- Sacha Vasnetsov
- Avatar : Daniel Bederov
Crédits : vestae-vocivus
Gallions : 730
Sang : Mêlé
Statut social : Célibataire
Etudes : Koldovstoretz
Opinion Politique : CMP
Particularité magique : Magie sans catalyseur (optimale) et occlumens (avancé)
Mar 31 Jan - 22:58 (Δ)
meurtre, blessures, mort
SACHA VASNETSOV
ft. Daniel Bederov
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Occlumens (Avancé) : Apprentissage débuté avec l'armée, renforcé par la CIMS, il se révèle plutôt doué, plutôt peu ému par la douleur provoquée.
Il se refuse en revanche catégoriquement à apprendre la legilimancie, terrifié à l'idée d'entrer dans le monde intérieur des autres.
(Victime collatérale de la malédiction des femmes de sa famille)
Bois d'Acacia, ventricule de dragon, 35 centimètres, elle est quelque part dans le monde aujourd'hui, mais pas avec lui
Un loup
Des nuées de corbeaux qui attaquent inlassablement
Orange thé noir et eau de cologne
- Sacha Vasnetsov
- Avatar : Daniel Bederov
Crédits : vestae-vocivus
Gallions : 730
Sang : Mêlé
Statut social : Célibataire
Etudes : Koldovstoretz
Opinion Politique : CMP
Particularité magique : Magie sans catalyseur (optimale) et occlumens (avancé)
Mar 31 Jan - 23:01 (Δ)
story of my life
once upon a time
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Tu avais sept ans quand, dans toute la candeur de l’enfance, présomptueux déjà à cet âge, tu avais décidé qu’il était temps de partir finalement. Emballant le peu d’affaires auxquelles tu tenais vraiment -ta peluche, ton livre de contes et deux barres de chocolat- tu n’étais pas allé bien loin, un kilomètre, peut-être deux en étant particulièrement généreux pour l’endurance d’un enfant, ton père t’avait retrouvé assis par terre au bord d’une route sinueuse. Tu lui avais déclaré, toujours persuadé d’avoir raison, que tu faisais simplement une pause avant de reprendre ta quête, vivre de grandes aventures comme dans tes histoires et au lieu de te demander pourquoi tu voulais à ce point fuir, au lieu de pointer du doigt l’évidence, ce que même les yeux de l’enfance ne pouvaient réussir à camoufler très longtemps, il avait simplement ébouriffé du bout des doigts tes cheveux toujours trop longs et indomptables.
’Quand tu seras grand tu pourras prendre cette décision mais tu dois rester Sacha. Tu vas être grand frère”
Les deux éléments n’étaient probablement pas intrinsèquement liés, tu devrais rester parce que tu étais avant tout un enfant encore bien trop jeune pour être capable d’affronter le monde par ses propres moyens mais ce que tu avais entendu toi, c’était “Reste Sacha, reste parce qu’Il ou Elle va avoir besoin de toi”.
C’était Elle. Elle est née un 13 Janvier, le lendemain de ton propre anniversaire, comme un cadeau en retard. Avec ses cheveux sombres, sa peau encore plus pâle que la tienne et ses yeux clairs, elle était à la fois ta lumière et tes ténèbres. La vie et la mort qui venaient s’entremêler.
Les premières années étaient merveilleuses, aussi merveilleuses que puisse être quoique ce soit au milieu d’un palais d’horreur, le départ pour Koldovstoretz déchirant, tu aurais aimé la glisser dans ta valise pour ne pas avoir à la quitter, tu aurais aimé la protéger de ce qui ne tarderait pas à arriver mais évidemment tu n’étais pas capable de lutter contre la fatalité, tu n’étais pas capable de lutter contre ce qui était bien plus grand que toi, bien plus grand que vous, inscrit par une des plus sombres magie dans le sang des tiens.
Tu l’as appris par missive, juin 1929 avant de revenir pour l’été, elle venait de basculer de l’autre côté et peu importe à quel point tu aurais voulu qu’il n’y ait aucun impact, il y en avait forcément un, lorsque vous deveniez pour l’un et l’autre des dangers, lorsque la malédiction l’avait réclamée.
Une année s’était écoulée comme le grand silence avant les orages, s’accrochant au lien trop fragile qui risquait à tout moment de s’étioler et finalement tout avait explosé. Eté 1930, tu ne savais même plus la raison de la dispute exactement, quels mots plus hauts que les autres, rien d’important, rien de bien différent de ce qu’un frère dit à une soeur, une soeur à un frère mais elle avait fondu sur toi et tu n’avais dû ton salut, elle le sien, qu’à tes réflexes qui ne t’avaient jamais réellement trahi même si le mobilier de la pièce en avait fait les frais.
