Fine. Make Me Your Villain - Viktor
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal

Aller en bas

okMJ

WEEDOSOROS
Viktor Malefoy
Viktor Malefoy
Avatar : Matt Smith
Crédits : heavendreams
Gallions : 30
Sang : Pur
Statut social : Veuf
Opinion Politique : LMD
Particularité magique : Occlumens/Legilimens

Magie
Points:
Fine. Make Me Your Villain - Viktor Gauche177/200Fine. Make Me Your Villain - Viktor Vide  (177/200)
deuil périnatal, mort d'épouse, maladie, sexisme, homophobie intériorisée, eugénisme, actes de torture, guerre, bombardement

VIKTOR MALEFOY
ft. Matt Smith
Passe-moi le jus de citrouille, veux-tu ?
- CARTE DE CHOCOGRENOUILLE -

IDENTITÉ - Né Victorius Lucius Malefoy, ses papiers indiquent à présent Viktor Lucius Malefoy, selon la volonté première de sa mère, fier de ses origines et surtout bien trop attaché à elle NAISSANCE - 13/05/1901, Londres NATURE DU SANG - Pur, toujours pur FAMILLE - Unique enfant de la branche principale, fils de Lucius et Inga Malefoy, veuf d'Amalia Malefoy et père de Aya Narcissa Malefoy, Freja Inga Malefoy et Lisbet Aurora Malefoy ROMANCE -On chuchote dans son dos que Viktor n'a jamais su aimer, que Viktor n'a jamais su ressentir, dépourvu de coeur ou d'âme. Son cœur a déjà battu une fois pour un autre pourtant mais il ne s'est autorisé qu'un instant de faiblesse loin de son regard lors de son départ, son cœur a pu s'attacher à sa femme aussi mais il ne l'a également pleuré qu'un instant, face à son corps sans vie. Cruellement pragmatique face à ce qu'il ne peut changer, face à sa propre impuissance, il ne sait pas s'il est un monstre, ne sait pas ce qu'est un monstre mais lorsqu'il voit ce que d'aucuns osent commettre au nom de l'amour, lorsqu'il observe dans son silence : meurtres et suicides, trahisons et complots, violence des sentiments, il se préfère tel qu'il est même si on continuera probablement éternellement de chuchoter sur son passage : incomplet ORIGINE(S) - Britannique par son père, danois par sa mère, c'est plus souvent cette part de lui, cette part qui vient d'elle qu'il décide d'honorerLIEU DE VIE -Manoir dans les terres draconiques, comme bien d'autres il a été relogé, comme bien d'autres il lui arrive de plus en plus fréquemment de transgresser ETUDE-Il a fait ses études à Poudlard après de longs débats à ne plus en finir. Envoyé à Serpentard sans la moindre hésitation, il est le pur produit de sa maison MÉTIER - Hexbreaker, chef d'une des équipes de briseurs de sorts et maléfices   

CARACTÈRE - Calculateur - Pragmatique - Calme - Observateur - Curieux - Stratège - Sophistiqué - Fier - Obstiné
(selon la personne : (très) méprisant - digne de confiance)

OPINION POLITIQUE - Si son père avant lui était traditionnellement allié de la CMP, Viktor pourrait bien être le patriarche capable de changer la donne. Les paroles de Gellert Grindelwald résonnent à ses oreilles depuis de longues années déjà, s'il n'arrive toujours pas à reconnaître les sang mêlés, nés moldus et autres hybrides comme ses égaux, toujours réticent à l'idée de céder à la thèse de la magie primordiale, Viktor se prend souvent à rêver d'un monde fait pour les sorciers, d'un monde sans secret magique. Quant aux moldus qui l'habitaient avant ? Des cobayes gratuits pour ses recherches. S'il n'est pas prêt à considérer les nés moldus comme ses égaux, ne parlons même pas de ceux sans le moindre pouvoir, jamais on ne le verra main dans la main avec eux. (Sympathisant LMD) GROUPE - Weedosoros

