- WEEDOSOROSViktor Malefoy
- Avatar : Matt Smith
Crédits : heavendreams
Gallions : 30
Sang : Pur
Statut social : Veuf
Opinion Politique : LMD
Particularité magique : Occlumens/Legilimens
Magie
Points:
(177/200)
Mer 23 Nov - 1:36 (Δ)
deuil périnatal, mort d'épouse, maladie, sexisme, homophobie intériorisée, eugénisme, actes de torture, guerre, bombardement
VIKTOR MALEFOY
ft. Matt Smith
Passe-moi le jus de citrouille, veux-tu ?
(selon la personne : (très) méprisant - digne de confiance)
L'occlumancie en revanche viendra plus tard, plus lentement, rebuté par l'apprentissage douloureux, il continue de bloquer sur cet art ancien alors même qu'il cherche à aller plus loin encore pour le premier. (Legilimens Avancé, Occlumens Intermédiaire)
bois d'ébène, ventricule de dragon, 30 centimètres
Une panthère des neiges
Le vide absolu, le néant, le Rien, une peur aussi primitive que difficile à représenter mais il peut le certifier un épouvantard sait le faire sans le moindre problème
cuir, bois, fleur de cerisier
- WEEDOSOROSViktor Malefoy
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Gallions : 30
Sang : Pur
Statut social : Veuf
Opinion Politique : LMD
Particularité magique : Occlumens/Legilimens
Magie
Points:
(177/200)
Mer 23 Nov - 1:36 (Δ)
story of my life
once upon a time
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Le 13 mai 1901, par un temps bien trop clément pour un printemps, la soie de la chemise de nuit collant à sa peau tout comme les draps de son lit qui seraient bon à jeter, elle criait Inga, broyant les os de la main de la sage femme à ses côtés car jamais son mari n’aurait approché telle entreprise, elle hurlait, poussait, mourrait un peu pour qu’il puisse vivre et finit par être récompensée par ses pleurs, son cri, à peine plus fort qu’un miaulement de petit chat alors qu’on le déposait sur elle, son miracle, sa victoire.
”Viktor”
”Victorius.”
C’était le seul mot prononcé par son mari depuis des heures, le seul rappel de ce qu’elle était en ayant choisi la société anglaise et non danoise, une femme qui devait se plier à ses moindres désirs, c’était son seul mot, glissé du fin fond de la pièce sans approcher, à l’image de ce qu’il serait finalement pour son fils, son héritier, une ombre dans un coin, une absence plus qu’une présence, et Viktor s’en accommoderait bien car il existait en ce monde bien pire père que les absents.
Se savait-il déviant le jeune Malefoy avant les lèvres du jeune Black ? Pas le moins du monde, des choses de l’amour et même s’il avait déjà l’âge (canonique en matière d’éveil sexuel) de seize ans il ne savait strictement rien, peinait déjà bien assez à s’ouvrir à quelques amitiés sincères comme la sang mêlée tolérable pour penser à autre chose, il n’avait jamais rien ressenti de romantique pour personne, pas le moindre battement d’aile de papillon (même d’un papillon vaguement manchot) rien, des choses de l’amour tout ce qu’il savait était le mépris qu’il ressentait pour tous leurs drames et les remarques acerbes qu’il laissait filer trop souvent. Mais avec lui, ce fut différent, loin encore des passions qui semblaient animer et faire bouillonner la population du monde entier mais suffisamment pour s’attacher, suffisamment pour apprécier les moments passés l’un avec l’autre, suffisamment pour sentir au moins un peu son coeur trembler lors du petit déjeuner, quelque part entre le porridge et les pancake, où le jeune Black décida sans détours de mettre fin à leur histoire, sans détours ni explications autre que : c’est comme ça.
Même si sur l’instant Viktor ne fit rien d’autre qu’accepter en haussant les épaules, réclamant à l’autre de lui passer le jus de citrouille, il finit par pleurer au bord du lac ce soir-là devant les yeux de la nuit, quelques minutes à peine pour une histoire terminée qu’il enterrait là sans se retourner. Il était ainsi Viktor, l’avait toujours été, il ne se battait jamais contre l’inéluctable, il acceptait et avançait, qu’on le dise pragmatique ou simplement incomplet, né sans un cœur qui bat et incapable d’aimer.
Elle était belle Amalia dans sa robe de mariée, belle et fière, elle maîtrisait à la perfection l’art de faire transparaître toute sa haine dans son sourire pour qu’on ne lui ordonne pas de ne pas avoir l’air si en colère ou si triste et il avait su au premier regard qu’elle était une partenaire avec laquelle il pourrait composer, il ne savait pas s'il réussirait à l’aimer, quoiqu’aimer veuille dire pour lui, encore moins si elle saurait avoir l’importance qu’avait pu avoir Arcturus mais elle restait un moindre dérangement sur son chemin et c’était probablement le mieux qu’un homme puisse demander.
