêt, je le serai jamais, je suis bien ici.”
”Avec tes dragons ? Au fond d’une forêt ?”
Il ne répond pas, le prince de son conte de fée, hausse les épaules sans rien dire de plus, la solitude lui convient, la présence des dragons aussi, il s’est installé dans sa tour calfeutré et en a fait son palais.
”Juste une fois. Tu prends un portoloin qui arrive en dehors de Londres, on transplane jusque chez moi ou jusqu'à un hôtel de ton choix, tu passes quelques jours et tu repars. Personne n’a besoin de savoir, tu n’as pas besoin de sortir. S’il te plait Ash, s’il nous arrive quoique ce soit à sa mère ou moi, tu es celui sur qui elle devra compter, elle a besoin de savoir qui tu es.”
Juste une fois alors. Juste une fois.
Ce fut ainsi qu’il se retrouva à Londres, deux jours avant que les frontières ne se referment sur lui et le piège avec.
Il était resté avec la petite fille ce soir-là, jouant avec elle pendant que ses parents partaient glaner des cadeaux au marché de Noël. C’était lui qui aurait dû être là bas pourtant, lui à qui la femme de son ami avait proposé la sortie et lui qui, dans son immense lâcheté, sa peur panique de revoir sa famille, avait suggéré qu’ils y aillent plutôt en couple tous les deux, jouant la carte de retrouvailles après trois années qui n’avaient tournées qu’autour de leur unique fille. C’était lui qui aurait dû être là-bas, pas lui et lorsque la banshee s’était mise à hurler, lorsqu’au loin il avait vu les flammes, senti les odeurs portées par le vent il avait senti son coeur se serrer, ses tripes se tordre, dans un horrible pressentiment que le visage de la jeune femme, passant la porte de longues heures après, couverte de poussière, de cendres, de suie, de sueur, de sang et de larmes avait confirmé sans qu’elle n’ait à le dire.
Il ouvrait la bouche pour la supplier de se taire, pour la supplier de ne pas rendre les choses réelles, concrètes, comme lorsqu’il avait quatorze ans et que, les mains maculées de son propre sang, il refusait de laisser quiconque écarter ses doigts de son oeil, comme si les mots seuls avaient le pouvoir de tout briser, comme si ne rien dire donnait miraculeusement la possibilité de retourner en arrière, il s’accrochait aux quelques secondes précieuses, quelques secondes de vie normale avant l’impact des mots qu’il entendait encore résonner, presque désincarnés, dénués d’autres sentiments que la lassitude profonde et le vide abyssale.
”Il est mort.”
Il est mort et c’est de ta faute. C’est ce qu’il entendait sans qu’elle ne le pense pourtant un instant et dans le même écho ses mots à lui quelques semaines, mois plus tôt vrillaient presque ses tympans dans le silence : S’il nous arrive quoique ce soit à sa mère ou moi, tu es celui sur qui elle devra compter.
Cruelle ironie de cette vie pour celui qui n’attendait que de repartir sans retour, de se retrouver avec une raison de rester, ou du moins de revenir, de se retrouver avec une raison d’affronter.
Ce soir-là, après avoir assuré à la veuve qu’il s’occupait de tout, il se retrouvait à endormir la petite fille, orpheline de père qui ne le réalisait pas complètement, qui oublierait probablement tout l’amour qu’il avait pu lui porter. Il prononçait alors, les premières phrases d’une histoire qu’il ne connaissait que trop bien
”Il était une fois, une princesse qu’un puissant mage noir avait maudit, venimeuse pour qui la touchait, dangereuse même pour ses proches, elle vivait enfermée dans la plus haute des tours de son château…”
Il terminait par signer devant elle, pour elle, Amour volant, ajoutant, un sourire flottant sur ses lèvres ”C’est comme ça que je fais pour prendre les autres dans mes bras et leur montrer que je les aime, ça veut dire que je te serre très fort même si tu ne le sens pas. C’était la langue de mon grand père et je l’aimais plus que tout au monde”
”Tu l’aimes plus ?”
”Si, je l’aime encore.”
- Elizabeth Barjow
- Avatar : Natalie Dormer
Crédits : selli
Gallions : 1433
Sang : Mêlé et maudit.
Statut social : Divorcée d'Archibald Leroy, mère de deux enfants (Ash et Riley).
Etudes : Poudlard - Serdaigle - 1912 à 1919
Opinion Politique : CMP
Particularité magique : Elle est maudite, cette malédiction est à l'origine de sa cécité et de la couleur de son sang (noir). Elle est également legilimens (avancée)
Aventures :
Mar 27 Déc - 10:53 (Δ)
Re x je sais plus combien - bienvenue :D
_________________
Dialogue à haute voix
Dialogue signé
Dialogue en utilisant la legilimancie
- FELIX FELICISJeremiah Barjow
- Avatar : keanu reeves
Crédits : avatar : boite à idées
Gallions : 1175
Sang : sang-mêlé qui n'est jamais sorti du lot et s'en est toujours contenté, masse silencieuse dont il fait partie.
Statut social : marié depuis des années à l'impitoyable Edith Barjow, son épouse. Père de deux enfants, Elizabeth et XX Barjow. Grand-père d'Ash Leroy et XX Leroy.
Etudes : poudlard, serpentard, promotion 18xx-18xx, aucun club, aucune distinction, élève médiocre.
Opinion Politique : pro-cmp, anti-hybride et pro-sang-pur, particulièrement tolérant envers les maudits (vampires, loup-garous et autres maudits).
Particularité magique : maudit par le sang suite à une erreur de jeunesse. Son sang est épais et noir, affliction qu'il partage avec les Beurk. Jeremiah est également devenu sourd à cause de cette malédiction et a transmis sa malédiction à ses enfants.
Jeu 29 Déc - 12:39 (Δ)
bienvenue
protego maxima
there's just no time to die
Quelle fiche et personnage si touchant Si hâte que Jeremiah revoit son petit fils et de voir Ash de retour en Angleterre
Toutes nos félicitations , tu viens de passer les vérifications de tes papiers d'identité et tu es maintenant validé. Maintenant que tu es officiellement des nôtres, avant d'aller commander une bierraubeurre, on t'encourage à aller ouvrir tes sujets d'évolution, de liens et de hiboux pour pouvoir te faire des petits copains ou des grands ennemis. Tu as l'opportunité aussi d'aller réclamer des gallions dans la boutique, participer à l'animation drink me et le rp roulette. Si tu recherches des liens spécifiques, tu peux poster dans le sujet recherches de liens ou tout simplement passer par le discord du forum pour contacter directement les autres joueurs. Enfin, si tu te sens un peu perdu, la partie parrainage pourra t'aider. N'hésite pas à demander à avoir un parrain ou une marraine.
Encore bienvenue parmi nous et on te souhaite un bon jeu, et une longue vie sur Protego Maxima !
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