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okMJ

AMORTENTIA
Leon Maleville
Leon Maleville
Avatar : Harry Collett
Crédits : Maanae
Gallions : 25
Sang : Sang pur, sang noble
Particularité magique : Métamorphomage
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Leon Maleville
ft. Harry Collett
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- CARTE DE CHOCOGRENOUILLE -

IDENTITÉ - Né Leon Eskil Harfagre, il s’est vu retirer le privilège de porter ce nom il y a quelques semaines, quelque part entre le moment où le visage de sa mère est apparu dans sa cellule miteuse, de celles réservées aux traîtres à leurs nations et à leur sang et celui où on le raccompagnait aux frontières d’un pays où il ne serait plus le bienvenue à présent, pas avant que d’autres ne réussissent, peut-être, là où ils avaient échoué eux.
On attendait probablement de lui qu’il adopte honteusement le nom des Hansen, le nom des bâtards norvégiens, des renégats, de ceux dont personne n’a jamais voulu mais après avoir longtemps hésité à donner son nom à Lui dont le sang maculait encore les manches de sa chemise, c’est le nom de Tristan qu’il a donné à la personne en charge de ses faux papiers. C’était son frère après tout, comme Bellatriks sa sœur, qu’importe les liens du sang.
NAISSANCE - 05.06.1920 à Oslo, comme un signe ou comme une mauvaise blague du destin NATURE DU SANG - Sang pur, sang noble surtout, famille proche des rois depuis toujours qu’importe la faiblesse de l’actuel Halldor, premier de son nom, la vie de château, les salles de bal quand le reste de la Norvège s’écroule sur elle-même, c’était la sienne. FAMILLE - Fils unique des Harfagre. Si on le lui demande aujourd’hui, son unique famille est celle de son cœur. Et il y avait Lui aussi, dont il se considère veuf même si seul un premier amour et non pas le mariage les a liés. ROMANCE - Bisexuel, il n’a aimé qu’un seul homme durant six ans, Anders, mort par sa faute, mort pour ses idées à lui, pour l’avoir suivi ORIGINE(S) -Norvégien pur souche selon la légende familiale, en réalité il a quelques ancêtres britanniques également. LIEU DE VIE - Là où le vent le portera. Là où ils l’emmèneront après l’avoir récupéré. ETUDE- Il a étudié à Beauxbâtons comme son père et son grand père avant lui entre 1931 et 1938. Excellent élève initialement, ses résultats ont commencé à chuter en cinquième année lorsqu’il a commencé à s’impliquer dans certaines sphères de la vie politique norvégienne. MÉTIER -  Occupé avec leurs rêves d’insurrection républicaine et suffisamment riche pour que personne n'y voit d'inconvénient, il n’a pas encore débuté de formation, ni commencé à travailler.
CARACTÈRE - Déterminé, éloquent, (trop) secret, ambitieux, intrépide, curieux, obstiné, perfectionniste, investi (trop aussi parfois), intelligent, stratège, dépendant (parfois, de certains), maniéré (un peu)

OPINION POLITIQUE - Si on le lui demandait, il répondrait probablement ne plus jamais vouloir s’impliquer dans quoique ce soit, avoir déjà trop perdu dans ses rêves utopistes mais la vérité est qu’il ne saura pas retenir ses opinions et sa curiosité bien longtemps. Fondamentalement égalitariste, loin d’être opposé aux moldus et prêt à remettre en question la notion de secret magique s’il le faut, il écoutera bien assez tôt les échos de la politique anglaise  GROUPE - Amortentia

PARTICULARITÉ(S) MAGIQUE(S)- Métamorphomage (optimal), comme sa grand mère et sa mère, un héritage, une fierté familiale, un entraînement intensif dès son plus jeune âge qu’il aura finalement retourné contre eux six années durant. Aujourd’hui, depuis le choc émotionnel, l’échec de l’insurrection, l’arrestation, le bannissement, l’exil et Anders, sa maîtrise semble s’être envolée et ses cheveux n’ont plus quitté une teinte noire, bien plus foncée que leur couleur d’origine.

