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Ministérielles : Interviews des candidats
@Byron Hastings

Bonjour M. Hastings, merci d’être avec nous aujourd’hui. Alors que des changements majeurs semblent se profiler pour notre monde magique, votre perspective en tant que leader du WSU est plus que jamais nécessaire. Votre engagement pour un avenir plus inclusif et égalitaire résonne profondément avec beaucoup de nos auditeurs.

"Bonjour, et merci de me recevoir."

Votre programme prévoit un mandat ministériel limité à cinq ans, avec une limite de deux mandats ministériels consécutifs. On comprend que vous souhaitez ainsi éviter la concentration de pouvoir et les abus au sein du gouvernement magique. Vous proposez de nombreuses belles choses dans votre programme, mais ce roulement de pouvoir plus fréquent permettra-t-il réellement de réaliser la métamorphose de notre société en une société plus égalitaire et inclusive, comme vous l’envisagez ?

"Oui, certains diront qu’un mandat limité pourrait freiner des réformes de fond. Mais soyons honnêtes, les réformes profondes, celles qui transforment vraiment une société, elles viennent pas des sorciers qui s'accrochent au pouvoir pendant des décennies. Elles viennent d'une volonté collective, d'une dynamique populaire, et ça, ça se construit pas en s'asseyant sur le même fauteuil de ministre pendant 20 ans.

Le problème actuel, c’est cette concentration de pouvoir. Quand un dirigeant reste trop longtemps en place, il finit par croire qu'il est indispensable. Mais le pouvoir doit circuler. Cela permet d’amener des idées neuves et d'éviter l’enlisement du système. Une société plus égalitaire, plus inclusive, n’est pas un rêve lointain après des décennies de conservatisme. C’est un travail constant, de chaque mandat. Nous proposons une démocratie vivante où chaque sorcier peut voir son avenir reflété dans les décisions qui sont prises.

Des mandats plus courts et une limitation stricte des mandats obligent le gouvernement à rester au service du peuple. C’est la clé pour une véritable transformation : un pouvoir dynamique, accessible, qui change avec le temps et les besoins de la société."


Vous avez évoqué une coopération inédite entre sorciers et notamment membres de la CIMS et Moldus pour que la question de la levée du secret soit étudiée et se fasse éventuellement de manière progressive. Pensez-vous réellement que les Moldus, après tant de siècles de séparation, soient prêts à accepter l'existence des sorciers sans que cela ne provoque un bouleversement social majeur ?

"Je comprends bien les inquiétudes liées à la levée du Secret, après des siècles de séparation. Mais les Moldus, comme les sorciers, ont évolué. Leur monde a changé de façon spectaculaire, et ils font aujourd'hui face à des défis globaux, tout comme nous. Prenons l'exemple de la technologie moldue. Ce sont des choses qui, autrefois, auraient semblé magiques. Mais ils les ont acceptées et intégrées dans leur quotidien.

Je ne dis pas que la découverte de notre existence serait facile, mais je crois sincèrement que les Moldus sont capables d’accepter l’inconnu, si cela se fait avec respect et intelligence. C’est pourquoi je parle d’une levée progressive du Secret, pas d’une révélation brutale. Il s’agit d’un dialogue, d’une coopération, où Moldus et sorciers travaillent ensemble pour préparer cette transition.

Oui, un bouleversement social est inévitable, mais ce bouleversement peut être positif. Il offre une opportunité de construire des ponts entre nos mondes. Le statu quo actuel ne sert ni les sorciers, ni les Moldus. Ce que je propose, c’est une approche mesurée où le changement devient une opportunité de progrès, pas une catastrophe."


L’un des points phares de votre programme est bien sur la lutte contre la discrimination et l’égalité des droits pour tous, entre les sexes, mais aussi pour les nés-moldus et les hybrides. Le "Programme de Solidarité Sorcière" que vous proposez vise à assurer une vie décente aux plus démunis. Pouvez-vous détailler plus concrètement les aides et soutiens que vous envisagez de mettre en place et comment comptez-vous activement lutter contre les discriminations et les inégalités déjà existantes, bien ancrées dans notre société actuelle ?

"La lutte contre les discriminations est au cœur de mon programme. Tant que certains groupes sont marginalisés, notre société ne peut pas progresser. Le 'Programme de Solidarité Sorcière' est une réponse directe à ces injustices.

