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okMJ

FELIX FELICIS
Esther Barjow
Esther Barjow
Avatar : Cate Blanchett
Crédits : Jojo
Gallions : 2060
Sang : Né-moldu. Mais sur ses papiers (des faux), elle est une sang-mêlée
Statut social : Globalement, le bas du panier.
Etudes : Poudlard (1894-1900) - Serdaigle. Elle n'a jamais passé ses ASPICs
Opinion Politique : Non votante
Particularité magique : Légilimancie (avancée)
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Esther Barjow
ft. Cate Blanchett
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- CARTE DE CHOCOGRENOUILLE -

IDENTITÉ - Esther, Dahlia,  Barjow, née Connelly, adoptée Francis. On la surnomme Essie, ou Blossom, plus rarement. NAISSANCE -  04 mars 1883, au petit matin. NATURE DU SANG - Né-moldue. Elle n'a compris sa différence que lorsque sa magie s'est déclarée. FAMILLE - Elle est née dans la famille Connelly, des moldus, de braves gens et a une soeur aînée qu'elle n'a pas vu depuis plus de trente ans. Elle est devenue à 5 ans Esther Francis, adoptée par Irene Francis, sang-mêlée célibataire et sans enfant. Elle adopte deux ans plus tard une autre petite fille, Romilly. Esther est mariée à Jeremiah Barjow, a deux enfants, Elizabeth et Alfie, et deux petits-enfants (trois, mais c'est une surprise). ROMANCE - Elle a épousé à 17 ans Jeremiah Barjow, l'homme de sa vie et l'aime comme au premier jour, malgré les écueils, ou peut-être grâce à eux. ORIGINE(S) - Un père anglais, une mère australienne, mais ça, Esther n'en a pas le détail. Elle se souvient juste que sa mère biologique avait un accent. Sur ses papiers, il est marqué "anglaise". Et c'est ainsi qu'elle se considère.  LIEU DE VIE - Ils habitaient avant la guerre dans une maison mitoyenne plaine des Augureys. Ce n'était pas grand chose, mais c'était chez eux. Depuis la relocalisation, ils vivent avec Metys McGonagall et son tout jeune fils, avec lequel Esther aide autant qu'elle le peut. ÉTUDES- Esther a fait ses études à Poudlard, répartie à Serdaigle, de septembre 1894 à juin 1900. Décidant de se marier, enceinte, elle prend la décision après avoir tenté d'étudier à distance sans beaucoup de succès en cumulant la grossesse, puis un bébé en bas âge, de mettre fin à ses études sans passer ses ASPICS. Il y a des sacrifices que sa famille mérite que l'on fasse. MÉTIER - Elle est faussaire pour la guilde des Papers, avec un statut un peu à part. On l'appelle "l'Artiste" et sa spécialité, ce sont les faux tableaux de maîtres. Officieusement, elle conseille et aide Jeremiah à gérer son trafic de sang. Elle s'est aussi occupée d'élever ses deux enfants en prenant soin de sa belle-mère, et est d'ailleurs, officiellement, assistante de vie pour sa belle-mère, la prenant à charge à temps plein (même si Abilène est plus robuste que ce que les Barjow veulent bien faire croire aux autorités compétentes.)

CARACTÈRE - Communicative, ouverte d’esprit et chaleureuse, Esther se montre la plupart du temps aimable et gaie. Elle n’a jamais eu de souci pour lier connaissance et séduit (ou pas) par son caractère pétillant. Elle est serviable, profondément généreuse et fiable. Idéaliste, elle rêve cependant à un monde meilleur, et fait son possible pour l’atteindre, en modérant les conflits quand elle le peut. Ce côté médiateur lui aura surtout servi pour arrondir les angles au sein de sa propre famille. Mais ne la pensez pas bonne poire pour autant ! Elle se montre redoutable lorsque l’on touche aux siens, ou même quand on essaie de la rabaisser. Elle ne s’est jamais laissée démonter ni par la vie, ni par les autres. Quand elle sait ce qu’elle veut, elle se donne les moyens de l’obtenir. Maligne, c’est une débrouillarde qui a su imposer ses règles dans un milieu souvent plus masculin.

