- FELIX FELICISRhea Abbot
- Avatar : emilie dalsgaard
Crédits : maanae
Gallions : 825
Sang : sang-pur
Statut social : célibataire ; son coeur est pris
Etudes : gryffondor, promotion 1931-1938
Opinion Politique : conservatrice, CMP
Particularité magique : elle possède deux bijoux-catalyseurs en complément de sa baguette
Aventures :
Olya | Sacha | Zinhle | Altaïr
Ven 24 Juin - 14:45 (Δ)
racisme
Rhea Abbot
ft. meta gewald
you did not mean to be cruel...
Rhea est tellement plus que cela.
Mais elle a toujours aimé jouer avec les illusions, cacher une chose derrière l’autre, se mettre des masques et prétendre qu’elle est ce qu’elle n’est pas. Elle n’a jamais cessé de jouer au théâtre malgré l’interdiction de son père de traîner dans les pattes des acteurs de l’Opéra.
Rhea est une Gryffondor jusqu’au bout des ongles. Elle a le caractère impulsif, fier et effronté des lions de Poudlard. Elle se vexe vite et se jette dans le danger avec un sourire extatique. Elle se mord la langue avant d’ouvrir la bouche et n’oublie pas son masque d’Abbot avant de parler parce qu’elle est trop piquante pour les goûts de sa mère. Elle se méfie des nouveaux venus et aide autrui de bon coeur lorsque personne ne regarde ; son père lui a dit de ne pas s’abaisser au niveau du peuple.
Rhea Abbot est un masque qui plaît à son monde alors Rhea a apprit à l’aimer également ; et lorsque personne ne regarde, Rhea savoure sa liberté.
Le jeu de la féminité est un jeu complexe et les odeurs y jouent un rôle important. Rhea Abbot porte depuis à présent trois ans une essence française de Serdingat. Le Jasmin des poêtes est connu pour son odeur entêtante et sucrée et Rhea l'a fait sienne.
La face ronde de la délicate montre qu'elle a reçu à ses dix-sept ans est à l’intérieur de son poignet, à l’abri de la plupart des regards. Depuis septembre 1940, s'y trouve une quatrième aiguille. Toute petite, presque invisible, elle ne peut pointer que dans deux directions : le six et le douze. Cette aiguille elle l’a fait rajouter dans la plus totale discrétion, consciente des tensions dans sa famille : elle représente Lotis. Le douze signifie la sécurité, le six un danger immédiat.
Bois de pin avec une plume de phoenix, 24,7 cm, rigide. Un catalyseur à chaque poignet, au bronze serti autour de trois pierres de lune à droite et de trois améthyste à gauche.
Une Salamandre de feu, ces curieuses créatures qui ne peuvent survivre en-dehors de leur foyer de naissance.
Un oiseau en cage, muet et aux ailes brisés.
L'odeur du vieux velours qui agrémente celle du talc utilisé dans les coulisses de l'Opéra et l'odeur entêtante d'un jardin fleuri de Seringats, le Jasmin des poêtes.
- FELIX FELICISRhea Abbot
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Crédits : maanae
Gallions : 825
Sang : sang-pur
Statut social : célibataire ; son coeur est pris
Etudes : gryffondor, promotion 1931-1938
Opinion Politique : conservatrice, CMP
Particularité magique : elle possède deux bijoux-catalyseurs en complément de sa baguette
Aventures :
Olya | Sacha | Zinhle | Altaïr
Ven 24 Juin - 14:48 (Δ)
story of my life
once upon a time
...that does not mean you were kind
Des bruits de course retentirent derrière la fillette aux boucles rousses qui gloussa dans sa course. Elle glissa sur le plancher pour tourner au coin d’un couloir, les mains agrippées au coin du mur, un éclat de rire aux lèvres qui alla ricocher sous le bas plafond des coulisses de l’opéra. Elle trébucha sur une planche inégale, manqua de tomber dans une course presque contrôlée, ses doigts effleurant le plancher. Dans le reste du bâtiment y’avait des tapis de velours rouge qui l’empêchaient de glisser (et beaucoup trop d’adultes aux visages sérieux) mais les coulisses c’était comme un terrain de jeu ! Et ni sa nourrice ni les vigiles ne pourraient la trouver ici !