Premièrement, sur le plan social, nous voulons garantir à tous un accès aux ressources de base : logement, santé, éducation. Ce fonds sera alimenté par des contributions publiques, ajustées en fonction des revenus de chacun, afin d'assurer que ceux qui disposent de plus contribuent davantage à soutenir notre communauté. Ces fonds financeront des logements pour les plus démunis, des soins gratuits, et des bourses pour les jeunes nés-moldus ou hybrides afin de leur permettre de poursuivre leurs études et de s’intégrer pleinement dans la communauté magique.

Deuxièmement, l’éducation, nous savons tous que les préjugés se forment dès le plus jeune âge. C’est pourquoi je souhaite profondément réformer notre système d’enseignement, afin que l’histoire et la culture des nés-moldus, des hybrides et des autres minorités soient intégrées dans les programmes scolaires. Nous devons enseigner aux jeunes générations l'importance de la diversité, leur apprendre que chaque sorcier ou sorcière, peu importe ses origines, a sa place dans notre société.

Troisièmement, sur le plan législatif, il est essentiel de renforcer les lois protégeant les droits des nés-moldus, des hybrides, et des femmes. Sous mon mandat, nous créerons un Comité pour l’Égalité et la Diversité, qui veillera à l’application stricte de ces lois et enquêtera sur les discriminations. Nous offrirons des formations à la diversité aux responsables administratifs et encouragerons les entreprises à favoriser l’inclusion.

Pour lutter activement contre les discriminations enracinées dans nos institutions, il ne suffit pas de promulguer des lois. Il faut également sensibiliser et former ceux qui appliquent ces lois, qu'il s'agisse des Aurors, des fonctionnaires du Ministère, ou encore des employeurs du secteur privé. C’est pourquoi nous mettrons en place un programme de formation à la diversité pour tous les responsables de notre administration, et des incitations financières pour les entreprises qui favorisent l’inclusion.

Je suis conscient que ce changement ne se fera pas en un jour. Les inégalités et les discriminations ont des racines profondes, mais je suis déterminé à les éradiquer. Et je sais que, avec le soutien de tous ceux qui croient en une société plus juste, plus solidaire, et plus égalitaire, nous y parviendrons."


Merci infiniment, Byron, pour cet entretien enrichissant. Vos perspectives sur l’avenir de notre société magique sont inspirantes, et nous avons hâte de voir les actions concrètes qui en découleront. Merci encore pour votre temps.

"Je vous remercie pour cet entretien. Ce fut un plaisir de revenir ici."




@Gellert Grindelwald

Monsieur Grindelwald, je vous remercie de nous accorder cette interview aujourd'hui. Votre programme pour la LMD suscite à la fois l'espoir et la controverse au sein de la communauté sorcière. Vous proposez des réformes ambitieuses, touchant à des sujets aussi cruciaux que la sécurité, l'éducation, et la relation entre les sorciers et les Moldus. Aujourd'hui, j’aimerais discuter plus en détail de ces propositions, ainsi que de la vision que vous portez pour l'avenir de notre société.

Votre discours mentionne un avenir où la communauté magique se tiendrait fièrement au grand jour. Mais certains pensent deviner que derriere certaines de vos mesures, comme l’instauration d’un service militaire obligatoire pour les jeunes sorciers et l'autorisation de l'usage de la magie contre les Moldus, que votre vision soit en verite celle d'une domination sorcière sur les Moldus. Comment répondez-vous à ceux qui craignent une dérive autoritaire dans votre approche ?

" Malheureusement les gens ont une vision de mon programme et de mes actions déformés par les diffamations de mes détracteurs. La notion même de domination est la base sur laquelle repose notre communauté à l’heure actuelle, nos lois, nos libertés naturelles dépendent entièrement de la politique Moldue, notre ministère dépend de la couronne britannique et pourtant ces derniers n’ont aucune gène à nous considérer comme des monstres dangereux, à nous garder parqués dans des zones sur lesquelles ils peuvent avoir main mise. Que se passerait-il si demain, au nom de cette guerre qui dévaste le monde, la couronne décidait de faire de nous des armes ? L’utopie d’un monde dans lequel les moldus ne nous considèreraient pas comme une menace est morte il y a de cela plusieurs siècles lorsqu’ils nous pourchassait avec des fourches et brûlait nos femmes et nos filles sur des places publiques. Aujourd’hui encore, combien de nés-moldus sont chassés de leurs foyers, quand ils ne sont pas battus ou forcés de suivre des traitements barbares simplement parce qu’ils sont différents ? Notre communauté essuie perte après perte, et lorsque nous envisageons de répondre à leur violence par des décisions fermes, nous sommes les criminels. J’ai vu la violence des moldus, je suis né dans cette violence, j’ai ressenti ce que nombre de jeunes sorciers ont ressentis, né-moldus et sang-mêlés, hybrides, cette peur au ventre lorsqu’il nous fallait rentrer de l'école et retourner dans une maison dans laquelle nous n’étions pas les bienvenus. La domination est déjà présente, je ne cherche pas à en imposer une autre, mais à nous libérer de la première. Nous devons garder en tête que ces mesures visent à la protection de notre communauté avant tout. "