OPINION POLITIQUE - La politique ne l’intéresse pas. Parce que dans leur milieu, ceux d’en bas, on ne compte pas sur la politique pour faire changer les choses. Pour avoir un toit, pour gagner de l’argent. Mais en termes d’idées, elle est sans doute plus modérée que son mari. Elle n’a rien contre les hybrides, a de l’empathie pour les maudits. La pureté du sang? Pour elle, il s’agit surtout d’un moyen pour les riches de garder leur richesse, en parlant d’un sang pur. Etant né-moldue elle sait pourtant qu’elle est meilleure sorcière que certains d’entre eux, que la pseudo influence de la pureté sur les talents magiques est un mensonge. A choisir, sans doute est-elle plus proche du CMP que des autres partis, parce que pour elle le secret magique prime... mais elle refuse de voter, se sentant, de pas le monde auquel elle appartient, exclue de la majorité votante, exclue des priorités du gouvernement. GROUPE - Felix Felicis

PARTICULARITÉ(S) MAGIQUE(S)-Légilimens (avancée). Elle a voulu l’apprendre en même temps que son fils apprenait à contrôler la sienne, pour le soutenir et pour pouvoir communiquer avec lui selon ses propres termes. En dehors de cet usage, elle utilise assez peu ce don qu’elle a déclaré au Ministère de la Magie.
PARTICULARITÉ(S) NON MAGIQUE(S) - Elle a toujours été sensible à la vue du sang, Esther, et tourne facilement de l'œil face à une blessure, même si elle se force parfois, et que les années ont aidé. La seule exception reste son mari, le sang noir ressemblant plus à de l'encre ne la gêne pas. Elle parle la langue des signes couramment, et sait écrire en braille. Elle a un tatouage en forme d’encrier renversé à l’intérieur du poignet droit, signe d’appartenance à la guilde des Papers, ajouté d’une unique goutte de sang, qui montre son soutien aux Hearts. Elle a une tache de naissance en forme de coeur sur la main gauche.


- catalyseur -
Bois de poirier, crin de kelpie, 35 cm, rigide. Cette baguette a plus de soixante-dix ans, et a connu plus d’une propriétaire, mais est toujours en parfaite santée, dûe à son bois et au soin particulier que lui offre Esther.
- patronus -
Il n’a jamais pris forme, mais s’il devenait corporel un jour, il aurait l’apparence d’un gypsy cob.
- épouvantard -
La terre qui se craquelle, se fissure, se sépare. Ce n'est pas tant les tremblements de terre qui l'inquiètent, mais plutôt l'idée même de la désunion.
- amortentia -
Face à de l’Amortentia, Esther sent l’odeur de la térébenthine, le cèdre et la fumée.

QUESTION 1 - Que pensez-vous de l'idéologie de la "pureté du sang" sorcier ? Un mensonge pratique des puissants pour rester puissant. Y croit-elle? Non. La respecte-t-elle? Oui, mais principalement parce que "le monde d'en haut" comme elle l'appelle ne lui apporte que mépris, et qu'elle ne veut rien avoir à faire avec ce genre de personne. Qu'ils restent dans leur tour d'ivoire pleine de privilèges, s'ils y sont si bien. Elle, elle va vivre.

QUESTION 2 - Que pensez-vous du Secret Magique ? Il lui semble indispensable. Probablement parce qu'elle se méfie des moldus. Elle n'a pourtant pas une grande expérience avec eux, mais son abandon à cause de sa différence l'a marqué, et elle ne veut rien avoir à faire avec eux non plus.

QUESTION 3 - êtes vous conscrit au LDV ? Né moldue, elle devrait l'être. Mais d'une part, la règle lui semble injuste : pourquoi les nés-moldus devraient être conscrits plus que les autres? D'autre part... Elle est une faussaire de talent, élevée dans une famille de faussaire de talents. Ses papiers l'indiquent comme sang-mêlé depuis bien longtemps.  


