la magie vodun

Magie VodunGénéralitésLa culture Vodun est est un syncrétisme* culturel et religieux tirant ses origines dans les traditions du peuple Fon, au Bénin, au Togo, au Ghana et au Nigeria, et s'étant exporté sous de multiples formes dans les Amériques. Dans notre univers, il en résulte plusieurs pratiques magiques au tronc similaire, appelées magies Vodun, ou Vaudou, et parfois désignées sous le nom de Hoodoo pour les différencier de la pratique du culte.

Toutes les magies Vodun ont pour tronc commun leur connexion avec les esprits ; via les rythmes et les chants, les pratiquant peuvent communiquer avec les ancêtres et des divinités, appelées Orisha ou Lwa/Loa selon les traditions. Les formules et prières auront une forme différentes selon les régions, mais ils font globalement appelle à la même chose.

Les divinités portent plusieurs noms et sont associées à des figures appartenant à d'autres religions, peuvent être bonnes, mauvaises, ou appartenir au domaine des morts. Certaines d'entre elles, à l'instar des divinités étrusques et de Grèce anciennes, ont plusieurs visages et déclinaisons. Le panthéon varie donc grandement entre les traditions.

 Relation entre les mondes magiques et non magiques
La religion Vodun et le Hoodoo étant intimement liés, ils sont, dans les peuples qui la vivent, pratiquement indissociables. De part cet attachement religieux, on retrouvera quatre types de figures pratiquant cette magie :

Les prêtes Vaudou, Hougan, et les prêtresses Vodun, Mambo Ce sont des autorités religieuses ordonnés. Ils ont une paroisse, et un code moral correspondant aux valeurs des religions christianisées. Les Hougans et les Mambos tendent à n'invoquer que les Divinités Rada (bénédictions), à avoir un lieu de culte dédié à la pratique de leur magie, et sont responsable de la vie spirituelle de leur communauté.

Les sorciers Vodun, Bokor, et les sorcières Vodun, Caplata Ils s'octroient plus facilement le droit de faire appel, de manière moins nobles, aux Petros (sortilèges, magie blanche ou noire), et aux Guédés (Au-delà/Mort), et n'ont aucune autorité spirituelle, répondant un peu plus à l'image d'un Sorcier ou d'une Sorcière.
Il leur arrive, pour certain, d'être isolé de leur propre peuple pour des raisons de sécurités, lorsqu'ils sont les gardiens d'un mal très puissant, ou portent avec eux les malédictions qu'ils ont prise sur eux à la place de leur clients et administrés. C'est ceux-là même qui au fil des années et des générations, si ils ne trouvent pas d'héritier pour s'autoriser à mourir, finissent par subir une dégradation de leur réputation, où la crainte prend peu à peu le pas sur le respect.

Dans les peuples vivant leurs traditions Vodun, on hérite de la culture des sorciers d'Afrique : les êtres magiques sont des bénédictions et des malédictions à la fois, des cadeaux du Divin pour faire le lien entre les mortels et le sacré et le magique.
Dans cette logique, chaque enfant démontrant un talent pour la magie voit sa vie décidée pour lui par avance ; ses qualités magiques deviennent sa vocation, et après avoir appris auprès d'un maître, il est entièrement au service de sa communauté de non-magiques, qui le respectent au même titre qu'on respecte les docteurs du village. On fait appel à eux lorsque le dialogue avec le monde magique est difficile, et *magique* est fortement lié au sacré. Il ou elle est l'avocat, le juge et le bourreau de toutes les affaires paranormales, et est respecté comme tel.

Dans le cas où il ou elle devient un Hougan ou une Mambo, il.elle prendra aussi la place du prêtre, et aura donc une influence religieuse sans pareille.
Si il.elle reste Bokor ou Caplata, il ou elle fera parti du trio d'autorité de la communauté : Prêtre, Médecin, Sorcier.e.

On fait appel à eux pour avoir des conseils allant dans le prolongement des bénédictions et des prescriptions des deux autres. On peut lui rendre visite dans le lieu de culte, chez lui ou elle, où son autel et son matériel et ses offrandes sont à sa disposition, comme il peut visiter des maisonnées pour chasser des mauvais esprits ou évaluer un problème d'origine magique : créature, esprit contrarié, phénomène magique ou encore problème avec les défunts.

La pratique traditionnelle du Hoodoo est effectuée en groupe, en présence de non-magiques : c'est en effet le rythme des chants et des prières de groupe qui permettent la plupart des sortilèges efficaces. L'harmonie et le nombre de personne alimentent la puissance d'un sortilège, d'une bénédiction ou d'un enchantement. Sans l'aide des non-magiques ayant foi en leur pouvoir, les Sorcier.e.s vodun n'ont aucune puissance réelle.