Rhea aperçut la porte d’une loge ouverte. Un large sourire sur ses lèvres dévoilant ses deux dents manquantes, elle s’y précipita. Peut-être qu’il y aurait Tabitha ! C’était sa chanteuse préférée de tous les temps ! Sa meilleure amie qu'elle aime grand comme ça ! Elle se glissa dans la pièce, soudainement toute polie, repoussant ses boucles folles en arrière. ‘Oh, regardez qui voilà’ s’étonna une jolie femme en tenue de danseuse étoile. Rhea ouvrit de grands émerveilles. Leurs tutus était si beauux ! ‘Bonjour !’ s’exclama-t-elle avec son sourire en fossette. ‘Qu’est-ce que tu fais là, ma jolie ? Où sont tes parents ?’ s’inquiéta une autre. ‘Avec les septateurs ! Je joue à cache-cache avec Maggie !’ gloussa-t-elle dans ses mains. Elle releva de grands yeux qui faisaient toujours céder sa nourrice, Maggie. ‘Je peux me cacher avec vous ? Pretty, pretty please !’ ‘Je ne pense pas…’ commença celle qui avait posé les questions. ‘Oh, laisse-la jouer Soanne !’ houspilla une autre ‘Elle est mignonnette comme tout, ça ira.’ La danseuse la regarda de nouveau, les autres finissant de se préparer sous le regard curieux de Rhea, et soupira. ‘Okay, mais si y’a un problème j’te jette sous le magicobus !’ Aucune n’eut le temps de réagir que Rhea lui sauta dans les jambes pour les étreindre. ‘Merciii !’ Tout aussi vite, elle louvoya jusqu’à l’une des danseuses devant un grand miroir qui appliquait un diadème, une cigarette en bouche. Les yeux de Rhea brillaient d’admiration et d’envie. ‘C’est joliii, t’es comme une princesse !’ Ca la fit rire, la dame, et Rhea rayonna.
(Les coulisses étaient son endroit préféré de chez préféré d’entre tous !)
Question innocente, ou du moins c’est l’impression que l’on pouvait en avoir en regardant les grands yeux clairs de Rhea Abbot. Celle-ci était l’image même de la naïveté, l’un des premiers masques qu’elle avait apprit à perfectionner. Ils étaient dans le salon après dîner, dans l’une de ces farces théâtrales où ils s’amusaient à faire semblant d’être une famille aimante. Père fumait un cigare malodorant, près de la fenêtre parce que cela donnait des migraines à mère, en discutant fermement avec Lotis qui avait l’air malheureux comme les pierres sous son propre masque. Mère examinait les progrès de Rhea dans la lecture ou l’écriture, parfois même la broderie lorsque cela lui prenait. Cela ne durait jamais bien longtemps, à peine deux cigares pour père et une tasse d’infusion facilitant la digestion pour mère, et les enfants jouaient le jeu de leur mieux. Mais parfois Lotis restait silencieux, parce que Lotis était un peu particulier, et père lui immobilisait les poignets d’un sort vif, lui interdisant de signer.
Rhea aurait pu demander pourquoi père et mère n’acceptaient pas de signer. Elle-même avait apprit, bien sûr, parce que Lotis avait toujours l’air si heureux quand elle faisait un effort, et parce qu’elle ne voulait pas qu’il soit malheureux. C’était son frère, elle l’aimait malgré sa particularité comme disait mère. Mais Rhea n’était pas si naïve que ça, certainement moins que ne le suggérait son masque, et savait pertinemment que poser une telle question leur attirerait l’ire de leurs parents. Alors elle se contenta de regarder père, attendant une réponse, un sourire aimable sur les lèvres et le regard innocemment curieux. ‘Tu dois comprendre, Rhea’ expliqua père de sa voix sévère et grondante ‘qu’aucun Abbot ne sera dit retardé. Et encore moins un Abbot de ma descendance !’ tonna-t-il. ‘Ton frère a une langue et des cordes vocales en parfait état’ poursuivit mère de sa voix pincée qui trahissait son déplaisir (au choix de la conversation ou au mutisme ponctuel de Lotis, Rhea n’aurait su dire) ‘il se doit donc de les utiliser, comme tout sorcier civilisé. Il a passé l’âge des caprices.’ Rhea trahit son masque brièvement pour froncer les sourcils. Lotis ne faisait pas exprès de se murer dans le silence, elle pensait que c’était évident. Mais mère et père ne voyaient jamais que ce qu’ils voulaient voir, ce n’était pas nouveau. Alors elle détourna l’attention et la soirée se poursuivit avec une lenteur d’escargot.
(Elle avait des questions à poser à Lotis, elle voulait comprendre.)