Votre appel à la sortie de la CIMS pourrait susciter des inquiétudes sur l'isolement du Royaume-Uni magique. Que diriez-vous aux sorciers qui craignent des répercussions diplomatiques ou économiques de cette décision ? Sans la CIMS, comment envisagez-vous le dialogue avec d’autres pays magiques qui pourraient être réticents à la levée du secret ?

" La CIMS est un vestige d’une époque révolue. L’heure est venue pour le peuple de reprendre sa propre souveraineté. Je ne mentirais pas en promettant que le chemin sera facile, que l’économie s’en sortira indemne de ce changement, mais tout changement efficace passe par un moment de labeur. Nous nous trouvons à une époque où la magie est menacée, non seulement par les guerres qui ravagent le monde, mais aussi par des politiques obsolètes qui nous soumettent aux décisions et aux pressions des gouvernements moldus. Rester dans cette confédération, c'est accepter que des lois créées par des bureaucrates, souvent éloignés de nos réalités et de nos besoins, dictent notre façon de vivre et limitent nos libertés. C’est pourquoi je propose que nous reprenions notre souveraineté.
Je ne crois pas qu'une sortie de la CIMS doive signifier un isolement pour notre communauté. Au contraire, il s'agit de nous donner les moyens de renouer des alliances sur nos propres termes, en tant qu'égaux et non en tant que simples participants à une assemblée qui ne sert plus nos intérêts. En quittant la CIMS, nous pourrons établir un nouveau modèle de diplomatie, fondé sur le respect mutuel et la coopération authentique avec les pays magiques qui partagent notre vision.
Nous pourrons aussi explorer de nouvelles alliances stratégiques avec des nations magiques qui sont prêtes à envisager un avenir où le secret magique pourrait être levé progressivement, et non maintenu à tout prix comme un tabou inébranlable. Ce dialogue pourrait ouvrir des opportunités diplomatiques et économiques, sans compter les gouvernements Moldus avec lesquels nous serons libres d’échanger et commercer, assurant ainsi aux familles possédant des terres dans le monde moldu d’en récolter les fruits sans obstacles politiques.
Jour après jour, des réfugiés cherchent asile dans des pays dont les portes restent fermées et la CIMS, dont le rôle doit être la préservation et la protection des sorciers, ne fait rien pour les aider. Ce ne sont pas les peuples qui sont réticents à la levée du secret mais une caste politique qui a plus à gagner à nous maintenir sous leur contrôle. Nous serons libres de forger de nouvelles alliances, de nouveaux échanges commerciaux avec des pays jusqu’à présent hors de notre portée. Je sais que l’idée d’un tel changement est effrayante, mais notre communauté est forte, les sorcières et sorciers qui pendant des mois se sont battus pour leur survie sont forts, et ils méritent d’être écoutés, ils méritent de pouvoir avoir une influence sur l’avenir de notre monde, et pas simplement être des spectateurs de sa destruction. "


Vous utilisez souvent le terme 'Pour le Plus Grand Bien'. Certains critiquent cette phrase comme une justification de mesures extrêmes. Comment définissez-vous ce concept, et qu'est-ce qui, selon vous, doit primer dans les décisions politiques ?

