chapitre 1 - the blitzkrieg
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okMJ

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Sang : Il est la destinée, immatérielle et incorporelle.
the blitzkrieg
intrigue I - acte I
« Je n'ai rien à offrir que du sang, de la sueur et des larmes. » - Winston Churchill.
Saturday the Seventh of September 1940, 5pm. London, Ministry of Magic.

Missive froissée entre les phalanges, sorciers et sorcières ayant atteint la majorité et membres d'un parti politique sont tous cordialement convoqués au Ministère de la Magie. Devant la cabine téléphonique y permettant l'accès, un défilé de chemises et de robes si propres, illuminés par les doux rayons du soleil de septembre - certains cependant s'impatientent ouvertement de l'attente, ne daignant même pas profiter de ces jolies petits tournesols qui se frayent un chemin entre les interstices des pavés. En contre-bas, les cheminées crachent leurs éternelles flammes verdâtres, dévoilant toujours plus de silhouettes, alors que les files se forment rapidement devant les multiples bureaux de suffrage érigés pour l'occasion. À chaque interminable seconde qui s'écoule, on vient jouer avec cette montre à gousset luxueuse, ce bracelet emprunt de souvenirs ou encore sa baguette magique. De futiles objets, bientôt...

Enfin, à l'intérieur de la cabine étroite, vous contemplez le parchemin qui s'offre à vous. Des semaines qu'on vous baratine avec les mêmes discours, vous commencez d'ailleurs à les connaître par cœur - et il est temps à présent d'apposer votre choix pour les primaires. Un temps de réflexion, finalement vous vous apprêtez à saisir la plume d'oie et à la tremper dans l'encrier écarlate mis à disposition. Pourtant, le corps soudain tremblant, vous faites une rature des plus disgracieuse.

Les os qui tremblent, le cœur qui rate un battement et les tripes qui se serrent - vous comprenez rapidement au vrombissement sourd qui secoue votre cabine et vibre entre les dalles froides du Ministère que quelque chose d'anormal est en train de se dérouler. Au dehors, c'est une invasion d'oiseaux de fer qui jette une ombre macabre sur Londres - civils devenant les prisonniers de la nuit artificielle. Vous n'avez pas le temps de trouver réponse à vos questions que l'encrier vole en éclats au cri aigu qui vient soudainement percer vos tympans. Le cri de la mort, celui tant redouté de la Banshee. Les paumes qui viennent s'abattre sur vos tempes, grimace douloureuse sur vos lèvres, les tâches rouges sur vos vêtements tantôt si élégants ne sont que l'amer avant-goût du sang qui s'écoulera à flots sur la ville... Rien qu'à l'entendre, vous le sentez au fond de vous, c'est la fin.

Et la première bombe est lâchée à travers les airs, le souffle de l'explosion vous arrache un hoquet de panique, vous projette parmi les décombres. Désormais, à l'effigie de ce bracelet ou de cette montre à gousset, vous n'êtes vous aussi plus qu'un simple souvenir. Le Ministère est rasé, en quelques minutes n'est plus que ruines du passé. Tout comme l'Observatoire Magique et bien d'autres lieux des quartiers sorciers. Quelques jours plus tard, la réserve de Sainte-Mangouste souffrira du même sort - emportant avec elle ses biens les plus précieux.

Les flammes s'emparent de la ville - la fumée qui plane autour des bâtiments brûle les poumons et vous empêche de respirer. Le défilé d'avions bombardiers ne semble jamais vouloir cesser alors que les jours s'écoulent lentement - elles vous hantent, de nuit comme de jour on n'y fait plus grande différence, ces bombes meurtrières et sans pitié. Londres n'est plus que décombres alors que les menaces tant redoutées de la guerre moldue s'abattent avec effroi sur les sorciers. Les même vêtements sont portés depuis plusieurs jours, empleins de transpiration et de suie, du sang des victimes. Réfugiés, serrés comme des bêtes dans les souterrains du métro, toute dignité s'efface. Le transplanage et le réseau de cheminées sont fortement déconseillés - qui sait où l'on pourrait se retrouver... Les enfants qui n'avaient guère été emporté lors de la première évacuation, sont envoyés à la campagne, laissant les adultes dans le chaos. Dans un élan de courage parfois, certains se portent volontaires pour remonter à la surface et retourner ces corps de marbre, espérant ne pas y reconnaître le visage d'un proche dont ils n'ont plus de nouvelles depuis ce qui semble être une éternité. Il n'y a plus personne pour réguler le bon fonctionnement de la ville de manière tout à fait légitime - alors qu'au fil des semaines les citoyens tentent de garder un semblant de vie, pour faire vivre Londres, pour se dresser face à la menace. L'ichor, que l'on appelle pur ou non, n'a plus grande importante. Deux options : vous sacrifier pour ceux que vous aimez, ou survivre par tous les moyens.