L’apprentie sorcière cligna des yeux et regarda le garçon de son âge aux couleurs de Serpentard qui la fixait avec des yeux aussi clairs que les siens. ‘Quoi ?’ ‘Tu vas tout perdre’ répéta-t-il. Rhea fronça les sourcils, son estomac se tordant dans son ventre, et croisa les bras, déterminée à ne pas montrer la moindre trace de peur. Elle avait été répartie à Gryffondor la veille et si elle était heureuse de sa maison et heureuse d’y retrouver Lotis, elle craignait la réaction de ses parents. Ceux-ci n’avaient pas caché leur désir de la voir rejoindre les rangs des Serpentard lorsqu’ils les avaient accompagné, Lotis et elle, jusqu’aux quais. Elle attendait toujours une réponse à la lettre qu’elle avait envoyé pour les informer hier soir. ‘Et qu’est-ce que t’en sais ?’ Il haussa les épaules et elle le foudroya du regard. Il jouait à l’oracle et se taisait ensuite ? Quel toupet !
‘Menteur !’ accusa-t-elle et, sans lui laisser le temps de réagir, Rhea fit volte-face en soufflant, son épaisse tresse giflant l’air derrière elle. Le nez en l’air, elle courut rejoindre sa nouvelle amie Ivy qui n’avait pas vu qu’elle s’était arrêtée. Quand celle-ci lui demanda ce qu’il se passait, Rhea se contenta d’hausser les épaules, de maugréer un peu, puis de lui prendre la main pour s’extasier sur le plafond magique de Poudlard qui reflétait l’heure matinale. Ca ne l’empêcha pas de foudroyer la table des Serpentard où elle vit l’autre là s’asseoir. Elle était bien contente de pas être à Serpentard finalement, peu importe ce que disait ses parents. Elle l’aimait pas !
(Elle aima encore moins Altaïr Black quand il commença à la surnommer ‘Rhea la ruinée’, l’espèce de veracrasse !)
Rhea inspira, expira, vivant toujours le souvenir qui l’avait habité pour les quelques instants qu’il fallait pour jeter le sortilège. Elle sentait la magie s’agiter autour d’elle, savait qu’elle avait réussit à conjurer son patronus. Lorsqu’elle ouvrirait les yeux, elle saurait quelle forme il avait prit. Elle hésitait pourtant. Elle aimait ce moment d’incertitude, ce moment où tout pouvait arriver. C’était le moment où tu montais si haut sur ton balais que tu effleurais les nuages, le moment de suspension avant de descendre en tourbillonnant, le moment d’inspiration avant de plonger dans le vide, de lâcher prise, ce moment où le coeur battait si fort qu’il résonnait dans les oreilles.
Elle quitta à regret le souvenir de cette après-midi de rires et de joie où Lotis et elle avait joué à chat dans les couloirs interminables de l’Opéra, se cachant dans les loges des invités, derrière les rideaux, sous la scène, s’épuisant à rire tel que ce n’était pas arrivé depuis bien trop longtemps. Ils s’étaient éloignés depuis quelques mois, peut-être même quelques années, et leurs échanges étaient devenus guindés, gênés, comme s’ils ne savaient plus vraiment se parler. Rhea marchait sur le chemin que lui avait tracé ses parents, Lotis s’en était écarté depuis bien longtemps. Ce souvenir était aussi joyeux que nostalgique, des temps qui lui semblaient plus heureux, lorsque son frère était à ses côtés malgré les tensions familiales.
Rhea ouvrit les yeux. Une petite salamandre flamme lui rendit son regard, dardant une langue curieuse vers elle, la faisant sursauter. Elle rit de son propre ridicule et ouvrit la main à sa hauteur. La salamandre se lova dans sa paume sous son regard émerveillé, un sentiment chaleureux lui réchauffant les membres, le coeur, la recouvrit telle une couverture chaude. Oh. ‘Bonjour, toi’ murmura-t-elle, la voix un peu étranglée.
(Elle enverrait une lettre à Lotis après les cours. Elle voulait des nouvelles de son grand frère.)
L’école de sorcellerie japonaise, spécialisée dans le Quiditch et réputée dans le monde entier pour le niveau académique de ses alumni. Cette réputation était d’ailleurs l’unique raison pour laquelle ses parents avaient accepté de l’envoyer à l’autre bout du monde. Rhea, quant à elle, voulait découvrir un autre monde que l’Angleterre et Poudlard. Etant en sixième année, elle avait eu droit à des robes qui s’étaient teintes d’un jaune pâle — plus si loin que ça de l’or — lorsqu’elle les avait enfilées. Elle était également logée à l’école, ce qui n’avait pas empêché ses camarades de la faire monter sur le dos des pétrels tempêtes géants à la première occasion, plus ou moins derrière le dos des professeurs, et lui faire visiter le village magique le plus proche.
