- AMORTENTIARuwa Besada
- Avatar : sherouk farid
Crédits : avatar : dyonissas, gif profil : sandraclyde
Gallions : 15735
Sang : considérée comme sang-pure, mais cela n'a aucune importance pour Ruwa qui se considère comme sorcière avant tout.
Statut social : Le coeur qui bat fort pour le scorpion (isidore) et premiers battements de coeur marins (kamrailid). Célibataire officiellement, enceinte d'un futur petit garçon (fils d'isidore).
Etudes : ugadou, promotion 1915-1920, Poudlard, promotion 1920-1922, serdaigle, club d'échecs sorciers
Opinion Politique : apolitique, Ruwa n'est dans aucun parti politique. Anti-puriste notoire, elle ne comprend pas cette notion. Anti-secret magique bien qu'elle soit plus flexible sur cette question.
Particularité magique : atteinte de la malédiction du coeur brisé, condamnée à se faire briser le coeur et devenir hideuse - magie sans catalyseur, stade expert.
Aventures :
Magie
Points:
(154/250)
Dim 11 Avr - 19:51 (Δ)
meurtre, tentative de suicide, tentative d'assassinat, vieillissement prématuré, douleurs physiques, mention de sang, mention d'exécution
RUWA BESADA
ft. Sherouk Farid
she's a maniac
Mais son activité de gérante ne suffisant pas et Ruwa avec l’accord des sœurs Strangeways a décidé d’intégrer la LDV devenant conscrite. Volontaire depuis le 15 octobre dernier, elle est essentiellement affectée en temps partiel à l’aide défensive et s’occupe notamment de la sécurité.
Officiellement gérante du Queen's Ann, le pub jazzy qu’elle l'a racheté depuis la mort de la propriétaire lors des premiers bombardements, décidant de consolider les possessions des Besada sur l'île britannique mais aussi voulant consolider sa couverture officielle et légale. C'est en réalité plus un passe-temps qu'autre chose à ses yeux, et elle n’y est principalement que certains soirs quand les portes sont ouvertes sous le salon de thé.
Cela lui laisse le temps de s'adonner à son autre activité officieuse voleuse pour la Ginger Witch,
La question moldue la divise cependant plus. En effet, issue d’une double culture, Ruwa considère d’un côté que le Secret magique a eu un effet positif pour préserver le royaume de son père. De l’autre, en observant les effets de la colonisation sur le Liban, le pays de sa mère ainsi que les conflits ethniques et culturels dont elle est témoin, les destructions des patrimoines, elle reste sceptique. Elle est aussi persuadée que sa famille aurait pu rester sur le trône égyptien si les moldus s’y étaient mêlés et les avaient soutenus. De ce fait, elle n’est pas anti-moldus mais pas pour nojn plus. Ses nombreux voyages lui ont fait aussi côtoyer ces derniers et elle ne les craint pas plus que les sorciers. Si elle devait vraiment se poser une étiquette, elle serait plutôt pro-moldue ne leur voulant aucun mal. Apolitique, ne s’étant pas intéressée à la politique anglaise car trop éloignée géographiquement de ces préoccupations, Rue ne se sent pas concernée pour le moment, et lorsqu’on lui pose la question elle préfère se faire l’avocat du diable si bien que d’une conversation à une autre elle change. Elle n’a que rarement parlé de ses véritables opinions mais considère que l’Angleterre devrait raser à la racine cette idée de suprématie pour repartir sur des racines saines pour sauver la magie. N’est ni pour ni contre le secret magique.
magie sans catalyseur stade expert. Ayant fait ses études à Ouagaoudou pendant 5 ans, Ruwa a donc très tôt appris le fonctionnement de la magie sans catalyseur. Utilisant ses mains, n’ayant plus besoin de contact visuel et la magie étant une extension d’elle-même, elle est à l’image de la sorcière-déesse qu’elle représente, Isis, la magicienne. Aujourd’hui, elle n’a aucun problème pour utiliser la magie sans baguette pour accomplir des sortilèges de métamorphose.
Peur du vide, vertige, comble pour une voleuse.