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tc 1 -  le département des mystères (🗲)
concernés : @Antarès Black , @"Sybil Prendergast" , @Stasya Apraxina, @Nimue Crofton
7 septembre 1940, Ministère de la Magie. Vous étiez là pour les primaires, espérant faire pencher le parti de votre choix vers vos idéaux politiques - ou simplement en train de vivre cette routine ennuyeuse de travail. Peu importe, vous êtes désormais les malheureux prisonniers du Département des Mystères, et ce pour au moins une nuit entière. Arriverez-vous à en sortir vivants ?

> Les mystérieux phénomènes cachés au Département des Mystères n'auront pas eu la peau des malheureux qui y furent coincés, malgré de nombreuses péripéties entraînant des conséquences plus ou moins désagréables. Le groupe des secouristes les rejoint enfin, et tous peuvent s'échapper grâce à un portoloin.

tc 2 - les piégés d'aphrodite (🗲)
concernés : @"Colette Dartois" , @Hyacinth Crabbe , @"Marigold Black" , @"Walter Potter", @"Theodora Potter", @Demyan Apraxine

7 septembre 1940, Royaume d'Aphrodite. Douce soirée luxueuse, loin des problèmes que l'on espère oublier pour un temps. Futile espoir - le grondement sourd des avions bombardiers vient gâcher votre plaisir, et c'est parmi les flammes de l'une des première bombe incendiaire que vous devez tenter de survivre.

> De nombreuses personnes ont trouvé la mort dans le cabaret incendié, dans l'horreur ou l'indifférence, mais un petit groupe aura réussi à se mettre en sûreté jusqu'à l'arrivée de secours, survivant à cette première nuit d'épouvante.

tc 3 - les éclats de lune (🗲)
concernés : @Sauveur Lanuit Apraxine , @"Oswald Prendergast" , @"Alecto Black" , @Caecilia Greengrass, @"Anneliese Corbyn", @"Max Lovett"
7 septembre 1940, Jardins Fantastiques. Vous participiez à cet événement de charité organisé par l'Observatoire Magique en raison d'un phénomène astronomique rare. Pourtant, alors que la soirée vous semble agréable - le ciel change de couleur et vous apercevez au loin les premiers avions bombardiers de la Luftwaffe. L'une d'elle tombe dans l'eau, fragilise les ponts autour de vous. Parviendrez-vous à vous réfugier à temps ?

> La fête tourne au vinaigre et la panique gagne la foule, qui parvient heureusement à s'échapper, pour la plupart, non sans quelques blessures assez graves et quelques disparitions. Le Blitzkrieg clame ses premières victimes.

tc 4 - les secouristes (🗲)
concernés : @"Gale Ollivander", @"Charlie Podmore" , @"Asteri Black", @"Neven Finnigan"
8 septembre 1940, Ministère de la Magie. Après une nuit projetés parmi les enfers des bombardements, ceux-ci semblent avoir cessés. Vous sortez de votre refuge, encouragés par la Vox Populi, afin de partir à la recherche de survivants à sauver des débris du Ministère, là où la plupart des sorciers étaient rassemblés la veille pour les primaires.

> Evoluant dans les ruines du Ministère pour atteindre finalement les vestiges du départements des mystères, les secouristes ont réussi à sauver quelques personnes avant de finalement s'échapper grâce à un portoloin.

tc 5 - welcome to the jungle (🗲)
concernés : @"Adrasteia Carrow" , @"Rhys Northcott" , @"Alcyone Black" , @"Prudentia Flamel", @"Addolorata Alighieri", @"Ira Hamilton"
8 septembre 1940, Ménagerie Magique. Au lendemain de la première nuit de bombardement, vous êtes de sortie dans les rues saccagées de Londres. Devant la Ménagerie Magique presque en état, vous entendez des pleurs d'enfants. Inquiétés, vous pénétrez à l'intérieur, mais qu'allez-vous découvrir ?

> Les diverses créatures en liberté n'auront pas réussi à venir à bout de nos sauveteurs, qui ont retrouvé Mr et Mrs Beckett et leur fille, après un combat avec des grapcornes dans une cave transformée en réserve pour créatures.

tc 6 - chute libre à st-mangouste (🗲)
concernés : @Astoria Black , @"Branwen Potter", @Metys McGonagall, @"Theséa Wood"
13 septembre 1940, Hôpital Sainte-Mangouste. Vous profitez d'un semblant de calme pour sortir de votre refuge et demander une consultation à l'hôpital - mais les médicomages semblent débordés. Vous décidez de ruser et d'utiliser leur ascenseur, mais vous vous retrouvez piégées alors que dans l'aile voisine, la réserve est en proie à de nouveaux bombardements. Pourrez-vous vous échapper de cette cage ?

