- Yuri Silva
- Avatar : Marlon Teixeira
Crédits : loudsilencecreations
Gallions : 25
Sang : Sang de fée
Statut social : Si des enfants fée commencent à trop grouiller dans les rues londoniennes, le coupable est tout désigné
Etudes : Poudlard, Gryffondor, 5 années durant uniquement
Opinion Politique : Ne vote pas, il dit que s'il veut voir des clown, le cirque est toujours plus indiqué
Dim 16 Juil - 23:17 (Δ)
violences (conjugales, sur mineurs, entre adultes, intra familiales), mort
Yuri Silva
ft. Marlon Teixeira
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Il a une excellente maîtrise de la magie des noeuds qui lui vient très spontanément
Comme tous les Papers, il a son tatouage à l'intérieur du poignet droit
Il parle toujours sa langue maternelle mais maîtrise également l'anglais et la langue des signes à la perfection
Si on lui coupe les cheveux, ils repoussent instantanément
Bois de cerisier, 32cm, plume d'oiseau tonnerre.
Une grue
Il voit un enfant à qui on sangle fermement les poignets avant de pointer une baguette dans sa direction, un enfant qui est probablement lui
La fleur de cerisier, le coton avec une très légère pointe de cannelle
- Yuri Silva
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Gallions : 25
Sang : Sang de fée
Statut social : Si des enfants fée commencent à trop grouiller dans les rues londoniennes, le coupable est tout désigné
Etudes : Poudlard, Gryffondor, 5 années durant uniquement
Opinion Politique : Ne vote pas, il dit que s'il veut voir des clown, le cirque est toujours plus indiqué
Dim 16 Juil - 23:17 (Δ)
story of my life
once upon a time
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(Ana)
Elle le regarde passer la porte.
Elle se rappelle encore comme si c’était hier le déchirement ressenti en apprenant son départ pour ces terres obscures qu’elle ne connaissait pas vraiment, qu’à peine à travers murmures et légendes portées par le vent. Elle se rappelle ses propres larmes et sa colère en le voyant lui si calme, si détaché, comme tous les hommes le sont, collant l’étiquette répugnante du caprice de femme, presque de l’hystérie sur sa peur, sa tristesse, sa douleur, deux ans passent vite disait-il, elle a eu l’impression de mourir d’ennui dans ce monde politique qui n’est pas le sien, dans ces discussions mondaines qui ne sont pas les siennes, elle a cru mourir d’avoir suivi celui qui était son unique amour même s’il n’était pas à la hauteur de ses rêves brisés.
Elle le regarde passer la porte et le sourire se fane, le sourire se meurt, les rêves éclatent un peu plus encore.
Dans ses bras il y a un enfant, un nourrisson, minuscule, ses cheveux à lui, ses yeux à lui mais absolument rien d’elle et à son poignet, un bracelet noué qui avoue le crime.
Alejandro n’a jamais su être fidèle mais cette fois il revient avec la preuve de sa trahison et elle sait qu’elle n’aura rien à dire, qu’il la forcera à adopter l’enfant, à l’élever comme si c’était le sien, elle sait qu’Alejandro dira qu’après tout elle voulait si ardemment être mère sans comprendre un instant qu’elle voulait porter cet enfant de lui, le sentir grandir en elle, passer des nuits à réfléchir à son prénom mais pour ça comme pour le reste rien est à la hauteur du conte, toutes les prisons ne se ressemblent pas, elle plaque un nouveau sourire vaillant sur ses lèvres, aussi faux que celui de toutes ses congénères, elle le sait maintenant, et va à la rencontre de celui qu’elle devra feindre d’aimer quatre années durant. Yuri.