PARTICULARITÉ(S) NON MAGIQUE(S) - Il parle norvégien, anglais et français même si l’anglais lui vient bien moins naturellement / De son éducation il peut garder malgré lui une façon de s’exprimer ou certaines manières assez surannées ainsi que des compétences dont on a rarement besoin dans le vrai monde, comme crypter ses courriers, danser la valse ou monter à cheval / C’est un immense admirateur de Victor Hugo, s’il ne fallait qu’une raison d’aimer les moldus, il le citerait lui (à moins que le cher Victor n’eut été un sorcier ?)


- catalyseur -
Bois de chêne rouge, plume d’oiseau-tonnerre, 27 centimètres
- patronus -
Un lion
- épouvantard -
Une petite pièce, sans fenêtre, dont la porte ne peut s’ouvrir que de l’extérieur et dont aucun son ne peut sortir.
- amortentia -
L’odeur du cuir et du parchemin, de la neige et du feu de bois.

QUESTION 1 - Que pensez-vous de l'idéologie de la "pureté du sang" sorcier ? Le sang est le même pour tout le monde. Ceux qui lui ont pris Anders étaient des plus “purs” pourtant Anders valait mieux que chacun d’eux.

QUESTION 2 - Que pensez-vous du Secret Magique ? Il est attaché à son existence mais a conscience aussi de ne l’être que par peur, il connaît ses failles et est prêt à écouter les voix qui s’élèvent contre.

QUESTION 3 - êtes vous conscrit au LDV ? Il le sera dans un premier temps.  


PSEUDO/PRÉNOM - Billie GE - 30 ans PAYS/RÉGION - Toujours à Paris  bièrreaubeurre ou jus de citrouille ? - Je me retiens de me faire un cappuccino chocolat blanc depuis tout à l’heure : it is time  Quidditch ou rat de bibliothèque ? - Potit rat  CRÉDITS - Queen Maanae (merciiii jtm) RETOURS - En MP toujours Avez-vous lu la charte de bonne conduite du forum ? - Non  Où avez-vous connu le forum ? - Erm  LE MOT DE LA FIN - ENCORE.

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AMORTENTIA
Leon Maleville
Leon Maleville
Avatar : Harry Collett
Crédits : Maanae
Gallions : 25
Sang : Sang pur, sang noble
Particularité magique : Métamorphomage
story of my life
once upon a time
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05/06/1920 - Naissance de Leon Eskil Harfagre à Oslo
30/05/1924- Randi Harfagre découvre avec plaisir que Leon, qui sera son unique enfant, elle le sait, en plus d'avoir eu le bon goût d'être un héritier mâle quatre ans auparavant, a également la décence de ne pas être un cracmol et de porter en lui le même don qu'elle. Elle fait de son apprentissage son affaire.
01/09/1931 - Sur les traces de son père et de son grand père, Leon entre à beauxbâtons, son français est complètement désuet, l'élève d'un an son aîné chargé de l'aider à se repérer se moquera gentiment de lui à plusieurs reprises mais deviendra aussi son meilleur ami
07/1935- Enfin Leon contrôle son don à la perfection et décide de l'utiliser pour créer Gabin, son identité qui lui permettra de s'éclipser du manoir pour voir de ses propres yeux ce qu'il a appris en étant à l'étranger, il rencontrera des gens, des utopistes, des révolutionnaires, il rencontrera Anders aussi.
06/1937 - Dans les derniers jours de scolarité de ses meilleurs, plus âgés que lui d'un an, Leon décide de leur apprendre à coder et décoder des courriers, au cas où, ignorant les questions pressantes de Bellatriks
06/1938 - Diplômé malgré ses notes fluctuantes, il rentre en Norvège où son statut lui permet amplement de ne pas commencer à étudier ou travailler immédiatement. Il commence également à détourner l'argent de sa famille, petites sommes inaperçues par petites sommes inaperçues, conscient qu'à présent tout pourrait aller très vite.
07 septembre 1940 - Début du Blitz. Le Ministère de la Magie est détruit par une bombe en plein milieu des primaires sorcières.  Leon est probablement quelque part à Oslo en train de débattre des bienfaits d'une République.
24 décembre 1940 - Les artefacts de la zone protégée de Londres tombent en panne en plein milieu du marché de Noël. Un bombardement ravage une partie de ce dernier. Un Protego Maxima est établi pour remplacer les artefacts. Leon est probablement quelque part à Oslo, dans un bal à jouer les jeux de pouvoirs qui le dégoûtent.
21/06/1941 - En l'honneur du solstice d'été le roi et sa famille décident de parader dans les rues, Leon et son groupe d'opposants politiques décident de transformer le cortège en manifestation (certains se demandent à quel point un régicide pourrait être envisageable mais personne ne tranche réellement). La manifestation devient émeute, une majorité sont arrêtés, Leon, exilé.
Dans la nuit du 21 au 22/06/1941 - Leon est raccompagné à la frontière suédoise, déchu de son nom, de là part le courrier crypté à l'intention de Tristan et Bellatriks
Quelque part entre le 22/06/1941 et à présent - Leon erre d'une ville à une autre, se heurte à des frontières fermées en essayant de rejoindre Londres, c'est quelque part en Russie qu'une certaine famille Fletcher finit par lui tendre la main (moyennant finances) (beaucoup de finances)