 Rapport au secret magique C'est pourquoi il est impossible et impensable pour ces communauté d'appliquer le secret magique : les Sorcier.e.s font intégralement partie de leur culture, que leur relation avec leur sorcier.e soit bonne ou mauvaise. De plus, ils bénéficient d'un plus grand respect que la moyenne, et peu de mages Hoodoo ressent le besoin de se "protéger" contre leur propre peuple. Si parfois ils sont éloignés du lieu de vie des leurs, ils n'en restent pas moins des frères et des sœurs dans des familles très nombreuses.

Dans le monde du Secret Magique, la pratique de la magie Vodun est mal vue, voire interdite par les autorités de haute instance, par association avec la pratique de la magie noire, les mouvements de révoltes et de contre-pouvoir, et l'incompatibilité des traditions Vodun avec le secret magique : en effet, il est très rare qu'un Mage Vodun puisse utiliser son art seul, et il est normalement au service d'une population non-magique, dont la vie spirituelle est extrêmement impactée par leur présence.

L'isolement imposé par le MACUSA en Louisiane a par exemple rendu certains Bokors (sorcier) et Caplata (sorcière) plus avide de pouvoir, réalisant donc la crainte des autorités lorsqu'ils se tournent, plutôt que vers le pouvoir de l'osmose communautaires, vers des formes de magies plus complexes et plus couteuses en ressources dangereuses.

À Londres, les mages vaudoos en activités sont sujets à des poursuites et des enquêtes de la part des Aurors. Bien qu'ils soient moins durs que leurs collègues outre-atlantiques et tirent rarement un sortilège sans sommation à leur encontre, il est pourtant très commun que le sorcier arrivé à la frontière soit informé qu'il lui est desormais interdit d'utiliser la magie Hoodoo, et ce y compris si c'est sa seule forme de malgie apprise. Ses artefacts, gris-gris et catalyseurs les plus douteux lui seront confisqués, et remis au département des mystères.

Dans le Monde Magique occidentalisé, les choix qui s'offrent à eux sont : abandonner publiquement la magie vaudoo et vivre dans le monde magique tel un cracmol, accepter l'apprentissage d'une autre forme de magie (latine à baguette ou magie élémentaire par exemple), ou encore sortir de la société magique et vivre comme un moldu.

Un Bokor ou une Caplata convertie à la magie occidentale aura toujours une impression très étrange, étant donné que le rapport avec la magie n'est absolument pas le même. Ils préfèrent en général se tourner vers des écoles de magie Africaine, comme Uagadou ou d'autres écoles moins surveillées par les différents ministères de la magie et la CIMS.

Pratiques Les sorciers et sorcières Vaudou n'utilisent pas de baguette pour lancer des sorts. Les catalyseurs sont variables, mais prennent en général la forme d'un objet à connotation religieuse. Il est possible de faire de la magie sans catalyseur, et la plupart des rites demandent plus un rythme pour accéder à une transe. Les formes les plus répandues seront néanmoins le chapelet, ou la croix. Vous croiserez également des sorciers et sorcières utilisant des tatouages ou des bâtons.

Les Sorcier.e.s Vaudous ont un rapport de négociation avec la magie : ils ne la commandent pas, ils doivent donner autant qu'ils demandent, et ne peuvent, en temps normal, que demander.

C'est particulièrement vrai avec les Orishas/Loas, qui peuvent être des petits esprits comme des Dieux. On ne peut absolument rien exiger d'eux, et ils ont toujours infiniment plus de pouvoir que le mage qui fait appel à eux. Exiger est donc à la fois une faute grave, mais aussi un acte stupidement dangereux.

Apprentissages
Les disciplines qu'apprend un sorciers Vodun sont les suivantes :

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*Syncrétisme: Fusion entre plusieurs cultures ou plusieurs religions, où les notions de divers peuples se sont superposées. Dans le cas du Vaudou, des figures divines sont associées à des Saints chrétiens.

 Panthéon Qu'importe comment ils sont nommés, les Voduns, les esprits avec lesquels négocient les Mages Hoodoo sont souvent les mêmes. Si des variations de langues et de descriptions les rendent difficiles à classer, il est possible de déceler à travers les multiples cosmogonies un panthéon des figures Vodun majeures. Cependant, il ne faut pas oublier qu'un Vodun est simplement un esprit, et que les esprits sont innombrables : fantôme ou ange des ancêtres, manifestation magique d'un objet inanimé, poltergeist, ou divinité, ils répondent tous aux mêmes règles : il faut les comprendre et les connaître pour négocier avec eux et ne pas les contrarier, sans quoi, aussi petit qu'ils soient, ils poseront problème.