(Alejandro)
Il regarde le président sans dire un mot. Tout le monde a le même regard dans la pièce alors que le silence s’installe, aux accents d’angoisse, d’urgence, de détresse, les quelques secondes avant la tempête. Ils ont tous compris depuis longtemps que ce jour viendrait sans jamais vouloir y croire, sans jamais vouloir en parler comme pour éviter d’attirer plus vite les vautours du malheur au-dessus d’eux mais ils savaient, ils ont vu la colère populaire grandir, la violence qui déchirait les rues de Rio et ils ont compris qu’ils avaient déjà perdu, de répression en répression, de violence en violence, les réponses n’étaient que celles d’un gouvernement acculé, déjà au bord du précipice et cette fois il était temps de sauter.
Il se mord les lèvres, Alejandro, avant d’être le premier à prendre la parole, sa propre voix, pourtant si puissante habituellement, lui parait aussi faiblarde que le couinement d’une souris.
”Combien de temps ?”
Combien de temps avant que tout ce en quoi il a cru si longtemps, tout ce pour quoi il a sacrifié sa jeunesse, sa vie, ne s’effondre aussi brutalement qu’un simple château de cartes, combien de temps avant que les portes de la Maison ne s’ouvre, que le peuple déferle, qu’ils meurent tous et que tout soit terminé.
Il pense à Yuri.
”Cette nuit.”
Le ton est sans appel et il part. Comme Alejandro et d'autres, Manuel restera ce soir, mourra pour un pays et des idées qui n’arrivent plus à convaincre mais lui aussi doit sécuriser ce qu’il veut sauver. Lui aussi a un enfant, Carolina a deux ans.
Alejandro part à son tour, il sait quoi faire et son coeur se brise. Il pense à Koridwen là bas à Guérande. Il aurait dû lui laisser leur enfant.
(Ana)
”Vous êtes sûr ?”
Le visage d’Ana s’anime, un rare sourire donne l’impression de le déchirer, de craqueler un masque trop longtemps figé.
L’homme face à elle, Artur, hoche la tête avant de révéler tout ce qu’il sait, tout ce qu’il a entendu là, tapi dans l’ombre : cette nuit la Maison tombera, le peuple brésilien s’en saisira, certaines personnes dont son époux resteront pour tomber avec Elle mais tous ont déjà prévu dans l’ombre d’envoyer les enfants ailleurs, de faire chaque sacrifice nécessaire pour pouvoir les sauver. Yuri sera oublietté puis envoyé en direction de l’Angleterre en compagnie du bras droit et meilleur ami de son père, Rafael.
Elle sait qu’elle devrait se sentir soulagée, libérée face à la mort certaine de son mari et geôlier, à la disparition de ce fils qui n’a jamais été le sien mais quelque chose la dérange, comme une démangeaison insupportable sous la peau alors elle ordonne.
”Élimine Rafael une fois à Londres. Que Yuri soit perdu, que tout meurt avec eux.”
Elle sait que Maria, sa défunte mère née-moldue dirait qu’elle condamne son âme au diable mais le diable elle le connait bien, il a été sien déjà trop longtemps.
(Yuri)
C’est la scène de ses cauchemars d’enfance, ce que le sortilège n’a pas réussi à effacer mais rendu trop invraisemblable pour que ce soit vrai.
Tous les enfants sont dans cette pièce, partout. Il n’a que quatre ans mais comprend qu’il se passe quelque chose de grave, il l’a compris à l’instant même où Papa l’a forcé à se lever en pleine nuit, à s’habiller au lieu de rester dans son pyjama mais maintenant tout est plus concret, les visages sont graves, certains ont des larmes dans les yeux. Il triture son bracelet, cherche à fuir cet endroit mais une tape sur la main le dissuade d’essayer avant de lui montrer un siège où s’asseoir, avant de sentir des sangles sur ses poignets.
Papa est là.
Pas Ana mais Ana ne l’a jamais aimé, il le sait parce que ses yeux ne se sont jamais allumés.
