- Elizabeth Barjow
- Avatar : Natalie Dormer
Crédits : selli
Gallions : 1463
Sang : Mêlé et maudit.
Statut social : Divorcée d'Archibald Leroy, mère de deux enfants (Ash et Riley).
Etudes : Poudlard - Serdaigle - 1912 à 1919
Opinion Politique : CMP
Particularité magique : Elle est maudite, cette malédiction est à l'origine de sa cécité et de la couleur de son sang (noir). Elle est également legilimens (avancée)
Aventures :
Mer 7 Déc - 12:07 (Δ)
Sexisme, violence conjugale, rapport non consentit, violence psychologique, violence médicale,
Elizabeth Barjow
ft. Natalie Dormer
Lucky, lucky girl, she got married to a boy like you
C’est son désir de vengeance qui la poussa à apprendre l’art de la legilimancie. Frustrée d’être traitée de menteuse toutes ces années, persuadées du bien-fondé de ces théories sur la mystérieuse disparition de son grand-père. Aujourd’hui arrivée au bout de ce qui est légalement possible d’apprendre, elle reste néanmoins particulièrement désireuse d’en apprendre plus pour assouvir sa vendetta. (Legilimancie-Avancée)
Malvoyante, Elizabeth est incapable de distinguer qui est quoi dans son champs de vision extrêmement flou et obstrué par une tache noir en son centre.
Sa baguette magique a la particularité de pouvoir s’allonger pour se transformer en une canne fine lui permettant de se mouvoir dans l’espace public. Elle est faite en bois de frêne et possède un crin de sombral en son cœur.
Elle ignore quelle forme son patronus prend et d’ailleurs, elle ignore même si elle est capable de lui donner une véritable forme, mais si cela est bien le cas, c’est sous la forme d’un renard volant des Philippines qu’il s’exprime.
Étrangement, le sien n’a pas de véritable forme, mais plutôt un mélange d’odeurs. Il s’agit d’un mélange de parfum, souvenir des psychomages et autre soignant de l’aile psychiatrique de Sainte Mangouste. L’odeur est loin d’être désagréable, mais elle est pourtant capable d’éveiller des angoisses intenses pour Elizabeth.
Si vous deviez un jour tomber sous le charme de la sorcière aveugle, vous pourriez sentir une odeur d’amande douce, de fer et d’abricot.
- Elizabeth Barjow
- Avatar : Natalie Dormer
Crédits : selli
Gallions : 1463
Sang : Mêlé et maudit.
Statut social : Divorcée d'Archibald Leroy, mère de deux enfants (Ash et Riley).
Etudes : Poudlard - Serdaigle - 1912 à 1919
Opinion Politique : CMP
Particularité magique : Elle est maudite, cette malédiction est à l'origine de sa cécité et de la couleur de son sang (noir). Elle est également legilimens (avancée)
Aventures :
Mer 7 Déc - 12:09 (Δ)
story of my life
once upon a time
Can't trust a cold blooded woman
Les yeux dans le vide, Elizabeth peine à deviner la petite silhouette grise, la forme floue s’approchant lentement d’elle.
"Bonjour Maîtresse Elizabeth."
Maîtresse Elizabeth, ça l’a fait glousser du haut de ses onze ans. Elle repère le mouvement de son père, l’air autour d’elle s’emplit de son parfum alors qu’il s’agenouille pour être à sa hauteur. Il pose ses mains délicatement sur ses petites épaules et elle devine qu’il essaie de croiser son regard, qu’elle essaie de verrouiller, devinant plus qu’autre chose où se trouvent les yeux de son père. La voix de ce dernier s’élève, elle est forte, les mots ne sont pas toujours très bien articulés, mais Elizabeth a déjà tellement l’habitude qu’elle n’a aucune difficulté à le comprendre.
"Si tu rencontres un Beurk à Poudlard, méfie-toi d’eux."
"Oui papa."
"Je ne plaisante pas, ils sont dangereux et vicieux. Ce sont des menteurs et des voleurs. Tu ne dois pas t’approcher d’eux, d’accord ?"
"C’est promis."
Et même si elle ne peut pas le voir, elle a l’impression de pouvoir l’entendre sourire au son que fait sa respiration. Peut-être était-ce son imagination. Il la prend dans ses bras et elle inspire profondément ce parfum singulier qui entoure toujours son père. Serrant aussi, avec ses petits bras.
"Tu es tellement jolie… C’est dommage que tu ne puisses pas te voir."