PARTICULARITÉ(S) MAGIQUE(S)- Fasciné, déjà à cette époque là  (et entre autres choses plus ou moins avouables) par le fonctionnement de l'esprit humain, ses limites, ses contours, sa capacité de soumission,  son point de rupture, ce fut dans le plus froid de tous les cachots de Poudlard, dans les endroits les plus profonds de la forêt interdite et dans cette étrange salle qui ne semblait s'ouvrir que pour eux que Viktor commença son apprentissage de la légilimancie en secret à l'âge de 16 ans, aidé par Pamela Ombrage, Fletcher alors, une sang mêlée tolérable âgée elle de 14 ans.
L'occlumancie en revanche viendra plus tard,  plus lentement, rebuté par l'apprentissage douloureux, il continue de bloquer sur cet art ancien alors même qu'il cherche à aller plus loin encore pour le premier. (Legilimens Avancé, Occlumens Intermédiaire)  PARTICULARITÉ(S) NON MAGIQUE(S) - /


- catalyseur -
bois d'ébène, ventricule de dragon, 30 centimètres
- patronus -
Une panthère des neiges
- épouvantard -
Le vide absolu, le néant, le Rien, une peur aussi primitive que difficile à représenter mais il peut le certifier un épouvantard sait le faire sans le moindre problème
- amortentia -
cuir, bois, fleur de cerisier

QUESTION 1 - Que pensez-vous de l'idéologie de la "pureté du sang" sorcier ? Il tente de comprendre, tant bien que mal, en quoi le simple fait de sentir la magie couler en soi ferait de tous des égaux, mais les habitudes ont la vie dure, l'éducation aussi, il continue assez naturellement en premier réflexe de repousser et rejeter ceux qui ne sont pas comme lui, pas les siens mais les graines germent tout de même dans son esprit.

QUESTION 2 - Que pensez-vous du Secret Magique ? L'œuvre de lâches, du moins ceux qui ont décidé de le maintenir après la menace, il rêve d'un monde plus grand, d'un monde pour eux, d'un monde à réécrire et dominer quitte à l'arracher des mains de la vermine.

QUESTION 3 - êtes vous conscrit au LDV ? Pas pour l'instant, pas encore, passer ses jours et ses nuits à lancer des Protego Maxima ne l'intéresse pas mais face au manque de meilleure solution, du moins dans un avenir immédiat, il se doute qu'il n'y échappera pas mais il ira fièrement aux côtés des siens le moment venu, hors de question de se mêler à ceux-là avant l'heure.


PSEUDO/PRÉNOM - Billie/Billippopotame ÂGE - 28 ans (est-ce que je me fais l'affront d'oser dire que c'est le dernier compte avant mes 29 alors que je suis née en mai ?)PAYS/RÉGION - Paris bièrreaubeurre ou jus de citrouille ? - Si quelqu'un veut bien aller réchauffer mon thé surtout...Quidditch ou rat de bibliothèque ? - Rat de bibliothèque CRÉDITS - persephoniagraphic RETOURS - Venez sur Discord va, je lis pas mes mps  cachotier  Avez-vous lu la charte de bonne conduite du forum ? - Oui chef  Où avez-vous connu le forum ? - J'ai été soudoyée par Selli...y a presque deux ans drama LE MOT DE LA FIN - Patacitrouille

okMJ

WEEDOSOROS
Viktor Malefoy
Viktor Malefoy
Avatar : Matt Smith
Crédits : heavendreams
Gallions : 30
Sang : Pur
Statut social : Veuf
Opinion Politique : LMD
Particularité magique : Occlumens/Legilimens

Magie
Points:
Fine. Make Me Your Villain - Viktor Gauche177/200Fine. Make Me Your Villain - Viktor Vide  (177/200)
story of my life
once upon a time
citation citation citation


13/05/1901 - Naissance 1912- Entrée à Poudlard, Serpentard sans aucune surprise de personne  1917 - Début de l'apprentissage de la légilimancie en compagnie de Pamela Fletcher - début d'une relation avec Arcturus Black 1919 - Fin de sa relation avec Arcturus Black 1921- Mariage avec Amalia Potter 1926- Début des expérimentations en Norvège et naissance de sa première fille Aya 1930- Naissance de sa seconde fille, Freja. 1936- Naissance de sa dernière fille, Lisbet  Août 1940 - Mort de sa femme, refus catégorique de se séparer de ses deux plus jeunes filles bien qu'il soit un père, au mieux, incompétent 07 septembre 1940 - Début du Blitz. Le Ministère de la Magie est détruit par une bombe en plein milieu des primaires sorcières. Epargné pour cette fois, il apprendra toutefois à ses filles le comportement à adopter 24 décembre 1940 - Les artefacts de la zone protégée de Londres tombent en panne en plein milieu du marché de Noël. Un bombardement ravage une partie de ce dernier. Un Protego Maxima est établi pour remplacer les artefacts. Séparé de ses filles, ils survivront tous, il n'aura que quelques blessures superficielles.