Papa est là, hésite, sa bouche s’entrouvre et un tic nerveux agite ses sourcils, il est sûr qu’il ne l’a jamais remarqué, il veut dire quelque chose mais ne dit rien, à la place sa main se perd dans la cascade de boucles brunes de l’enfant. Alejandro pense à Koridwen encore. Il aurait dû lui laisser l’enfant, ce sera sa pensée obsessionnelle jusqu’au dernier instant quelques heures plus tard.
Alfonso lance le sortilège, une fiole est pressée contre les lèvres du petit et la prochaine fois qu’il ouvrira les yeux ce sera bien loin d’ici.
(Alfonso)
Il sait qu’il a touché quelque chose qu’il ne fallait pas en lançant ce sort-là. Mais il ne dit rien.
Dans quelques heures tout tombera et lui avec. Personne ne saura.
(Rafael)
Lorsqu’il entend les coups frappés contre la porte au septième jour, à la huitième nuit de leur exil, il sait, sans savoir précisément qui, il sait que quelqu’un les a trahi.
En silence, sur la pointe des pieds, il réveille l’enfant qui le regarde, perdu, l’effet du sort, de la potion sont redoutables, il le sait, mais Rafael se demande tout de même s’il n’y a pas autre chose, il hésitait à le montrer à des médicomages, il n’y a plus de temps pour ça.
Il l’aide à se lever, caresse ses cheveux doucement puis glisse une main contre sa joue, le force à le regarder, à se concentrer pour que chaque mot s’imprime.
”Rentre dans la cheminée et quoique tu entendes, quoiqu’il se passe, reste y jusqu’à ce que tu ne puisses plus te maintenir invisible, d’accord ?”
Il l’enlace, paternel, lui aussi aurait aimé avoir plus de temps. Lui aussi aurait aimé avoir un enfant.
(Yuri)
Tapi dans la cheminée, il entend les cris, les explosions, des bris de verre, parfois il a envie de sortir voir ce qu’il se passe mais il a correctement interprété l’urgence dans la voix de Rafael et reste immobile.
Il ne sait pas combien de temps il reste ainsi, plus grand il saura que son invisibilité peut durer une petite dizaine d’heure s’il ne bouge pas, mais lorsqu’il sent son pouvoir faiblir, lorsqu’il essaye de se contorsionner pour sortir, il a l’impression qu’aucun de ses muscles ne lui répond plus, que son corps s’est mis en veille, lui aussi.
Il sait qu’il devrait fermer les yeux, ne pas regarder, il le sent mais Rafael n’a rien dit là-dessus alors il ne le fait pas et ce qu’il voit prendra sa place dans le paysage de ses cauchemars d’enfance : la maison n’est plus que l’ombre de ce qu’elle était, tout est retourné, fracassé, la façade est même éventrée laissant passer les rayons de soleil d’un mois d’août trop chaud et au milieu de tout ça, Rafael repose, ses yeux grands ouverts ne voient plus et Yuri comprend que c’est ça : la mort. Il n’ose pas approcher, il voit bien aussi, une paire de pieds qui dépasse d’un tas de débris plus loin mais décide de s’en aller.
Il a quatre ans -il le dit en levant trois doigts-, il s’appelle Yuri, il ne sait rien d’autre, si ce n’est qu’il n’a plus rien et doit déguerpir d’ici.
(Yuri)
Août a laissé sa place à Septembre puis Octobre et Novembre et l’enfant court toujours les rues. Il s’est fait quelques amis, d’autres laissés pour compte comme lui, a appris quelques mots de leur étrange langue qu’il arrive finalement à comprendre, des insultes surtout, mais ce qu’il n’avait pas anticipé, c’était le froid. Il ne sait pas d’où il vient mais la bruine, l'humidité qui s’infiltre dans les os, le gel, lui paraissent tous si étrangers, il grelotte sans comprendre, essaye de se replier sur lui-même pour trouver un peu de chaleur alors que son t-shirt à manches longues qu’il n’a pas quitté depuis son arrivée lui parait si fin soudain.