PSEUDO/PRÉNOM - KV AGE - 30 ansPAYS/RÉGION - France bièrreaubeurre ou jus de citrouille ? - en ce moment, vin chaud Quidditch ou rat de bibliothèque ? - en ce moment, jeux vidéos CRÉDITS - Awona RETOURS -Par mp svp !Avez-vous lu la charte de bonne conduite du forum ? - yes Où avez-vous connu le forum ? - j'ai cligné des yeux LE MOT DE LA FIN - Pas touche à ma famille

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FELIX FELICIS
Esther Barjow
Esther Barjow
Avatar : Cate Blanchett
Crédits : Jojo
Gallions : 2060
Sang : Né-moldu. Mais sur ses papiers (des faux), elle est une sang-mêlée
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Etudes : Poudlard (1894-1900) - Serdaigle. Elle n'a jamais passé ses ASPICs
Opinion Politique : Non votante
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story of my life
once upon a time
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04 MARS 1883 - Esther Connelly naît dans une famille de moldus, de braves gens. Elle a une sœur aînée, et ils sont heureux. Ils vivent simplement, et n’ont pas besoin de grand chose. Elle garde peu de souvenirs de cette époque.
AVRIL 1888 - Les pouvoirs magiques d’Esther se déclenchent, et c’est la peur qu’elle voit dans les yeux de sa mère alors qu’elle fait danser des fleurs de cerisier autour d’elle. Elle ne comprend pas son mouvement de recul, ni le signe de croix qu’elle fait dans sa direction.
MAI 1888 - Elle comprend qu’elle n’est pas comme les autres. Et elle comprends aussi que ça effraie les gens autour d’elle. Ses parents ne l’approchent plus, interdisant à sa sœur de l’approcher de même, la confinant à une minuscule pièce sans fenêtre. Ils font venir des prêtres austères qui récitent des choses en latin, la plongent dans une bassine d’eau bénite pour “expulser le mal”. Et Esther ne comprend pas ce qu’elle a fait de mal, ne comprend pas pourquoi faire danser les fleurs est une vilaine chose.
FIN MAI 1888 - Devant l’échec de tout ce qu’ils ont pu essayer, ils laissent leur cadette à l’Eglise. Emportée par une femme en habit de nonne qui la regarde avec méfiance, Esther quitte la maison qu’elle connaît, ses habitudes, sans même un mot d’affection de sa famille. Et devant la porte de l’orphelinat qu’on appelle désormais sa maison, voyant les murs austères, les formes sombres des nonnes et leur visage fermé, les enfants trop sages, elle prend peur. La femme la prends par le bras et la secoue, veut la forcer à avancer. Esther la mord et commence à courir.
JUIN 1888 - Ils n’ont pas réussi à la trouver. La petite Esther est agile, rapide, et menue. Pendant près de deux semaines, elle vit dans les rues de Londres, volant pour se nourrir, dormant là ou on la laisse. Dans les écuries, souvent, sur les pas de porte, fuyant quand on la trouve. Et un jour, on la surprend, la main dans un étal. Deux policiers la chassent, et elle court un peu au hasard, jusqu’à trouver un soupirail entrouvert dans lequel elle se faufile, restant cachée un long moment. Un homme finit par la trouver et l’amène, gesticulante et piaillante, dans une salle pleine de gens qui la regardent. Une femme lui donne du pain et du lait, et elle se désintéresse de la discussion animé qui pourtant décide de son avenir. Elle vient d'atterrir dans le QG de la guilde des Papers,
JUILLET 1888 - Après des jours passés à courir dans les jambes des faussaires, rassurée par cet endroit ou personne ne crie quand elle fait danser des fleurs de papier, c’est officiel. Elle devient Esther Francis, fille adoptive de Madame Irene, la tante du chef de guilde. C’est une femme un peu âgée, habillée de toutes les couleurs avec des bijoux brillants. On la dit un peu folle et elle aime en jouer, mais tous les membres de la guilde la respectent, surtout quand elle sort son paquet de cartes pleines de jolis dessins. Irène devient pour elle une mère aimante, et lui offre un véritable foyer.
1890 - Madame Irene prend sous son aile une autre petite fille âgée de deux ans, dont les parents ont perdu la vie à cause de la dragoncelle. Esther adore la petite, nommée Romilly, et s’applique à être une grande sœur modèle.