Vous pouvez compléter cette partie

Vodun/Vévé/Loa/Lwa/Orisha
Noms :
Vévé :
Offrandes :
Histoire :
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Esù-Elegua
Noms : Èṣù (Eshu) / Elegua, Papa Legba / Khalfu (Carrefour)
Missions : Gardien de l'ordre et du chaos, des chemins, des carrefours et des portes du Ciel. Messager universel, dieu de la ruse.
Vévé :

Offrandes : Elegua et Carrefour = Poudre à canon distillée dans du rhum.
Histoire : Divinité double, Rhada et Pétro, il est d'un côté représenté comme un vieil homme bienveillant, accompagné de ses chien et de sa pipe à tabac, dont tous les Lwas ont besoin de la permission pour se montrer (raison pour laquelle on commence et termine généralement les prières en faisant appel à lui), et d'un autre comme une très jeune homme farceur voir diabolique. L'un représente l'ordre, l'autre le malheur et le chaos. Bien souvent séparés en entités distinctes et appelé de manière différentes, ils représentent pourtant des aspects d'une même divinité ancienne, qui avec le temps s'est divisée.

La légende veut qu’en plus d'être le chanteur, le fou et un guerrier parmi les divins, il est aussi celui qui a volé le secret des Dieux pour le donner aux hommes (le rattachant au mythe de Prométhé). Il est imprévisible et incontrôlable, comme la chance elle-même.

Associé à Saint Michael, Saint Pierre, Saint Anthony de Padua, Mercure/Hermes.
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Guédé
Noms : Ghede, Baron Samedi
Missions : Barons des Barons, les gardiens de la Mort, des Cimetières et des portes de l'au delà, de la sexualité. Époux de Maman Brigitte.
Vévé :

Offrandes : le rhum, le café noir, le café avec du sucre, les cartes à jouer, les dés, les cacahuètes, les cigares, les piments, le poulet, les patates douces, le pain, les bonbons et tout ce qui est épicé.
Histoire : Il le plus important des Barons de la famille des Ghédés, incluant
Baron La Croix,
Baron Gran Chemin,
Baron Mazaca La Croix,
Baron Cimitière,
Baron Kriminel,
Baron Zoupimba,
Baron Tonnerre.
Epoux de Maman Brigitte, il est connu pour avoir horreur qu'on fasse du mal aux enfants. Il est nécessaire de faire appel à lui lorsqu'on souhaite parler aux morts, mais il est très difficile de négocier avec lui de par sa tendance à se moquer des mortels. Joueurs, sensuel et toujours extrêmement élégant, il est très craint par les Hougans et les Mambos. Il est en opposition fréquente avec Eshu/Legba, et parfois confondu dans les autres cultures avec Carrefour. Mais ce sont bien deux entités distinctes.

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 Branches du Vodun Le Vodun a évolué en de multiples cultures, s'inspirant d'autres. Ainsi, les danses, les chants, et les mots utilisés par les mages Vodun ont changé à travers les migrations.

 Vodun Ouest Africain Vous pouvez compléter cette partie
Liée à la religion Yoruba, la pratique est menée dans une société matriarcale. La tradition veut que la première fille de chaque fratrie devienne une Reine Vaudou, cheffe de famille et gardienne des étapes de la vie de toutes ses sœurs, y compris le mariage. Celles dont la famille dirigent la communauté sont alors cheffe de village, et sont responsable de la bonne tenue des marchés. Elles agissent de concert avec la communauté religieuse.
Nom de la Déité Créatrice : Olodumare/Ọlọ́run/Olofi
Noms des divinités Vodun, Orisha
Spécialisation : Fétiches, Autels, Ifa (divination).
Singularités :Utilisation des animaux comme matériaux pour les rituels : crânes d'animaux, peaux de reptiles etc.
Spécificité du panthéon : Mawu (Mère Miséricordieuse)
Langue des chants et prières :

  Vodou Haïtien Vous pouvez compléter cette partie
Associées aux mouvement de protestations et révolution (...)
Nom de la Déité Créatrice :
Noms des divinités : Lwa
Spécialisation : Chevauchée (se faire posséder par un Lwa), zombification (faire entrer une personne en état de léthargie cadavérique avant de la ramener à la vie, la période de réveil rendant le sujet sensible à la suggestion).
Singularités :
Langue des chants et prières : Français haitien, créole

  Vodù Cubin Vous pouvez compléter cette partie
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Nom de la Déité Créatrice :
Noms des divinités : -
Spécialisation :
Singularités :
Langue des chants et prières :

  Vodum Brésilien Vous pouvez compléter cette partie
xxxx
Nom de la Déité Créatrice :
Noms des divinités : -
Spécialisation :
Singularités :
Langue des chants et prières :