Croyante fervente croyante des dieux anciens égyptiens, les Besada sont persuadés d’être les descendants des dieux. Pour Ruwa, tous les dieux ont leur importance et elle suit les rituels à la lettre. C’est sur cette base qu’elle s’est forgée aussi une notion du bien et du mal. C’est cependant Isis qu’elle vénère plus que les autres probablement, principalement parce qu’il s’agit de son ancêtre. Ruwa ne déroge à aucune fête, ni aucun rituel. De même, elle souhaite, tout comme les siens, se faire momifier à sa mort pour trouver le repos dans sa prochaine vie.
s’intéresse à la culture musulmane grâce à sa mère et possède une solide culture à ce sujet.
aucune, ne pratique pas la magie avec baguette.
autrefois panthère jusqu'à ses vingt ans où son patronus est devenu une mante religieuse
elle dans une chaise handicapée, le visage déformé par la malédiction qui se réveillée, un voile noir transparent sur le visage.
l’encens (Egypte), le thé à la menthe (Ginger Witch), la bergamote avec une note de bois de hêtre chauffé (l’amour).
- AMORTENTIARuwa Besada
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Sang : considérée comme sang-pure, mais cela n'a aucune importance pour Ruwa qui se considère comme sorcière avant tout.
Statut social : Le coeur qui bat fort pour le scorpion (isidore) et premiers battements de coeur marins (kamrailid). Célibataire officiellement, enceinte d'un futur petit garçon (fils d'isidore).
Etudes : ugadou, promotion 1915-1920, Poudlard, promotion 1920-1922, serdaigle, club d'échecs sorciers
Opinion Politique : apolitique, Ruwa n'est dans aucun parti politique. Anti-puriste notoire, elle ne comprend pas cette notion. Anti-secret magique bien qu'elle soit plus flexible sur cette question.
Particularité magique : atteinte de la malédiction du coeur brisé, condamnée à se faire briser le coeur et devenir hideuse - magie sans catalyseur, stade expert.
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story of my life
once upon a time
empire of our own
- DISCLAIMER:
- Quelques petites précisions vis-à-vis du personnage de Ruwa. Depuis toute petite, je me passionne pour la civilisation antique égyptienne et j’ai donc décidé de faire de Ruwa un enfant issue deux cultures : celle du côté de son père, Pharaon d’un royaume sorcier, et de l’autre côté de sa mère, d’une ancienne dynastie libanaise musulmane. Lors de ma fiche, je me suis d’abord beaucoup tournée avec de nombreuses références à l’appui (possibilité de les divulguer en MP) sur l’Egypte Antique pour construire ce personnage.
De manière à ne pas faire preuve d’orientalisme, j’ai gardé en tête que l’Egypte est toujours soumis au colonialisme et pour avoir plus d’informations sur la question, merci de vous tourner vers la famille Abbot ou l’annexe des relations internationales sur l’Egypte sorcière. Dans ma fiche, je ne parle quasiment pas de colonisation, tout simplement parce que le royaume de Ruwa est coupé du monde moldu et s’en est préservé (d’où le fait que leur civilisation se soit éteinte). Je ne souhaite pas aborder ce sujet là pour ce qui est de l’Egypte parce que d’autres personnes, concernées sauront mieux le traiter que moi. Cependant, le sujet de la colonisation et ses conséquences est évoqué de temps en temps dans mes rps et mon personnage possède une opinion à ce sujet.
De plus, le prénom Ruwa a été choisi pour ne pas avoir à mettre un prénom de l’Egypte Antique, ce que je trouverai malvenu au vu de sa double identité. De ce fait, elle porte un prénom arabe et un nom de famille copte (Besada) qui sont une communauté minoritaire d’Egypte qui se rapproche le plus de l’Egypte Antique. Enfin, si ce n’est pas transcris dans ma fiche tel quel, Ruwa est un personnage issu d’une double culture et au fur et à mesure de mes rps, des éléments de la mythologie arabo-musulmans sont abordés.
Si vous avez des questions concernant mes choix concernant le lore et le personnage de Ruwa, n’hésitez pas à me MP pour en savoir plus.
La même année naquit le premier cousin de Ruwa, Aali Besada.
Entrée à Uagadou, cachée dans la Montagne de la Lune, préservée par la brume magique qui les cache des moldus. Pharaon accepte qu'elle parte pour les cours sur la magie. Cependant, comme beaucoup d'enfants princiers de toute l'Afrique, Ruwa continue à avoir des cours avec un précepteur au sein de l'école magique africaine concernant la politique et la diplomatie. Côtoyant princes, princesses mais aussi les différents peuples africains, Ruwa commence à tisser des liens un peu partout, du plus pauvre au plus riche.
Elle abandonnera rapidement l'art de l'animagus, préférant se concentrer sur ses capacités en magie sans catalyseur. Elle boudera les courses de tapis volant (bien qu'elle en possède un) ayant découvert sa peur pour le vide.
L'année de ses 10 ans naquit la deuxième cousine de Ruwa, Tiyi Besada.
L’année de ses 13 ans naquit le troisième cousin de Ruwa, Ptolémé Besada.
