Ice, fire and blood -Illarion

Self harm, dépression, neuroatypie, handicap, psychophobie, validisme

Illarion Apraxine

ft. Richard Madden

There can be so much tragedy in a smile

- CARTE DE CHOCOGRENOUILLE -

IDENTITÉ - Illarion Apraxine NAISSANCE - 31 octobre 1901 à Moscou, fils des terres du froid, né le jour où le voile devient si fin que les morts peuvent à nouveau parler aux vivants, comme un présage d'une destinée sur le fil des deux mondes NATURE DU SANG - Pur, il parait, sans que ça ne l'émeuve plus que ça, qu'il le prévienne celui qui ne saigne pas exactement comme tous les autres FAMILLE - Aîné des enfants de Vadim et Alya, frère de Demyan et Olya pour qui il donnerait sa propre vie s'il le fallait ROMANCE - Marié à Carmen Herrera depuis quelques semaines à peine, drôle d'ironie pour celui qui avait clamé 39 années durant sa répulsion à l'idée de s'enchaîner, la bague au doigt comme menottes mais parfois les rencontres et la volonté d'un frère trop déterminé font tout basculer ORIGINE(S) - Russe d'origine, si son cœur appartiendra toujours à ses terres natales, s'il a bien cru mourir d'y être arraché, s'il attend toujours secrètement l'ordre d'y retourner, il accepte mieux, désormais la grisaille des terres anglaises et l'amertume du gin devenu son alcool préféré. LIEU DE VIE -Plus dans le manoir familial à son grand désespoir, après un temps de cohabitation dans une chambre d'hôtel miteuse partagée avec un selkie exhibitionniste, il vit désormais chez les Selwyn avec son épouse et auprès des Grindelwald ETUDE- Diplômé de Koldovstretz, l'école russe de magie, excellent élève, redoublant d'efforts en parallèle pour apprendre la magie sans catalyseur, il n'en garde pourtant pas le meilleur des souvenirs, trop effrayé à l'idée d'handicaper les autres plus qu'il ne s'handicapait déjà lui-même, toujours persuadé de ne pas être assez bien et d'être à l'origine de tous les maux du monde. And I drive myself crazy, thinking everything's about me MÉTIER - La justice comme renaissance, dans les livres de droit la compréhension d'un monde qui n'avait jamais cessé de lui échapper quitte à avoir l'air parfois trop protocolaire, c'est en Angleterre qu'il a tout appris, promu directeur du département de la justice magique tout récemment.

CARACTÈRE - Déterminé - Maladroit - Réfléchi - Calme - Droit - Silencieux - Réservé - Ambitieux

OPINION POLITIQUE - Il aimerait dire qu'il est tombé pour Gellert Grindelwald et ses idées aussi facilement et rapidement que ses cousins et cousines. Il aimerait dire qu'il a été séduit par les discours de l'homme qu'il respecte pourtant mais les mots ne lui parlent jamais vraiment et les actions le laissent bien souvent en proie à des réflexions et dilemmes moraux que le commun des mortels n'imagineraient pas alors il a douté, il ne s'est jamais opposé mais il n'a jamais manifesté de soutien sans faille, le silence comme seul refuge et allié, il a entendu d'autres voix aussi qui l'ont laissé plus dubitatif encore. Aujourd'hui, à l'aube de l'année 1941, à la lumière des événements du marché de Noël, il a décidé de se positionner plus ouvertement aux côtés de Gellert, si la levée du secret magique doit être encadrée très strictement juridiquement, pourquoi pas par lui ? (LMD, pôle de la justice magique) GROUPE - Weedosoros