- MÉFAIT ACCOMPLI -





1901 Depuis le lit qu’elle ne quittait plus depuis de longues semaines déjà, Inga regardait les jours s’écouler les uns après autres, les feuilles du calendrier magique s’effacer pour laisser place au chiffre suivant. Elle avait vu les arbres revêtir leurs couleurs automnales, c’était sous ces mêmes couleurs qu’elle avait compris qu’une nouvelle fois la vie venait de trouver un chemin, s’installer au creux de ce ventre qu’elle avait fini par considérer comme une terre où rien ne poussait vraiment, pas assez longtemps du moins, elle avait vu les feuilles tomber des arbres ensuite, les arbres s’afficher dans leur nudité qui lui rappelait sa propre vulnérabilité à elle, sa propre impression d’être à la merci de forces qu’elle ne contrôlait  pas vraiment puis elle avait vu les premiers bourgeons apparaître et cette fois c’était l’espoir qu’elle avait senti naître. Jamais elle n’avait réussi à tenir aussi longtemps, jamais elle n’avait réussi à aller si loin que même se mouvoir, voir ses doigts de pieds ou mettre des chaussettes lui paraissait une tâche insurmontable, elle se donnait l’impression de tenir plus chaque jour de la baleine échouée, du cachalot de mer à l’agonie mais elle aimait ça, sincèrement. Elle s’autorisait enfin à l’imaginer, probablement aussi blond que son père, avec un peu de chance tenant plus son caractère d’elle, elle s’autorisait à lui parler, à lui promettre tout ce qu’il désirait, à passer n’importe quel accord avec lui, cette créature désincarnée, cette idée, cette projection, si seulement il voulait bien vivre, si seulement il voulait bien faire d’elle une mère, juste une fois, c’était tout ce qu’elle demandait, juste lui, juste elle, une unique fois et le destin finit par l’exaucer, son unique souhait.
Le 13 mai 1901, par un temps bien trop clément pour un printemps, la soie de la chemise de nuit collant à sa peau tout comme les draps de son lit qui seraient bon à jeter, elle criait Inga, broyant les os de la main de la sage femme à ses côtés car jamais son mari n’aurait approché telle entreprise, elle hurlait, poussait, mourrait un peu pour qu’il puisse vivre et finit par être récompensée par ses pleurs, son cri, à peine plus fort qu’un miaulement de petit chat alors qu’on le déposait sur elle, son miracle, sa victoire.

”Viktor”

”Victorius.”

C’était le seul mot prononcé par son mari depuis des heures, le seul rappel de ce qu’elle était en ayant choisi la société anglaise et non danoise, une femme qui devait se plier à ses moindres désirs, c’était son seul mot, glissé du fin fond de la pièce sans approcher, à l’image de ce qu’il serait finalement pour son fils, son héritier, une ombre dans un coin, une absence plus qu’une présence, et Viktor s’en accommoderait bien car il existait en ce monde bien pire père que les absents.

