(thelma) forever is composed of nows

tw : mort

THELMA RUSARD

ft. Maya Thurman-Hawke

ils peuvent écraser toutes les fleurs

- CARTE DE CHOCOGRENOUILLE -

IDENTITÉ - Thelma, le second prénom devenu premier choix - parce que Georgina ? Franchement ? - Rusard, nouvelle identité de la famille Fox, choisie pour échapper aux foudres du MACUSA. NAISSANCE - Elle a vu le jour le matin du 2 mars 1918, dans ce qui était alors une petite ville de l’Ouest américain : Silverstone. NATURE DU SANG - Sang-mêlé, bien que descendante d’une famille sorcière très connue aux États-Unis, deux faits contradictoires dont elle se fiche comme de sa première chaussette. FAMILLE - Fille unique, descendante de la spirite Kate Fox ; née de père inconnu, elle a grandi avec sa mère Eliza et sa grand-tante Leah. ROMANCE - Esprit trop libre pour son époque, elle choisirait sans doute de se décrire comme pansexuelle, si elle savait ce que le mot signifie. ORIGINE(S) - Fièrement Américaine, elle a parcouru le pays en long et en large, se sentant chez elle partout et nulle part. Si l'on remonte l'arbre généalogique, ses ancêtres sont probablement anglais. LIEU DE VIE - Les rues londoniennes l’ont accueillie il y a quelques jours. Elle passe les nuits à arpenter la capitale plutôt qu’à occuper son lit dans un dortoir collectif de MuggleBorn Town. ÉTUDES - Elle a fréquenté Ilvermorny de 1929 à 1936. Batteuse pour l’équipe de Quidditch des Oiseaux-Tonnerre et membre du club de Botanique local, elle a accompli une scolarité marquée par de nombreuses menaces de renvoi aussi bien que par des résultats scolaires impressionnants. MÉTIER - Elle n’a pas encore trouvé d’emploi, et cela ne risque pas d’arriver de sitôt, puisqu’elle a été conscrite de force à la Local Defense Volunteers dès son arrivée.

CARACTÈRE - elle en fait trop, Thelma. Son sourire déborde de derrière sa frange mal coupée, ses yeux pétillent quand elle tente un nouveau calembour, son accent chante les vastes plaines d’un Ouest encore sauvage - mais plus pour longtemps. Elle a des valeurs trop grandes pour elle : la liberté, l’égalité, l’optimisme, de préférence démesuré. Elle est trop enthousiaste, trop impulsive, trop chaotique, trop rapide pour ce monde si lent, si encombré de mille et unes convenances qu’elle ne prend pas le temps d’apprendre. Elle se lance dans l’aventure comme on lance une bouteille à la mer, sans attendre une réponse, juste pour crier qu’elle existe, qu’elle est là et qu’elle compte bien changer le monde avant que l’inverse ne se produise. Elle tombe amoureuse comme d’autres tombent d’une chaise, ça lui fait un peu mal à la fierté, mais pas assez pour l’empêcher de retomber, encore et toujours, amoureuse des gens parce que c’est beau, les gens. Thelma, elle fait des grimaces pour arracher un sourire aux enfants tristes ; elle se bagarre avec des types qui font deux fois sa taille et trois fois son poids, parce qu’ils ont tenté de s’en prendre à quelqu’un d’autre de plus petit qu’eux ; elle s’engage pour toutes les causes qu’elle juge dignes, de la défense des espèces menacées à la dernière tentative pour préserver un vieil arbre. Distraite par un rien, elle papillonne, butinant les connaissances et les amitiés, sans jamais réellement s’attacher à un sujet ou à une personne.

OPINION POLITIQUE - Si elle se souciait de politique, elle voterait sans aucun doute pour la Wizarding Socialist Union. Elle ne s’est toutefois jamais intéressée aux machinations des partis anglais, et se contente de décrier un système beaucoup trop conservateur à son goût auprès de qui veut bien l’entendre - à vrai dire, pas grand-monde. GROUPE - Amortentia.

PARTICULARITÉ(S) MAGIQUE(S)- de sa grand-mère, la spirite Kate Fox, Thelma a hérité un don de voyance bien particulier. Comme son aïeule, et les autres femmes de sa famille maternelle, elle peut lever les voiles du passé. Avec les années, elle a apprivoisé les visions des trépassés pour atteindre le niveau de maîtrise avancée. Elle a toujours gardé cette particularité secrète, et même sa famille ne connaît pas l’étendue de ses pouvoirs. À vrai dire, Thelma elle-même ne sait pas dans quelle mesure son don si particulier est réellement puissant.
Elle pratique également la magie sans catalyseur, préférant cet usage qui lui semble plus naturel, et a affiné ses capacités au fil de ses voyages pour atteindre le niveau intermédiaire.