L’un des descendants de Seth, souhaitant récupérer l’héritière qu’elle est, envoie une troupe aux alentours de Uagadou pour la réclamer, elle et son cousin, Aali alors à Uagadou. Ruwa n’est préservée que par l’intervention de la directrice de Uagadou qui décide que l’Egypte n’a aucune prétention à récupérer ses étudiants tant que les enfants sont sous sa protection. Elle enjoint cependant à Ruwa de se faire discrète avec son cousin et Ruwa se replit dans le temple d’Isis aménagé alors et y vivra recluse quelques semaines.
Ruwa est envoyée chez les Serdaigle après une longue concertation avec le choixpeau magique qui la considère choixpeau flou Serpentard. Elle intègre le club d’échec sorcier de Poudlard la même année.
Cette même année, un édit est prononcé par la nouvelle dynastie régente de Seth sur l’Égypte, aucun mal ne sera fait à l’héritière d’Isis su elle renonce à toute prétention au trône. Après milles disputes avec Skipion, Ruwa finit par signer l’édit pour protéger ses cousins et cousines. Si elle est libre de retourner en Égypte après deux ans d’exil, elle apprend avec une colère noire que de nombreuses possessions de sa famille sont revendues par la dynastie, dilapidant la fortune des descendants d’Isis en Egypte (mais ayant conservé leur fortune hors Egypte).
Elle décide de commencer des études d’archéologie au conservative mémoire de la magie appartenant à sa famille. Devant les exactions dont elle est témoin au cours d’un voyage, elle admet que la légalité ne suffit pluys.
Avec Skipion, elle s’entraîne donc pour récupérer ce qui est à elle, commencent alors les entraînements pour devenir l’une des meilleures voleuses de sa génération.
Pour que sa couverture tienne la route, elle devient en septembre 1940 la nouvelle propriétaire du Queen’s Ann, l’ancienne étant décédée lors d’un des bombardements.
Dans le même temps, l’état de sa mère se dégrade de plus en plus et Ruwa se retrouve obligée de l’enfermer définitivement dans sa chambre, ne sachant pas quoi faire d’autres pour que sa mère ne fasse pas une bêtise.
(la danse du ventre)
Elle se souvient de l’encens. Elle se souvient de l’eau qui coule et des odeurs, des tissus des robes mais aussi de la douceur des poils des tapis. Elle se souvient des rires et de la musique de la harpe et d’autres instruments égyptiens.
Elle se souvient des favorites et leurs chants et elle souvient alors de ses propres mains qui tentent de les imiter encore et encore alors qu’elle n’a que huit ans.
Elle se souvient de leurs mains sur ses hanches et son ventre pour essayer de lui montrer comment on fait pour charmer les autres, pour être aussi belle et douée qu’Hathor.
Elle se souvient des miriades de rires et finalement de la victoire quand elle y arrive enfin.
Elle se souvient de la première représentation devant Pharaon au sein du harem.
Et elle se souvient alors de sa fierté, d’un sourire en coin avant de redevenir Pharaon et non plus Père. Elle se souvient des rires de sa mère si belle quand elle riait, encore plus belle qu’elle ne l’était en temps normal.
Et dans la lumière du Queen’s Ann, elle se revoit alors, et dans la lumière du Queen’s Ann, elle brille presque alors qu’il n’y a plus personne. Ce n’est que pour elle qu’elle danse et pour son plaisir uniquement.
Et lentement, elle se souvient…
(la malédiction)
Tw : mention de sang, mention de meurtre, mention d’exécution, vieillissement prématuré et douloureux.
Ça avait été un carnage.
Son peuple se déchirait tant pour elle que pour les descendants de Seth et ça lui trouait le cœur. Mais il n’y avait plus de retour possible en arrière, plus depuis qu’elle était maintenant saine et sauve en Angleterre. Pour sa vie, elle avait fui parce qu’elle savait qu’elle ne pourrait pas récupérer la capitale, parce qu’elle avait trop conscience que les fils et filles de Seth avaient déjà trop tissés les fils de leur pouvoir. Elle savait pourtant qu’en quittant son pays, elle le laissait à feu et à sang parce que la guerre civile était tout ce qui restait alors. Ce n’était pourtant pas la première fois que cela arrivait dans l’histoire de l’Egypte. L’ Egypte se relèverait.
Mais l’angoisse est là, toujours là alors que du haut de ses quinze ans, l’adolescente observe le jour se lever.