- MÉFAIT ACCOMPLI -






SPRING


‘Recommence, Léon. Cinq nouvelles minutes.”

Installé sagement aux côtés de ta mère comme chaque jour à la même heure, le dos droit et les mains sagement posées sur la petite table où un livre dont tu n’arrivais pas à déchiffrer le titre mais dont les ornements dorés et le cuir élimé ne cessait jamais de t’appeler, tu réprimais malgré toi un petit soupir, de lassitude et d’épuisement, conscient qu’elle ne tolérerait pas ce genre de comportement si tu le faisais ostensiblement. Elle avait toujours été plus douce avec toi qu’avec le reste du monde, froide et tyrannique Randi à défaut de pouvoir être autre chose dans ce monde d’hommes impitoyables, c’était ce qu’elle disait, mais il y avait bien longtemps que même les plus adorables de tes moues n’avaient plus le moindre effet sur elle, si elles en avaient jamais eu, elle te répétait constamment que tu étais son unique fils et le seul qui serait jamais, la perle rare, la fierté de son nom et de celui de ton père mais ce statut, ce rang, ce nom viendrait toujours avec des obligations, des sacrifices et des attentes, être en capacité de contrôler ton don au prochain bal des Svanenheilm où ta cousine, l’autre perle rare, ferait ses débuts en société, en était une parmi de nombreuses autres.

Ravalant le petit soupir donc, tu recommençais à te concentrer, visualisant la couleur de cheveux qu’elle désirait que tu arbores, d’un blond si doré qu’il étincellerait plus fort encore que les dorures de Versailles (tu n’y avais jamais mis les pieds mais c’était ce que Randi disait), les yeux rivés sur le sablier qui égrenait les cinq minutes promises et lorsqu’enfin elle se tourna vers toi, son regard parlait pour elle, contredisant la douceur de sa main recoiffant tes cheveux, sombres, bien trop sombres et ajustant ton col.

"Va donc t’amuser, Léon, tu as un peu de temps avant ta leçon suivante. Nous reprendrons demain. J’espère que le repos t’aidera, tu sais que j’aimerais te voir en contrôle avant le bal des Svanenhielm."

Déception. Tu savais que tu l’avais déçue. Encore.