Elle se sent rougir, là, assise sur ce banc dans le parc de Poudlard. Archibald à ses côtés. Kalin est plus loin, elle se fait discrète, mais elle n’est jamais bien éloignée de la jeune élève de 16 ans.
"Merci…" Elle se sent un peu idiote, elle ne sait pas trop ce qu’elle est censée répondre en fait. Elle devait probablement lui dire que lui aussi, il était beau, mais elle était bien incapable de le savoir en réalité et tout le monde lui disait le contraire d’ailleurs. Un détail, qui n’avait pas vraiment d’importance pour elle.
Elle est surprise, recule soudainement son corps en sentant la soudaine proximité d’Archibald.
"Qu’est-ce que c’est ?"
"C’est moi." Râla, un peu frustré, l’adolescent. "J’allais t’embrasser."
"Ah…" Elle ne sait pas trop quoi en pensée. "Je ne sais pas si… Je suis prête pour ça."
"Oh allez…Fait pas ta mijaurée. Ça fait trois fois qu’on se voit en dehors des cours, tout le monde fait ça. On va pas se tenir la main jusqu'à la fin de nos jours, on est pas des enfants."
Ses mains sont moites, elle réfléchit, hésite toujours, mais de toute façon, il prend la décision pour elle, plaquant ses lèvres contre les siennes. Et elle se dit que c’est normal, les gens qui s’aiment s'embrassent. Est-ce qu’elle l’aime se demandait-elle ? Elle croit bien oui, il est un peu brut, mais elle le trouve gentil la plupart du temps, il la fait rire souvent aussi. Alors elle se laisse faire, répond, elle trouve ça un peu bizarre au début, un peu trop mouillé, et ce n’est pas très agréable d’avoir l’entièreté d’une deuxième langue dans sa bouche. Ça la dégoûte même un peu et elle a du mal à comprendre comment les autres élèves de l’école peuvent aimer ça, comment les Français ont pu inventer ça.
Elle se rassure en se disant que c’est surtout parce que c’est la première fois, qu’elle va s’habituer, qu’elle va bien finir par aimer ça. D’ailleurs, ce n’est pas si désagréable, c’est juste un peu bizarre. Juste un peu bizarre.
Des sifflements les interrompent soudain, des applaudissements aussi.
"Leroy ! Tu t’es enfin trouvé une miss qui veut bien de toi !" Félicite un élève alors qu’Archibald s’éloigne un peu d’elle. "Ah oui… Je vois… C’est sûr qu’avec ce que la nature t’a donné… Les choix sont plutôt limités." Remarqua-t-il et elle peut sentir le regard qui est posé sur elle. Son cœur s’accélère lorsque l’élève envahit son espace. "Si je puis me permettre, même aveugle, tu mérites bien mieux que ce troll…"
"Arcturus." Elle l’a reconnu, à son odeur qui lui rappelle le chocolat. Il lui prend la main, et elle se raidit en sentant son souffle sur le dos de celle-ci.
"Je n’avais pas remarqué à quel point tu étais très belle, je pourrais t’inviter à boire un thé, demain peut-être ?"
"NE LA TOUCHE PAS !" Explose soudainement Archibald à ses côtés. La main d’Arcturus lui est arrachée et elle devine l’éloignement rapide des deux silhouettes. "C’EST MA COPINE !"
Et même si la situation est extrêmement stressante, elle ressent une pointe de fierté, quelque chose d’étrange à entendre Archibald prendre ainsi sa défense. Un plaisir très rapidement éludé par l’angoisse lorsqu’elle entend des bruits qui laissent présager qu’ils se battent. Des sortilèges fusent et elle panique.
"ARCTURUS ! LAISSE-LE TRANQUILLE ! ARCHIBALD !"
Rapidement, des élèves sont venues voir ce qu’est tout se raffuts. Incapable de pouvoir les séparer à elle seule, aucune autre élève ne cherche à le faire pour autant. Encourageant plutôt le duel improvisé.
"Kalin !" Appelle-t-elle.
"Oui Miss Elizabeth."
"Sépare-les !"
Un claquement de doigts et les deux élèves se retrouvent alors projetés dans deux directions opposées.
"MISS BARJOW !"
Elle sursaute violemment en reconnaissant la voix de l’un de ses professeurs.
"Dois-je vous rappeler que l’école vous interdit de vous servir de votre elfe pour pratiquer la magie !"
"Mais."
"Je n’ai pas entendu Misse Barjow ? Dois-je vous le rappeler ?"