" Pour le Plus Grand Bien’ n’est pas simplement une formule ; c’est un principe fondamental qui guide chacune de mes actions et décisions. Pour moi, cela signifie que chaque décision que nous prenons doit aller au-delà des intérêts individuels et même au-delà des intérêts d’un groupe ou d’une communauté spécifique. Il s’agit de servir l'ensemble de notre société magique et d’assurer un avenir durable pour tous ceux qui en font partie.
Je comprends que certains puissent percevoir cette phrase comme une justification pour des mesures qui leur paraissent extrêmes. Mais quand nous sommes confrontés à des menaces qui mettent en péril notre existence même, il est parfois nécessaire de faire des choix difficiles. Ce n'est pas une question de préférences personnelles ou de vision à court terme ; c'est une question de survie collective.
Pour moi, ce qui doit primer dans toute décision politique, c’est la sécurité, la liberté et la prospérité de notre communauté magique. Il est de notre responsabilité de garantir un monde où nos enfants, qu’ils soient de Sang-Pur, Sang-Mêlé ou Nés-Moldus, peuvent vivre sans craindre la persécution, et où la magie peut s’épanouir librement. Chaque décision doit servir à créer cet avenir.
‘Pour le Plus Grand Bien’, cela signifie que parfois, il faut voir au-delà des compromis immédiats et agir avec la vision d'un avenir où nous serons unis, forts, et libérés des menaces qui nous entourent. C’est là ma promesse, et c’est pour cela que je me bats."


Merci beaucoup, Monsieur Grindelwald, pour le temps que vous nous avez accordé et pour avoir partagé en détail votre vision de l'avenir.

" Merci de m'avoir accueilli, vos questions étaient simplement brillantes. "




@Vihaan Patil

Bonjour Monsieur Patil, et merci d'avoir accepté cette interview. Alors que la CMP apparait  comme un parti conservateur, beaucoup de sorciers se montrent perplèxes devant un certain nombre de contradictions flagrantes dans votre programme. Certaine dénoncent même une vision complètement déconnectée des réalités du monde sorcier et moldu d'aujourd'hui. Cette interview est donc une occasion pour vous de clarifier certains points.

"Bonjour et merci de me recevoir. C’est un honneur de pouvoir mener cette interview. Je suis ravi de pouvoir éclairer mes concitoyens."

Votre programme propose une meilleure classification des créatures magiques et hybrides, mais n’est-ce pas un moyen de renforcer la stigmatisation de ces êtres au lieu de favoriser leur intégration dans la société sorcière ? Certains lycanthropes et vampires que vous prétendez vouloir “soigner” déplorent un discours aussi pathologisant et aliénant autour de leur statut et regrete que les moyens ne soient pas employés a leur intégration dans la société plutot qu’a chercher a les éradiquer. Certains de vos compétiteurs prônent l’inclusivité et l'égalité des droits pour tous, visiblement ca ne serait pas votre cas ?

"La stigmatisation des hybrides a déjà lieu et ce qui est énoncé dans mon programme ne changera rien à ce problème qui structure notre société. Je pense que ce problème est par ailleurs dû au fait que tout est flou les concernant et que personne ne sait jamais comment traiter ces hybrides et créatures magiques. Une classification claire permet donc de savoir où nous en sommes pour trouver des solutions claires et adaptées pour la société et permettre une meilleure intégration de ces derniers dans leur société.

Les faits sont là : aucun vampire ni aucun loup-garou, ni aucun maudit ne vous dira que cette particularité a des avantages. Comment cela pourrait-il l’être que d’être un prédateur pour les gens que l’on aime ? Ne plus avoir le contrôle, ne plus savoir ce que l’on fait. Ces sorcières et sorciers ne sont pas constamment sous le joug de leur malédiction et tous sont intégrés à la société en tant que tel dans la vie de tous les jours. Le cœur du problème réside bien dans ces malédictions qui sont un fléau pour nos concitoyennes et concitoyens qui sont toutes et tous des victimes. Tous aspirent à retrouver une vie normale et c’est ce que je souhaite faire pour eux. Ainsi, ces recherches et éléments de mon programme sont bien en faveur de l’inclusivité et de l’égalité des droits de chacun. En éradiquant ces malédictions, nous permettrons à ces gens, ces personnes qui peuvent être nos frères, nos pères, nos épouses et nos enfants, de guérir et de pouvoir vivre enfin."