”Yuri, pourquoi t’as les lèvres toutes bleues ?”
Il relève les yeux péniblement en reconnaissant la voix de celle qu’il préfère ici, Yaxkin (même si c’est elle qui l’a bousculé ce jour-là, pas lui) et hausse les épaules, cherche le mot anglais pour expliquer
”Froid.”
Elle le regarde puis lui tend une main. Il sait ce qui va suivre, elle lui a déjà proposé d’aller chez elle plusieurs fois mais il a toujours fermement refusé, terrifié à l’idée de finir au magasin des enfants oubliés, ils en parlent tous dans les rues, mais cette fois, il est bien trop épuisé pour lutter.
(Andrea)
Tout le monde parle, toujours plus fort cherchant à noyer les voix de tous les autres, tout le monde cherche à comprendre qui est ce gamin que la petite Yaxkin a ramené des rues, Yuri, quatre ans -il le dit en levant trois doigts- d’où vient-il, que dit-il passé ces mots d’anglais maladroits mais Andrea lui a déjà une petite idée.
Il a quitté le Brésil il y a bien longtemps pour l’Angleterre, la guilde est devenue sa seule famille mais il échange encore parfois des lettres avec sa nourrice Julieta, il a entendu parler du soulèvement, du massacre du gouvernement et des corps des enfants qu’ils n’ont jamais retrouvé. Il ne peut faire que des théories mais si lui était père et dos au mur c’est probablement ce qu’il aurait fait, effacer la mémoire de l’enfant, l’envoyer au loin, peut-être pas dans les rues mais loin au moins. Si lui était père…
Il souffle, c’était son rêve avant, donner à un gosse ce que lui n’a jamais eu, un rêve qui a explosé en vol le jour où il a rencontré la personne qu’il aime et qui n’est définitivement pas une femme. Il souffle, s’il parle, s’il se manifeste, il ne sera pas seul de toute façon, ce gamin là, ce petit sauvageon, il n’est plus l’enfant de personne et ici dans ces rues, dans cet endroit, il sera probablement celui de tout le monde. Il souffle, parce qu’il en a assezde les entendre essayer de lui parler en espagnol ou en italien et finit par sortir de l’ombre.
”Il parle portugais bande de sombres crétins. Et ce sera mon fils”
- AMORTENTIADagmar Koren
- Avatar : gillian anderson (bambieyestuff)
Crédits : avatar (ethereal-rpg), gif profil
Gallions : 816
Sang : vélane pure.
Statut social : célibataire, mère de trois enfants, grand-mère de nombreux autres.
Etudes : aucune scolarité si ce n'est qu'elle a appris à lire et écrire auprès des hybrides de sa Tribu.
Opinion Politique : aucun parti politique
Particularité magique : vélane avec toutes les caractéristiques qui vont avec.
Aventures :
Lun 24 Juil - 18:39 (Δ)
bienvenue
protego maxima
there's just no time to die
bienvenue dans la grande famille qu'est la guilde
Toutes nos félicitations , tu viens de passer les vérifications de tes papiers d'identité et tu es maintenant validé. Maintenant que tu es officiellement des nôtres, avant d'aller commander une bierraubeurre, on t'encourage à aller ouvrir tes sujets d'évolution, de liens et de hiboux pour pouvoir te faire des petits copains ou des grands ennemis. Tu as l'opportunité aussi d'aller réclamer des gallions dans la boutique, participer à l'animation drink me et le rp roulette. Si tu recherches des liens spécifiques, tu peux poster dans le sujet recherches de liens ou tout simplement passer par le discord du forum pour contacter directement les autres joueurs. Enfin, si tu te sens un peu perdu, la partie parrainage pourra t'aider. N'hésite pas à demander à avoir un parrain ou une marraine.
Encore bienvenue parmi nous et on te souhaite un bon jeu, et une longue vie sur Protego Maxima !