"Non monsieur." Finit-il par répondre en baissant la tête.
"Serdaigle perd 100 points pour la peine. Monsieur Leroy ! Monsieur Black ! Pouvez-vous m’expliquez ce qui se passe."
Les deux hommes essayent, bien évidemment, de se défendre en même temps. Rapidement interrompu par le professeur qui réclame la version d’Arcturus, celle d’Archibald ensuite.
"J’invitais miss Barjow à prendre le thé demain lorsqu’Archi s’est jeté sur moi, Monsieur."
"C’EST FAUX ! Tu l’agressais ! Elle ne voulait pas te tenir la main ! Tu l’as obligé ! J’étais obligé d’intervenir !"
Elle connaît la vérité, elle sait aussi que c’est un peu par amour qu’il est intervenu.
"Miss Barjow, vous pouvez m’éclairer ?"
Et elle déteste cette position. Elle ne sait pas du tout quoi faire, elle déteste mentir.
"J’étais avec Archibald quand Arcturus nous a rejoints et m’a proposé de prendre le thé demain, mais c’est parce que."
"J’ai pas besoin d’en savoir plus. Poufsouffle, vous perdez 200 points. Serpentard, vous perdez 75 points."
Les deux élèves s'offusquent, se plaignent, mais la conversation est close et le professeur enjoint tout le monde à s’éloigner. Arcturus s’éloigne, et rapidement, il ne reste plus qu’elle, Kalin et Archibald.
"Pourquoi t’as fait ça ?"
"Fait quoi ?"
"Pourquoi tu ne m'as pas défendu !"
"Mais si j’allais le faire."
"Nan ! Tu as dit qu’Arcturus t’avait invité ! Et en plus ! Je t’ai entendu l’appeler ! T’allais accepter !"
"Quoi, mais non !"
"J’arrive pas à y croire ! Je te croyais différente des autres filles, putain !"
"Archi, je te promets, je n'allais pas accepter, c’est toi que j’aime."
"J’ai besoin de réfléchir ok ?"
Et il s’éloigne, l’abandonnant là. Elle sent les larmes lui monter aux yeux, elle ne comprend pas ce qui lui est arrivé. C’est compliqué, l’amour, se dit-elle.
"Lili, ça va ?" La voix fluette d’une camarade de maison s’approche d’elle.
"Non Annie. Archibald me déteste."
"Mais non dit pas ça." Dit-elle en venant immédiatement serrer la demoiselle dans ses bras. "C’est un homme, il a sa fierté, ça va lui passer, tu verras. Attends un peu et retourne le voir pour t’excuser."
"M’excuser ? Mais je n'ai rien fait."
"Elizabeth… Tu es tellement adorable." Dit-elle alors qu’elle la recoiffe et essuie ses joues. "Tu l’aimes bien, Archibald non ?"
"Oui."
"Dans ce cas, tu dois te montrer loyal envers lui. Même quand il ment. Tu dois toujours être de son côté. Si tu l’aimes, tu dois être capable de prendre sa défense en toute circonstance, tu comprends ?"
"Tu ne dis rien ?"
Il est là, genou à terre, une bague dans un écrin un peu abîmé.
"Putain, je le savais ! Tu ne m'aimes pas en fait ! Tu m’as jamais aimé !"
"Si si ! Archibald ne dit pas ça !" Elle tend immédiatement les bras pour essayer d’attraper son bras ou n’importe quoi pour l’empêcher de partir.
"Alors pourquoi tu ne dis pas oui !"
"C’est que… Archi… Tu sais que je ne veux pas… D’enfant…"
"Mais je m’en fiche de ça mon ange !"
"Vraiment ?"
"Oui vraiment." Dit-il en posant une main sur sa joue, posant ses lèvres sur les siennes pour un langoureux baiser. "Alors… Miss Elizabeth Barjow, est-ce que vous acceptez de devenir Mrs Elizabeth Leroy ?"
Elle rit, fait oui de la tête, sentant son nez caresser le sien.
"Oui ?"
"Oui."
"Pourquoi t’as fait ça ?"
"Elizabeth… On est marié… C’est la suite logique. Ne fais pas l’enfant."
"Mais. Archi… Je t’ai dit que je ne voulais pas d’enfant ! Tu as promis que tu…Ne ferais pas ça dedans…"
"Je sais que tu as très peur Elizabeth. Tu ne veux pas que notre enfant ait le même handicap que toi, mais ce n'est pas dit qu’il l’ait. J’en ai parlé à un ami médicomage, il m’a dit que ce n’était pas forcément héréditaire. C’est la peur qui te fait croire que tu ne veux pas d’enfant. Toutes les femmes normales veulent des enfants."
