- AMORTENTIAJackson Howe
- Avatar : billy huxley
Crédits : Angie
Gallions : 2358
Sang : Il est né d'une famille sang-pur mais il est frappé par ce handicape ou cette maladie qui le rend dépourvu de magie. Cracmol.
Statut social : Marié à ses idéaux et ses envies révolutionnaire, mais probablement séduit par un jeune vampire désillusionner.
Etudes : A été envoyé dans un pensionnat pour Cracmol.
Opinion Politique : Fuck the system.
Particularité magique : Absolument aucune de magique mais il possède capable d'utiliser bon nombre de technologie moldus à commencer par les armes à feu et contendante. Il possède également une moto. Il est capable de rouler en voiture. Ses connaissances en technologie moldus sont élevé.
Dim 2 Avr - 19:06 (Δ)
Maltraitance ; Violence ; Abus ; Drogue ; Tabagisme
ALISTAIR HATHORNE
ft. billy huxley
Tu nais comme ça, tu vis comme ça, tu canes comme ça
Manipulateur à ses heures, lorsque la situation l’exige, c’est un homme qui suit ses propres règles et ses propres convictions. Il est prêt à tout pour ce qu’il estime être juste et c’est probablement ce qui lui a coûté un mandat d’arrêt aux États-Unis. Il aime le risque, bien accro à l’adrénaline. Il a une certaine fascination pour le monde moldu. Il collectionne d’ailleurs de nombreux objets leur appartenant, et la plus belle pièce qu’il possède c’est certainement sa moto.
Loyal et fidèle, il est difficile d’obtenir la confiance de l’homme mais lorsque c’est chose faite, soyez sûr qu’il sera le premier à vous rendre service peu importe ce que cela pourrait couter.
Malgré son attitude plutôt dominante, les années de maltraitance ont laissé des marques sur le corps et dans l’esprit du cracmol. S’il a masqué une majorité des marques physiques à l’aide de tatouage, les traumatismes subis durant l’enfance ont encore aujourd’hui une forte influence sur lui. Le poids de la culpabilité de ce qu’il a vécu et surtout fait subir lors de son enfance ont fait de lui un homme instable qui commence à croire que la fin, justifie les moyens.
C’est un grand sportif, ce qui ne l’empêche pas pour autant d’apprécier des activités plus subtiles comme le tatouage moldus et surtout l’art de dupliquer. C’est un faussaire, expert dans son domaine, qui a usé de ses talents pour aider de nombreuses personnes aux Etats Unis. Sa nature de cracmol l’a poussé à faire énormément de recherche sur la vie des moldus et leur connaissance.
Son corps est marqué par de nombreuses cicatrices bien qu'une majorité d'entre elles soient masquée par de très nombreux tatouages.
Il n’en possède aucune.
Il est incapable d’en faire.
Un détraqueur, parce qu’il ne peut pas les voir, ni s’en protéger. Et comme il ne peut pas les voir, il se base uniquement sur les récits et les dessins qu'il a d'eux pour se les imaginer et dans son esprit, ils hurlent si fort que s'en est assourdissant.
La parfum que vous sentiriez si vous tombiez sous son charme serait l’odeur de l’essence, de la menthe et du citron.
- AMORTENTIAJackson Howe
- Avatar : billy huxley
Crédits : Angie
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Sang : Il est né d'une famille sang-pur mais il est frappé par ce handicape ou cette maladie qui le rend dépourvu de magie. Cracmol.
Statut social : Marié à ses idéaux et ses envies révolutionnaire, mais probablement séduit par un jeune vampire désillusionner.
Etudes : A été envoyé dans un pensionnat pour Cracmol.
Opinion Politique : Fuck the system.
Particularité magique : Absolument aucune de magique mais il possède capable d'utiliser bon nombre de technologie moldus à commencer par les armes à feu et contendante. Il possède également une moto. Il est capable de rouler en voiture. Ses connaissances en technologie moldus sont élevé.
Dim 2 Avr - 20:00 (Δ)
story of my life
once upon a time
Vis comme si tu allais mourir aujourd’hui.