Elle n’a pas réussi à dormir, Ruwa. Elle n’a pas réussi à dormir parce qu’elle revoit tout encore et parce qu’elle attend la terrible nouvelle qu’elle imagine arriver. Ils n’ont pas réussi à libérer Pharaon. Ils n’ont pas réussi à le libérer de sa cellule et Ruwa sait que si elle avait ce qu’elle avait à faire en mettant en sécurité sa mère, ses cousin et cousine, elle n’en restait pas moins à culpabiliser.
Quelqu’un bouge à côté d’elle et elle le voit alors dans son champs de vision.
« Ma Reine… » Sa voix est enrouée. Il a peu dormi, Skipion dernièrement aussi, les faisant voyager en toute sécurité pour les faire sortir du pays. Mais en cette matinée, elle a l’impression qu’il a pris dix ans en quelques heures. Et elle la voit alors la lettre en feuille de papyrus.
« Donne-moi-la. Je veux lire. » Je veux savoir. a-t-elle envie de lui hurler mais dans une maîtrise qui n’appartient qu’à elle, du haut de ses quinze ans, Ruwa Besada attend simplement.
« Je suis désolé, Princesse. » Et il se retire alors.
Sa cage thoracique s’affaisse légèrement alors que ses yeux clairs se posent sur les mots en arabe égyptien et au fur et à mesure de la lecture, elle blanchit. Le teint livide, la feuille lui échappe des doigts et elle doit se retenir au meuble qu’il y a juste à côté d’elle.
Pharaon est mort.
Pharaon a été exécuté.
Elle pourrait pleurer. Elle devrait sûrement pleurer. Mais tout se bloque et se fige. Elle ne pleurera pas. Elle doit faire autre chose avant de pleurer et de brûler un encens pour Baba.
Salma.
Sa main se pose sur l’épaule de Skipion qui l’observe. Quand leurs regards se croisent, il s’étonne de trouver une Ruwa si calme et froide.
« Quoiqu’il arrive, tu n’interviens pas. » claque-t-elle avant de le dépasser.
Sa main baguée se pose sur la porte de la chambre après y avoir été invitée à rentrer.
Salma est là, dans une robe couleur or, finement brodée, de lourds bijoux sur sa poitrine et ses oreilles. De Salma, Ruwa en a hérité les yeux et l’angle de son visage. Salma est belle, très belle.
« Des nouvelles de Pharaon ? »
Elle ne l’a jamais appelé Baba ou mon mari devant elle mais Ruwa sait que dans l’intimité, ils s’appelaient pas leurs prénoms. Petite, elle les avait espionnés. L’ancienne reine s’approche alors et arrive à hauteur de sa fille qui reste silencieuse.
Les mots restent bloqués.
« Ruwa ? Parle. »
Les mots restent encore bloqués.
Ruwa sait, elle le devine en tout cas ce que ces mots vont produire parce qu’elle voit les yeux de sa mère devenir jaunes sous l’émotion, probablement l’inquiétude à s’en faire un sang d’encre. Derrière elle, elle sent la présence de Skipion qui doit se retenir pour intervenir.
Elle doit le faire.
Elle doit les prononcer ces mots.
« Pharaon est mort. »
Comme le couperet final d’une vie et c’est le silence qui laisse place alors qu’elle regarde sa mère dans les yeux, toujours digne, toujours droite, toujours la tête haute. Toujours froide mais sentant le masque de froideur se fissurer.
« Ils l’ont exécuté, Maman. »
Maman. Comme quand elle était enfant.
« Non, c’est faux. » fuse la réponse alors que l’ancienne reine fait des non de la tête et que son regard reste jaune. « Non, Pharaon n’est pas mort. Il s’en est sorti, il est ici. Je suis sûre qu’il est ici. »
Elle va pour passer, pour essayer de sortir de la pièce mais c’est Skipion qui se met devant elle. Ruwa, elle n’a pas bougé et reste là.
« Mais enfin, Skipion, dîtes lui qu’il n’est pas mort. Pharaon ne peut pas mourir ! » La voix monte dans les aigus. Elle devine la stature de l’homme qui incline la tête très respectueusement devant la Reine d’Egypte. Elle devine qu’il redresse le regard mais ne la regarde pas dans les yeux et désolé, il souffle :
« Divine Reine, Pharaon est bien mort. »
Le silence s’abat dans la pièce. L’ombre de Salma bouge, une ombre chancelante.
Et puis, le hurlement.
Le hurlement à en faire dresser les cheveux sur la tête. Le hurlement qui les fait sursauter tous les deux. Les yeux s’écarquillent et Salma se courbe, continue de hurler comme si on la tuait, comme si on lui arrachait le cœur.
« Ruwa… » commence Skipion qui veut la faire sortir.