SEPTEMBRE 1894 - Elle fait son entrée à Poudlard, et son amour pour l’art et la lecture la dirigent vers Serdaigle, ou elle s'épanouit, heureuse de pouvoir tout apprendre. Le traitement des enfants nés-moldus la débecte et elle méprise les élèves fiers de leur statut de sang, sachant d’où elle vient, qu’importe ce que disent ses papiers. Cela lui cause parfois quelques problèmes.
SEPTEMBRE 1899 - Romilly arrive à son tour à Poudlard, où sa nature joviale et son bon cœur la placent à Poufsouffle.
AVRIL 1900 - Pendant les vacances de Pâques, venue travailler avec les Papers plutôt que de rester à Poudlard, Esther rencontre Jeremiah Barjow à la Blanche-Nef, ou elle accompagne ceux qu’elle nomme ses cousins. Le jeune homme lui plaît, et elle s’applique à flirter jusqu’à ce qu’il comprenne son intérêt. Ils entament une relation.
JUILLET 1900 - Indifférente à son jeune âge, elle épouse Jeremiah. Elle sait qu’il est le bon, l’homme de sa vie, et elle n’a pas l’intention de passer à côté de sa chance au bonheur. Ils conviennent tous les deux qu’elle termine sa dernière année d’étude. Elle emménage avec lui et sa mère, et la cohabitation ne se passe pas toujours bien, les deux femmes étant de forts caractères qui s’affrontent parfois.
AOÛT 1900 - Esther se rend compte qu’elle est enceinte. Les jeunes parents sont ravis de la nouvelle. Si Jeremiah accepte toujours plus de travail pour leur permettre de vivre plus confortablement, Esther accepte un compromis. Elle ne retournera pas à Poudlard, mais terminera sa dernière année à Londres, puis à distance quand sa grossesse ne lui permettra plus de se rendre en cours.
11 FÉVRIER 1901 - Jeremiah est avec elle du début à la fin de l’accouchement, et Esther se félicite qu’il ne puisse pas entendre ses cris de douleur. Enfin, leur fille naît, et ils la prénomment Elizabeth. Pour elle, elle sera toujours Lizzie, sa toute petite.  
MARS 1901 - Esther se rend à l’évidence : Jeremiah absent pour ramener de quoi les faire vivre et elle devant s’occuper de son bébé, elle ne parviendra pas à terminer ses études. Elle quitte donc l’école, préférant privilégier sa fille. C’est un sacrifice qu’elle ne regrettera jamais, qu’importe la fatigue.
1902 - Jeremiah est à peine présent, mais elle ne peut lui en vouloir, parce qu’elle sait qu’il fait ça pour eux. Pourtant, la vie est difficile pour une maman si jeune, qui a l’impression de ne pas réussir à s’occuper de sa fille et de sa maison et culpabilise de ne pas pouvoir ramener d’argent et de devoir faire porter ce poids à son mari.
1904 - Pourtant, lorsqu’elle découvre qu’elle attend un autre enfant, il ne lui viendrait pas à l’idée de s’en débarrasser. Il est tout autant une joie que sa sœur, même si la grossesse l’épuise beaucoup, puisqu’elle doit s’occuper d’Elizabeth, travailler pour les Papers, et garder sa maison propre. Si Abilène l’aide parfois, elle a un métier elle aussi. Et puis, c’est Esther la maîtresse de maison. Ce genre de chose est de sa responsabilité. Jeremiah travaille toujours plus, habité par l’idée qu’il doit leur assurer une vie meilleure que celle qu’ils ont. Esther ne comprend pas : elle trouve sa vie parfaite comme elle est.
04 MARS 1905 - Alfie naît le jour de ses 22 ans, et il est son plus beau cadeau d’anniversaire. L’accouchement a été difficile, et on annonce à Esther qu’elle ne pourrait plus avoir d’autres enfants. La jeune femme, même si elle fait mine de rien face à sa famille, vit très mal cette nouvelle, et doit faire face à une dépression qu’elle cache à ses proches, dont elle finit par se sortir avec l’aide de sa mère, sa sœur, et surtout de la peinture, véritable thérapie.
1910 - Elizabeth se plaint d’une tâche dans son champ de vision. Le verdict tombe bientôt : elle est en train de perdre la vue. Pour Esther, c’est une difficulté qu’ils surmonteront comme le reste, un coup du sort qui ne les abattra pas, elle s’y refuse. Mais Jeremiah se noie dans la culpabilité, comprenant qu’il a passé sa malédiction à ses enfants. Elle qui avait toujours réussi à le rassurer se retrouve démunie devant la profondeur de son désarroi, incapable de lui redonner le sourire.