PARTICULARITÉ(S) MAGIQUE(S)- Magie sans catalyseur (expert) : Assez lucide concernant son handicap Illarion en est vite arrivé seul à la conclusion qu'utiliser une baguette serait bien plus une contrainte, bien plus épuisant qu'autre chose. Il a demandé très jeune, du moins dès qu'il a eu la capacité de s'exprimer oralement, à apprendre comment faire. L'avantage de ne jamais vraiment demander quoique ce soit est que sa demande a très vite été entendue et encore aujourd'hui un peu moins de 30 ans après la première évocation de cette idée, après avoir appris avec plusieurs maîtres en Russie comme en Angleterre, il continue de s'entraîner avec le même acharnement.
PARTICULARITÉ(S) NON MAGIQUE(S) - Illarion est différent, c'est ainsi qu'on disait les choses alors, la fausse pudeur derrière les mots qui camouflent celui qui fait trop peur. Il a parlé bien tard l'enfant, complètement mutique et indifférent au monde jusqu'à l'âge de neuf ans, seul son petit frère trouvait grâce à ses yeux, seul Demyan savait le comprendre, communiquer avec lui et même une fois ouvert au monde en apparence il a toujours peiné à y comprendre quoique ce soit, à y survivre sans trop souffrir, tout pouvait si facilement, si simplement devenir trop, le faire exploser. Le service militaire a été exclu immédiatement et finalement comme partout, comme souvent, c'est le règne du silence qui a gagné, on faisait comme si de rien n'était. Même aujourd'hui les choses se passent encore souvent ainsi, on cache le problème dans l'obscurité, dans un coin où on ne regarde jamais.

- catalyseur -

Il n'en a plus depuis bien longtemps, ni baguette, ni catalyseur, il a seulement ses mains comme vecteur de la magie qui vit en lui

- patronus -

Un renard

- épouvantard -

Le corps de son frère et de sa soeur, sans vie

- amortentia -

L'odeur du thé noir, des écorces d'orange mêlés à la cannelle avec une petite point de rose et d'amande

QUESTION 1 - Que pensez-vous de l'idéologie de la "pureté du sang" sorcier ? S'il ne pense pas qu'un sang magique vaut plus qu'un autre, toujours profondément attaché aux valeurs méritocrates de sa famille, Illarion pense en revanche que le sang magique prévaut sur tout sang non-magique sans en faire un drame pour autant, un simple fait à ses yeux : dans la nature il existe des espèces dominantes et des espèces dominées.

QUESTION 2 - Que pensez-vous du Secret Magique ? Il est resté bien longtemps hésitant sur la question, dans le sang les traumatismes des histoires murmurées au coin du feu, de l'ignorance qui pousse aux massacres et aux bûchers mais le marché a finalement eu raison de ses réticences, entre la mort et l'inconnu, il a fait le choix, aussi dur soit-il pour quelqu'un comme lui, d'accepter d'embrasser pleinement ce qu'il ne peut ni connaître ni anticiper.

QUESTION 3 - êtes vous conscrit au LDV ? Toujours pas.

PSEUDO/PRÉNOM - Billie/Billippopotame ÂGE - 28 ans PAYS/RÉGION - Paris, enfin drama

bièrreaubeurre ou jus de citrouille ? - J'attends mon verre de vin là tout de suite russe

Quidditch ou rat de bibliothèque ? - Rat de bibliothèque CRÉDITS - philia-avatars. RETOURS - Toujours sur Discoooord Avez-vous lu la charte de bonne conduite du forum ? - Je me conduis mal