Elle était l’une des deux seuls élèves étrangers, l’autre étant un élève brésilien de son âge. La différence de culture rendait leurs conversations un peu étranges, mais c’était le cas avec tout le monde par ici, alors Rhea avait apprit à ne pas s’en formaliser. Elle n’avait de toute façon pas que ça à faire, les professeurs étaient particulièrement exigeants et elle s’était retrouvé à devoir bien plus travailler qu’à Poudlard pour ne pas se retrouver à la traîne. C’était durant une leçon sur les conjurations d’objets à l’aide d’un sort de traçage qu’elle s’était rendue compte que ses camarades japonais n’utilisaient pas tous une baguette. Certains utilisaient des bijoux, d’autres des armes, et ceux-ci semblaient faire partit des plus habiles à ce type de sortilèges qui nécessitaient plusieurs couches d’incantations pour arriver au résultat final. C’était plus… précis, bien que moins puissant.
Et voilà, enfin, le paquet qu’elle avait demandé à ses parents, après un mois d’attente. Elle l’ouvrit avec délicatesse. Un sourire éclaira son visage en voyant les deux bijoux de main dans le fragile écrin, une structure délicat autour de trois cercles vides destinés aux pierres qui accentueraient l’action des catalyseurs. Deux catalyseurs, un pour chaque main, des bijoux délicats qu’elle pourrait porter partout sans la moindre difficulté, et qui lui permettrait d’atteindre le même niveau de maîtrise que ses camarades. Elle avait vu les illusions d’une des élèves de dernière année, et c’était tellement plus que les petits jeux de lumière qui l’amusaient tant. Elle avait réussit à tromper des professeurs et à faire passer le phoenix asiatique comme réel ! Et un autre avait créé un labyrinthe si complexe qu’il avait lui-même finit par s’y perdre. (Il avait rit du léger ridicule avec les autres et rit encore quand Rhea l’avait bombardé de questions sur comment ! il avait réussit à faire ça.) Rhea voulait absolument, absolument, réussir à faire ça. Et elle avait besoin des catalyseurs pour cela. ‘C’est tes catalyseurs ?’ demanda Bruno avec son lourd accent brésilien. ‘Oui !’ sautilla Rhea. ‘Quand est-ce qu’on est libre ? Tu crois qu’ils m’autoriseront à aller voir un artisan aujourd’hui ?’ ‘Probablement pas, mais ce week-end peut-être ?’ proposa-t-il avec hésitation. ‘Viens, on va demander !’ s’enthousiasma-t-elle, parvenant à lui saisir le poignet pour le tirer dans son sillage malgré le paquet toujours dans ses bras. Oh qu’elle avait hâte !
(Mère n’avait probablement pas besoin de savoir que sa parfaite petite héritière était à présent capable de lancer un cognard sur autrui en pleine tempête. Cela avait bien plu à Ivy par contre.)
Rhea offrit un sourire ingénu à mère et madame Goyle, sa future belle-mère. Elle gloussa lorsqu’il le fallut et remercia gracieusement les compliments d’Eduard. Elle accepta son bras lorsqu’il l’invita à danser et elle le complimenta à son tour alors qu’ils se dirigeaient vers la piste de danse. Face à face, ils s’inclinèrent et la musique commença. Eduard et Rhea se mirent en mouvement.
Les pas complexes se suivaient et s’enchaînaient, les corps s’écartaient pour se retrouver, les sourires restaient figés sur les lèvres, les regards concentrés sur la danse plus que sur le partenaire. L’un et l’autre faisaient attention à paraître aussi parfaits qu’ils le pouvaient, sans la moindre fissure dans le masque idyllique d’un jeune couple qui se rencontrait pour la première fois. Et qui annoncerait leurs fiançailles dès que ce serait convenable de le faire. A la fin de la saison probablement, pour soigner les apparences. On n’annonçait pas une alliance durant le bal des débutantes après tout, ce serait du plus mauvais goût pour les jeunes gens célibataires qui cherchaient toujours le partenaire idéal. Ceux-ci n’avaient visiblement pas des parents entreprenants ni ambitieux.