La cérémonie était longue, inintéressante, plus hypocrite encore que le reste des rassemblements, tout le monde savait, pour le vivre dans leur intimité, que les mariages d’amour n’existaient pas pour eux, ou si rarement, que la fidélité tenait du mythe, les bâtards des uns et des autres grouillant dans la crasse de certaines rues, pourtant ils continuaient de faire jurer fidélité, amour éternel, jusqu’à ce que la mort sépare et au-delà. Il étouffait un bâillement d’une main lorsqu’un chuchotement parvint à ses oreilles, dans une langue qu'il reconnaissait immédiatement pour être la sienne, celle de sa mère, avant l’anglais même.
”On s’ennuie un peu non ? Tu crois qu’ils y croient vraiment ou qu’ils font ça pour laver leur conscience de vendre leurs enfants ?”
Un rare sourire glissait sur ses lèvres aux mots d’Amalia et lorsqu’on lui demanda d’embrasser la mariée même si les papillons n’existaient pas, au moins ses lèvres n’avaient pas le goût d’une liberté arrachée et des mensonges.
Il regardait d’un oeil presque dégoûté le moldu que son elfe venait de lui apporter, fermement ligoté magiquement à une chaise, se tortillant ridiculement comme l’infâme ver de terre qu’il était.
L’elfe haussait les épaules en silence, Viktor connaissait suffisamment bien la réponse pour ne pas avoir à l’entendre, si les expériences sur les rats avaient pu dessiner l’ébauche de conclusions concernant le point de rupture de l’esprit, tenter sur ces créatures là, les plus proches des sorciers même s’ils n’en étaient que de pâles imitations, des copies qui avaient décidé d’aller contre les lois de la nature en chassant et exterminant ceux qui leur étaient supérieurs, pourrait apporter plus de matière encore. La Norvège, ce pays de non droit, sous la coupe d’un roi si laxiste qu’il laissait les mafias, le crime proliférer, offrait cette opportunité contrairement à bien d’autres endroits sur terre, Viktor savait qu’ici il ne craignait rien, si les législations d’autres pays lui avaient donné bien plus de marge de manoeuvre en matière de magie noire, seul cet endroit précis lui permettrait d’expérimenter à échelle humaine en toute impunité, en tout anonymat, tant qu’il ne s’agissait pas de meurtre ce qu’il ne ferait jamais, peu enclin à déchirer son âme pour sa cause.
Il regardait une nouvelle fois l’humain répugnant, le non magique, celui à qui manquait une partie de sa personne avant de lancer le premier sort, franchir les limites du tolérable n’avait jamais été aussi excitant.
Réussir à la soustraire à son père n’avait pas été bien difficile, elle était majeure depuis plusieurs années déjà, plus libre que l’air et que la plupart des femmes de Londres, il avait suffit d’un rare sourire, de quelques mensonges pour berner un patriarche déjà aveuglé par l’amour qu’il portait à sa dernière fille et il s’était retrouvé seul avec elle, au beau milieu d’une forêt norvégienne, loin de tout, devant la porte de ce qui était devenu son laboratoire avec les années.
”Alors comme ça…La magie noire petite cousine ?”
Il la regardait, la transperçait presque de son regard trop pâle, un sourire aux lèvres, heureux d’avoir enfin trouvé au sein de sa propre famille un esprit qui s’accordait, jouait exactement la même mélodie chaotique que le sien.
”J’ai des choses à te montrer”
Du coin de la pièce, pas mieux que son propre père avant lui, il regardait Amalia tenir dans ses bras leur dernier enfant, leur dernière née sans approcher vraiment, écrasé par le poids d’émotions contraires, la joie, l’amour, propre aux naissances, qu’il avait toujours ressenti pour Aya puis Freja après elle et la déception aussi, presque une colère froide qui se répandait dans ses veines. Les médecins avaient été formels, la grossesse bien trop difficile cette fois-ci, Amalia ne pourrait pas en mener une quatrième à terme, Amalia ne pourrait pas survivre une dernière fois, ce troisième enfant était le dernier, son seul espoir d’un héritier, et l’espoir était mort avec les mots de la sage femme, une fille encore.
”C’est une fille.”
”Vik”
”Non. Elle n’a aucun intérêt pour moi.”