Ruwa se dégage et pose un regard effrayant sur lui, aussi jaune que celui de sa mère.
« Je veux voir. »
Et son regard cherche alors Salma qui s’est recourbée dans un coin de la pièce, ses mains sur son visage, continuant à hurler encore et encore. Les dents serrés, Ruwa sent les larmes lui monter aux yeux alors qu’elle a l’impression d’être en empathie avec sa mère.
Sa mère souffre.
Sa mère a le cœur brisé.
Sa mère hurle.
Sa mère vieillit.
Et les cheveux deviennent gris, et la peau devient aussi ridée qu’un parchemin froissé, mais son visage, lui, reste caché entre ses mains.
Le cri d’agoni continue et les larmes de Ruwa coulent.
Et puis enfin, c’est le silence.
Le silence si pesant, le silence si lourd qu’elle a l’impression d’étouffer. La silhouette subitement si chétive de Salma se balance d’avant en arrière et Ruwa devine qu’elle pleure. Doucement pourtant, l’adolescente s’approche après avoir été arrêtée par Skipion qui finit par la relâcher.
« Maman … ? » souffle-t-elle, pleurant toujours. Cette dernière ne réagit pas. « Maman ? » l’appelle-t-elle encore alors qu’elle arrive juste à côté d’elle. Sa main est tremblante alors qu’elle vient la poser doucement, comme si elle avait peur que sa mère ne fasse un geste violent envers elle, sur l’épaule de cette dernière pour l’obliger à se tourner vers elle et la regarder.
Les yeux sont jaunes aussi jaunes que la malédiction a fini par se réveiller. Le visage si beau s’est envolé et il n’y a plus que ce visage à en faire des cauchemars, les rides et la déformation. Elle pleure Salma. A grosses gouttes. Ruwa aussi, mais pas pour la même chose qu’elle. Pas pour la beauté envolée de sa mère qu’elle trouve toujours aussi belle. Mais pour elle-même.
Parce qu’un jour, ce sera son tour.
(le vol de l'amphore du Caire)
Et tandis que les lumières s’allument sur l’eau du Nil, l’ombre se déplace avec une élégance rare. Ses cheveux attachés en un chignon de danseuse bas, l’Besada déambulent pour arriver devant le lieu où il semble y avoir quelques sorciers. Milles couleurs ici dans les robes, pas comme à Londres où l’on crève d’ennuie. Ruwa Besada ne fait pas exception, de sa robe orange comme le soleil couchant, elle semble enveloppée dans un doux rayon de soleil et ne pas dénoter dans la foule. Un drapé semblable aux robes de reines antique sur son corps de jeune femme blanche et rousse, elle finit par donner le carton d’invitation magique avec un sourire aimable. Les yeux de celui qui vient regarder le carton l’observent sans la reconnaitre avant de lui souhaiter une très agréable soirée dans un arabe égyptien qu’elle comprend parfaitement. Talons qui claquent sur le sol avec assurance, la femme à la longue crinière de feu regarde autour d’elle. Les hommes et les femmes sont en nombre pour la vente aux enchères de l’amphore ayant appartenu à la reine sorcière Salma Besada, les prix se sont déchaînés.
Cela faisait des semaines qu’elle travaillait sur le sujet. Des semaines d’attente, de recherche, de précision et avec toujours ce même objectif : récupérer ce qui lui appartient de force mais tout en subtilité. Tout millimètrer, tout préparer avec l’aide de la Ginger qui a tôt fait de la remarquer. Elle s’était envolée pour le Caire, dans son pays d’origine après deux années d’exil. Revenir dans ce pays qui a exilé sa famille ne la rendait pas nostalgique mais bel et bien contente, fière de fouler le sol de la célèbre ville au pays des merveilles du monde.
Le monde se faisait de plus en plus dense et elle profite alors d’une inattention d’un agent de sécurité pour se faufiler dans les coulisses d’un pas naturel. Elle connaissait la carte de l’endroit par cœur et savait où se trouvaient les sorties, combien de temps la sécurité faisait une ronde, quels sortilèges étaient appliqués… Un jeu d’enfant pour la voleuse qu’elle était en réalité. Si la pièce était rare et unique au monde, pour l’instant, elle n’attisait pas tant les plus curieux, mais les plus pervers qui aimaient profiter de la déchéance de sa famille.