1917 - Elle était plus jeune que lui, petite et hargneuse aussi, du moins c’était ainsi qu’il se la représentait pour avoir passé de longs moments à observer ses congénères, l’apanage des solitaires il faut croire, alors lorsqu’elle était venue à lui, il avait simplement haussé un sourcil circonspect, demandé sarcastiquement ce que l’enfant sauvage Fletcher, la gamine de deux ans sa cadette voulait de lui. Le sarcasme s’était bien vite effacé face à ses mots, cela dit. Si les projets de Viktor Malefoy n’étaient encore connus de personne, ses intérêts n’avaient rien de secret, pas plus que ses longues balades dans la réserve de la bibliothèque, les passes droits qu’il obtenait en invoquant son nom et les privilèges de la pureté de son sang, desquels étaient nés les rumeurs souvent fausses mais sur un fond de vérité. C’était ainsi que Malefoy était devenu le premier client de Fletcher jouant dans la cour des grands, ainsi qu’était née l’étrange amitié du sang pur et de celle qu’il désignait comme était la sang mêlée tolérable, ainsi qu’il avait trouvé en elle quelqu’un à qui raconter ses interrogations, ses fascinations concernant la conscience, l’esprit humain, son essence, ses contours, ses limites, ses points de rupture. Dans les cachots les plus froids de Poudlard, au cœur de la forêt interdite ou dans cette étrange salle qui semblait toujours contenir exactement ce qu’ils demandaient, il s'était exercé sur elle, avait appris avec elle et grâce à elle comment entrer dans l’esprit des autres, fasciné par les formes qu’ils prenaient, leur diversité à tous, c’était également grâce à elle qu’il avait pris connaissance des formations d’un niveau plus élevé encore que celui autorisé par le ministère, prenant grand soin de ne jamais se déclarer dans le cas où le jour viendrait (et il viendra) où il se retrouverait capable d’aller plus loin, posséder les esprits, les manipuler, les faire plier.

1917 bis - Lui contrairement à Elle avait son âge, il n’était pas petit mais hargneux, certainement, même si Viktor aurait probablement préféré se faire arracher la langue ou toute autre partie de son anatomie plutôt que de le lui dire en face. Arcturus Black faisait partie de ces personnes que Viktor respectait et appréciait, comme par un accord tacite, un pacte de solidarité muet et invisible de sang pur à sang pur, ils avaient déjà échangé plusieurs fois, s’étaient fréquenté dans l’enfance, évidemment, dans cette micro société où tout le monde se connait mais avec lui comme avec le reste du monde et de ses camarades, Viktor gardait toujours une certaine distance. Il était le solitaire, celui qui regardait de haut, qui regardait depuis son silence, il était tour à tour méprisant ou dangereux, fascinant ou effrayant, indifférent surtout à ce qu’on pouvait bien raconter et les choses auraient probablement dû en rester là, elles en serait restées là sans la défaillance de Cieran Gaunt pour dire le moins, ce que Viktor ignore toujours et encore.
Se savait-il déviant le jeune Malefoy avant les lèvres du jeune Black ? Pas le moins du monde, des choses de l’amour et même s’il avait déjà l’âge (canonique en matière d’éveil sexuel) de seize ans il ne savait strictement rien, peinait déjà bien assez à s’ouvrir à quelques amitiés sincères comme la sang mêlée tolérable pour penser à autre chose, il n’avait jamais rien ressenti de romantique pour personne, pas le moindre battement d’aile de papillon (même d’un papillon vaguement manchot) rien, des choses de l’amour tout ce qu’il savait était le mépris qu’il ressentait pour tous leurs drames et les remarques acerbes qu’il laissait filer trop souvent. Mais avec lui, ce fut différent, loin encore des passions qui semblaient animer et faire bouillonner la population du monde entier mais suffisamment pour s’attacher, suffisamment pour apprécier les moments passés l’un avec l’autre, suffisamment pour sentir au moins un peu son coeur trembler lors du petit déjeuner, quelque part entre le porridge et les pancake, où le jeune Black décida sans détours de mettre fin à leur histoire, sans détours ni explications autre que : c’est comme ça.

Même si sur l’instant Viktor ne fit rien d’autre qu’accepter en haussant les épaules, réclamant à l’autre de lui passer le jus de citrouille, il finit par pleurer au bord du lac ce soir-là devant les yeux de la nuit, quelques minutes à peine pour une histoire terminée qu’il enterrait là sans se retourner. Il était ainsi Viktor,  l’avait toujours été, il ne se battait jamais contre l’inéluctable, il acceptait et avançait, qu’on le dise pragmatique ou simplement incomplet, né sans un cœur qui bat et incapable d’aimer.