Elle perdit son sourire lorsque la porte se ferma derrière Léon, posa une main sur la table pour s’y appuyer légèrement. "Eh bien, c’est une déception" observa-t-elle à mi-voix. C’en était une. Randi aimait son fils, profondément. Elle voulait le voir réussir, voulait le voir porter leurs couleurs avec fierté et représenter leur famille avec dignité. Elle voulait qu’il s’épanouisse dans son rôle et devienne un jeune homme accompli. S’il avait tant de mal à exécuter un exercice aussi simple, pourtant, elle craignait que cela ne présage rien de bon pour son futur. Elle se détourna, son esprit passant déjà la prochaine tâche ; elle devait parler à la gouvernante des progrès de Léon et à l’intendante du repas de fête de dimanche… elle espérait que Léon s’améliorerait vite, pour son propre bien.

SUMMER


Tu avais toujours détesté les étés. Ces deux mois interminables qui t'arrachaient à la compagnie de ceux qui, bien plus que des amis, au fils des ans s’étaient mués en une véritable famille, des choix du cœur et non du sang, pour te jeter de nouveau dans les bras de ces derniers justement, ceux du sang dont tu t’éloignais un peu plus à chaque instant.

Le sage Léon, l’enfant obéissant qui appliquait à la lettre jusqu’à la moindre règle absurde qu’on lui demandait d’apprendre, qui ne pensait jamais à deux fois avant de devoir se tenir le dos droit, poser les mains devant lui à table, faire la révérence ou apprendre à danser dans des bals désuets dignes de temps anciens, le doux Léon dans le manoir qui ressemblait à s’y méprendre à une réplique miniature de celui du roi, qui s’exprimait d’une manière un peu étrange (qui “parlait en riche”, à en croire Tristan), ne portait que des vêtements des créateurs les plus réputés d’Oslo, s’était mué en un adolescent pour qui "empreint de scepticisme" avait tout de l'euphémisme du siècle.

Tu ne savais pas exactement pourquoi et quand avait eu lieu le changement, si c’était eux, le fait de voir le monde hors de cette prison dorée, le fait de vieillir tout simplement ou les histoires de cet auteur moldu français mort bien avant ta naissance qui te transportaient mais tout s'était transformé lentement. La richesse ostentatoire du manoir te répugnait, les bals te paraissaient des démonstrations, des jeux de pouvoirs indécents, tu avais l’impression que tout ce qui avait fait ta vie était pourrissant, comme une couche de peinture pour camoufler la moisissure, tout te dégoutait quand tu savais la réalité des habitants d’Oslo qui n’avaient pas eu la chance de faire partie de la petite dizaine de familles composant ton monde ou de ceux qui transformaient leurs rues en terrain miné.

Tu avais toujours détesté les été mais cette année et après dix années d’apprentissage plus ou moins chaotique, tu avais enfin réussi à contrôler parfaitement ton don, tu étais capable de changer entièrement ton apparence et tout pouvait changer. C’était l’été de tous les possibles, l’été où le calme et doux Léon continuait sa sinistre mascarade, jouait encore leurs jeux mortifères et où Gabin, bien plus flamboyant, bien plus incisif, qui ne mâchait pas ses mots un seul instant s’éclipsait du manoir en secret.

C’était le début des doubles jeux et des rendez-vous secrets. C’était le moment de retourner leurs propres armes contre eux.

Et puis il y a eu Lui. Et puis il y a eu Eux. Le début d’une histoire, ponctuée par les mots de Victor que tu portais.

FALL


“un code ? pourquoi ?”