Il s’éloigne d’elle et elle a l’impression de sentir le parfum d’une autre, ou des cheveux qui ne lui appartiennent pas sur ses affaires. Il se noie dans son travail et elle peine à jongler entre tous les éléments de sa vie, ne pouvant plus compter sur son mari et commençant à soupçonner son infidélité. Comme une manière de compenser, de montrer qu’elle est forte, qu’elle peut tout endurer, elle se lance dans l’apprentissage de la légilimancie pour laquelle Alfie montre des talents innés.
1911 - Elle n’en peut plus, Esther. Epuisée, elle s’efforce de ne pas le montrer à ses enfants, pour qui elle mettra toujours un point d’honneur à être présente, aimante, quoiqu’il arrive. Ses disputes avec Jeremiah se font de plus en plus nombreuses, et de l’empathie et la tristesse à le voir ainsi, elle passe à la colère en constatant qu’il se laisse couler sans combattre, se perds dans la violence et l’alcool, et sans doute dans les bras de cette autre femme dont elle soupçonne qu’il la voit aux arènes.
Un soir, il rentre aux aurores, le parfum de cette femme sur lui et Esther atteint sa limite. Elle lui pose un ultimatum : qu’il cesse de se laisser sombrer et pense à sa famille qui a besoin de lui, ou elle partira avec leurs enfants, le laissant s’autodétruire mais refusant qu’il les entraîne avec eux. Il jure de se reprendre, et elle accepte de lui faire confiance. Elle n’évoquera jamais l’autre femme, sachant qu’elle ne supporterait pas qu’il l’ait trompée et préférant rester dans l’ignorance. Elle ne sentira plus jamais son parfum..
1912 - Cette fois, c’est la voix d’Alfie qui leur est arrachée par la malédiction. Mais là aussi, Esther garde son calme, s’appliquant à aider toute sa famille, à les soutenir dans son handicap et qu’importe qu’elle soit valide.
1916 - Ses deux enfants à Poudlard, elle récupère une amplitude de temps, et s’investit plus dans le travail, se permettant de se remettre à peindre plus régulièrement, maintenant qu’Abilène et Jeremiah étaient les seuls dont elle doive s’occuper. Ses enfants lui manquent cependant énormément, et elle prend l’habitude de leur écrire souvent.
1919 - Elizabeth se marie. Esther n’a rien contre le fait de se marier jeune, elle l’a fait elle-même, mais elle ne peut s’empêcher d’avoir envie, au fond, de garder sa petite fille avec elle. D’autant qu’elle n’est pas certaine d’apprécier son beau-fils, à cause d’un étrange sentiment. Une norme, se dit-elle, sans doute est-ce universel. Et l’on n’empêche pas des mariages pour des choses si futiles, Elizabeth est libre de faire ses choix, et si elle est heureuse, alors sa mère le sera aussi.
14 JUIN 1921 - L’aîné d’Elizabeth et Archibald naît. Ash est son premier petit-enfant, et elle est émue aux larmes à l’idée d’être grand-mère. Au moins est-elle assez jeune pour pouvoir s’occuper de ses petits-enfants si cela est nécessaire. Pour autant, il y a comme quelque chose qui la met mal à l’aise, quelque chose qu’elle n’identifie pas. Elle offre cependant régulièrement son aide à sa fille pour prendre soin de sa nouvelle famille.
JUIN 1923 - Alfie termine Poudlard, et le voir voler de ses propres ailes à son tour est presque douloureux, comme la fin de quelque chose qu’elle n’aura plus jamais. Comme si elle ne pouvait plus être vraiment une mère, prendre soin de ses enfants. Pourtant, elle essaie de rester proche, et plus que jamais, de jouer les médiatrices entre le père et le fils.
24 MARS 1926 - Elizabeth donne naissance à son second enfant, et Esther croit reconnaître les signes qu’elle a pu vivre au début de sa vie de maman, quand tout était difficile, quand elle ne savait pas donner le sein à sa fille, quand elle ne dormait pas. Elle essaie d’en parler avec Lizzie, mais c’est dur aussi de parler de sa propre faiblesse, qu’elle n’a jamais dévoilée à sa famille.