Cela faisait des mois que Rhea savait qu’elle épouserait Eduard Goyle, le fils du partenaire d’affaire de son père. Elle n’en était ni ravie ni déçue, simplement satisfaite qu’il partage son statut de sang, social et paraisse aussi conservateur que leurs deux familles. Elle ne faisait pas grand cas de sa sévérité apparente et son sourire ne faiblissait pas non plus lorsqu’il sous-entendait qu’elle n’était bonne qu’à pondre des héritiers et conclure l’alliance entre leurs familles. C’était le cas après tout. C’était son devoir. Hors de celui-ci, ils ne se verraient probablement pas si souvent, occupés chacun de leurs côtés. C’était la vie à laquelle on l’avait préparé toute sa vie. Rhea était prête à endosser le masque de Rhea Goyle, après dix-sept années de Rhea Abbot.
La musique ralentit, s’arrêta, et Rhea lui offrit un sourire avec une once de malice, juste pour pimenter un peu les choses, pour s’amuser derrière son masque de jeune ingénue. ‘Eduard, me ferais-tu visiter les jardins ? C’est ma première fois à Elligere & Esse, je suis curieuse.’ Il souffla, comme si elle l’ennuyait, et Rhea plissa les yeux imperceptiblement. Il paraissait peu réceptif à ses avances. Quel dommage, cela aurait été tellement plus facile si elle l’appréciait. Il acquiesça malgré tout, après un regard vers leurs mères qui les regardaient en discutant avec un air suprêmement satisfait. ‘Très bien. Allons-y.’ Il lui offrit son bras de nouveau et elle le remercia avec un délicieux sourire. Elle soupira intérieurement, ça allait long, elle le sentait.
(Elle avait raison, ce fut long, Eduard ne répondant à ses bavardages que laconiquement. Quel dommage vraiment, elle aurait apprécié un partenaire de conversation convenable comme partenaire de vie. Mais enfin, on faisait avec ce qu’on avait.)
Rhea acquiesça à la précision de l’horloger, bien qu’elle soit inutile. C’était elle qui avait demandé cette nouvelle aiguille et elle encore qui lui avait demandé ces heures-là. Ce n’était que la procédure, bien entendu, mais elle se souvenait de sa commande. Elle prit sa petite montre en or au bracelet de métal fin et au cadran rond. La nouvelle aiguille était fine, impossible à apercevoir au premier regard. Son sourire fut faible mais sincère lorsqu’elle remercia l’artisan et lui remit la somme requise pour le paiement. Elle plaça cette montre qu’on lui avait offert à son dix-septième anniversaire, ainsi que le voulait la coutume, à son poignet gauche, cadran sous la paume. Elle le salua et transplana hors de la boutique pour rejoindre sa mère sur Arzel Street, pour une action de charité où il était bon d’être vu en ces temps troublés.
Cela faisait quelques jours seulement que les bombes moldus s’étaient abattues sur le Londres sorcier et la vie quotidienne peinait à reprendre. Il fallait reconstruire et cela coûtait beaucoup. Rhea ne savait pas bien si mère avait l’intention de donner plus que convenable à la charité pour la relocalisation du peuple sorcier mais elle, en tout cas, était bien décidé à faire ce qu’elle pouvait. Descendre dans la rue n’étant pas une option, elle n’allait pas se priver pour donner. Et si père se plaignait de ses dépenses, elle pouvait toujours prétendre que c’était bon pour leur réputation. Ils étaient, bien malgré eux, dans une guerre après tout. Tous aidaient la communauté. Il y avait des rumeurs comme quoi les Black eux-mêmes allaient louer le centre de duel magique au gouvernement pour y accueillir les bureaux provisoires du ministère.
Oui, c’était un bon argument. Rhea se fit un note mentale de s’informer sur les charités organisées prochainement. Peut-être même en organiser une par elle-même si elles ne lui paraissaient pas digne de confiance ou inefficaces… ou avec Elligere & Esse ? Ce serait intéressant professionnellement, c’était ce qu’elle dirait quand on la questionnerait, et cela lui permettrait de récolter de l’argent directement auprès des plus grandes richesses du pays. Elle grimaça à l’idée de devoir affronter le dragon qu’était Elladora Black mais ne changea pas d’avis. Cela vaudrait le coup, elle en était persuadée.
(Si seulement elle pouvait s’assurer de ses propres yeux que Lotis allait bien à présent… elle s’inquiétait, malgré l’aiguille fermement positionnée sur le 12.)