Où avez-vous connu le forum ? - Pfiou drama

LE MOT DE LA FIN - Hippopotame c'est à la fois mon mot et mon animal favori

story of my life

once upon a time

citation citation citation

31/10/1901 - Naissance 21/12/1903 - Naissance de son petit frère, Demyan. Âgé d'à peine deux ans il n'a probablement pas compris ce qu'il se passait mais son frère devient immédiatement toute sa vie, la deuxième moitié de lui 1909 - Une partie de sa famille prend la décision de partir en Angleterre. Au delà de sa profonde tristesse à l'idée de voir ses cousins et cousines s'en aller si loin de lui (l'Angleterre lui semble être le bout du monde du haut de ses huit ans), il commence à avoir peur que ses parents prennent la décision de les suivre un jour. 1910 Pour la première fois des mots glissent de la bouche de l'enfant, un russe parfait qu'il n'adressera deux années durant qu'à Demyan avant d'accepter de parler avec le reste du monde à l'aube de son entrée à Koldovstoretz 1912 Entrée à Koldovstoretz, début de l'apprentissage de la magie sans catalyseur à l'automne 1917- Décès de Lev, Illarion met sa propre tristesse de côté pour essayer de soutenir son petit frère au mieux 1918 - Pour la première fois il ose donner des conseils stratégiques en conseil de famille et se fait remarquer par son bon esprit logique et de synthèse. 1920 - Demyan s'engage dans l'armée sorcière Russe. Illarion dont c'était le rêve même s'il ne l'a jamais formulé, conscient que c'était stupide dans son état sombre dans la dépression, retourne sa colère, sa tristesse, ses angoisses contre lui-même, persuadé qu'il n'aura pas d'avenir, qu'il n'arrivera jamais à trouver sa place 11/02/1920 - Naissance de sa petite sœur, sa seule lumière dans cette période bien sombre pour lui 1923 - Ce qu'il craignait depuis l'âge de huit ans finit pas se réaliser. Arrivée en Angleterre. Toujours en dépression, ce sera pourtant sur les terres britanniques qu'il se découvrira un intérêt pour la justice magique y voyant une manière d'utiliser ses compétences en matière de stratégie et de mener d'autres guerres que celles de son frère.1931-Âgé de trente ans, on commence à lui faire remarquer que son célibat est assez peu approprié, des rumeurs commencent à courir concernant sa sexualité. Il ne répondra pourtant jamais aux accusations, ses relations et ses raisons pour ne jamais avoir été marié encore sont son problème, pas celui de la haute société. 01/1940 - Olya, enceinte, se marie à Altaïr Black, il n'en pense rien de particulier mis à part le fait qu'elle est jeune...Si jeune.07/09/1940 - Début du Blitz. Le Ministère de la Magie est détruit par une bombe en plein milieu des primaires sorcières. Persuadé un temps d'avoir perdu son petit frère avant de le retrouver, pour la première fois depuis leur arrivée en Angleterre, sa santé mentale se remet à vaciller dangereusement et il replonge à nouveau dans ses travers, une unique fois mais suffisante pour que son frère s'en rende compte et s'inquiète. 21/09/1940 - Illarion décide de sortir au rassemblement du tea time space, initialement pour surveiller son petit frère dont il a peur d'être séparé depuis cette nuit infernale mais ce dernier a une autre idée derrière la tête, le pousse dans les bras de Carmen Herrera, et la magie opéra 15/11/1940 - L'exode. Si Illarion ressent un pincement au cœur à l'idée d'être séparé de sa famille, il réagit bien moins violemment que certains autres, acceptant son sort et la cohabitation avec un selkie exhibitionniste sans sourciller 12/1940-Marché de Noël, Promotion au poste de directeur du département de la justice magique

- MÉFAIT ACCOMPLI -

Janvier 1941

Le vent se levait dehors, sifflant entre les arbres alors que du ciel commençait à nouveau la danse de flocons isolés qui ne tarderaient pas à devenir bien plus nombreux puis épais manteau blanc sur le sol londonien. Les vieux disaient qu’ils n’avaient jamais vu un hiver tel que celui-là, que si la guerre moldue, ou la faim ne vous tuaient pas en premier, ce serait le froid et tu souriais chaque fois en écoutant leurs jérémiades bien dramatiques à tes yeux, fils des terres gelées qui ne bronchait pas, portait à peine une cape par convenance, ne soufflait même pas sur ses doigts. Tu traversais Londres ce jour-là avec cette nonchalance caractéristique en direction de l’hôpital Sainte Mangouste dont ton frère était à présent le directeur, ayant appris tout récemment, une journée tout au plus, ta propre promotion, tu avais ressenti pour la première fois le besoin de parler à une personne extérieure, le besoin de faire table rase du passé, déposer tes bagages auprès d’une personne qui n’aurait pas ensuite besoin à les porter pour toi.