Il s’apprêtait à tourner les talons sur ces mots, balancés au visage d’une femme ayant traversé tous les cercles de l’enfer d’un accouchement, d’un bébé à peine débarqué dans ce monde, il s’apprêtait à la planter là et à ne pas reconnaître le dernier enfant, celui de l’espoir qui n’était jamais que la pire des déceptions, il lui tournait le dos, elle ne voyait plus que ses cheveux longs toujours impeccablement tressés et parce qu’elle n’avait jamais cessé d’être la gamine qui avait murmuré à son oreille en danois le jour de son mariage, parce qu’il n’avait jamais éteint son feu intérieur en lui permettant de simplement vivre, c’était trop et elle avait explosé. La gamine plaquée dans les bras de la sage femme, elle s’était redressée ignorant la douleur, ignorant le sang, pour rattraper son mari par l’épaule, le forcer à se tourner vers elle et à la regarder.
”Maintenant tu vas m’écouter. Tu peux sortir de cette pièce, ne pas reconnaître cette enfant parce qu’elle n’est pas celle que tu attendais, tu peux être aussi pourri que ton père et tous les autres qui prennent et jettent sans la moindre considération sans jamais donner mais dans ce cas tu devrais reprendre ton prénom de naissance Victorius. Tu te fais appeler Viktor, tu parles danois plus qu’anglais, tu valorises cette culture plus que l’autre, tu t’en vantes, tu l’étales mais quand il s’agit de droit des femmes par contre tu redeviens miraculeusement anglais ? Dans ton pays les femmes peuvent hériter, tu le sais mieux que moi, Aya, Freja et la petite, tu pourrais en faire tes héritières, tu pourrais les élever pour cette fonction mais non tu préfères fuir, rejeter, être aussi absent qu’il l’était lui parce qu’elles sont nées dépourvues de pénis. Dis moi Victorius, qu’a-t-il de magique ce petit bout de peau pendouillant ? Il nous permet de porter un enfant ? Dis-moi, est-ce toi qui doit subir les nausées, les prises de poids, les douleurs, l’accouchement, sais-tu le quart de la moitié de ce que l’on vit ? Tu fais comme tu veux mais pour quelqu’un qui riait tant de l'hypocrisie des autres, tu n’es jamais qu’un autre comme eux.”
Le silence retombait sur la pièce, les yeux de la sage femme, médusée et inquiète, posés sur Viktor dans l’attente d’une réaction, un homme anglais aurait probablement décidé de corriger la malheureuse ou de la faire enfermer mais elle avait su toucher l’autre part de lui, elle avait su toucher sa raison, mis face à sa propre hypocrisie.
Doucement il se dégageait de la main de sa femme pour se diriger vers le bébé qui lui aussi observait tout de ses grands yeux écarquillés.
”Lisbet”
Pour Elizabeth
”Aurora”
Pour sa petite cousine
”Malefoy”
Il avait cru pourtant, en ces temps incertains, que la guerre serait leur seul fléau à affronter, il avait cru que rien de pire ne pourrait arriver et pourtant le 3 septembre dernier, à l’instant même où la Grande Bretagne entrait en guerre, la nouvelle de la maladie d’Amalia tombait, emportée en une année à peine il peinait toujours à réaliser ce qu’il avait vu, ce qu’il avait vécu, la manière dont sa femme avait disparu peu à peu, la manière dont à la fin même sa rage et sa haine, ce qui faisaient depuis toujours sa flamme avaient fini par vaciller puis s’éteindre jusqu’à ne laisser que l’obscurité, ne le laisser plus que lui et ses trois filles mais parce qu’il était malgré tout l’homme qu’on racontait, d’un revers de main il avait séché ses larmes, enterré sa peine au fond de lui avec l’autre de ses cicatrices d’amour, pragmatique ou fataliste face à ce qu’il ne pouvait contrôler, digne et droit il était sorti de la chambre pour tomber presque nez à nez avec un gamin qu’il reconnaissait comme un des représentants du ministère de la magie.
”Mon-Monsieur Malefoy”
”Je viens de perdre ma femme”
”Je…Je suis désolé…C’est juste que…L’ordre vient de tomber, tous les enfants de Londres doivent être évacués vers Poudlard et vous…vous avez trois filles et…”
”Aya ira à Poudlard normalement à la rentrée. Freja et Lisbet restent avec moi.”
”Mais…les ordres…”
”Freja et Lisbet restent.”
Il n’avait jamais su et ne savait toujours pas exactement d’où lui étaient venus ces mots, comme un cri du creux de ses entrailles, si la maladie lui avait arraché Amalia, personne ne lui retirerait ses enfants, quand bien même il ne savait pas s’en occuper, quand bien même il ne savait rien, elles étaient ses filles, ses princesses, ses héritières. Sa vie.
”Freja ! Lisbet !”