1921 - Amalia Potter non plus n’était pas exactement une inconnue, elle aussi était de ces personnes qu'il côtoyait ça et là lors des soirées mondaines, moins à Poudlard, loin de fréquenter les cercles hypocrites (selon lui) des Gryffondor mais il avait acquis rapidement en grandissant, assimilant les règles du monde bien étrange qui t’avait vu naître, que tôt ou tard, plutôt tôt que tard, il finirait marié à une autre qu'il n'aurait pas choisi, qui n’aurait pas eu son mot à dire non plus, simplement pour renforcer les alliances ancestrales des vieilles familles britanniques, s’assurer de perpétuer les noms de ceux qui comptent vraiment.
Elle était belle Amalia dans sa robe de mariée, belle et fière, elle maîtrisait à la perfection l’art de faire transparaître toute sa haine dans son sourire pour qu’on ne lui ordonne pas de ne pas avoir l’air si en colère ou si triste et il avait su au premier regard qu’elle était une partenaire avec laquelle il pourrait composer, il ne savait pas s'il réussirait à l’aimer, quoiqu’aimer veuille dire pour lui, encore moins si elle saurait avoir l’importance qu’avait pu avoir Arcturus mais elle restait un moindre dérangement sur son chemin et c’était probablement le mieux qu’un homme puisse demander.
La cérémonie était longue, inintéressante, plus hypocrite encore que le reste des rassemblements, tout le monde savait, pour le vivre dans leur intimité, que les mariages d’amour n’existaient pas pour eux, ou si rarement, que la fidélité tenait du mythe, les bâtards des uns et des autres grouillant dans la crasse de certaines rues, pourtant ils continuaient de faire jurer fidélité, amour éternel, jusqu’à ce que la mort sépare et au-delà. Il étouffait un bâillement d’une main lorsqu’un chuchotement parvint à ses oreilles, dans une langue qu'il reconnaissait immédiatement pour être la sienne, celle de sa mère, avant l’anglais même.

”On s’ennuie un peu non ? Tu crois qu’ils y croient vraiment ou qu’ils font ça pour laver leur conscience de vendre leurs enfants ?”

Un rare sourire glissait sur ses lèvres aux mots d’Amalia et lorsqu’on lui demanda d’embrasser la mariée même si les papillons n’existaient pas, au moins ses lèvres n’avaient pas le goût d’une liberté arrachée et des mensonges.

1926 - ”Tu penses que ça fonctionnera sur ce genre de…créatures ?”

Il regardait d’un oeil presque dégoûté le moldu que son elfe venait de lui apporter, fermement ligoté magiquement à une chaise, se tortillant ridiculement comme l’infâme ver de terre qu’il était.
L’elfe haussait les épaules en silence, Viktor connaissait suffisamment bien la réponse pour ne pas avoir à l’entendre, si les expériences sur les rats avaient pu dessiner l’ébauche de conclusions concernant le point de rupture de l’esprit, tenter sur ces créatures là, les plus proches des sorciers même s’ils n’en étaient que de pâles imitations, des copies qui avaient décidé d’aller contre les lois de la nature en chassant et exterminant ceux qui leur étaient supérieurs, pourrait apporter plus de matière encore. La Norvège, ce pays de non droit, sous la coupe d’un roi si laxiste qu’il laissait les mafias, le crime proliférer, offrait cette opportunité contrairement à bien d’autres endroits sur terre, Viktor savait qu’ici il ne craignait rien, si les législations d’autres pays lui avaient donné bien plus de marge de manoeuvre en matière de magie noire, seul cet endroit précis lui permettrait d’expérimenter à échelle humaine en toute impunité, en tout anonymat, tant qu’il ne s’agissait pas de meurtre ce qu’il ne ferait jamais, peu enclin à déchirer son âme pour sa cause.
Il regardait une nouvelle fois l’humain répugnant, le non magique, celui à qui manquait une partie de sa personne avant de lancer le premier sort, franchir les limites du tolérable n’avait jamais été aussi excitant.

1936 - Elle avait changé la gamine, si de tous ses cousins elle avait toujours été la plus digne de son intérêt malgré leurs quatorze années de différence, en tant qu’habitué de la magie noir, pratiquant depuis de longues années déjà, il avait senti la bascule, le changement qui s’était amorcé, sous le regard acéré qu’il présentait toujours au reste du monde.

Réussir à la soustraire à son père n’avait pas été bien difficile, elle était majeure depuis plusieurs années déjà, plus libre que l’air et que la plupart des femmes de Londres, il avait suffit d’un rare sourire, de quelques mensonges pour berner un patriarche déjà aveuglé par l’amour qu’il portait à sa dernière fille et il s’était retrouvé seul avec elle, au beau milieu d’une forêt norvégienne, loin de tout, devant la porte de ce qui était devenu son laboratoire avec les années.