1928 - On lui parle d'hôpital, d'hystérie. Elle sait, Esther, que sa fille n’est pas folle. Elle l’a élevée. Elle la connaît. Et si elle voudrait protester bec et ongles, demander des comptes à ce mari qui a proposé l’internement, elle se concentre surtout pour empêcher Jeremiah de faire quelque chose de stupide. Mais elle ne pardonnera jamais à Archibald, s’obligeant à rester courtoise pour profiter de ses petits-fils, essayant doucement d’ouvrir les yeux de sa fille sur la nature de son époux. Sans succès : quand Elizabeth sort de l’hôpital, elle refuse de revenir chez ses parents, et cela brise son cœur de mère, l’idée que sa fille puisse être malheureuse.
1935 - C’est la faute de cet immonde saligaud, elle le sait. Elizabeth n’est pas folle, et n’aurait jamais blessé Ash intentionnellement. Elle le sait dans son cœur et ses tripes. Mais qu’importe à quel point elle voudrait le voir baigner dans son sang, elle sait que la société lui donne raison, et refuse de perdre Jeremiah à cause de cette petite ordure. Désemparée, elle ne sait pas comment le combattre. Le sang n’est pas la solution, mais les menaces et le divorce forcé lui imposent de ne plus voir ses petits-enfants. Pour autant, elle ne cessera jamais, consciente que les griefs d’Archibald sont avec Jeremiah plutôt qu’avec elle, en profitant pour apporter à Riley une présence, tant qu’iel accepte de la voir. A Ash, qui a quitté l’Angleterre, elle écrit, une fois par mois, sans se lasser. Parce qu’elle lui a dit que s’il voulait ne plus avoir de ses nouvelles, il n’avait qu'à lui faire parvenir une plume noire. Sans contre-indication de sa part, Esther écrit, envoie des cadeaux pour Noël et son anniversaire. Chaque année, sans faillir, et qu’importe qu’il ne réponde pas.
1937 - Elizabeth sort enfin, divorcée, libre autant qu’elle puisse l’être, et revient habiter avec eux. Esther est aux petits soins, et s’applique à rester proche de sa fille, en essayant de ne pas l’étouffer, de la même manière qu’elle peut l’être avec son fils.
1938 - Elizabeth vient se confier à elle à propos de son petit frère, lui expliquant son lien avec la Mandragore et l’emploi qu’il occupait. Esther n’a pas le temps de l’arrêter quand Jeremiah entre dans la pièce. Il lit sur ses lèvres “Mandragore” et “prostitution” et rentre dans une colère noire qu’elle n’arrive pas à calmer. Quand Alfie rentre ce jour-là, elle qui connaît l’histoire de Megan et comprends la peur qu’il doit ressentir ne parvient pas à le faire reconsidérer sa décision de mettre Alfie dehors. Et ce jour-là, c’est comme si elle perdait son fils à son tour. Elle se met à lui écrire aussi, régulièrement, espérant qu’un jour, il puisse lui pardonner et décide de lui répondre.
07 septembre 1940 - Début du Blitz. Le Ministère de la Magie est détruit par une bombe en plein milieu des primaires sorcières. Rattrapant Jeremiah parti voter, le sachant incapable d’entendre la banshee et les avions, elle le met au courant et ils se terrent, par manque de temps, dans un abri moldu. Dévorée d’angoisse pour sa famille, si elle sait rapidement que sa fille est en sécurité, elle parcourt tout Londres jusqu’à apercevoir son fils, et s’assure qu’il va bien lui aussi.
1940 - C’est son chef d'œuvre. Elle y a passé plus d’un an, mais il est terminé. Elle a enfin réussi à reproduire l’Ophelia de Millais, à la perfection, et s’en débarrasser est un déchirement. Mais sa mère sait quoi en faire : elle le fait vendre à un collectionneur en le faisant passer pour le vrai, et les Papers récupèrent une certaine somme d’argent, dont une partie va à Esther. Et Noël cette année serait joyeux et frivole, parce qu’elle compte bien en dépenser une bonne partie en cadeaux, repas et décorations.
24 décembre 1940 - Les artefacts de la zone protégée de Londres tombent en panne en plein milieu du marché de Noël. Un bombardement ravage une partie de ce dernier. Un Protego Maxima est établi pour remplacer les artefacts. Esther est restée à l’abri pour préparer le repas du réveillon pour sa famille, ainsi que Metys qui les héberge. Sitôt qu’elle peut, elle vient aider en espérant retrouver les siens.