Votre programme propose de supprimer l’étude des moldus dans les écoles de sorcellerie, tout en renforçant les leçons sur le Secret Magique et la menace que les moldus représenteraient. Vous souhaitez aussi envoyer des - je vous cite - "héros" intervenir dans le monde moldu dans le but de - je vous cite a nouveau - "protéger le monde magique et sa souveraineté". Comment justifiez-vous cette apparente contradiction entre la volonté de maintenir la discrétion et cette forme d'interventionnisme qui pourrait être perçue comme une ingérence dans les affaires moldues ? Ne craignez-vous pas que priver les jeunes générations de toute éducation sur les moldus ne crée un fossé d'incompréhension, voire un climat de peur et de méfiance, au lieu de contribuer à la coexistence pacifique ?

"Cela fait des siècles que nous nous sommes coupés du monde moldus justement pour nous protéger des bûchers et exécutions massives de sorcières et sorciers. Cet état de fait est pour la préservation de nos communautés et nous avons à vrai dire, peu à voir avec les moldus. Nos enfants doivent continuer à comprendre que ce Secret est pour leur avenir, pour les préserver et ces cours ne font que les perdre ce qui rend ces cours inutiles. Cela ne veut pas pour autant dire que nous ne devons rien faire au risque que les moldus qui ignorent notre existence n’empiètent sur nous comme cela a été le cas avec le Blitz. Il est évident que cette guerre a un impact sur notre société et si nous ne voulons pas faire éclater le Secret Magique car cela reviendrait à la fin de notre civilisation, il faut malgré tout guider les moldus. Cela nécessite donc qu’un seul contingent de personnes dont c’est le travail de protéger la population de les guider. Les moldus peuvent bien se faire la guerre tant qu’ils n’empiètent pas sur nous.

Malheureusement, le climat de peur et de méfiance est bien présent. Nous venons de nous prendre les bombes moldues dessus, nos denrées sont toutes aussi impactées, nous avons passé des mois entiers dans une bulle au détriment de notre confort et des siècles de travail pour de nombreuses familles et citoyennes et citoyens. Ce sont les décisions des moldus qui ont instauré ce climat. Mon programme ne fait que nous préserver un peu plus pour protéger notre avenir, nos enfants et permettre encore au monde magique de se développer. De plus, contrairement à l’un de mes concurrents, je ne vois pas en quoi intervenir de manière limitée en ayant à cœur de protéger le plus de monde possible serait plus effrayant que de lancer le monde magique entier dans une guerre totale où nous serons en infériorité."


Vous parlez de "bébés chaudrons" et de “vaccins”, mais nombreux sont ceux qui estiment que, derrière ces dernières innovations, la CMP reste bien accrochée à des traditions conservatrices et passéistes, déconnectées des réels besoins sociaux et économiques d’un monde en pleine métamorphose. Que répondez-vous à ceux qui pensent que la CMP, sous des airs de progrès, ne fait que perpétuer les inégalités sociales au détriment des sorciers et sorcières les plus vulnérables ?

"La CMP a toujours été conservatrice pour protéger l’intérêt de toutes les catégories de la population. Ce sont les puissants de ce monde autant que les travailleurs qui ont contribué à la grandeur de la société magique. Chacun a sa place et ses qualités et compétences et la CMP a toujours veillé à mettre en avant toutes les qualités et compétences de toutes les catégories de la population. La CMP vise à se moderniser tout en préservant les intérêts de tout le monde. Nous voulons que nos sorciers maudits ne soient plus ostracisés, que nos femmes puissent continuer d’être le nerf de notre société en reposant leurs corps, que les catégories soient claires, que le monde magique continue à péricliter et se relève également de ces derniers mois. Notre société a toujours fonctionnée ainsi, s’est relevé d’autres drames par ce système. Pourquoi ne pas continuer à améliorer ce qui a toujours marcher ? Pourquoi faire confiance à des personnes qui ne sont même pas britanniques et qui pensent mieux savoir alors qu’ils ne comprennent même pas le cœur de la société magique britannique ? La CMP sera toujours la garante de l’égalité, des droits et du bonheur de sa société.
"


Monsieur Patil, merci pour cet échange. Bien que vos idées suscitent de vives inquiétudes chez une grande partie de la communauté magique, il est toujours important d'entendre toutes les voix dans ce débat essentiel. Nous vous remercions pour votre temps et pour avoir exposé vos arguments aujourd'hui.

"Je vous remercie de m’avoir donné la parole. J’espère que ces réponses à vos questions permettront d’apaiser les inquiétudes de chacune et de chacun. Je vous souhaite une agréable soirée. "

eli
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