TW la chronologie contient des scènes de violence, de maltraitances, d’abus et de suicide.
01/02/1905- Mariage entre Tanya Lestrange et Ulysses Hathorne13/04/1906 - Naissance de leur premier fils, Callan Hathorne. 12/12/1907 - Naissance de leur second fils, Holden Hathorne. 06/07/1909- Naissance de Tucker (3eme fils) et Allison Hathorne (1er fille). 25/08/1910 (0 an) - Naissance d’Alistair Hathorne (4eme fils). 09/01/1912 (1 an et demi) - Naissance de Carrie Hathorne (2eme fille). 19/12/1914 (4 ans) - Naissance d’Alyx Hatorne (3eme fille). 29/09/1915 (5 ans) - Naissance de Gareth Hatorne (5eme fils). 07/03/1916 (5 ans et demi) - Tanya s’inquiète qu’Alistair ne montre aucun signe de magie. Elle en parle à son mari qui pense que c’est juste une question de temps.13/11/1916 (6 ans) - Tanya pousse son garçon de 6 ans du haut des escaliers en espérant que la peur activera la magie du garçon. Il s’en sortira vivant, mais pas grâce à la magie. Ceci étant, il se retrouvera avec une fracture ouverte du bras droit.25/12/1916 (6 ans) - Il a été privé de cadeau de noël, on lui dira que tant qu’il n’utilisera pas la magie, il ne recevra plus de cadeau. Il devient rapidement le souffre douleur de ses deux plus grands frères.18/09/1917 (7 ans) - Ulysses engage un médicomage expert pour réveiller la magie de son fils. Tenue au secret par un serment inviolable, le médicomage a cependant carte blanche pour mener diverses expériences dans le but de réveiller la magie de l’enfant. Ses expériences sont souvent douloureuses et particulièrement traumatisantes.09/10/1919 (9 ans) - Après des années de ces traitements, le médicomage se rend à l’évidence et annonce à Tanya et Ulysses que leur fils est un cracmol. Il recommande un pensionnat prévu pour les enfants comme lui. Les deux parents réfléchissent aux diverses options qui s’offrent à eux. Tanya aimerait se débarrasser de l’enfant, faire croire à une mort accidentelle ou tout autre chose qui effacerait cette erreur de la nature de son arbre généalogique. Cependant, Ulysses voit une opportunité de redorer le nom des Hathorne et d’endormir la méfiance naturelle qui naît à la mention du nom Hathorne. Il prend donc la décision d’envoyer Alistair dans ce fameux pensionnat spécialisé lorsqu’il aura 11 ans.31/08/1921 (11 ans) - Envoyé dans ce pensionnat, il est accueillit par des hurlements violents provenant de la maison isolée au milieu des bois. Alistair est mort de trouille mais il n’a nulle part où fuir. On leur apprend la discipline et surtout à respecter les sorciers. Ils passent de très nombreuses heures à se faire entendre dire que leur devoir en tant que Cracmol c'est de servir les sorciers, peu importe comment. Au cours des premiers jours, il apprend qu’il ne quittera pas le pensionnat, même pour les vacances et ce, jusqu’à ses 17 ans.01/09/2021 (11 ans) - On lui assigne un "grand frère". Un autre cracmol, plus âgé de 14 ans, qui est chargé de surveiller Alistair. Son grand frère s’appelle 1989. Il ne peut pas être à moins de 3 mètres de ce dernier, annihilant toute forme d’intimité. Ce jour-là, on lui rasera également le crâne avant de lui fournir l’uniforme gris du pensionnat. Il sera renommé 1990. 28/12/1921 (11 ans) - On l’oblige à participer à la punition d’un autre pensionnaire. Ces punitions sont d’ailleurs nommées des "Expériences d’Apprentissage".20/03/1922 (11 ans) - Il subit sa première "Expérience d'Apprentissage". L’humiliation est toujours publique et les autres enfants sont très fortement invités à se joindre à cette punition. 