PARTICULARITÉ(S) NON MAGIQUE(S) - Thelma ne va nulle part sans un minuscule Focifère surnommé Jimmie ; elle joue de l’harmonica, et adore particulièrement la musique country ; elle se coupe elle-même les cheveux, avec un résultat forcément aléatoire ; son accent n’est jamais masqué, elle prend même un malin plaisir à le renforcer en compagnie d’étrangers ; elle est végétarienne ; elle a souvent du mal à comprendre l’ironie ou le sarcasme, mais ne refuse jamais le plaisir d’un bon jeu de mots ; elle tient extrêmement mal l’alcool.

- catalyseur -

bois de séquoia et poil de Fléreur, 27 centimètres, relativement flexible

- patronus -

un Occamy déployant toute sa taille pour la protéger

- épouvantard -

une cage étroite dans laquelle on l’enferme

- amortentia -

l’odeur du vent dans les foins et de l’air avant la pluie, mêlé d’un soupçon d’épices cajun

QUESTION 1 - Que pensez-vous de l'idéologie de la "pureté du sang" sorcier ? Pas grand-chose : ça lui en touche une sans faire bouger l’autre, si vous voulez. Elle sait que, selon certains standards, sa famille maternelle est considérée comme “pure”. Elle sait aussi que ladite famille est plus fêlée qu’un vase de porcelaine après le passage du proverbial éléphant. Du coup… elle s’en fout.

QUESTION 2 - Que pensez-vous du Secret Magique ? Tout pareil. Des fois, ça protège, le secret. Mais pour sa part, elle n’en a jamais vu l’utilité. Elle déteste mentir, Thelma, et puis mentir à des gens armés ça finit souvent mal pour les menteurs. Elle préfère éviter.

QUESTION 3 - Etes vous conscrite au LDV ? Pour le coup, elle aurait peut-être dû mentir. Apparemment, “Je viens dans votre contrée où il pleut 300 jours par an pour comprendre comment je peux arrêter de voir des fantômes dès que j’ouvre les yeux. Vous savez où je peux trouver les membres de la famille Trelawney ?” c’est pas une bonne raison de débarquer clandestinement dans un pays en guerre. Et puisqu’elle n’a pas déclaré d’emploi à l’arrivée, elle s’est retrouvée conscrite à l’insu de son plein gré.

PSEUDO/PRÉNOM - Foxie AGE - faut que j’arrête d’écrire 25 ans sur mes papiers PAYS/RÉGION - Brel, bières et ~~Biscoff~~ speculoos bièraubeurre ou jus de citrouille ? - Jus de citrouille with a twist Quidditch ou rat de bibliothèque ? - Toujours pareil, le nez dans les bouquins CRÉDITS - écrire ici. RETOURS - par MP ou via Discord, merci (thelma) forever is composed of nows 4278099164

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Avez-vous lu la charte de bonne conduite du forum ? - voui Où avez-vous connu le forum ? - Jeséplu LE MOT DE LA FIN - Calembredaine

story of my life

once upon a time

ils n’arrêteront pas le printemps

14/11/1849 - pour la première fois, les sœurs Fox font étalage de leurs dons de voyance en public. Le MACUSA, alors préoccupé par d’autres soucis, ne se rend compte du danger pour le Secret Magique que trop tard, alors que les sœurs sont devenues des sensations et attirent des foules. Le mouvement spiritualiste est lancé.

21/10/1888 - devant un auditoire conquis, Margaret et Kate Fox révèlent que leurs séances sont en réalité une arnaque, espérant obtenir les bonnes grâces du gouvernement sorcier américain. Les spiritualistes convaincus demeurent fidèles à Leah, qui refuse de se récuser publiquement.

01/11/1890 - Leah, lassée de vivre dans la clandestinité, met en scène sa mort et déménage avec sa jeune nièce Eliza dans la petite communauté minière de Silverstone. Les deux femmes prennent le nom de Rusard, et s’installent à l’écart du patelin, dans un cabanon à flanc de montagne.

09/07/1913 - George Ellis, un fermier local, rencontre Eliza, en tombe follement amoureux et la demande rapidement en mariage. Contre l’avis de sa tante, celle-ci accepte et s’installe en ville.

02/03/1918 - Eliza donne naissance à une petite fille, qu’elle prénomme Georgina. L’enfant grandit vite, et explore les environs dès qu’elle sait marcher à quatre pattes, échappant fréquemment à la surveillance maternelle.