”Alors comme ça…La magie noire petite cousine ?”

Il la regardait, la transperçait presque de son regard trop pâle, un sourire aux lèvres, heureux d’avoir enfin trouvé au sein de sa propre famille un esprit qui s’accordait, jouait exactement la même mélodie chaotique que le sien.

”J’ai des choses à te montrer”

1936 bis - ”Nomme la, Viktor”

Du coin de la pièce, pas mieux que son propre père avant lui, il regardait Amalia tenir dans ses bras leur dernier enfant, leur dernière née sans approcher vraiment, écrasé par le poids d’émotions contraires, la joie, l’amour, propre aux naissances, qu’il avait toujours ressenti pour Aya puis Freja après elle et la déception aussi, presque une colère froide qui se répandait dans ses veines. Les médecins avaient été formels, la grossesse bien trop difficile cette fois-ci, Amalia ne pourrait pas en mener une quatrième à terme, Amalia ne pourrait pas survivre une dernière fois, ce troisième enfant était le dernier, son seul espoir d’un héritier, et l’espoir était mort avec les mots de la sage femme, une fille encore.

”C’est une fille.”
”Vik”
”Non. Elle n’a aucun intérêt pour moi.”

Il s’apprêtait à tourner les talons sur ces mots, balancés au visage d’une femme ayant traversé tous les cercles de l’enfer d’un accouchement, d’un bébé à peine débarqué dans ce monde, il s’apprêtait à la planter là et à ne pas reconnaître le dernier enfant, celui de l’espoir qui n’était jamais que la pire des déceptions, il lui tournait le dos, elle ne voyait plus que ses cheveux longs toujours impeccablement tressés et parce qu’elle n’avait jamais cessé d’être la gamine qui avait murmuré à son oreille en danois le jour de son mariage, parce qu’il n’avait jamais éteint son feu intérieur en lui permettant de simplement vivre, c’était trop et elle avait explosé. La gamine plaquée dans les bras de la sage femme, elle s’était redressée ignorant la douleur, ignorant le sang, pour rattraper son mari par l’épaule, le forcer à se tourner vers elle et à la regarder.

”Maintenant tu vas m’écouter. Tu peux sortir de cette pièce, ne pas reconnaître cette enfant parce qu’elle n’est pas celle que tu attendais, tu peux être aussi pourri que ton père et tous les autres qui prennent et jettent sans la moindre considération sans jamais donner mais dans ce cas tu devrais reprendre ton prénom de naissance Victorius. Tu te fais appeler Viktor, tu parles danois plus qu’anglais, tu valorises cette culture plus que l’autre, tu t’en vantes, tu l’étales mais quand il s’agit de droit des femmes par contre tu redeviens miraculeusement anglais ? Dans ton pays les femmes peuvent hériter, tu le sais mieux que moi, Aya, Freja et la petite, tu pourrais en faire tes héritières, tu pourrais les élever pour cette fonction mais non tu préfères fuir, rejeter, être aussi absent qu’il l’était lui parce qu’elles sont nées dépourvues de pénis. Dis moi Victorius, qu’a-t-il de magique ce petit bout de peau pendouillant ? Il nous permet de porter un enfant ? Dis-moi, est-ce toi qui doit subir les nausées, les prises de poids, les douleurs, l’accouchement, sais-tu le quart de la moitié de ce que l’on vit ? Tu fais comme tu veux mais pour quelqu’un qui riait tant de l'hypocrisie des autres, tu n’es jamais qu’un autre comme eux.”

Le silence retombait sur la pièce, les yeux de la sage femme, médusée et inquiète, posés sur Viktor dans l’attente d’une réaction, un homme anglais aurait probablement décidé de corriger la malheureuse ou de la faire enfermer mais elle avait su toucher l’autre part de lui, elle avait su toucher sa raison, mis face à sa propre hypocrisie.
Doucement il se dégageait de la main de sa femme pour se diriger vers le bébé qui lui aussi observait tout de ses grands yeux écarquillés.