Il appelait mais sans réponse, jusqu’à ce qu’un passant dont il oublia le visage aussi vite qu’il en vit les traits lui indiqua qu’ordre avait été donné de descendre s’abriter dans les sous-sols, que le bruit courait que quelqu’un s’occupait de garder les enfants le temps que les parents reviennent, pour ceux qui reviendraient. Il n’avait pas hésité très longtemps alors avant de descendre, surpris mais pas mécontent de voir que la bienfaitrice n’était autre que la belle soeur d’Arcturus, soulagé aussi de remarquer immédiatement parmi le lot d’enfants grouillant, les deux têtes argentées qui se mirent à courir dans ses bras.
”Papa !”
Il les serrait, de toutes ses forces, lui qui n’avait jamais été le plus tactile de tous, il les serrait comme si le moindre souffle risquait de les faire s’évaporer, comme si dans ses bras, contre son torse, deux mirages reposaient.
”On rentre, c’est terminé, tout va bien”
”Et tu me feras des tresses ?”
”Et tu me regarderas danser ?”
Il hochait la tête, la gorge obstruée, ce soir-là il ferait des tresses hideuses à sa plus jeune tout en regardant son aînée danser.
- InvitéInvité
Mer 7 Déc - 1:54 (Δ)
Rebienvenue à la maison ! Amuse toi bien avec ton nouveau personnage !
- POLYJUICEPamela Ombrage
- Avatar : jenna coleman
Crédits : cheekeyfire
Gallions : 540
Sang : sang-mêlée.
Statut social : mariée.
Etudes : poudlard, serpentard, promotion 1915-1921.
Opinion Politique : ouverte d'esprit mais privilégiant l'opportunisme, elle est trésorière à la CMP.
Particularité magique : voyante [enregistrée] ; optimale ; tissage. - animagus [non-enregistré] ; avancée ; corbeau.
Aventures :
Ven 9 Déc - 19:26 (Δ)
Mon client favori un peu psychopathe
Si hâte de nos prochainscomplots rps
Si hâte de nos prochains
- FELIX FELICISArcturus Black
- Avatar : Daniel Gillies
Crédits : Selli
Gallions : 9470
Sang : pur
Statut social : Divorcé de Vesper Gaunt.
Etudes : Il a fait ses études à Poudlard. Choixpeau flou Serpentard/Gryffondor, il a demandé à être envoyé à Serpentard. Il a rejoint l’équipe de quidditch au poste d’attrapeur dès la 2eme année. Il devient préfet en 5eme année et devient préfet-en-chef en 7eme.
Opinion Politique : LMD
Particularité magique : Magie sans catalyseur (expert)
Aventures :
Ven 9 Déc - 19:32 (Δ)
Si hâte de passer une soirée à soupirer sur ce monde et s'échanger des conseils de papa célibataire
- WEEDOSOROSCarmen Apraxina
- Avatar : eva mendes
Crédits : avatar : gainsb0ro
Gallions : 4165
Sang : métissages du sang espagnol, cubain, porto-ricain qui n'entache pourtant rien du sang-pur qui coule dans ses veines.
Statut social : veuve de lukian fabregas (décédé le 7 septembre 1940), mère d'esteban (11 ans) et haydée (8 ans), mariée à vasilii apraxine depuis décembre 1940 et folle amoureuse.
Etudes : castelobruxo, promotion (1906-1912) et école de danse du Brésil.
Opinion Politique : anti-moldus, anti-secret magique, engagée dans aucun parti mais de plus en plus attirée par les idées de Gellert Grindelwald.
Particularité magique : métamorphomage (stade avancé), son corps est son art.
Aventures :
Ven 9 Déc - 20:24 (Δ)
bienvenue
protego maxima
there's just no time to die
Quel psychopathe il fait froid dans le dos mais j'ai très très hâte de voir ce pas gentil monsieur en interaction avec tout le monde Encore un super personnage
Toutes nos félicitations , tu viens de passer les vérifications de tes papiers d'identité et tu es maintenant validé. Maintenant que tu es officiellement des nôtres, avant d'aller commander une bierraubeurre, on t'encourage à aller ouvrir tes sujets d'évolution, de liens et de hiboux pour pouvoir te faire des petits copains ou des grands ennemis. Tu as l'opportunité aussi d'aller réclamer des gallions dans la boutique, participer à l'animation drink me et le rp roulette. Si tu recherches des liens spécifiques, tu peux poster dans le sujet recherches de liens ou tout simplement passer par le discord du forum pour contacter directement les autres joueurs. Enfin, si tu te sens un peu perdu, la partie parrainage pourra t'aider. N'hésite pas à demander à avoir un parrain ou une marraine.
Encore bienvenue parmi nous et on te souhaite un bon jeu, et une longue vie sur Protego Maxima !