La salle d’attente était petite mais confortable, les sièges de couleurs colorées, quelques affiches d’art trop abstrait pour qu’il te touche au mur, tu balançais les jambes nerveusement, tentant de retenir les gestes trop répétitifs que tu faisais souvent avec tes doigts en situation d’angoisse lorsque la porte s’ouvrit et une petite femme, sans âge, t’invita à entrer dans son bureau.

Commençons par quelque chose de simple Monsieur Apraxine : où et quand êtes-vous né ?’

Je suis né le 31 octobre 1901, à Moscou en Russie mais vous le savez déjà n’est-ce pas, tout le monde le sait. Du moins pour la Russie, mon âge et à part pour quelques illuminés qui lisent l’avenir dans les étoiles, je doute sincèrement que le jour précis où j’ai décidé de venir en ce monde ait une quelconque importance.

Vous ne croyez pas en l’astrologie ?

Non…Oui ? En vérité je doute surtout qu’une seule chose puisse à ce point tout influencer. Mon destin est peut-être écrit dans les étoiles mais il est également lié au fait d’être né à Samhain, à la manière dont j’ai grandi, à ma famille, mes rencontres…

Parlons en, de votre enfance alors, comment était-elle ? Heureuse ?

Silencieuse…

Et, comme pour illustrer tes propos, tu plongeais dans le silence, cherchant un meilleur qualificatif que celui-là, épluchant les souvenirs si bien rangés de ton palais mental sans grand succès. Silencieux était le mot. Le silence, le maître de tes neuf premières années.

Silencieuse oui. Avant l’âge de neuf ans je n’ai pas dit un mot et même alors ils sont restés destinés à mon petit frère, Demyan, durant deux années encore. J’avais l’impression constante de vivre à côté des autres mais pas réellement avec les autres, vous comprenez la nuance ? De ne pas réussir à saisir leurs codes, d’être enfermé dans mon propre monde intérieur qui, même s’il était riche, n’était pas le leur, et de ne pas arriver à m’en extraire, même les fois où j’essayais de toutes mes forces.

Et votre frère lui ? Il vous comprenait ?

Demyan a toujours compris oui. Il est né deux ans après moi seulement et le fait d’avoir si peu de différence nous a soudé. J’ai souvent dit qu’il était presque comme un frère jumeau pour moi, il comprenait tout ce que je ne disais pas, il comprenait et traduisait la totalité de mes silences, il parlait à ma place, expliquait les choses à ceux qui avaient moins de patience pour ce genre de choses.

Comment s’est passé votre scolarité alors, si vous commenciez tout juste à parler ? Les autres élèves n’étaient pas trop durs avec vous ?

Non, j’ai parlé immédiatement un russe impeccable et la maîtrise de l’anglais n’a pas tardé ensuite puisque mes cousins vivaient en Angleterre depuis quelques années déjà. Kolovstoretz ne fonctionne pas exactement comme Poudlard, nous n’avons pas de maisons et tout se base plutôt sur la collectivité. C’était difficile pour moi, d’avoir la sensation que mes faiblesses les handicapaient autant qu’elles m’entravaient mais personne ne me le reprochait pour autant et avec le recul, à l’âge adulte aujourd’hui je pense que je n’étais pas autant un poids que ce que je m’imaginais alors. J’avais mes lacunes, des lacunes que personne d’autre n’avait, c’est un fait mais était-ce vraiment bien plus grave qu’une personne incapable de ne pas faire exploser son chaudron ? Est-ce que ne pas comprendre les codes sociaux ou être incapable de monter sur un tronc d’arbre pour faire du Quidditch était à ce point dramatique ?