20/10/1922 (12 ans) - Il essayera de s’enfuir de l’école mais dans la forêt qui entoure l’école, il se perd et est rapidement retrouvé par les sorciers chargés de surveiller les lieux. C’est au travers du dessin qu’Alistair trouve refuge.14/01/1924 (13 ans) - Son "grand frère" l’aide régulièrement à survivre aux "Expériences d’Apprentissage" de l’école. Il ne sait pas comment, mais 1989 arrive à récupérer des livres venant de l’extérieur et les prête au garçon.18/06/1925 (14 ans) - 1989 est retrouvé mort dans sa chambre. La lettre que lui laissera son ami est un électrochoc. Il devient à son tour grand frère pour 200506/06/1926 (15 ans) - Il commence à écrire et consigner dans un journal tout ce qu’il vit là-bas. Dans les moindres détails. Notamment avec des portraits qu’il dessine. Il y ajoute des noms, autant de choses que possible avec la ferme intention de tout révéler dès que l’occasion s’y prête. Il aide 2005 à fuir, après des mois à avoir étudié les tours de gardes, le fonctionnement, et si son "petit frère" arrive à quitter les lieux, Alistair est quant à lui récupéré et sévèrement corrigé pour cet affront. 25/07/1927 (16 ans) - Alistair enchaîne les expériences d’apprentissage, incapable de rester sans rien faire. La seule chose qui lui sauve la vie est son nom de famille. 29/06/1928 (17 ans) - Il a enfin quitté le pensionnat, de retour dans la demeure familiale, Ulysses lui laisse que peu de répit. Il attend de son fils cracmol qu’il se prête à ses jeux politiques et se montre en public avec eux à chaque apparition possible. Qu’il joue le rôle du parfait jeune homme. 19/09/1928 (18 ans) - Alistair trouve quelqu’un d'intéressé par son histoire, il lui donnera son journal, reverra souvent le journaliste au sujet de son expérience. Ensemble, ils cherchent de véritables preuves, notamment le lieu exact où se trouve le pensionnat.03/01/1929 (18 ans) - Il échoue à retrouver le pensionnat et un soir où il rentre au manoir, il découvre le journaliste avec qui il travaillait au milieu du salon, dans un état lamentable. Son journal est brûlé, Tanya cherchera à forcé Alistair à se soumettre à un serment inviolable mais il arrivera miraculeusement à fuir la domaine familial. Il rejoint le monde moldu et adoptera sa nouvelle identité : Jackson Howe. Il vivra en tant que vagabond. Il apprendra des métiers sur le tas, plutôt volontaire. Il travaillera notamment dans le monde de la mécanique. 24/11/1931 (21 ans) - Il découvre l’univers du tatouage moldus et en devient rapidement accroc. Son corps finit rapidement comme une toile de fond pour ses propres souvenirs et une façon pour lui d’extérioriser ses démons.26/08/1932 (22 ans) - Voyageant entre le monde magique et moldus, ses fréquentations sont loin d’être les plus nobles mais elles sont loyales. Les rumeurs finissent par circuler sur ses multiples voyages et bientôt il est contacté par un né-moldus qui lui demande de retrouver sa véritable famille.04/07/1934 (23 ans) - Il continue d’aider des né-moldus à retrouver leur véritable famille. Il prévient pourtant que leurs familles ne se souviennent pas d’eux et que cela ne leur permettra pas de se souvenir également. Mais pour certain, la quête de leur racine est plus forte et plus importante. Il offre également ses services en tant que faussaire, fournissant des faux papiers moldus pour ceux et celle (notamment les couples moldus/sorcier) qui en aurait besoin. 06/04/1936 (25 ans) - Jackson tente toujours de retrouver le pensionnat, il espère pouvoir le détruire. C’est à peu près à cette même période qu’il apprend à faire usage des armes moldus. 