”Lisbet”

Pour Elizabeth

”Aurora”

Pour sa petite cousine

”Malefoy”

Août 1940 - Seul face à son corps sans vie, c’était la seconde fois qu’il se permettait des larmes, la première fois remontait à si longtemps maintenant, pourtant il se souvenait comme si c’était hier du tiraillement dans sa poitrine, à la place de ce cœur qu’on chuchotait qu’il n’avait pas, de la fraîcheur de la nuit, l’odeur des bords du lac de Poudlard, aujourd’hui le tiraillement était le même mais il n’y avait que les murs blancs, les draps blancs, cette odeur si caractéristique d’une chambre d’hôpital et la chaleur étouffante d’un mois d’août.
Il avait cru pourtant, en ces temps incertains, que la guerre serait leur seul fléau à affronter, il avait cru que rien de pire ne pourrait arriver et pourtant le 3 septembre dernier, à l’instant même où la Grande Bretagne entrait en guerre, la nouvelle de la maladie d’Amalia tombait, emportée en une année à peine il peinait toujours à réaliser ce qu’il avait vu, ce qu’il avait vécu, la manière dont sa femme avait disparu peu à peu, la manière dont à la fin même sa rage et sa haine, ce qui faisaient depuis toujours sa flamme avaient fini par vaciller puis s’éteindre jusqu’à ne laisser que l’obscurité, ne le laisser plus que lui et ses trois filles mais parce qu’il était malgré tout l’homme qu’on racontait, d’un revers de main il avait séché ses larmes, enterré sa peine au fond de lui avec l’autre de ses cicatrices d’amour, pragmatique ou fataliste face à ce qu’il ne pouvait contrôler, digne et droit il était sorti de la chambre pour tomber presque nez à nez avec un gamin qu’il reconnaissait comme un des représentants du ministère de la magie.

”Mon-Monsieur Malefoy”

”Je viens de perdre ma femme”

”Je…Je suis désolé…C’est juste que…L’ordre vient de tomber, tous les enfants de Londres doivent être évacués vers Poudlard et vous…vous avez trois filles et…”

”Aya ira à Poudlard normalement à la rentrée. Freja et Lisbet restent avec moi.”

”Mais…les ordres…”

”Freja et Lisbet restent.”

Il n’avait jamais su et ne savait toujours pas exactement d’où lui étaient venus ces mots, comme un cri du creux de ses entrailles, si la maladie lui avait arraché Amalia, personne ne lui retirerait ses enfants, quand bien même il ne savait pas s’en occuper, quand bien même il ne savait rien, elles étaient ses filles, ses princesses, ses héritières. Sa vie.

Décembre 1940 - Le marché de Noël s’était transformé en tombeau à ciel ouvert, dans la panique, la violence des bombes qui s’étaient abattues, qui avaient tout réduit en cendre, fait basculer le monde sens dessus dessous, les mains de ses deux filles lui avait échappées, lorsqu’il avait réussi à y voir suffisamment clair à travers la poussière qui obstruait sa vue, lorsqu’il avait réussi à entendre suffisamment malgré le son strident qui résonnait encore à ses oreilles, il avait été horrifié par le chaos, horrifié par le silence malgré quelques cris ça et là, horrifié surtout de ne les voir nul part

”Freja ! Lisbet !”

Il appelait mais sans réponse, jusqu’à ce qu’un passant dont il oublia le visage aussi vite qu’il en vit les traits lui indiqua qu’ordre avait été donné de descendre s’abriter dans les sous-sols, que le bruit courait que quelqu’un s’occupait de garder les enfants le temps que les parents reviennent, pour ceux qui reviendraient. Il n’avait pas hésité très longtemps alors avant de descendre, surpris mais pas mécontent de voir que la bienfaitrice n’était autre que la belle soeur d’Arcturus, soulagé aussi de remarquer immédiatement parmi le lot d’enfants grouillant, les deux têtes argentées qui se mirent à courir dans ses bras.

”Papa !”

Il les serrait, de toutes ses forces, lui qui n’avait jamais été le plus tactile de tous, il les serrait comme si le moindre souffle risquait de les faire s’évaporer, comme si dans ses bras, contre son torse, deux mirages reposaient.

”On rentre, c’est terminé, tout va bien”

”Et tu me feras des tresses ?”

”Et tu me regarderas danser ?”