Tu souris tendrement à ces souvenirs, des échecs que tu chérissais, des échecs qui n’étaient finalement jamais que des leçons.

Ce n’est pas vraiment à moi de répondre aux questions.

Je sais, elles sont rhétoriques, il s’agit plus d’une forme d’empathie et d’amour pour l’adolescent mal dans sa peau que j’étais alors je pense.

Puis après un temps de réflexion, bref, tu ajoutais.

Ou pardon. Pour ne pas avoir été à la hauteur de mes propres attentes. Pour avoir été si dure envers moi-même, si exigeant

Je comprends. Et après Koldovstoretz que s’est-il passé ?

J’aurais dû faire mon service militaire comme tous les miens mais évidemment c’était impossible. C’était une évidence pour tout le monde, même pour moi et pourtant j’ai espéré jusqu’à la dernière seconde, un peu comme…Vous voyez les livres dont vous connaissez la fin et pourtant jusqu’à la dernière page vous espérez autre chose ? C’est exactement le sentiment que j’ai eu, j’ai espéré jusqu’à la dernière seconde pouvoir être comme les autres et tout s’est effondré. Je n’ai pas réagi tout de suite, j’ai commencé des études sans grande conviction en politique puisqu’on louait depuis peu mon esprit stratégique, c’est quand Demyan est parti pour son propre service militaire que…

Tu marquais un long silence, conscient que si tout avait été relativement simple à évoquer jusque là, y compris ta différence, parler de ces années-là était le plus dur. C’était précisément pour cette raison que tu devais te forcer à les sortir, ces mots coincés derrière tes lèvres fermement scellées.

Je suis désolé, c’est toujours difficile d’évoquer ce souvenir pour moi, j’ai toujours peur d’avoir l’air de le blâmer ou quand je parle avec lui d’éveiller sa culpabilité alors qu’il n’y est pour rien. Il n’a pas choisi d’être comme il est, tout comme moi je n’ai pas choisi d’être comme je suis. Enfin…J’ai peu de souvenirs des années qui suivent son départ, j’ai l’impression que mon esprit s’est fracturé à ce moment là, on était en 1920 et à l’exception de la naissance de ma petite soeur, Olya, je n’ai pas vraiment de souvenirs heureux, j’ai passé trois années à me faire du mal de toutes les manières possibles et envisageables…

Toutes ?

Presque toutes. Je n’ai jamais été de ceux qui se réfugiaient dans la drogue, j’ai déjà suffisamment l’impression de vivre dans un monde parallèle pour en rajouter mais je retournais ma colère, mes angoisses, ma peur contre moi-même. Physiquement. J’en garde encore les traces aujourd’hui, trois années ainsi ne laissent pas indemnes même quand notre frère est excellent avec les sortilèges de soin.

Que s’est-il passé après ces trois ans ?

Nous avons déménagé en Angleterre. Ce qui me semblait être la pire des malédictions, une crainte qui grondait en moi depuis le départ de mes cousins et cousines quand j’avais huit ans aura finalement été ce qui m’a sauvé, c’est probablement pour cette raison que, même si la Russie me manque, je suis loin d’être malheureux ici. Sans l’Angleterre je ne serais probablement plus de ce monde je pense, ou enfermé dans une chambre je ne sais où. Ici, pris d’un élan de vie, me disant que c’était un nouveau départ, j’ai commencé de nouvelles études, en droit cette fois, et ce fut ma révélation.

Vous sauriez dire pourquoi ?

Je dirais que d’une part le droit est rassurant pour moi, les lois m’aident à mieux comprendre, mieux cadrer un monde qui me paraît toujours aussi étranger et surtout, là où je rêvais d’être un grand militaire, un chef de guerre, un stratège, je peux mener d’autres guerres aujourd’hui, avec mes mots, ce qui est assez ironique venant de quelqu’un qui a parlé si tard, je l’avoue.