01/11/1937 (27 ans) - Les activités de Jackson commencent à intéresser les autorités du pays. Une enquête est ouverte mais pour l’heure les autorités n’arrivent pas à remonter jusqu’à lui. 16/12/1938 (28 ans) - Prévenu qu'il va bientôt être arrêté, Jackson arrive à fuir avant que les autorités ne le retrouve. Quand les Forces de l'Ordre magique, et peut-être même des agents de la CIMS arrivent enfin chez lui, Jackson a déjà disparu et se trouve dans un avion moldu pour rejoindre l'Angleterre.1938 à 1940 (30 ans) - A Londres, il se range un peu, essayant de se construire une vie plutôt normale entre le monde sorcier et le monde Moldu, bien qu'il n'a pas oublié son projet de retrouver l'emplacement du pensionnat qui l'a vu grandir, il est forcé de faire profil bas s'il ne veut pas avoir à nouveau les autorités au cul. C'est l'annonce de la guerre moldu et ses conséquences sur sa vie qui réveilleront de vieux souvenir surtout lorsqu'il fait face à l'injustice qui frappe les couches les plus basses de la société. 07 septembre 1940 - Début du Blitz. Il s'en sortira sans une égratignure après s'être réfugier, avec d'autres cracmol, dans un métro abandonné.décembre 1940 - la colère gronde dans les rangs de la LDV, Jackson peine à trouver un véritable sens à sa vie après l'echec qu'est son projet de retrouver le pensionnat...Alors aider les moins que rien comme lui...Ca commence à être très tentant. Motivé par des rencontres, des histoires qu'on lui raconte ou dont il est témoin, Jackson se lance dans la création d'une communauté idéale en investissant une usine abandonnée. Petit à petit, cette petite communauté de marginaux prend de l'ampleur et ils finissent par se faire appeler "les chiens de baskerville" en référence au roman d'Arthur Conan Doyle. Nourissant une colère de plus en plus grand envers les riches et un désir de plus en plus de faire entendre cette colère. 24 décembre 1940 - Il n'est pas présent au marché de noël, lui, il s'occupera des gens à Muggleborntown. Ceux oublié par la bonne société du Londre sorcier. Savoir que les secours ont surtout été envoyé dans les quartiers où se déroulait le marché de Noël a continué à nourir sa colère alors que lui et bien d'autre comme lui peine à oublier les hurlements de ceux qui crevait sous les décombres de certains immeubles de Muggleborn Town. 10 Janvier 1941 - Si l'obligation au Protego Maxima que le ministère a mis en place à permis à l'un des bombardements les plus sévère de ces derniers mois, d'éviter un nouveau massacre dans les quartiers pauvre. L'idée d'un bal entre les riches de la société attise les flammes de la colère. De plus en plus, on parle de grève ou de révolution au sein des chiens. Février 1941 - La destruction des baguettes à cause des Protego Maxima forcé sera la goutte de trop et poussera Jackson à tenter de faire entendre leurs voix en organisant une grève avec l'aide du reste des chiens. Cette grève, qui était censé être pacifiste au début virera rapidement à l'émeute lorsque les Forces de l'Ordre les provoqueront.
"Un bocalavoix... Ça me sert à enfermer notre conversation pour pouvoir la réécouter autant de fois que je le souhaite. Ainsi, je ne déformerai rien de votre histoire."
"Oh... C’est la première que j’en entends parler. La pensine ne suffirait pas ?"
"Je suis un homme prudent."
Le journaliste sourit, se redresse, la baguette de l’homme glisse le long du bocal et au coeur de ce dernier une lumière vacillante au rythme d’un cœur qui bat prend naissance. Il pose son regard sur Alistair et commence.
"Nous sommes le 19 septembre 1928, je suis Dick Técenfote, pouvez-vous vous présenter ?"
"Je m’appelle Alistair Hathorne. Je suis le 5e enfant de Tanya et Ulysses Hathorne. J’ai 18 ans. Je suis cracmol."
"Comment décririez-vous votre enfance auprès de la famille tristement célèbre des Hathorne ?"
"Compliqué."
"C'est-à-dire ?"
"A votre avis ? Comment se passe l’enfance d’un petit garçon cracmol dans une famille sang pur qui n'hésitait pas, à une époque, à faire tuer des né-moldus au cours des procès des sorcières de Salem ?"
"Vous étiez maltraité ?"