23/12/1918 - George revient au domicile conjugal après deux ans passés sur le front français. Il découvre qu’il est père, mais comprend rapidement que l’enfant baptisée en son honneur ne peut pas être la sienne : il chasse celle qu’il qualifie de catin de bas étage avec l’enfant en question.

15/04/1926 - l’enfant a bien grandi, et est devenue une gamine pleine de vie. Son goût pour l’exploration lui est resté, malgré les savons que lui passe régulièrement sa grand-tante à ce sujet. Elle semble prendre un malin plaisir à grimper aux arbres, à maculer de terre ses vêtements rapiécés et à faire la course avec les coyotes. Elle parle en permanence, dès qu’elle se trouve seule, au point que sa mère se demande à quel ami imaginaire elle peut bien faire la conversation ainsi.

17/05/1928 - Leah réalise que sa petite-nièce peut en réalité voir les trépassés, et que ses conversations solitaires ne sont pas ce qu’elles semblent. Georgina refuse tout net de se produire devant sa grand-tante, mais celle-ci n’a de cesse de l’épier lorsqu’elle use son don, tentant en vain de lui inculquer des bases de divination dès qu’elle peut l’enfermer dans une pièce.

01/09/1929 - Georgina laisse enfin Silverstone derrière elle pour se rendre à Ilvermorny. Toute son enfance, sa grand-mère lui a rebattu les oreilles de cette prestigieuse école de magie, à laquelle elle est inscrite depuis sa naissance. Lorsqu’elle se présente dans le hall d’entrée, deux statues s’animent : elle choisit l’imposant Oiseau-Tonnerre qui a agité ses ailes pour elle.

30/06/1936 - Georgina quitte les monts du Massachusetts sans un regard en arrière. Si elle a adoré certains aspects de sa scolarité, comme les matchs de Quidditch ou les cours de soins aux créatures magiques, elle ressent un profond besoin de voyager. Plutôt que de rentrer à Silverstone, elle choisit - sans en avertir sa mère et sa grand-tante vieillissante - d’entamer un long périple à travers les États-Unis. Elle perfectionne son usage de la magie sans baguette, déjà entamé à Ilvermorny, au fil de ses voyages.

03/03/1938 - au lendemain de ses vingt ans, Georgina, qui a décidé de se rebaptiser Thelma parce qu’elle préfère son second prénom au premier, arrive en Louisiane. Parvenue à la Nouvelle-Orléans, elle fait la connaissance de Marie. De vingt-huit ans son aînée, la sorcière est elle aussi médium. Mais contrairement à l’enseignement de sa grand-tante, les principes de Marie semblent bien davantage en accord avec les valeurs de Thelma, et cette dernière progresse par à-coups spectaculaires dans la maîtrise de son don.

07/09/1940 - début du Blitz. Thelma n’est jamais restée aussi longtemps en place : Louise et elle font les quatre cent coups à la Nouvelle-Orléans, tandis que Marie sourit face à l’enthousiasme de sa fille et de cette jeune femme qu’elle a recueillie.

24/12/1940 - les artefacts de la zone protégée de Londres tombent en panne en plein milieu du marché de Noël. Loin, très loin de là, Marie emmène Louise et Thelma au cirque pour fêter le réveillon. Scandalisée par les maltraitances dont elle est témoin envers les créatures magiques de la troupe, Thelma prend la décision de revenir quelques jours plus tard pour libérer les pauvres bêtes.

01/02/1941 - recherchée par les polices magique et moldue de Louisiane pour avoir lâché un Occamy dans les rues de la Nouvelle-Orléans, Thelma s’embarque clandestinement à bord du premier bateau en partance pour l’Europe. Elle se souvient vaguement d’un truc que sa grand-tante n’avait de cesse de lui répéter : la seule autre famille capable de rivaliser avec les capacités médiumniques des Fox est celle des britanniques Trelawney… Il ne reste plus qu’à espérer que le paquebot arrive à bon port.

- MÉFAIT ACCOMPLI -

Je crois que j’ai fait une bêtise. Et une grosse. Du genre qui te colle les forces de l’ordre aux basques. Je devrais sans doute me sentir très mal, un peu coupable et passablement en danger ; je devrais avoir envie de disparaître six pieds sous terre. Mais c’est tout le contraire : je ne me suis jamais sentie aussi vivante, pas même la première fois que j’ai enfourché un balai. Et puis, il était hors de question de laisser cet Occamy me regarder de ses grands yeux tristes, de savoir que demain il serait à nouveau exhibé devant des foules hurlantes, soumis aux sorts de contrôle du maître de cérémonie. J’ai vu les cicatrices sur son corps longiligne. Comment des êtres vivants peuvent-ils faire subir cela à d’autres, sous prétexte qu’ils seraient inférieurs ? Je n’ai jamais compris cette distinction, d’autant plus que je connais des créatures bien plus intelligentes que certains jeteurs de sorts. Mais sous prétexte qu’ils tiennent une baguette, ces idiots se croient tout permis.