Silencieuse comme une ombre, elle se faufile encore. D’une main baguée, elle vient désactiver les sortilèges un à un sans rencontrer de difficulté particulière. Et enfin, elle la trouve l’amphore finement peinte. L’émotion la saisit brièvement alors qu’elle se souvient que c’était dans celle-ci que sa mère cachait des objets pour ses petites mains qui n’arrivaient alors pas à attraper les objets au fond de celle-ci, trop petite pour y parvenir. Elle en reconnait tous les contours et tous les symboles dessus. Douce comme une plume, sa main vient caresser l’objet avant de finalement prendre une inspiration et ouvrir son sac sans fond. Lorsque sa main parvient au bout de l’amphore celle-ci devient aussi légère qu’une plume et réduit de taille. Puis, enfin, elle vient la glisser dans le sac sans fond qu’elle referme.
Tic tac.
Le temps passe. Trop vite peut-être et elle sait qu’elle ne peut pas faire machine arrière, revenir sur ses pas, réactiver les alarmes. Alors, elle vient se placer au niveau de la fenêtre, l’ouvre avec calme et précision, passe une jambe, puis l’autre dans le vide mais n’observe pas où elle sait qu’elle va être malade. Calmement, elle reste assise, là, sur le rebord de la fenêtre.
Lorsque son regard croise le regard du premier vigil sorcier, elle lui adresse un clin d’œil.
« Bonne soirée, messieurs. » dit-elle avec un sourire des plus polis et charmeur.
Et se laisse tomber dans le vide.
Trois étages.
Trois étages avant de lancer le sortilège au bon moment de deux doigts contre son corps, vers le bas.
« Arresto Momemtum. »
Le corps s’arrête et d’un mouvement de doigts, elle retombe gracieusement sur ses deux jambes.
Pas besoin de lever la tête pour savoir que toutes les alarmes sont déclenchées et qu’on va pour la viser d’une baguette. Mais déjà elle se met à marcher assez rapidement, tourne dans la rue, s’arrête et s’enfonce dans la foule, osant repasser alors devant l’entrée. Mais tandis qu’elle croise les gens, sa main vient se poser sur le drapé de sa robe orange et vient en défaire la broche. Le tissu retombe sur elle, créant une longue robe et elle vient passer sa main sur sa hanche. Le changement de couleur opère passant de l’orange au bleu, couleur plus discrète. Sa main vient attraper dans ses cheveux l’épingle qui retient son chignon bas pour libérer la crinière tandis que son autre main vient se passer sur son cou, là où un bijou trône. Puis, enfin, elle vient récupérer une des potions et vient boire, redevenant elle-même et délaissant la crinière rousse caractéristique.
Le pas devient normal.
Personne ne remarque rien alors qu’elle continue de s’enfoncer dans la foule.
Déjà, pourtant, Ruwa s’arrête naturellement devant un marchand de chapeau, tournant le dos à l’allée. Elle entend des cris et des gens se faire bousculer.
« Cherchez toutes les femmes avec une robe orange, chignon et des cheveux roux ! » entend-t-elle, une voix d’homme en arabe.
De toute évidence à la réaction, de certains couples, certaines femmes ne sont pas contentes qu’on vienne les dévisager. Mais Ruwa, alors qu’elle donne l’argent avec un sourire au marchand, se retourne alors pour mettre le chapeau acheté sur sa tête. Elle voit les gardes passer devant elle et d’un air théâtral s’écrit en pointant du doigt une direction :
« J’ai vu une femme rousse partir dans cette direction ! »
Il n’en faut pas plus, les hommes courent dans la direction qu’elle indique.
Elle attend de les voir disparaitre et lentement, calmement, comme la femme la plus posée du monde, elle sourit avant de transplaner.
(la ginger witch)
Il l’observe alors qu’elle vient mettre dans son pantalon la chemise couleur crème. Elle l’observe à son tour quand elle remarque qu’il ne fait que la dévisager. Sur le bout de ces lèvres, elle a un sourire mutin, amusé.
« Tu as quelque chose à me dire, Skipion ? » lui demande-t-elle sans le quitter du regard.
L’homme se rembrunit. Avec les années, Skipion avait maintenant quelques cheveux blancs mais dans son regard, elle retrouvait toujours la même flamme sagace de l’homme qui en sait toujours plus.
« Quand comptes-tu t’en rendre compte, Rue ? »
Il est rare qu’il l’appelle Rue. C’était soit Ruwa, soit Ma Reine alors qu’elle n’avait jamais été reine et qu’elle ne serait reine que du royaume du Queen’s Ann peut-être. Elle comprend qu’il est sérieux. Elle comprend aussi qu’il parle de quelque chose d’important.
« Je me rends compte de beaucoup de choses, Skipion. Il va falloir être plus précis que cela. » dit-elle, et s’il ne la connaissait pas comme son ombre, il dirait qu’elle se fiche de lui. En réalité, il sait qu’elle est sérieuse et qu’elle ne se fiche pas de lui mais qu’elle a toujours la langue acérée et cet accent marqué.