Ces mots-là la figent sur place. Elle déglutit difficilement pour s’empêcher de pleurer. Elle en parlera, plus tard, avec Annie, qui lui confirmera ce qu’Archibald lui a déjà dit. Les enfants, c’est la suite logique après un mariage. Elle non plus elle ne pensait pas en vouloir et puis elle a eu son petit William dans ses bras et elle a été la femme la plus heureuse du monde. Elle arrive à lui donner envie, Annie. À espérer que ce serait pareil.
Ce n’est pas pareil. Elle l’a dans les bras, elle ne peut pas le voir, cet enfant. Ash. Petit être. Elle peine à lui donner le sein, l’enfant pleure tout le temps, elle dort peu, elle arrive pas à ressentir ce que sa meilleure amie lui a décrit. Elle n’y arrive pas et elle se dit qu’elle n’est pas normale. Mais elle fait semblant, pour les autres, pour tout le monde. Elle ne veut pas être un monstre. Le seul avantage qu’elle trouve à tout cela, c’est qu’Archibald semble plus facilement accepté qu’elle se refuse à lui pour le moment. Elle trouve parfois du plaisir à être mère, lorsqu’elle entend son père s’amuser du petit-fils, sa mère s’en extasier, lui dire à quel point l’enfant lui ressemble. Et plus il grandit, plus elle commence à ressentir ce petit quelque chose qui se mêle malgré tout à son amertume. Elle sait qu’Ash est innocent, victime, et maintenant qu’il est là, il ne mérite pas d’être seul.
Mais si elle devait être honnête avec le monde.
Jamais elle n’aurait eu d’enfant.
Si elle arrive à éloigner son mari de son corps pendant un long moment, celui de reprendre son devoir conjugal fini par revenir. Elle l’aime, elle sait qu’elle aime, elle est persuadée de l’aimer et elle se sent chanceuse, au fond, que lui aussi l’aime en retour.
"Elle dort beaucoup. Elle refuse d’accomplir son devoir conjugal. Elle ne s’occupe pas de nos deux enfants. Elle a l’air constamment ailleurs et quand on essaie d’en parler, ça lui arrive d’exploser."
Elle écoute, en silence, son mari et le médicomage discuter d’elle comme si elle n’était pas dans la pièce. Silencieuse, fatiguée, lasse.
"Nous avons un excellent traitement contre l’hystérie, mais ça demande une hospitalisation dont la durée peut varier d’une patiente à l’autre."
Malade. Elle est malade. Et elle sait que dans le fond, c’est probablement vrai. Elle n’a jamais ressenti cette étincelle d’amour maternelle intense et incroyable qu’Annie lui a décrit. Elle ne prend plus aucun plaisir à partager son intimité avec son époux. Elle a tellement envie de disparaître parfois. Oui, elle est malade.
"Faisons ça." Accepte-t-elle au cours de la conversation.
"Tu as un nouveau parfum ?"
"De quoi tu parles ?"
"Je ne sais pas, je trouve que ton odeur à changer… Tu sens la bergamote, l’iris et."
"Ça doit être ton traitement qui fausse un peu. Comment tu te sens chérie ?"
"J’ai envie de rentrer à la maison."
"Je sais… Mais tu dois être forte… Pour nous. C’est difficile à la maison sans toi, les enfants te réclament tous les jours. J’ai besoin de toi chérie. C’est pour ça que c’est important que tu écoutes et suis le traitement. Le Médicomage m’a dit que tu te…Rebellais contre certains traitements."
"Je n’aime pas… Être touchée."
"Je sais. Mais c’est nécessaire… Tu veux guérir non ?"
"Oui, mais."
"Lili, ne fais pas de caprice, plus vite tu coopéreras et plus vite, tu rentreras à la maison. D’accord ?"
"D’accord."
Revenir à la maison est agréable, elle a l’impression que rien n'a changé. À part elle, peut-être. Et cette odeur. Il y a un parfum qui flotte dans l’air, entêtant, elle ne l’aime pas, ne sait pas d’où elle vient et elle mettra plusieurs heures à débarrasser sa chambre de cette odeur. Aujourd’hui, elle se sent bien, elle se sent de bonne humeur. Elle se sent mieux. Elle a rendez-vous, plus tard, pour voir une future cliente et plus tard encore, elle prendra le thé avec Annie.
