chapitre 6.5 - le dysfonctionnement, partie 2

le dysfonctionnement2 mars 1941 Rebecca Cole était une sorcière qui avait beaucoup travaillé dans sa vie notamment à cause de son statut de née moldue. Toujours critiquée et toujours discriminée, elle n’avait pas été surprise lorsque les nés-moldus avaient été appelé·e·s à rentrer dans la LDV. Elle n’avait pas rouspété, même si cela l’avait profondément embêtée. Elle s’était enrôlée dans le JINX pour faire valoir ses droits et il est vrai : elle avait également participé à la grève de la LDV.

Depuis quelques temps, Rebecca constatait qu’elle était vraiment fatiguée. Elle ne savait dire pourquoi mais elle avait constamment besoin de se reposer et ses sortilèges devenaient de plus en plus imprécis. Elle avait vaguement pensé à aller s'acheter une baguette mais en voyant ce qui se passait avec ces objets de bois et tout catalyseur depuis que la Garde Mobile de Protection du Territoire Magique était en place, elle s’était ravisée. C’était également sans doute la fatigue qui faisait que ses sortilèges n’étaient pas aussi précis ni ne faisaient pas ce qu’elle voulait vraiment. Il fallait dire que, depuis que le Ministère avait doublé ses heures sur la Garde Mobile de Protection du Territoire Magique par manque d’effectifs, elle faisait beaucoup d’heures.

Sauf que quand elle arriva à son tour, comme d’habitude, elle fut incapable de produire de la magie.

5 mars au 30 mars 1941 Les cas de disparition de magie se multiplient chez les membres de la LDV pratiquant la magie sans catalyseur affectés à la GMPTM et au lancer du Protego Maxima.
Rapidement, les premiers témoignages convergent : les sorcier·ère·s ayant perdu leur magie témoignent de symptômes identiques : fatigue de plus en plus intense, essouflement, sortilèges de plus en plus imprécis jusqu’à arriver à ne plus produire l’effet désiré par le‧a sorcier·ère et incapacité de faire de la magie sur une période plus ou moins longue.
Bientôt, on établit qu’un peu de repos est seulement nécessaire pour que la magie revienne mais l’alerte est déjà lancée au Ministère de la Magie.

5 mars 1941 Pour @Hector Fawley, s’en est trop. Après le refus de la réforme de la LDV pour ouvrir cette dernière à toutes les couches de la société, y compris les sangs-purs ainsi que la grève générale qui s'est transformée en émeute, il convoque le 2 mars 1941 une réunion extraordinaire de son gouvernement. Lors de cette réunion, @Hector Fawley décide de faire passer en force l’ultime réforme de la LDV qui vise à obliger les familles pas encore engagées à s'engager pour pallier les besoins de grandissant de personnes effectuant le Protego Maxima.
Plus mesuré que son projet de base à cause de la grève qui a mal tourné, la loi l’autorisant à ce genre d’action exceptionnelle est adoptée et la réforme passe finalement. Cette réforme est simple : au moins une personne de chaque famille dont un membre n'est pas conscrite est envoyé à la LDV pour effectuer le Protego Maxima. Les personnes doivent se rendre au bureau d'enregistrement dès le lendemain, 8h, pour se voir attribuer son tour de garde. En cas de non présentation d'un membre d'une famille, une amende salée est donnée aux familles et un tirage au sort est effectué.
Le 5 mars, @Hector Fawley prononce son discours : la dernière réforme est mise en application.

Hors Jeu
Niveau de dysfonctionnement sans catalyseursTous les membres de la GMPMT pratiquant la magie sans catalyseur voient apparaitre dans leur profil une barre de progression de perte de dysfonctionnement de leur magie.
Les niveaux de dysfonctionnement par pourcentage sont les suivants :

absence de dysfonctionnement (100% à 70%) En l’absence de dysfonctionnement, le·a sorcier‧ière n’a aucun symptôme et peut utiliser sa magie correctement.

dysfonctionnement léger (70% à 50%) En dysfonctionnement léger, le‧a sorcier‧ière constate qu’iel est légèrement fatigué‧e. Iel parvient à exécuter ses sortilèges correctement.

dysfonctionnement modéré (60% à 40%) En dysfonctionnement modéré, le‧a sorcier‧ière constate qu’iel subit une fatigue modérée à intense. Iel parvient à exécuter ses sortilèges correctement.

dysfonctionnement intense (40% à 20%) En dysfonctionnement intense, le‧a sorcier‧ière constate qu’iel est éprouve une fatigue intense ainsi que des essoufflements. Ses sortilèges commencent à devenir imprécis.

dysfonctionnement sévère (20% à 10%) En dysfonctionnement sévère, le‧a sorcier‧ière constate qu’iel est éprouve une fatigue intense ainsi que des essoufflements. Ses sortilèges sont imprécis, voire ne produisent pas l’effet voulu.

dysfonctionnement extrême (10% à 0%) En dysfonctionnement extrême, le‧a sorcier‧ière constate qu’iel est éprouve une fatigue intense ainsi que des essoufflements. Ses sortilèges ne produisent plus du tout l’effet qu’iel souhaite.

dysfonctionnement ultime (0%) En dysfonctionnement ultime, le‧a sorcier‧ière est dans l’incapacité de jeter un sortilège. Il lui faudra quelques jours de repos pour retrouver ses capacités de magie normales.

le serment de Koufra, chiffres et illustrations À l’origine, le serment de Koufra vient de la bataille de Koufra menée entre le 31 janvier 1941 et le 2 mars 1941 dans l’oasis de Koufra en Libye. Cette bataille oppose l’Italie menée par le capitaine Colonna et ses 310 hommes contre le Royaume-Uni menée par le colonel Philippe Leclerc et ses 350 hommes.

Cette bataille fait partie de la campagne de l’Afrique du Nord lors de la Guerre du Désert. Après 8 jours de reconnaissance et plusieurs semaines de combats participant ainsi à l’isolement des troupes italiennes et le siège du fort de Koufra, le 1er mars, les Italiens capitulent, cédant ainsi la victoire aux Britanniques. Seulement 3 soldats seront tués côté italien contre 4 soldats côté allié et quelques blessés des deux côtés. On dénombre également la capture de 11 officiers et 18 soldats italiens ainsi que 273 libyens. Cette bataille intervient dans un contexte où l’Allemagne est victorieuse sur tous les fronts à l’exception du Blitz lancé sur le Royaume-Uni, permettant aux troupes et à la France Libre de retrouver un peu d’espoir.

À l’issu de cette victoire, le 2 mars 1941, le général Leclerc prête un serment avec ses hommes : c'est ce que l’on appelle le serment de Koufra. Ce serment stipule que Leclerc et ses hommes ne déposeront les armes que « lorsque nos couleurs, nos belles couleurs, flotteront sur la cathédrale de Strasbourg ». Ce serment est tenu le 23 novembre 1944 lors de la libération de Strasbourg.

Ce serment est commémoré par un monument notamment à Paris au square de Kouffra, dans la rue Koufra à Nantes ainsi qu’un monument dans le centre de Rungis.

(bataille de Koufra (FR) - Square du Serment de Koufra (FR) - Bataille de Koufra (FR) - Retentissement et conséquences de la victoire de Koufra)