« Tes boss… elles ont fait une erreur. Tu ne devrais pas être ici avec les autres. » L’occlumens semble sérieux.
Cela ne semble pas effrayer Ruwa qui vient enfiler son manteau avec le même regard, la même élégance, le même calme. Pokerface.
« Oui, mais je suis ici avec les autres. » dit-elle avant de refermer les boutons de son manteau. « Et je ne peux pas vraiment partir comme cela. Alors à moins que ce soit un message subliminal pour me faire comprendre que je suis indésirable chez moi et que tu t’étais habitué à ta solitude, tu vas m’avoir dans les pattes. »
Il soupire. Elle l’agace évidemment et ne cherche qu’une seule chose : qu’il crache le morceau. L’homme s’approche et d’un geste paternel, droit dans son uniforme de majordome bien lui remettre correctement la veste.
« Je sais. Ce que je veux te dire, Ma Reine, et il a ce ton subitement doux alors qu’il l’observe. C’est de te faire petite un temps. Ce n’est pas pour rien que vous êtes éparpillées sur les quatre coins de la planète en temps normal. »
Elle l’observe alors la ride qui se creuse, celle-là d’inquiétude qu’il avait eu si souvent avec elle. Ruwa ne bouge pas et reste parfaitement calme encore. Ce n’est qu’après quelques secondes qu’elle approche son visage du sien et vient déposer un baiser sur son front, marque d’affection rare qu’elle lui adresse quand c’est important.
« Je suis prudente, Skipion. Toujours. » souffle-t-elle sérieusement.
Elle se décale alors comme une ombre et vient récupérer son sac. Elle a son service à la LDV et doit se présenter à la caserne jusqu’à quinze heures. Puis, elle ira rendre visite aux sœurs avant de finir la soirée au Queen’s Ann.
« Viendras-tu ce soir ? » demanda-t-elle avant d’ouvrir la porte d’entrée du manoir des Besada.
Il se tourne alors vers elle, droit et un sourire avant de s’incliner.
« Seulement si tu danses. »
Un sourire en coin se dessine.
Bien sûr qu’elle dansera.
- InvitéInvité
Dim 11 Avr - 21:42 (Δ)
On ne t'arrêtera donc jamais !
J'ai pas encore pris le temps de survoler la fiche mais je suis certaine que Ruwa sera géniales comme toutes tes nanas
Rebienvenuuuuue chez toi ma beautéééé
J'ai pas encore pris le temps de survoler la fiche mais je suis certaine que Ruwa sera géniales comme toutes tes nanas
Rebienvenuuuuue chez toi ma beautéééé
- InvitéInvité
Lun 12 Avr - 13:19 (Δ)
Aaaaah, ça peut donner quelque chose d'explosif entre 2 maudites condamnées Je te jetterais Prim dessus quand je l'aurais définitivement bien lancée !
En attendant rebienvenue avec ce perso, hâte d'en découvrir toutes les facettes
En attendant rebienvenue avec ce perso, hâte d'en découvrir toutes les facettes
- AMORTENTIARuwa Besada
- Avatar : sherouk farid
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Sang : considérée comme sang-pure, mais cela n'a aucune importance pour Ruwa qui se considère comme sorcière avant tout.
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Opinion Politique : apolitique, Ruwa n'est dans aucun parti politique. Anti-puriste notoire, elle ne comprend pas cette notion. Anti-secret magique bien qu'elle soit plus flexible sur cette question.
Particularité magique : atteinte de la malédiction du coeur brisé, condamnée à se faire briser le coeur et devenir hideuse - magie sans catalyseur, stade expert.
Aventures :
Magie
Points:
(154/250)
Mar 13 Avr - 14:49 (Δ)
@Rhys Northcott t'es choue et c'est toi la beauté merci ma belle
@Moira Prendergast carrément pour Prim ça peut être grave intéressant selon leur approche de leur malédiction respective en plus Merci à toi
@Moira Prendergast carrément pour Prim ça peut être grave intéressant selon leur approche de leur malédiction respective en plus Merci à toi
- InvitéInvité
Mar 13 Avr - 15:02 (Δ)
je suis
tellement hâte de lire cette fiche terminée, ma petite gourgandine préférée
reste pas trop sage pendant mon absence, stp
tellement hâte de lire cette fiche terminée, ma petite gourgandine préférée
reste pas trop sage pendant mon absence, stp
- InvitéInvité
Mar 13 Avr - 17:52 (Δ)
j'ai rapidement survolé la fiche, en fait j'attends qu'elle soit achevée pour la dévorer intégralement et savourer ce nouveau personnage, ses origines, ton écriture et cette touche d'Égypte que tu vas nous ajouter, tu connais mon amour pour l'Égypte antique et la mythologie autour, alors forcément j'attends sagement et impatiemment
en tout cas, need lien avec cette belle demoiselle non négociable, dis tu veux pas épouser James ?