- AMORTENTIAIvy Lockwood
- Avatar : Gabriella Laws
Crédits : KV
Gallions : 3340
Sang : Pur en théorie, non pas que cela importe, souillé par la lycanthropie
Statut social : Pas loin de rien du tout.
Etudes : Poudlard (1930-1937) - Gryffondor
Opinion Politique : CMP par défaut
Particularité magique : Louve-garou
Sam 25 Juin - 12:48 (Δ)
REWELCOOOME
Ce perso a l'air tellement intéressant.
J'ai hâte de rp avec
(Ivy confirme : lancer un cognard en plein tempête sans batte c'est impressionnant)
Ce perso a l'air tellement intéressant.
J'ai hâte de rp avec
(Ivy confirme : lancer un cognard en plein tempête sans batte c'est impressionnant)
- AMORTENTIATiyi Gaunt Besada
- Avatar : yael shelbia
Gallions : 2400
Sang : Pur
Statut social : Célibataire
Etudes : Ancienne Gryffondor et batteuse dans l'équipe de quidditch de sa maison.
Opinion Politique : Pro Moldu - En réflexion sur l'utilité du secret.
Particularité magique : Animagus (Crocodile) - Optimale - Non enregistrée | Occlumancie - Intermédiaire - Non enregistrée
Sam 25 Juin - 14:06 (Δ)
Rewelcoooome
- FELIX FELICISRhea Abbot
- Avatar : emilie dalsgaard
Crédits : maanae
Gallions : 825
Sang : sang-pur
Statut social : célibataire ; son coeur est pris
Etudes : gryffondor, promotion 1931-1938
Opinion Politique : conservatrice, CMP
Particularité magique : elle possède deux bijoux-catalyseurs en complément de sa baguette
Aventures :
Olya | Sacha | Zinhle | Altaïr
Sam 25 Juin - 16:56 (Δ)
Merciii à vous deux
@Ivy Lockwood hahaha noon elle avait une batte quand même ! Mais elle a apprit à jouer en tant que batteuse en pleine tempête oui
@Ivy Lockwood hahaha noon elle avait une batte quand même ! Mais elle a apprit à jouer en tant que batteuse en pleine tempête oui
- InvitéInvité
Dim 26 Juin - 17:16 (Δ)
Ohlalala je l'adore déjà, baby Rhea !
Tu promets encore beaucoup, avec tous ces liens déjà disséminés et ces détails si cool, on s'y croirait ! Hâte de voir la demoiselle en jeu
Tu promets encore beaucoup, avec tous ces liens déjà disséminés et ces détails si cool, on s'y croirait ! Hâte de voir la demoiselle en jeu
- AMORTENTIACharlie de Breteuil
- Avatar : margaret qualley
Crédits : avatar frenchandfurious
Gallions : 1120
Sang : sang-mêlé bien que cela n'a aucune importance pour les De Breteuil. Sang noble depuis deux siècles.
Statut social : En couple avec cyrus weasley.
Etudes : beauxbâtons, promotion 1931-1937, quelques clubs d'art, de lecture à son actif, poursuiveuse pour l'équipe de sa maison lors de sa dernière année.
Opinion Politique : aucunement engagée pour l'instant mais ce sont les idées de la WSU qui pourraient l'attirer. Pro moldue, pro levée du secret magique.
Particularité magique : legilimens stade intermédiaire et animagus écureuil gris stade intermédiaire.
Aventures :
Lun 27 Juin - 18:42 (Δ)
bienvenue
protego maxima
there's just no time to die
Quelle est choupie comme tout Rhea Hâte de la voir en jeu (et de te jeter certains de mes persos dessus)
Toutes nos félicitations , tu viens de passer les vérifications de tes papiers d'identité et tu es maintenant validé. Maintenant que tu es officiellement des nôtres, avant d'aller commander une bierraubeurre, on t'encourage à aller ouvrir tes sujets d'évolution, de liens et de hiboux pour pouvoir te faire des petits copains ou des grands ennemis. Tu as l'opportunité aussi d'aller réclamer des gallions dans la boutique, participer à l'animation drink me et le rp roulette. Si tu recherches des liens spécifiques, tu peux poster dans le sujet recherches de liens ou tout simplement passer par le discord du forum pour contacter directement les autres joueurs. Enfin, si tu te sens un peu perdu, la partie parrainage pourra t'aider. N'hésite pas à demander à avoir un parrain ou une marraine.
Encore bienvenue parmi nous et on te souhaite un bon jeu, et une longue vie sur Protego Maxima !