  Vùdù Portoricain Vous pouvez compléter cette partie
xxxx
Nom de la Déité Créatrice :
Noms des divinités : -
Spécialisation :
Singularités :
Langue des chants et prières :

  Voodoo Louisianais La particularité du Voodoo Louisianais se trouve essentiellement dans l'usage des Gris-Gris. Ce sont des artefacts à préparer à l'avance et demandant des jours, voire des mois à l'avance pour être efficaces. Si les Reines Voodoo y sont des figures politiques proéminentes, le MACUSA comme les autorités moldues blanches répriment l'usage.
Nom de la Déité Créatrice : Bon Dieu, Le Créateur
Noms des divinités : Loa
Spécialisation : Gris-gris
Singularités :
Langue des chants et prières : Français de Lousianne, Créole

Les rituels Comme il existe pour les sorciers des recettes de potions et des formules magiques sur lesquelles compter ;  les sorcier.e.s Voduns partagent des marches à suivre pour lancer des sorts. Bien qu'ils soient en général bien plus créatifs que les autres traditions magiques et qu'il n'est pas rare pour un Bokor ou une Catapla de créer ses propres sorts, vous pouvez recenser ici les sortilèges qui ont été utilisés en jeu.

Vous pouvez mettre à jour cette partie

  Sorts connus sur le forumCarré purificateur  Avec l'aide d'un ou plusieurs Loas, définir un périmètre dans lequel le Sorcier peut 'enfermer' un profanateur et déclencher un certain nombres de sortilèges préparés à l'avance. Ils peuvent être bénéfiques (comme la guérison, la tranquillité d'esprit, la confiance), ou malveillant (comme l'étouffement, l'immolation par le feu, ou un équivalent du Doloris).

Nécessite :

• une possession ou une partie du corps de la personne à faire entrer dans le carré,
  
• un sacrifice (objet à haute valeur sentimentale)
  
• une offrande (dépend du Loas appelé et des effets recherchés)
  
• Deux semaines de préparation
  
• Un lieu adéquat
  
• Une lune et une heure adaptée aux sortilèges à appliquer.
  

Gris-gris  Talisman à fabriquer soi-même pendant plusieurs jours. Il peut servir de protections contre des charmes de tous types. Plus il est grand, plus il nécessite de temps à être confectionné, et plus il sera puissant,  Nécessite

• une possession ou une partie du corps de la personne qui bénéficiera de la bénédiction
  
• un sacrifice (objet à haute valeur sentimentale)
  
• une offrande (dépend du Loas appelé et des effets recherchés)
  
• Du temps
  

Porte du Baron Consiste à faire appel à la forme Pétro de Papa Legba, Kahlfu, et au Baron Samedi, pour leur demander d'ouvrir le monde des morts. Il est impossible de ramener un mort à la vie, mais on peut leur poser des questions... ou faire marcher un vivant sur un carrefour de Elegua/Kahlfu où est enterré un Être mort, et l'envoyer s'y perdre. Nécessite

• L'approbation du Baron Samedi
  
• L'approbation de Carrefour
  
• un sacrifice (objet à haute valeur sentimentale)
  
• une offrande de cigares, de poudre à canon distillée dans du rhum.
  
• Un lieu de passage où un être mort est enterré ou un cimetière
  
• Une lune pleine entre 23h et 6 heures du matin.
  

Détournement des bienveillances Le clou en fer, normalement utilisé pour fixer une image ou un nom sur une poupée Vaudou dans l'optique d'apporter la chance et la bonne santé, peut être infusé d'énergie négative et utilisée pour faire souffrir. Souvent lancé par accident par des soignants inexpérimentés, certains Bokors et certaines Caplatas en font usage pour se défendre ou mener à bien des dessins nécessitant la force. C'est indéniablement de la magie noire, et est répudié par la plupart des pratiquants. Nécessite :

• Des clous de fer (neufs ou rouillés)
  
• une offrande de sang
  
• un sacrifice du lanceur
  
• Une poupée Voodoo bien réalisée (au minimum un mois de confection)
  

  Bibliographie
Vous pouvez mettre à jour cette partie
https://en.wikipedia.org/wiki/Hoodoo_(spirituality)
http://maitredefa.onlc.eu/3-LES-VAUDOUS-ET-LES-PUISSANCES.html
https://en.wikipedia.org/wiki/West_African_Vodun
https://en.wikipedia.org/wiki/Haitian_Vodou
https://en.wikipedia.org/wiki/Juju
https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Yoruba_deities
https://www.newunivars.com/2020/01/the-sixteen-principal-odu_6.html
https://en.wikipedia.org/wiki/Loa
http://mysteresdeladeesse.com/visages-dea/oya-celle-qui-apporte-le-changement/