"C’est plus complexe que ça. Ma m... Tanya n’a jamais supporté l’idée qu’elle ait pu avoir un fils cracmol. Ulysses était persuadé, pendant longtemps, que j’avais juste un peu de mal. Ils ont voulu m’aider. Le miracle ne s’est jamais produit."
Il élude, il le sait, mais c’est plus fort que lui alors qu’il tripote nerveusement ses doigts.
"Comment ont-ils voulu-vous aider ?"
"Il est plutôt connu que la magie a tendance à se manifester plus facilement lorsqu’une situation l’exige. Alors, Tanya m’a poussé du haut de l’escalier lorsque j’avais 6 ans en espérant que la peur de la chute activerait quelque chose en moi."
"Est-ce arrivé ?" Alistair fronce les sourcils.
"A votre avis ?"
Une pause est marquée.
"Et votre père ? Comment a-t-il réagi ?"
"Il a fait engager un expert qui disait pouvoir guérir les obscurials. Après deux ans de traitements, l’expert a conclu que j’étais cracmol et a conseillé à mes parents de m’envoyer dans un établissement spécialisé."
"En quoi consistait le traitement de cet expert ?"
Le corps d’Alistair se crispe à ses souvenirs et il détourne les yeux du journaliste pour observer un point au hasard sur le sol.
"Des expériences..."
"Pouvez-vous m’en décrire quelques-unes ?"
Le silence.
"C’est un souvenir douloureux ?"
"Oui."
"Prenez votre temps."
Et il y a bien deux minutes de silence avant qu’Alistair ne se lance d’une voix mal assurée.
"Des aguamentis glacé."
"C'est-à-dire ?"
"Il me lançait des aguamentis d’eau gelée. À pleine puissance. C’était si froid que j’avais l’impression que ça me brûlait."
Un silence pesant.
"Je suis désolé que vous ayez eu à vivre cela."
"Le soyez pas, je suis toujours en vie et c’est ce que j’ai vécu qui va faire de vous un journaliste de renom."
"Je." Il est déstabilisé, s’éclaircit la gorge avant de reprendre. "Vous avez parlé d’un établissement spécialisé ? De quoi s’agissait-il ?"
"C’est présenté comme une école pour les enfants comme cracmol. Une seconde chance pour s’assurer que votre enfant s’intégrera parfaitement à la société malgré son handicap. Il devrait faire des brochures." Et la voix d’Alistair est amère mais également effrayée.
"Qu'offrait comme service l’établissement ?"
"Exactement cette promesse. On nous apprend des métiers où la magie n’est pas nécessaire, on nous apprend que la société ne veut pas nous chasser et qu’on a notre place dans celle-ci, qu’on doit être reconnaissant, respectueux...Soumis."
"Soumis ? À qui ?"
Il pose un regard en biais au journaliste.
"Aux sorciers."
Silence.
"Quand avez-vous intégré cette école ?"
"Le 31 août 1921. J’avais 11 ans."
"Oh. Comme les enfants sorciers donc."
"C’est le seul point commun."
"Vous n’aviez pas de cérémonie de répartition ?"
Alistair rit de cette naïveté avant de soupirer.
"Il y avait bien une cérémonie."
"Pouvez-vous la décrire ?"
"Quand on arrive, on peut entendre les autres pensionnaires de loin. Ils hurlent. Mais avant d’être amené auprès des autres, on nous amène dans une pièce où on nous rase le crâne. On nous demande de nous déshabiller et de nous laver dans des douches communes. On est surveillé, chronométré, nos valises sont mises de côté et on reçoit notre uniforme. Le soir-même, on observe les plus vieux dîners... Ce sont les plus jeunes qui mangent en dernier. Ce qui reste." Autant dire, pas grand-chose.
Le journaliste observe Alistair, il semble tellement détaché que l’attitude sonne fausse. C’est comme s’il racontait l’histoire d’un autre, mais dans ses yeux, on devine aisément à quel point ces souvenirs sont réels.
"Le lendemain, on nous présente notre grand frère. C’est comme s’il racontait l’histoire d’un autre, mais dans ses yeux, on devine aisément à quel point ces souvenirs sont réels. C’est le seul à qui on est autorisé de poser des questions. On est également renommé."