- MÉFAIT ACCOMPLI -





Elle a pleuré en lisant la lettre, seule dans le noir. Les enfants couchés, elle épuisée d'avoir enchaîné la tenue de la maison après son travail, et puis, la crise avec Jeremiah lui prenait ses dernières forces. Elle se demande si ce n'est pas la fin, après onze ans, s'ils ne se sont pas mariés trop tôt, aimé trop fort, trop vite. Si avoir des enfants était ce qui avait fait battre leur couple de l’aile, si c'était de sa faute, si elle avait été un soutien assez grand pour lui. Peut-être que s’il était chercher le réconfort dans d’autres bras, c’était que les siens ne lui suffisaient plus.

Et les mots qu'elle lit sur le papier font exploser toutes ces craintes qu'elle garde pour elle depuis quelque temps. Elle se demande si elle doit aller à ce rendez-vous qu'il lui fixe, ou plutôt prendre du temps, retourner chez elle avec les enfants, et parler avec lui à tête reposée, plus tard. Elle est en colère. Parce qu'il ne comprend pas, parce qu'il ne comprend rien. Et surtout, à cause de cette femme. Comment pouvait-il lui dire ces choses alors que la veille encore, à l’aube plutôt, il était revenu avec l'odeur de cette femme sur lui? Est-ce qu'il mentait? Est-ce qu'ils avaient vécus dix ans d'illusions, qu'il avait simplement cessé de prétendre se cacher? Qu’il était finalement comme les autres hommes, comme ce qu’on lui avait dit au début de leur relation? Elle refuse de le croire.

Un bruit de roues, et Abilène apparaît dans son fauteuil derrière le rideau qui sépare sa chambre du salon. "Il t'aime, Esther." Elle sursaute et hoquette. "Pardon de vous avoir réveillé, Abilène..." Honteuse, elle cherche un mouchoir et tente d'effacer les preuves de son chagrin. "Allons, pas de chichis, je sais ce que c'est que d'élever ses gosses et de tenir sa maison toute seule. C'est dur et les hommes n'y arriveraient pas, eux. Tu as le droit de craquer. Surtout quand ton homme joue avec le feu." Elle vient prendre sa belle-fille dans ses bras, et Esther se laisse aller à l'étreinte. Elle aimait beaucoup cette femme, même si leurs débuts avaient été parfois chaotiques. Abilène reprends. "Jeremiah est un bon garçon. Et il t'aime sincèrement. Je dis pas qu'il faut tout lui passer. Mais je pense que vous seriez malheureux l'un sans l'autre. Maintenant ma fille, reprends-toi et va lui botter le derrière." Elle se détourne avec un air un peu malicieux. "Je surveille les gamins. Ça, je peux encore faire."

Esther opine. Et l'instant suivant, elle transplane jusqu'à l'extérieur de la Blanche-Nef. L'endroit où ils se sont rencontrés, où tout à commencé. Un peu de musique filtre au-dehors, mais tout semble calme autrement dans les tunnels éclairés magiquement. Il l'attend. Elle reste à quelques pas de lui, la gorge nouée. "J'ai eu ta lettre… Et j’ai besoin de parler, et j’ai besoin que tu m’écoutes.” Elle doit se forcer un peu à continuer. “Oui... t'as merdé." signe-t-elle. Mais pas pour ce qu'il croit. Elle se foutait de l'argent, pourquoi est-ce que ça avait autant d'importance pour lui? "J en bas,  je peux pas faire ça toute seule. Je me fous de travailler dur et d'être fatiguée. Je me fous de pas avoir beaucoup d'argent, l'argent c'est pas important, ça a jamais été important. Mais on était une équipe, jusqu'à maintenant. Et quand tu revenais à la maison, tu étais là, tu étais présent. Tu n’étais pas cette coquille à moitié vide incapable de regarder sa fille. Lizzie et Alfie ont besoin de leur père, tu comprends? Et moi, j’ai besoin de mon mari.”  Une larme coule le long de sa joue sans qu'elle n'y fasse quoi que ce soit.  “Je peux pas continuer comme ça, à te porter à bout de bras en plus de tout le reste, c'est trop dur de te voir te détruire, te laisser couler. Je peux plus supporter ça, ton absence, les questions des petits, ta place vide... Je peux plus.