> Coincées dans l'ascenseur, les femmes ont pu survivre à l'inondation des sous-sols grâce à une équipe d'intervention ayant perçu leur signal de détresse, malgré quelques blessures.

tc 7 - sous terre (🗲)
concernés : @"Moira Prendergast" , @Arseus Nott , @Adonis Apraxine , @"Circée McGonagall"
14 septembre 1940, Chemin de Traverse. Quelques jours après les premiers bombardements, vous décidez de sortir lorsque soudain le cri de la Banshee retentit à nouveau. Précipités, vous trouvez refuge dans la cave d'une boutique abandonnée, qui menace à tout instant de s'effondrer sur vous.

> La cave effondrée, les sorciers ont dû explorer un souterrain découvert par hasard, évitant les éboulis, pour réussir à revoir la lumière du jour. Trempés et épuisés, ils sortent tous vivants et légèrement blessés seulement.
Lvnar

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Sang : Il est la destinée, immatérielle et incorporelle.
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intrigue I - acte I
« si hitler avait envahi l'enfer, je me serai débrouillé pour avoir un mot gentil pour le diable. » - winston churchill
le blitz historique en chiffres et en illustrations

Le Blitz (de l'allemand, éclair) est une campagne militaire de bombardements stratégiques dirigée sur le Royaume-Uni à partir du 7 septembre 1940. Il s'agit là de l'opération la plus connue de la Bataille d'Angleterre. Les zones principalement touchées sont Londres, mais également Coventry, Plymouth, Birmingham. Près de 3.75 millions de britanniques furent évacués, n'empêchant cependant pas environ 43 000 décès civils et 150 000 blessés. Lorsque l'on daignait lever la tête, ce n'était pas moins de 320 bombardiers et 600 chasseurs qui peuplaient le ciel... Rapidement, une sirène d'alarme fut mise en place à l'approche des raids aériens, permettant aux citoyens de se réfugier (principalement le métro) - associée à la peur, la destruction, la mort.  (Flying Planes Formation - Air Raid Sirens - Bomb Sight -  Pictures - Ressources supplémentaires)

Junkers Ju 87 - Bombardier Allemand Élément clé de la célèbre Luftwaffe, force aérienne du Troisième Reich, l'avion bombardier Junkers Ju 87 - parfois surnommé Stuka dû à l'étymologie allemande (Sturz Kampf Flugzeug - avion de combat en piqué), fut l'un des plus utilisés lors du Blitzkrieg de Londres. Avec ses 13.8m d'envergure pour des ailes en mouettes inversées, ses 11.1m de longueur et une vitesse de croisière autour des 310km/h, il s'agit là d'une arme redoutable - véritable révolution technologique. Pouvant contenir un arsenal interne de deux mitrailleuses de chasse et d'une tourelle, ainsi qu'un équipement externe allant jusqu'à 500kg de bombes hautement explosives, le Ju 87 est craint de tous pour ses rafles destructrices. Si on ne peut rater l'engin, qui ne passe pas inaperçu dans le ciel avec son ampleur et sa couleur verte tirant sur le noir, l'une de ses particularités les plus marquantes est ce que l'on appelle la trompette de Jéricho : sirène mécanique fixée sur les trains d'atterrissage, produisant un son caractéristique lors des descentes en piqué, proportionnellement à la vitesse de l'air s'écoulant autour de l'avion.  Le son aigu est dès lors rapidement associé aux bombardements, terrorisant les populations. (Ju 87 Stuka Siren  - Ressources supplémentaires)

types de bombes (hautement explosives, incendiaires) La plupart des bombes larguées par la Luftwaffe pendant le Blitz londonien furent des explosives du type SC 250. Pour une masse de 250kg et un diamètre de 36.8cm, chaque bombardier Stuka pouvait en contenir deux à son bord. Plusieurs variantes existaient alors, permettant soit de pénétrer des bâtiments robustes avant explosion ou permettant une détonation instantanée à l'impact. Un troisième type pouvait retarder l'explosion jusqu'à 72h - mais comportait un mécanisme la provoquant en cas de manipulation ou de tentative de désamorçage extérieure.
Outre ces bombes, les Allemands utilisèrent également des bombes incendiaires. L'utilisation abusive de celles-ci permettait notamment de créer une tempête de feu, un embrasement généralisé de l'air d'une telle intensité qu'il parvient à maintenir son propre système de vents. La première vague de bombardements explosifs avait notamment pour but d'éventrer les toits, rendant l'accès aux bombes incendiaires facilité, celles-ci faisant des ravages près des réseaux de service tel que le gaz et l'électricité. Les Feuersturm étaient la hantise des pompiers londoniens et participèrent à rendre l'atmosphère encore plus lourde dû au manque d'oxygène qu'elles occasionnaient par leur ampleur, sur une durée de plusieurs jours. (SC 250 - Incendiaire - Tempête de feu - Feuersturm)