"Renommer ?"
"Je m'appelais 1990."
"Votre grand frère aussi ?"
"1989."
À nouveau, la voix d’Alistair est tremblante lorsqu’il donne ce chiffre.
"Vous ne connaissiez pas le véritable nom de vos camarades ?"
"C’était interdit."
Mais il connaît le nom de 1989.
"Lui ou vous, vous ne l’avez jamais dit ?"
"Jackson..."
"Vous n’aviez que son prénom ?"
"Oui."
Il ferme les yeux et il finit par se lever.
"Monsieur Hathorne ?"
"J’ai besoin d’air, on se voit une autre fois."
Et Alistair s’apprête à quitter la pièce avant de sortir de son sac épais carnet qu’il pose sur la table.
"Lisez ça." Et il s’en va, sans un mot.
"Fin de l’entrevue avec Alistair Hathorne. Il m’a laissé un carnet." Il le feuillète. "Il semble contenir des récits de ces journées dans cette école. Il y a des portraits, des noms." Et il finit par à nouveau glisser sa baguette le long du bocal. La lumière qui pulsait au rythme d’un cœur s’évanouit et le bocal n’est rien de plus qu’un bocal en verre.
"26 septembre 1928. Bonjour Alistair. Vous allez bien ?"
"Mmmh mmhh."
"Vous semblez... Ailleurs..."
"Parce que je le suis."
"Comment ça ?"
"Je suis ailleurs..."
Il relève lentement sa tête vers Dick, esquissant un sourire apaisé.
"Vous avez… pris quelque chose ?"
"Ça pose un problème ?"
"Et bien oui Monsieur Hathorne… Ça rend votre témoignage beaucoup moins crédible aux yeux des autorités."
"Parce que vous y croyez vous ? Que les autorités vont faire quelque chose ? Qu’ils sont genre... Pas au courant ?"
"Et bien..."
"On m’appellait 1990... À votre avis, pourquoi ?"
"J’en sais rien..."
"J’ai une théorie."
"Une théorie ?"
"Il y en a eu au moins 2005 dans ces établissements."
"Ça fait beaucoup de cracmol… Alors que les cas sont plutôt rares."
"C’est peut-être le seul établissement pour la totalité de la population cracmol."
"Alors nous en aurions entendu parler non ?"
"On en entend parler. Sinon, pourquoi vous êtes là ? Mais les rumeurs ce n'est pas preuve ! Et donc, j’en reviens à ma théorie. Y en a en haut qui savent, qui savent parfaitement ce qui s’y passe, mais c’est juste que... Ce n’est pas grave. Parce qu’à la fin, ça fait de bon serviteur et qu’au pire, vous, les sorciers, vous avez assez de pouvoir pour laver vos mains sales."
"Je crois que vous exagérez un peu Monsieur Hathorne."
Et d’un coup, Alistair frappe du point sur la table et hurle.
"VOUS CROYEZ ?"
Il y a un silence de mort, le journaliste n’ose plus parler, il attend, patient, qu’Alistair se réinstalle sur sa chaise et c’est presque timidement que Dick reprend.
"J’aimerais, à l’avenir, que vous évitiez de prendre des substances avant nos entretiens."
"Je peux pas, c’est la seule façon de les faire taire."
"Qui voulez-vous faire taire ?"
"Les hurlements."
"Ceux des autres pensionnaires ?"
"Et les miens."
"Les vôtres ?"
"Vous avez lu mon carnet ?"
"En partie oui."
"Alors vous savez de quoi je parle."
"Moi oui, mais eux." Il désigne le bocal à la lumière vacillante. "N’en savent encore rien."
Alistair observe le bocal, sa lumière douce et cette façon qu’elle a de briller comme si elle respirait.
"Lorsque nous faisions une erreur, quelque chose d’interdit par le règlement, que notre travail n’était pas satisfaisant, qu’on souriait trop, qu’on regardait trop une camarade, ou qu’on parle pas assez fort ou trop fort... Bref... Tout un tas de conneries. Les surveillants hurlaient à la réunion de groupe."