Les soupirs retenus enfant étaient libres désormais et ce fut la première réponse que tu accordais à Bellatrix aux sourcils froncés face à toi. Depuis le temps tu aurais dû savoir qu’elle n’avait pas la capacité de Tristan à simplement accepter tes demandes sans les interroger mais aujourd’hui plus que n’importe quel autre jour, tu aurais préféré qu’elle le fasse.
Tu n’avais pas le temps, il n’y avait plus vraiment de temps, l’année avait semblé filer à une vitesse effrayante, rapidement l’été était devenu automne aux couleurs chatoyantes puis la neige avait recouvert le sol, la vie était revenue et à présent les jours s’allongeaient paresseusement, vos derniers ensembles tous les trois, à la rentrée suivante ils ne seraient plus là, plus rien ne serait plus pareil et malgré les promesses de s’écrire, tu avais besoin de cette certitude supplémentaires, si tout devait mal se terminer à Oslo…Quand tout se terminerait mal à Oslo.

”Ca t’ennuie d’apprendre ? Tu as peur de ne pas réussir ?”

Tu forçais un sourire taquin sur tes lèvres qui paraissait atrocement faux. Tu n’avais jamais su leur mentir, probablement parce que tu ne le voulais pas, pas vraiment, tu ne voulais juste pas qu’ils sachent la vérité.

“ca ne me dérange pas d’apprendre, ce n’est pas la question. dans quoi est-ce que tu t’es fourré, léon ? ça fait des mois que tu te comportes étrangement et tes notes ont chuté. qu’est-ce qu’il se passe ?”

Tu grimaçais à la mention de tes notes. Pour tes parents non plus ce n’était pas passé inaperçu et faire exister Gabin en dehors des murs était devenu plus difficile chaque jour où leurs soupçons devenaient plus forts. Tristan lui au moins avait eu la délicatesse de ne pas insister et de faire semblant de te croire lorsque tu lui avais simplement répondu que les cours t’ennuyaient.

“on ne peut pas aider si tu ne nous parles pas”

Tu haussais les épaules avant de sortir simplement un parchemin de ta poche et commencer à lui expliquer ce que tu avais déjà expliqué à Tristan quelques heures à peine auparavant.

“A l’horizontal les lettres sont celles de la clef, à la verticale les lettres sont les originales. Notre clef sera Family.”


WINTER

Il n’avait jamais été dans les habitudes de ce bon vieux Halldor Ier -Sa Majesté comme on te forçait à le nommer en toutes occasions quand bien même n’avait-il que le pire de son, déjà peu glorieux, prédécesseur et plus de sang sur les mains par son inaction qu’il n’était décent d’en avoir même pour un chef d’Etat- de se montrer en public alors quand le mot avait circulé au manoir puis dans les rues d’Oslo que Sa Majesté paraderait les rues accompagné de sa famille le 21 juin, jour du solstice, au sein de votre petite organisation tout s’était précipité brutalement.

Il y avait toujours quelque chose d’étrange à concrétiser ce qu’on préparait pourtant depuis des années maintenant, on pouvait avoir sacrifié six longues années de sa vie, brûlé sa jeunesse d’insomnies en insomnies sur le bûcher d’une insurrection qu’on se retrouvait tout de même surpris lorsque le moment se présentait enfin.
Les visages s’étaient fait plus sérieux, les doutes s’étaient invités chez certains quand d’autres devenaient plus déterminés encore, Anders était des premiers, toi des seconds mais jamais tu ne lui en aurais voulu un seul instant, jusqu’à la dernière seconde, la toute dernière seconde avant de partir tu l’embrassais en lui disant qu’il n’était pas forcé de te suivre mais il t’aimait et il t’aurait suivi au bout du monde.

C’était bien cette pensée qui te hantait encore aujourd’hui, cette pensée qui t’avait hanté à la seconde même où tout avait basculé.
Les souvenirs sont morcellés, reviennent en fragments pendant tes rêves, tu revois le moment où le cortège arrive, le signe d’Einar, tu entends les slogans, tu vois les corps qui encerclent ceux responsables de leur chute, tu te rappelles te demander un instant si les choses pourraient déraper au delà de l’intimidation, dès à présent, si un régicide serait envisageable comme vous en aviez parlé parfois aujourd'hui même mais la répression ensuite tue tes idées dans l’oeuf. Violente. Les coups, les sorts, dans un pêle-mêle de jambes, de bras, de cris, tu vois Anders au sol, proche et à la fois trop loin, tu te rappelles le moment où tu effaces Gabin pour Leon (quelle importance de toute façon on avait déjà dû remarquer ton absence et tu étais parti sans vraiment d’espoir de revenir) et tu te rappelles de tes cris. Tes cris.