Le vent marin fouette mon visage, et je savoure sa morsure sur mes lèvres. Comment ai-je pu ignorer aussi longtemps l’existence de l’océan ? J’ai exploré quarante États (sur presque cinquante), et pourtant je n’ai jamais navigué jusqu’à maintenant. J’ai grimpé dans le premier paquebot en partance pour l’Angleterre. Un choix étrange, peut-être, au vu des circonstances - rapport à la guerre, au blocus et tout ça. Mais c’est la faute de Tante Leah. C’est elle qui m’a bassiné pendant des années avec les talents de la famille Trelawney. Et puisque rester à la Nouvelle-Orléans avec Marie est désormais impensable - cette sombre histoire d’Occamy relâché dans les rues m’a valu les foudres de l’autorité locale, et je refuse de lui attirer des ennuis supplémentaires - je me suis dit que je pourrais sans doute poursuivre mon apprentissage auprès d’eux. Ou elles. Aucune idée. Aucune idée aussi de comment je vais les trouver. Peut-être que les Anglais seront accommodants - et puis si les Trelawney sont connus, on devrait pouvoir les trouver assez rapidement.

Je me demande si la police ira questionner ma mère. Je ne sais même pas si elle est toujours à Silverstone. On n’est pas du genre à prendre des nouvelles, elle et moi. Je lui ai écrit deux ou trois fois depuis la fin de mes études à Ilvermorny, mais je n’ai jamais eu de réponse. Une femme mystérieuse, ma mère. Ou plutôt silencieuse. C’était Tante Leah qui causait, dans la famille. Elle avait toujours un sermon prêt, une leçon à m’enseigner, un avis désapprobateur sur ma tenue ou mon attitude. Tante Leah est une vieille carne, de celles qui n’ont pas de talent si ce n’est de vendre celui des autres. Elle doit m’avoir raconté quinze fois comment c’est elle qui a construit notre famille - en oubliant soigneusement de préciser que c’est elle aussi qui en a précipité la chute, refusant obstinément de voir le danger dans lequel elle entraînait ses sœurs.

L’histoire de la famille Rusard - ou plutôt, de la famille Fox, puisque c’était notre nom, que je n’ai jamais porté - a longtemps fait les premières pages des journaux américains. Je le sais parce que, telle la pie qu’elle est, Tante Leah a conservé tous les articles concernant la famille dans un coffret de bois. Des dizaines de coupures, jaunies par le temps, sur lesquelles les images sont parfois animées. On y voit trois femmes, l’une nettement plus âgée que les deux autres ; sur d’autres, des salles pleines à craquer, sous des légendes en capitales. FOULE EN DÉLIRE POUR LES SOEURS FOX - LES SPIRITES TOUJOURS PLUS NOMBREUX - CES TRAÎTRESSES QUI MENACENT LE SECRET et d’autres titres évocateurs. Pourtant, il n’y a pas de réel mystère. Juste un don qui se transmet de mère en fille, celui de voir le passé. Jamais le futur - je ne sais pas pourquoi. Tante Maggie pouvait projeter des événements historiques dans un rond de fumée ; Kate, ma grand-mère, que je n’ai jamais rencontrée non plus, pouvait apparemment lire le passé dans le vin. Et Tante Leah elle-même n’avait pas le don, mais elle a pris soin de pousser ses cadettes à se produire devant un public toujours croissant, de préférence moldu. Cela rapportait davantage, après tout, et elle n’a jamais refusé une bonne affaire. Quant à Maman… je crois qu’elle pouvait voir dans les miroirs. Mais elle refusait qu’on ait la moindre surface réfléchissante à la maison, alors je ne l’ai jamais vue pratiquer.

Ce qui explique le temps qu’il m’a fallu pour comprendre ce qui m’arrivait. Parce que, pendant de longues années, je trouvais parfaitement normal de voir des personnes qui restaient invisibles aux autres. Cela m’arrivait surtout quand je me baladais du côté de la ville, et j’ai fini par comprendre que les morts apparaissent plus facilement dans un lieu auquel ils sont fortement connectés. Oui, parce que je vois les morts. Ce qui n’a rien à voir avec les fantômes, d’ailleurs. Tout le monde peut voir un fantôme. Non, moi je vois les trépassés qui n’avaient pas peur de la mort - ou qui ne l’ont pas vue venir. La plupart du temps, ils sont adorables, un peu distraits, rarement conscients de leur état. Il m’est arrivé de croiser la route d’esprits particulièrement courroucés - traverser les champs de bataille de la Guerre de Sécession n’était pas de tout repos, je peux te le dire.