"Qu’est-ce qu’une réunion de groupe ?"
"Une expérience d’apprentissage. Nous devions tous entourer la personne ciblée par la réunion de groupe et alors le surveillant nous expliquait pourquoi nous étions convoqués."
"Et ensuite ?"
"On devait hurler. Aussi fort que possible. On devait hurler contre le pensionnaire, lui dire qu’il ou elle était nulle, le rabaisser, l’humilier. Pour qu’il apprenne que les règles sont importantes."
"Vous y avez participé ?"
Sa gorge se serre, il baisse la tête et malgré la drogue qui coule dans ses veines, les larmes montent d’elle-même.
"J’avais pas le choix."
"Pourquoi ?"
"Ne pas y participer est interdit... Et si on fait quelque chose d’interdit…"
"On devient le sujet d’une réunion de groupe..."
Alistair renifle, essuie ses larmes avant de prendre le mouchoir que Dick lui tend pour se moucher.
"Tout était fait pour que l’on se déteste les uns et les autres." Se souvient-il. "Il y avait un truc qui mettait en place, ils appelaient les groupes de discussions... On nous racontait que c’était une façon d'extérioriser notre colère parce que nous étions inférieures aux sorciers. Que cela nous déchargerait et nous éviterait de s’en prendre à notre famille ou à une autre personne. Bref... On était en groupe, en cercle et on devait hurler à pleins poumons sur quelqu’un, lui cracher notre rage, notre haine. C’était moche. Mais..." Il soupire. "Ça faisait du bien."
Et ces mots troublent le journaliste qui, absorbé par le récit, n’ose pas l’interrompre.
"Ça faisait juste... Du bien. On choisissait une cible et peu importait si ce n'était pas celle qu’on aurait vraiment voulu avoir. On en avait une alors on s’en servait."
"Comment cela devait-il vous préparer à... Vous intégrer à la société sorcière ?"
"Parce qu’on finit par avoir peur ? Ce qu’on nous répète, c’est qu’on vous doit tout, notre vie, notre pitance, notre existence, vous êtes au-dessus de nous et nous, nous devons vous servir."
"Oui, mais..."
"Mais quoi ? Vous croyez vraiment que le but, c’était ça ? Nous intégrer à la société ? C’est une excuse. On servait d’expérience, on était oubliable, sacrifiable. Pour les rares qui sortent de l’établissement, il n’y a que deux options, la folie ou la servitude. L’un ou l’autre tient plus de la survie."
Il laisse sa tête retomber mollement en arrière, observant le plafond.
"Je suis pas le créateur de cet endroit."
Le journaliste a du mal à encaisser ces informations. À imaginer qu’un endroit pareil puisse exister et tout ce qu’il a, c’est une histoire, un carnet, rien de tangible et c’est horrible à dire, mais il ne peut pas s’empêcher de se demander à quel point c’est vrai tant cela semble tout droit sortie d’un cauchemar.
"On va en rester là pour aujourd’hui."
"Ok." Et Alistair se lève.
"Fin de l’entrevue." La baguette du journaliste glisse le long du verre et la lumière s’évanouissait lentement.
"2 Novembre 1928. Il n’y a aucune trace d’un établissement spécialisé pour l’éducation des cracmol dans les registres ministériels. Nous cherchons à la localiser mais les diverses descriptions d’Alistair Hathorne ne nous permettent pas d’avoir un endroit précis. Il parle d’une grande maison perdue au milieu des bois. Il est presque sûr que c’est sur le territoire américain mais là encore, impossible de le confirmer. J’ai tenté de recueillir ses larmes au cours d’une interview en espérant pouvoir m’en servir dans une pensine mais cela n’a pas fonctionné. J’ai besoin de voir ces souvenirs de mes yeux pour pouvoir peut-être observer un détail, quelque chose qui nous mettrait sur la voie. Sans véritable piste, son histoire n’a aucune valeur."
Le journaliste Dick Técenfote se tenait face à Ulysses et Tanya Hathorne dans le salon de ces derniers. Alistair avait les yeux rivés sur la cheminé, regardant ses journaux brûlé.