”Je suis Leon Harfagre, il est innocent, c’est moi, s’il vous plait, laissez le”

Tes cris restés sans réponse.

Et puis le noir.

‘J’espère que tu es fier de toi.’

Si un regard pouvait tuer, tu serais probablement mort à cet instant précis sous le regard de ta mère. Tu ne dis rien pourtant, soutenant son regard en silence, tu avais perdu et il n’y avait probablement rien d’autre à faire que d’accepter la défaite dignement. S'il existait encore une quelconque dignité.

‘Regarde où tes idées, tes manies, t’ont mené. En prison, sur le peloton d’exécution, tous tes petits compagnons morts”

”Pas Anders”

Ta voix se brise sur son nom, l’affirmation sonnant bien plus comme une question sans espoir et le regard de ta mère répond pour elle.
Bien sûr que si Bjorn aussi, ta pathétique tentative de le sortir de là n’aura probablement servi qu’à te sauver toi mais son sort était scellé, tenter de s’opposer au roi, face à lui, est bien trop grave pour être pardonné, avoir songé à l’assassiner…pire encore.

‘Tu ne porte plus le nom Harfagre. Tu n’es plus notre fils. En cadeau d’adieu, pour celui que tu étais et notre amitié avec sa majesté, il nous a accordé un cadeau. Tu ne seras pas exécuté mais exilé. Tu seras accompagné à la frontière suédoise, où tu seras libre.’

Une pause, alors que la grande dame observait l’inconnu qui n’était plus son fils d’un lourd regard de mépris.

Et que le fils réussissait à peine à comprendre ce que serait sa vie désormais.

‘Sois reconnaissant pour la magnanimité de sa majesté.’

Randi Harfagre se détourna et s’éloigna sur ses mots. Elle ne se retourna pas. Il n’y avait pas de raison pour — son fils était mort.

Quelques heures plus tard, un tout jeune homme, à peine un adulte, passait la frontière suédoise, dépouillé de son nom, du sang qui n’était pas que le sien sur sa chemise, les cheveux plus sombres que jamais et un message s’envolait vers deux destinataires.

Bellatrix Lenoir

Tristan Maleville

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Bonus


Pamela Fletcher observa silencieusement le jeune homme débraillé debout devant elle. Elle leva un sourcil dubitatif et regarda l’homme à ses côtés. ‘Tu es sûr qu’il a de quoi payer ?’ Ce n’était pas souvent que son second se trompait mais ce n’était pas impossible. Un acquiescement et la nouvelle dirigeante de la Compagnie Fletcher retourna son attention vers le potentiel client. ‘La traversée n’est pas donnée, les frontières sont encore fermées. Si tu ne peux pas payer en avance, tu restes ici.’

Il pouvait payer en avance. Pamela sourit après avoir compté la totalité du paiement. ‘Parfait. Tu seras à Londres dans deux jours.’ Une rapidité à l’aune du paiement ; les Fletcher étaient sur le marché noir mais n’étaient pas des arnaqueurs… pas quand on les payait. ‘Tu auras tes nouveaux papiers d’identité en arrivant.’ Il avait également payé pour un tel service. Ce fut dans un autre carnet que Pamela nota soigneusement le nom du jeune homme. Léon Maleville. Elle le garderait en tête, il avait le potentiel d’un client récurrent généreux.