Tu te rappelles encore aujourd’hui le salon dévasté, les morceaux de meubles déjà moisis jonchant le sol, venant côtoyer des morceaux de verre, tu te rappelles ton père, ta mère, elle vers Zoya, lui vers toi, et cette question sur toutes les lèvres.
”Tu saignes ? Sacha est-ce que tu saignes ?”
Car tout vient du sang, le sang appelle le sang.
Mais tu n’avais pas saigné ce jour là ni aucun autre ensuite, tu avais regardé ta petite soeur, ta lumière et tes ténèbres, quitter la pièce en te jetant un regard qui serait son dernier pour toi. Sept mois plus tard tu fêtais tes dix-huit ans, elle ses onze ans et tu partais pour l’armée sorcière russe pour ne plus jamais en revenir. Un aller sans retour.
”Tu dis jamais rien Vasnetsov”. Dmitri. Le murmure dans ton dos te fait frissonner, tu as presque l’impression de sentir son souffle contre ton cou, presque l’impression que si tu te retournes tu pourrais faire cette chose ignoble et interdite, capturer ses lèvres avec les tiennes mais au lieu de ça tu préfères garder le silence, sur tes désirs, sur tes envies, sur tout ce qui pouvait bien t’habiter derrière ces couches de glace impénétrables.
C’était vrai. Tu ne disais rien. Tu ne disais jamais rien.
Pour quoi faire ?
”Je sais ce que tu es”. Dmitri. Le même murmure encore une fois, toujours contre ton oreille, délicieux, et toujours la même réponse de ta part, ce silence et ce froid polaire qui aurait pourtant dû le repousser après toutes ces années.
”Maudit”. Tu laissais échapper un soupir avant de te tourner pour lui faire face, vos yeux, le feu contre la glace. ”Pas moi. Seulement les femmes.” Un silence. ”Reste” et dans ses yeux de glace tu voyais les mots qu’il ne prononçait pas, tu voyais le désir, l’amour et tu voyais aussi l’espoir, l’espoir d’être un jour suffisamment entraîné pour qu’elle n’ait plus jamais peur de te blesser.
Zoya.
Tu portais un doigt à tes lèvres pour l’intimer en secret. Tu allais rester oui, pour lui et pour elle aussi.
”Reste avec moi” Dmitri. Sa voix comme un écho à un souvenir vieux de plusieurs années déjà. Tu te demandais si tu rêvais, à moitié conscient sur la neige de Sibérie, englouti par une douleur dont tu n’arrivais pas à déterminer l’origine mais qui semblait t’emporter vers les ténèbres un peu plus à chaque instant. Parfois tu réussissais à te souvenir d’un éclair de lumière, de ton épaule réduite en miette, la plupart du temps tu délirais, d’hallucinations en rêves fiévreux, seule sa voix et parfois sa main sur ton front réussissaient à t’arracher à l’appel de la faucheuse.
”Sacha. Ils vont venir. La tempête de neige les ralentit mais ils vont venir.”
Tu te demandais si l’appel du sang des femmes de ta famille ressemblait à l’appel de la mort, le visage de ta petite sœur revenant danser devant tes yeux. 1937, elle devait avoir fini ses études, être une adulte maintenant.
”Tu lui mentiras en disant que j’ai fait tout mon possible”
Mensonge parce que tu aurais pu revenir depuis longtemps maintenant, parce qu’il ne fallait pas tant d’années pour apprendre à se protéger, parce que les permissions existaient. Parce que tu avais eu peur. Parce que tu avais été lâche.
”Serre moi. Si ça doit être la dernière chose que je vis, serre moi Dmitri.”
Tu serrais sa main entre tes doigts poisseux de sang, sentais ses bras autour de toi. Puis le noir.
1938. Les miracles existent parfois et tu en étais un. Tu t’apprêtais à reprendre du service, le jour même de ton anniversaire lorsque ton supérieur entra dans les dortoirs, visage fermé, regard d’acier, comme toujours alors que vous vous leviez tous pour le saluer.
”Repos. Vasnetsov avec moi.”
Avare de mots, toujours. Pire encore, celui qui attendait dans son bureau, grand, trop sérieux, l’accent américain qui déformait son russe n’annonçait rien de bon.
Quand la CIMS demande, la CIMS obtient. Tu avais déjà entendu cet adage dans la bouche de plus anciens, lorsque l’un ou l’autre élément prometteur disparaissait du paysage, sans jamais envisager que tu puisses un jour être cet élément prometteur, celui qu’on observait depuis longtemps, qu’on repérait.