Je vois…Monsieur Apraxine

Vous allez me dire que maintenant que vous cernez mieux l’homme que je suis, qui n’est finalement qu’un homme comme tous les autres, vous en conviendrez, vous souhaiteriez que j’en vienne aux raisons de ma venue ? J’ai traversé à nouveau une…phase compliquée de quelques semaines dirons-nous, après le début des bombardements où j’ai cru avoir perdu mon frère, c’était probablement trop…Trop de changements d’un seul coup, je suis très mauvais pour gérer le changement…

Et comment vous êtes vous sorti de cette phase cette fois ?

Une rencontre.

Un sourire.

Mon petit frère est un excellent entremetteur.

Et l’exode, les événements récents du marché de Noël, n’ont-ils pas été de nouveaux déclencheurs ?

Etonnamment non, pas du tout. La cohabitation dans une chambre d’hôtel miteuse avec le selkie était toute une histoire et les événements du marché, affreux, j’en fais encore des cauchemars parfois mais…ça va.

Donc vous êtes venus jusqu’ici parce que vous allez bien ?

Oui…et non. Je crois que je suis venu jusqu’ici pour poser des bagages, pour vous déposer trente-neuf années à me détester, à vouloir absolument changer ce qui était différent en moi. J’aurai mes cicatrices pour toujours, celles qui se voient, celles qui ne se voient pas également, mais je suis à l’aube d’une nouvelle vie. J’ai reçu une promotion. Hier. Je vais l’accepter.”

C’est une démarche louable. Monsieur Apraxine, une dernière question : que diriez-vous aujourd’hui, à l’adolescent ou au jeune homme que vous étiez, celui qui a tant lutté ?”

Merci

Un silence

D’avoir tenu bon au cœur des tempêtes.
Et surtout.
Je lui dirais qu’il était bien plus fort qu’il ne croyait l’être. Que si j’existe aujourd’hui c’est parce que lui a su ne pas plier durant les épreuves qui m’ont mené ici.

Ta main droite glissait sur ton poignet gauche, traçant distraitement les cicatrices qui resteraient pour toujours mais que tu ne haïssais plus, pas plus que tu ne cherchais à les camoufler désormais.

Alors, pour répondre à votre question précédente, oui, je pense que je suis venu ici pour dire que j’allais bien mais…
Pour me dire au-revoir aussi.
Et bonjour.
Bienvenue.
D’une certaine façon.

mi marido

Le retour de mon frère

Oooooh, bon retour ici brille

bienvenue

protego maxima

there's just no time to die

Mon si beau et grand marido Quel plaisir de le revoir j'ai si hâte qu'on rejoue ce couple zéro, la génèse des génèses. L'histoire que t'as écrite m'a fait bobo au coeur et j'ai hâte de le revoir en jeu avec tous les tenants et aboutissants actuels bienvenido mi corazon

Toutes nos félicitations Ice, fire and blood -Illarion 4016504306

Ice, fire and blood -Illarion 4016504306

, tu viens de passer les vérifications de tes papiers d'identité et tu es maintenant validé. wii

Maintenant que tu es officiellement des nôtres, avant d'aller commander une bierraubeurre, on t'encourage à aller ouvrir tes sujets d'évolution, de liens et de hiboux pour pouvoir te faire des petits copains ou des grands ennemis. mimi

Tu as l'opportunité aussi d'aller réclamer des gallions dans la boutique, participer à l'animation drink me et le rp roulette. Si tu recherches des liens spécifiques, tu peux poster dans le sujet recherches de liens ou tout simplement passer par le discord du forum pour contacter directement les autres joueurs. Enfin, si tu te sens un peu perdu, la partie parrainage pourra t'aider. N'hésite pas à demander à avoir un parrain ou une marraine. calin2

Encore bienvenue parmi nous et on te souhaite un bon jeu, et une longue vie sur Protego Maxima ! adore