Le carnet disparu dans une poche secrète et Pamela se leva pour serrer la main du jeune Maleville. ‘Ravie d’avoir fait affaire avec toi. Ne sois pas en retard pour l’heure du rendez-vous, notre passeur ne t’attendra pas.’ Elle se rassit une fois qu’il fut sortit de la pièce, satisfaite. Elle savait que venir faire affaire en Russie malgré les frontières anglaises fermées en vaudrait la peine. Ils avaient maintenant une solide présence en Russie de l’Ouest et, avec quelques poignées de main supplémentaires, seraient confortablement installés en Europe de l’Est également. Tout se déroule comme prévu.


(credit : les passages italiques sont l'œuvre de Maanae, merci pour ta participation à la création de Leon, love ya)

okMJ

Bellatriks Le Noir
Bellatriks Le Noir
Avatar : sasha kichigina
Crédits : corleone
Gallions : 1825
Some will fall and some will live (Leon) 781b827c575ee834c78ae19fe9331160
Sang : toujours pur
Statut social : célibataire, amoureuse sans l'avoir encore compris.
Etudes : poudlard (un an), beauxbâtons (six ans) ; médicomagie, quatrième année d'étude.
Opinion Politique : sympathisante lmd ; elle veut l'égalité magique, les moldus ne méritent rien.
Particularité magique : magie sans catalyseur, experte. occlumancie, avancée.
Aventures : charlie | vasilii | juliette | tristan&charlie

https://protego-maxima.forumactif.com/t2623-evolution-de-bellatriks-blackhttps://protego-maxima.forumactif.com/t2616-rising-everytime-we-
Mon petit frère adopté drama qui envoie un courrier crypté après avoir disparu pendant des semaines russe

J'ai si hâte d'en lire plus brille et de continuer les complots hehe cachotier

okMJ

POLYJUICE
Metys McGonagall
Metys McGonagall
Avatar : zendaya coleman
Crédits : avatar ( lumossolemstuff), gif profil (non exeris)
Gallions : 1125
Some will fall and some will live (Leon) 4a10d756685e0e463a1ae1f768663e66def43fbc
Sang : mêlée, métissage aimé et sans importance.
Statut social : mère d'arden mcgonagall-ollivander (né le 4 novembre 1940), ex-fiancée de gale ollivander (disparu officiellement le 6 décembre 1940), coeur en cours de réparation par louis fawley.
Etudes : poudlard, gryffondor, promotion 1921-1927, capitaine de l'équipe de gryffondor au poste de batteuse de 1925 à 1927.
Opinion Politique : ancienne membre de la WSU depuis avril 1941, officieusement, elle donne toujours ses conseils, créatrice de l'Ordre du Matagot, société terroriste et non officielle travaillant contre Gellert Grindelwald.
Particularité magique : maîtresse de la métamorphose animagus chat tabby depuis ses dix-sept ans, occlumens.
https://protego-maxima.forumactif.com/
bienvenue
protego maxima
there's just no time to die

un nouveau norvégien par ici hawn hâte de voir ce qu'il va devenir en se faisant passer pour un petit frenchie diego

Toutes nos félicitations Some will fall and some will live (Leon) 4016504306 , tu viens de passer les vérifications de tes papiers d'identité et tu es maintenant validé. wii Maintenant que tu es officiellement des nôtres, avant d'aller commander une bierraubeurre, on t'encourage à aller ouvrir tes sujets d'évolution, de liens et de hiboux pour pouvoir te faire des petits copains ou des grands ennemis. mimi Tu as l'opportunité aussi d'aller réclamer des gallions dans la boutique, participer à l'animation drink me et le rp roulette. Si tu recherches des liens spécifiques, tu peux poster dans le sujet recherches de liens ou tout simplement passer par le discord du forum pour contacter directement les autres joueurs. Enfin, si tu te sens un peu perdu, la partie parrainage pourra t'aider. N'hésite pas à demander à avoir un parrain ou une marraine. calin2
Encore bienvenue parmi nous et on te souhaite un bon jeu, et une longue vie sur Protego Maxima ! adore

okMJ

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