"Vous êtes sûr de vouloir faire ça ?", demanda le journaliste, la voix tremblante. "Un serment inviolable, c'est du sérieux. On est pas obligé d'en arriver là, je divulgerai rien."
"Si vous êtes sur de vous, le serment ne devrait pas vous poser de problème dans ce cas. Et je suis sur que vous pouvez comprendre qu'il est nécessaire pour protéger notre famille et notre communauté."
Tanya hocha la tête.
"Et pour votre silence, vous serez généreusement rémunéré."
Dick avala difficilement sa salive avant d'accepter l'enveloppe qu'elle lui tendait. Alistair ferma les yeux durant le processus, anticipant la suite et pourtant...Il n'osa pas bouger. Son corps s'y refusait, pétrifié par la peur. Il entendit le journaliste s'en aller, et son père approcher.
"A ton tour, Alistair", dit Ulysses d'un ton impérieux. "Tu vas faire le serment inviolable et nous pourrons tous passer à autre chose."
Passer à autre chose...Ce sont ces quatres mots qui semblait alors réveiller Alistair qui se retournait.
"Tu te moques de moi ?"
"Ne fait pas l'enfant Alistair, c'était le meilleur choix, le seul établissement possible pour les gens comme toi."
"Le meilleur choix ?" Alistair éclata de rire, un rire amer. "Vous n'avez aucune idée de ce que j'ai subi là-bas. Les séances de torture, les humiliations constantes... c'était un enfer sur terre."
"J'en ai assez de l'entendre geindre ! Nous aurions du le tuer dès que nous avions su !"
Tanya avait sa baguette en main, prête à faire ce qu'elle estimait être la meilleure décision. C'était peut-être pas désespoir ou par folie qu'Alistair se positionna tout contre la baguette de sa mère.
"Vas y...Fais le."
Il s'était attendu à crever là mais la seule chose qui se passa fut le bruit du bois qui aterissait immédiatement dans la cheminée du salon. La surprise de sa mère, sa rage quand elle hurla le nom d'un de ses autres fils. Il profita du chaos soudain, de la surprise de tous, pour simplement fuir, loin de chez lui, loin de tout ça.
- Willow Jones
- Avatar : Kang Yeosang
Crédits : forevertry79
Gallions : 405
Sang : Sang mêlé, hybride
Statut social : Célibataire
Etudes : Ancien Serdaigle
Opinion Politique : Les paroles d'un certain Gellert Grindelwald charment ses oreilles et son ego (LMD)
Particularité magique : Demi-vélane
Dim 2 Avr - 22:42 (Δ)
bienvenue
protego maxima
there's just no time to die
J'avais déjà eu un coup de coeur pour ta fiche à l'époque, ça a été un plaisir de la redécouvrir de nouveau avec les nouvelles modifications (enfin un plaisir...j'ai été très heureuse de souffrir quoi )
(Re)bienvenue au plus beau des plus beaux, au plus courageux des plus courageux et au plus parfait des parfaits
Toutes nos félicitations , tu viens de passer les vérifications de tes papiers d'identité et tu es maintenant validé. Maintenant que tu es officiellement des nôtres, avant d'aller commander une bierraubeurre, on t'encourage à aller ouvrir tes sujets d'évolution, de liens et de hiboux pour pouvoir te faire des petits copains ou des grands ennemis. . Nous avons également besoin que tu ailles faire un tour au Loto des colocs soit pour faire partie de la liste des accueillants, soit pour trouver ton nouveau foyer .Tu as l'opportunité aussi d'aller réclamer des gallions dans la boutique, participer à l'animation drink me et le rp roulette. Si tu recherches des liens spécifiques, tu peux poster dans le sujet recherches de liens ou tout simplement passer par le discord du forum pour contacter directement les autres joueurs. Enfin, si tu te sens un peu perdu, la partie parrainage pourra t'aider. N'hésite pas à demander à avoir un parrain ou une marraine.
Encore bienvenue parmi nous et on te souhaite un bon jeu, et une longue vie sur Protego Maxima !