Cela faisait trop longtemps qu’elle se retenait, qu’elle s’empêchait de lui dire tout ça. Qu’elle voulait qu’il passe plus de temps avec eux, avec elle, parce que sans lui, elle avait l’impression de se noyer dans cette vie de femme. Sans lui, sans son soutien, elle n’arrivait pas à tenir la tête droite, à garder son foyer entier. Pour lui, pour ses enfants. Parce qu’ils étaient une famille. “Je t'aime toujours autant. J'ai toujours autant envie de passer ma vie avec toi, mais pas comme ça. Pas avec le fantôme de l'homme que j'aime. Je suis pas assez forte pour supporter ça. J'ai besoin de toi. J'ai plus besoin de toi que besoin d'argent. Et j'ai besoin que tu comprennes ça, que tu arrêtes de chasser je ne sais quelle chimère. On est là. Et si tu passes ta vie ailleurs à la recherche de mieux, même si c'est pour nous l'offrir... tu vas manquer le principal.” Elle est blessée, cela se lit dans son regard. Blessée, parce qu'elle a l'impression de ne plus être aimée de lui, lui qui va chercher la chaleur dans d'autres bras que les siens, quand il lui avait promis de l’aimer toujours. “Et si tu veux vraiment te reprendre… je suis là pour t'aider, tu sais. Je suis toujours à tes côtés, quoi qu'il arrive, même si ces derniers temps, tu sembles l'avoir oublié. Mais tu dois avoir confiance en moi. Ensemble… ensemble, il n’y a rien qu’on ne puisse surmonter. Pas si tu m’aimes encore.” Ses mains retombent, alors qu’elle regarde l’homme qui tient entre ses mains le futur de leur couple.

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Dialogue signé
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Gallions : 1195
E en haut (Esther) B5751809d926e28e5baed331f95aeb41ad429377
Sang : sang-mêlé qui n'est jamais sorti du lot et s'en est toujours contenté, masse silencieuse dont il fait partie.
Statut social : marié depuis des années à l'impitoyable Edith Barjow, son épouse. Père de deux enfants, Elizabeth et XX Barjow. Grand-père d'Ash Leroy et XX Leroy.
Etudes : poudlard, serpentard, promotion 18xx-18xx, aucun club, aucune distinction, élève médiocre.
Opinion Politique : pro-cmp, anti-hybride et pro-sang-pur, particulièrement tolérant envers les maudits (vampires, loup-garous et autres maudits).
Particularité magique : maudit par le sang suite à une erreur de jeunesse. Son sang est épais et noir, affliction qu'il partage avec les Beurk. Jeremiah est également devenu sourd à cause de cette malédiction et a transmis sa malédiction à ses enfants.
bienvenue
protego maxima
there's just no time to die

Ma femme drama la plus incroyable des femmes drama Ça m'a tant serré le coeur le début de l'histoire et puis, Jeremiah est parfois un con quand même dans ses choix (mais il l'aime forever) cachotier J'ai si hâte E en haut (Esther) 4278099164

Toutes nos félicitations E en haut (Esther) 4016504306 , tu viens de passer les vérifications de tes papiers d'identité et tu es maintenant validé. wii Maintenant que tu es officiellement des nôtres, avant d'aller commander une bierraubeurre, on t'encourage à aller ouvrir tes sujets d'évolution, de liens et de hiboux pour pouvoir te faire des petits copains ou des grands ennemis. mimi Tu as l'opportunité aussi d'aller réclamer des gallions dans la boutique, participer à l'animation drink me et le rp roulette. Si tu recherches des liens spécifiques, tu peux poster dans le sujet recherches de liens ou tout simplement passer par le discord du forum pour contacter directement les autres joueurs. Enfin, si tu te sens un peu perdu, la partie parrainage pourra t'aider. N'hésite pas à demander à avoir un parrain ou une marraine. calin2
Encore bienvenue parmi nous et on te souhaite un bon jeu, et une longue vie sur Protego Maxima ! adore

okMJ

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