« Comme on avait entendu que les Allemands tiraient sur les pilotes qui utilisaient leur parachute, je suis donc resté dans l'avion coûte que coûte et j'ai tout fait pour m'éjecter le plus proche possible du sol. » - John Hemingway, pilote de la royale air force.(témoignage)

Londres - les restes, les dégâts Jusqu'au 21 mai 1941, c'est un climat pesant qui règne sur Londres. Ville devenue presque fantôme en apparence, silencieuse, réveillée seulement entre les raids allemands se faisant essentiellement de nuit. Les conversations ne sont plus que des murmures - aux tympans, ce n'est que l'écho de la sirène et des bombes qui se répète sans répits. Les bombardements sont devenus le quotidien. En face de la Luftwaffe, c'est la Royal Air Force britannique qui tente de repousser les envahisseurs, escortée par les alliés - mais occasionnant parfois des dégâts à son tour, dommages collatéraux inévitables. Les bâtiments les plus imposants, comme les églises et les cathédrales, sont rasés depuis longtemps, réduits à un tas de briques et de cendres. On en retient comme exemple frappant la Coventry Cathedral, victime lors de la nuit du 14 au 15 septembre 1940, dont le nom sera ensuite utilisé pour désigner la destruction entière d'une ville, coventriser. On observe parfois quelques rares murs épargnés, mais ceux-ci menacent à tout instant de s'effondrer à leur tour. Dès le début, les bombardiers ne font guère de différence entre les structures publiques et privées, prenant pour cible les quartiers résidentiels également. Il n'y a plus aucun endroit à Londres où l'on peut prétendre être hors de portée d'une SC 250 - ou pire, selon les opinions, d'une bombe incendiaire et d'une tempête de feu. Les rues calcinées sont presque désertes, tableau représentatif de la peur et du désespoir qui s'immisce lentement dans les esprits. Des incendies, il plane sans cesse une lourde fumée - des flammes qui décorent le paysage et mettent plusieurs jours à s'éteindre. Malgré tout, entre les décombres, on retrouve des civils qui participent à l'effort de guerre - ne se laissant pas démoraliser, comptant parmi eux de jeunes enfants également.(Coventry Cathedral)

survivre au lieu de vivre La surface étant devenue synonyme de danger, de mort, la population trouve naturellement refuge dans les souterrains de la ville et principalement dans les rames de métro. Serrés les uns contre les autres, loin de la lumière du jour, c'est une nouvelle forme de solidarité qui naît - les civils n'ont presque plus aucun bien personnel, leurs maisons détruites. Un autre type d'abris pour ceux disposant toujours d'un domicile, fut ce que l'on appelait alors des abris Morrison - conçus de bois et de tôle, enterrés au plus possibles. Tout comme dans les sous-sols communautaires, l'espace y était très restreint, composé bien souvent uniquement d'un matelas. Ces derniers ne pouvaient évidemment pas protéger d'une explosion directe, mais plutôt des éclats d'obus et dommages liés à ceux-ci. Outre les blessures physiques occasionnées par les débris et les éclats, la fumée des incendies contribuait à empirer la qualité de l'air, et ainsi rendre la respiration difficile. De plus, les Allemands utilisaient des bombes de phosphore blanc afin de brouiller les troupes alliées, ou d'illuminer une zone la nuit - la poudre provoquant nombreuses intoxications, parfois fatales. L'hygiène était donc déplorable, hommes et femmes mélangés et vivant dans la suie et la sueur, le sang et la poussière. L'électricité coupée, la nuit c'est un voile de noirceur qui prend place. La nourriture devient une denrée rare, parfois cible de conflits. Les familles sont séparées de leurs enfants, envoyés à la campagne afin de les protéger. Il ne s'agit plus de vivre, mais de survivre. (Air Raids Shelters - The Blitz)

« Ce soir là, nous avions à peine gagné le dortoir que les sirènes ont retenti. Toute la nuit nous avons entendu les escadrilles d'avions, les tirs de DCA et le sol qui tremblait sous les bombardements intensifs des allemands. Nous avons su cette nuit là que la vraie bataille commençait. » - Monique Chomel.




@Asteri Black (lvnar.)
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