Quant Tante Leah a compris ce que je pouvais faire, elle a tout de suite essayé de m’apprendre à contrôler mon don. Et j’ai toujours refusé - d’abord par esprit de contradiction, puis par peur de cette ancêtre manipulatrice. Je dois avoir trouvé le coffret de ses “archives” quand j’avais neuf ans - inutile d’expliquer pourquoi, à partir de cet âge, j’ai soigneusement évité la vieille. Maman m’aidait parfois, m’envoyant couper du bois de chauffage ou faire des courses en ville - elle refusait d’y aller, je n’ai jamais su pourquoi. À la réflexion, j’aurais dû poser davantage de questions. C’est malin, hein, d’y penser maintenant ?

Malgré mon don - enfin, ce que Leah et Marie ont baptisé ainsi, pour moi ça n’a jamais eu de nom - je suis plutôt du genre à vivre dans le présent. Le passé, la rumination… Très peu pour moi. Quant au futur… Je préfère encore le découvrir un jour à la fois. Si je pouvais voir tout ce qui allait m’arriver, est-ce que je le vivrais aussi intensément ? Probablement pas, et alors à quoi cela me servirait-il de vivre ? Enfin, je m’égare. Je te parlais de Marie.

J’ai longtemps cru qu’on était les seules voyantes, nous les Rusard. À l’école, j’ai vite appris à ne pas parler de mes amis décédés - qui choisissaient obstinément de rester invisibles aux yeux des autres vivants. Alors la rencontre de Marie, ça a été comme un éclair dans la nuit - j’en ai vu un sur les plaines, une nuit de pluie, ça a tout éclairé à des kilomètres à la ronde, dans un moment de beauté et de terreur absolues. Marie est l’une des personnes les plus douces que je connaisse : je ne l’ai jamais entendue élever la voix, et pourtant elle peut calmer la moindre dispute d’un mot. Ses clients viennent chercher un philtre d’amour, ou un charme de protection, et elle les renvoie chez eux apaisés et assurés de leur propre charisme. Plus encore que ses potions, ou ses visions, je crois que les gens apprécient sa force tranquille. J’ai eu une chance incroyable de faire sa rencontre, alors que je cherchais un toit pour Jimmie et moi à la Nouvelle-Orléans.

Et je n’en serais jamais partie si la police n’avait pas décidé que Francis l’Occamy appartenait au cirque de ces affreux sorciers, comme si une créature aussi majestueuse pouvait appartenir à qui que ce soit. Ridicule… Mais je ne regarde pas en arrière. Perchée à la proue du paquebot, mon regard est tourné vers l’avant, vers ces côtes qui se dessinent doucement. L’Angleterre, enfin !

bienvenue

protego maxima

there's just no time to die

J'ai vraiment trop kiffé les références aux soeurs Fox et ton inventivité à rattacher tout ça au lore HP vraiment quelle idée super originale aussi de voir les morts avec le don de médiumnité J'ai beaucoup hâte de voir le personnage de Thelma évoluer parce que je suis vraiment curieuse de ses rencontres et de son évolution Merci encore pour cette fiche et de personnage hyper intéressant i

Toutes nos félicitations (thelma) forever is composed of nows 4016504306

(thelma) forever is composed of nows 4016504306

, tu viens de passer les vérifications de tes papiers d'identité et tu es maintenant validé. wii

Maintenant que tu es officiellement des nôtres, avant d'aller commander une bierraubeurre, on t'encourage à aller ouvrir tes sujets d'évolution, de liens et de hiboux pour pouvoir te faire des petits copains ou des grands ennemis. mimi

Tu as l'opportunité aussi d'aller réclamer des gallions dans la boutique, participer à l'animation drink me et le rp roulette. Si tu recherches des liens spécifiques, tu peux poster dans le sujet recherches de liens ou tout simplement passer par le discord du forum pour contacter directement les autres joueurs. Enfin, si tu te sens un peu perdu, la partie parrainage pourra t'aider. N'hésite pas à demander à avoir un parrain ou une marraine. calin2

Encore bienvenue parmi nous et on te souhaite un bon jeu, et une longue vie sur Protego Maxima ! adore