Il hochait la tête, la gorge obstruée, ce soir-là il ferait des tresses hideuses à sa plus jeune tout en regardant son aînée danser.

okMJ

Invité
Anonymous
Invité
Rebienvenue à la maison ! Amuse toi bien avec ton nouveau personnage !

okMJ

POLYJUICE
Pamela Ombrage
Pamela Ombrage
Avatar : jenna coleman
Crédits : cheekeyfire
Gallions : 540
Fine. Make Me Your Villain - Viktor 3680f8d1a7078cca58aa313e1ac7740d
Sang : sang-mêlée.
Statut social : mariée.
Etudes : poudlard, serpentard, promotion 1915-1921.
Opinion Politique : ouverte d'esprit mais privilégiant l'opportunisme, elle est trésorière à la CMP.
Particularité magique : voyante [enregistrée] ; optimale ; tissage. - animagus [non-enregistré] ; avancée ; corbeau.
Aventures :

https://protego-maxima.forumactif.com/t2441-in-all-chaos-there-i
Mon client favori un peu psychopathe drama
Si hâte de nos prochains complots rps cachotier

okMJ

FELIX FELICIS
Arcturus Black
Arcturus Black
Avatar : Daniel Gillies
Crédits : Selli
Gallions : 9470
Fine. Make Me Your Villain - Viktor Ezgif-com-resize-6
Sang : pur
Statut social : Divorcé de Vesper Gaunt.
Etudes : Il a fait ses études à Poudlard. Choixpeau flou Serpentard/Gryffondor, il a demandé à être envoyé à Serpentard. Il a rejoint l’équipe de quidditch au poste d’attrapeur dès la 2eme année. Il devient préfet en 5eme année et devient préfet-en-chef en 7eme.
Opinion Politique : LMD
Particularité magique : Magie sans catalyseur (expert)
Aventures :

https://protego-maxima.forumactif.com/t2799-evolution-d-arcturus-blackhttps://protego-maxima.forumactif.com/t1512-half-agony-half-hope
Si hâte de passer une soirée à soupirer sur ce monde et s'échanger des conseils de papa célibataire Fine. Make Me Your Villain - Viktor 2368965939

okMJ

WEEDOSOROS
Carmen Apraxina
Carmen Apraxina
Avatar : eva mendes
Crédits : avatar : gainsb0ro
Gallions : 4165
Fine. Make Me Your Villain - Viktor 404347886e4e5ed15b00e395220c41d2c5aa2599
Sang : métissages du sang espagnol, cubain, porto-ricain qui n'entache pourtant rien du sang-pur qui coule dans ses veines.
Statut social : veuve de lukian fabregas (décédé le 7 septembre 1940), mère d'esteban (11 ans) et haydée (8 ans), mariée à vasilii apraxine depuis décembre 1940 et folle amoureuse.
Etudes : castelobruxo, promotion (1906-1912) et école de danse du Brésil.
Opinion Politique : anti-moldus, anti-secret magique, engagée dans aucun parti mais de plus en plus attirée par les idées de Gellert Grindelwald.
Particularité magique : métamorphomage (stade avancé), son corps est son art.
Aventures :
Fine. Make Me Your Villain - Viktor Ef0f6284ae86b2981a62a15e18af3ad4adcf4b1b


bienvenue
protego maxima
there's just no time to die

Quel psychopathe drama il fait froid dans le dos aah mais j'ai très très hâte de voir ce pas gentil monsieur en interaction avec tout le monde 👀 Encore un super personnage Fine. Make Me Your Villain - Viktor 4278099164

Toutes nos félicitations Fine. Make Me Your Villain - Viktor 4016504306 , tu viens de passer les vérifications de tes papiers d'identité et tu es maintenant validé. wii Maintenant que tu es officiellement des nôtres, avant d'aller commander une bierraubeurre, on t'encourage à aller ouvrir tes sujets d'évolution, de liens et de hiboux pour pouvoir te faire des petits copains ou des grands ennemis. mimi Tu as l'opportunité aussi d'aller réclamer des gallions dans la boutique, participer à l'animation drink me et le rp roulette. Si tu recherches des liens spécifiques, tu peux poster dans le sujet recherches de liens ou tout simplement passer par le discord du forum pour contacter directement les autres joueurs. Enfin, si tu te sens un peu perdu, la partie parrainage pourra t'aider. N'hésite pas à demander à avoir un parrain ou une marraine. calin2
Encore bienvenue parmi nous et on te souhaite un bon jeu, et une longue vie sur Protego Maxima ! adore

okMJ

Contenu sponsorisé
Revenir en haut