sinon, rebienvenue à la maison
en tout cas, need lien avec cette belle demoiselle non négociable, dis tu veux pas épouser James ?
sinon, rebienvenue à la maison
- AMORTENTIARuwa Besada
- Avatar : sherouk farid
Crédits : avatar : dyonissas, gif profil : sandraclyde
Gallions : 15735
Sang : considérée comme sang-pure, mais cela n'a aucune importance pour Ruwa qui se considère comme sorcière avant tout.
Statut social : Le coeur qui bat fort pour le scorpion (isidore) et premiers battements de coeur marins (kamrailid). Célibataire officiellement, enceinte d'un futur petit garçon (fils d'isidore).
Etudes : ugadou, promotion 1915-1920, Poudlard, promotion 1920-1922, serdaigle, club d'échecs sorciers
Opinion Politique : apolitique, Ruwa n'est dans aucun parti politique. Anti-puriste notoire, elle ne comprend pas cette notion. Anti-secret magique bien qu'elle soit plus flexible sur cette question.
Particularité magique : atteinte de la malédiction du coeur brisé, condamnée à se faire briser le coeur et devenir hideuse - magie sans catalyseur, stade expert.
Aventures :
Magie
Points:
(154/250)
Mer 14 Avr - 8:16 (Δ)
@Narcisse Greengrass j'attends mon gilet jaune et sac rose unicorn et j'espère que la lecture va être bonne
@James Greengrass T'as fini de vouloir épouser toutes mes madames toi ? bien sûr pour le lien Et j'espère que tu seras satisfaite de la lecture
@James Greengrass T'as fini de vouloir épouser toutes mes madames toi ? bien sûr pour le lien Et j'espère que tu seras satisfaite de la lecture
- InvitéInvité
Mer 14 Avr - 11:37 (Δ)
bienvenue
protego maxima
there's just no time to die
Cette fiche est un pur délice L'on ressent les heures de recherches effectuées, tu nous transportes dans un autre monde, la vie de Ruwa et gosh, les feels tellement hâte de voir ta petite princesse expatriée en jeu, lorsqu'elle quitte sa tour d'ivoire hihi. Et puis j'espère découvrir comment elle a réussi à se mettre son majordome dans la fiche, dans ce futur scénario
Amuse-toi bien, et rebienvenue chez toi
Toutes nos félicitations , tu viens de passer les vérifications de tes papiers d'identité et tu es maintenant validé. Maintenant que tu es officiellement des nôtres, avant d'aller commander une bierraubeurre, on t'encourage à aller ouvrir tes sujets d'évolution, de liens et de hiboux pour pouvoir te faire des petits copains ou des grands ennemis. Tu as l'opportunité aussi d'aller réclamer des gallions dans la boutique, participer à l'animation drink me et le rp roulette. Si tu recherches des liens spécifiques, tu peux poster dans le sujet recherches de liens ou tout simplement passer par le discord du forum pour contacter directement les autres joueurs. Enfin, si tu te sens un peu perdu, la partie parrainage pourra t'aider. N'hésite pas à demander à avoir un parrain ou une marraine.
Encore bienvenue parmi nous et on te souhaite un bon jeu, et une longue vie sur Protego Maxima !
Amuse-toi bien, et rebienvenue chez toi
Toutes nos félicitations , tu viens de passer les vérifications de tes papiers d'identité et tu es maintenant validé. Maintenant que tu es officiellement des nôtres, avant d'aller commander une bierraubeurre, on t'encourage à aller ouvrir tes sujets d'évolution, de liens et de hiboux pour pouvoir te faire des petits copains ou des grands ennemis. Tu as l'opportunité aussi d'aller réclamer des gallions dans la boutique, participer à l'animation drink me et le rp roulette. Si tu recherches des liens spécifiques, tu peux poster dans le sujet recherches de liens ou tout simplement passer par le discord du forum pour contacter directement les autres joueurs. Enfin, si tu te sens un peu perdu, la partie parrainage pourra t'aider. N'hésite pas à demander à avoir un parrain ou une marraine.
Encore bienvenue parmi nous et on te souhaite un bon jeu, et une longue vie sur Protego Maxima !
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