Quand la CIMS demande, la CIMS obtient. Tu l’écoutais dire que les choses ne se déroulaient pas ainsi habituellement mais que considérant ton expérience tu pouvais bien les aider avant de suivre la formation, qu’il connaissait les méthodes de l’armée sorcière russe, qu’il savait que tu étais l’homme de la situation. Tu n’étais pas homme à te laisser flatter et tu demandais les détails de la mission immédiatement alors qu’il adressait un hochement de tête à son collègue, un hochement de tête qui signifiait : vous voyez.
Homme d’action, homme de terrain.
Les mots dansaient devant tes yeux, supprimer tout élément constituant un danger pour la sécurité magique internationale, orphelinat, obscurus. Tu savais ce que tu devais faire et tu n’avais ni tardé, ni hésité, on te disait souvent machine de guerre, en vérité tu savais simplement enfermer toutes tes émotions, exécuter les ordres sans t’interroger, tu laissais seulement une pointe de regret vaciller quand la vie s’éteignait dans leurs yeux, une pointe de douleur quand tu devais te diriger vers les responsables de l’orphelinat qui avaient sincèrement cru que tu pourrais guérir ce qui était déjà condamné, juste ces étincelles pour te rappeler ton humanité et un mensonge, ton mensonge préféré. ”J’ai fait tout mon possible”
Décembre 1940. ”Elle est en Angleterre”. Dmitri. Tu te retournais brusquement, ton regard glissant sur son visage où les ombres du petit appartement berlinois semblaient dessiner d’étranges motifs. Tu entrouvrais les lèvres, pour lui demander ce qu’il faisait là après toutes ces années d’absence, pour lui demander comment il t’avait retrouvé malgré le secret qui t’entourait à présent, comment il était entré ici mais cette fois ce fut son doigt sur tes lèvres qui t’intima au silence et au secret. ”Ta petite soeur. Elle est en Angleterre. Elle a besoin de toi, va la retrouver”. Un craquement sonore. Dmitri avait disparu, son odeur d’orange, de thé noir et d’eau de cologne flottant encore dans l’air.
Le lendemain tu demandais à être envoyé en Angleterre, parcourant des yeux les missions qu”on te présentait, les noms qui prenaient forme sur le papier. Lindiwe Fawley. Stasya Apraxina. Remettre en service. Éliminer.
Tu relevais la tête, glissant les deux dossiers dans ton sac. ”Je suis à votre service”.
Déjà Berlin était loin. Londres se dessinait.
- AMORTENTIARuwa Besada
- Avatar : sherouk farid
Crédits : avatar : dyonissas, gif profil : sandraclyde
Gallions : 15795
Sang : considérée comme sang-pure, mais cela n'a aucune importance pour Ruwa qui se considère comme sorcière avant tout.
Statut social : Le coeur qui bat fort pour le scorpion (isidore) et premiers battements de coeur marins (kamrailid). Célibataire officiellement, enceinte d'un futur petit garçon (fils d'isidore).
Etudes : ugadou, promotion 1915-1920, Poudlard, promotion 1920-1922, serdaigle, club d'échecs sorciers
Opinion Politique : Ruwa n'est dans aucun parti politique. Anti-puriste notoire, elle ne comprend pas cette notion. Anti-secret magique bien qu'elle soit plus flexible sur cette question.
Particularité magique : atteinte de la malédiction du coeur brisé, condamnée à se faire briser le coeur et devenir hideuse - magie sans catalyseur, stade expert.
Aventures :
Mer 1 Fév - 20:07 (Δ)
bienvenue
protego maxima
there's just no time to die
Qu'il est beau ce russe Hâte de voir les retrouvailles avec la sistah et la CIMS enfin en action par ici
Toutes nos félicitations , tu viens de passer les vérifications de tes papiers d'identité et tu es maintenant validé. Maintenant que tu es officiellement des nôtres, avant d'aller commander une bierraubeurre, on t'encourage à aller ouvrir tes sujets d'évolution, de liens et de hiboux pour pouvoir te faire des petits copains ou des grands ennemis. Tu as l'opportunité aussi d'aller réclamer des gallions dans la boutique, participer à l'animation drink me et le rp roulette. Si tu recherches des liens spécifiques, tu peux poster dans le sujet recherches de liens ou tout simplement passer par le discord du forum pour contacter directement les autres joueurs. Enfin, si tu te sens un peu perdu, la partie parrainage pourra t'aider. N'hésite pas à demander à avoir un parrain ou une marraine.
Encore bienvenue parmi nous et on te souhaite un bon jeu, et une longue vie sur Protego Maxima !