La journée est remplie, mais c’est agréable d’être dehors, d’être libre, de se sentir à nouveau aussi normal que possible au vu de sa condition.
"Liiiiliiiii ! Je suis tellement ravie de te voir !"
Elle la prend dans ses bras. Et ça l’a frappe. Son cœur cogne, lourdement.
"Annie… Moi aussi, je suis contente de te voir…"
Ça fait mal, très mal.
Elle n’arrive pas à y croire, c’est une coïncidence, rien de plus. Il doit y avoir une explication…
"Tu as changé de parfum ?"
"Oui ! Tu aimes ? C’est Shalimar de Guerlain ! C’est Luke qui m’a ramené ça d’un voyage en France. Ça sent."
"La bergamote. L’iris…" Elle inspira. "La rose."
Son amie s'esclaffe, applaudit, impressionnée.
"C’est pour ça que tu as toujours été aussi douée en Potion."
"Oui."
"Tu couches avec elle ! Admets-le !"
"Lili."
"NE M APPELLE PAS COMME ÇA ! RÉPONDS-MOI !"
"Elizabeth, chérie, je te promets que jamais je n’aurai fait ça. C’est toi que j’aime voyons. Tu es ma femme, la mère de mes enfants. Annie est simplement venue à la maison pour m’aider avec les enfants. C’était dur sans toi, tu sais. Elle a été très gentille de nous aider pendant ton absence."
Il s’approche, pose ses mains sur ses épaules.
"Je te le promets, je n’aime que toi. Tu le sais." Il embrasse sa joue. "Tu le sais, n’est-ce pas ?" Il embrasse ses lèvres. "Tu es ma femme." Il embrasse son cou. Et elle sait pourtant qu'il lui ment. Elle arrive encore à sentir le parfum d’Annie lorsqu’Archibald l’allonge sur le lit pour profiter de ce qu’il croit être une réconciliation sous la couette.
Du sang… L’odeur de fer… Et elle se sent soulagée. Ce thé qu’elle a trouvé avec l’aide de son père, elle ne le remerciera jamais assez pour ça. Et chaque fois qu’elle découvrira qu’elle est enceinte, elle prendra de cette infusion, en boira chaque jour jusqu’à ce qu’elle saigne à nouveau.
Et devant son mari, elle ment, elle pleure, elle fait croire que c’est un drame. Elle ment, comme lui, lui ment. Cela prendra le temps qu’il faudra, mais elle sait qu’elle finira bien par obtenir la preuve de ce qu’elle sait déjà. Elle doit juste se montrer patiente, attendre le moment où elle pourra chercher ses réponses sans avoir à prononcer le moindre mot.
Espérant que d’ici là, peut-être, Annie ou Archibald ferait une erreur.
"ENFANT DE PUTAIN !"
"JE T’INTERDIS DE ME PARLER SUR CE, TON FEMME !"
La gifle qu’elle reçoit fut d’une telle violence qu’elle tombe au sol.
"Miss Barjow"
"C’EST MISS LEROY !" Corrigea, de colère, Archibald.
"Kalin, emmène les enfants. Surveille-les."
L’elfe de maison obéit, à contre-cœur. S’éloignant de sa maîtresse pour aller chercher les enfants et les emmener à l’étage, laissant le couple marié seul dans le salon. L’image d’elle-même lui parvient dans l’esprit, aussi clair que de l’eau, jamais image ne fut plus nette depuis bien longtemps pour ses yeux. Sa vision à lui, son envie de l’étrangler. Elle pointa sa baguette vers lui.
"Je t’interdis de m’approcher !"
L’homme éclate de rire devant l’audace de sa femme.
"A quoi tu joues ? Tu comptes faire quoi exactement ?"
"Ce que je compte faire ?" Elle se leva, sa baguette toujours pointée exactement vers lui. "Je vais demander le divorce Archibald et tu vas me laisser partir. Voilà ce que je vais faire."
"Tu n’y penses pas, tu es ma femme."
"J’ai cessé de l’être le jour où tu as emmené cette catin dans notre lit !"
"C’EST DE TA FAUTE ELIZABETH ! COMMENT TU PEUX NE PAS LE VOIR !"
"MA faute ?"
"Jamais rien n’allait avec toi, je t’ai donné une belle vie, je t’ai sorti de la fange qu’était ton existence avec ta famille de timbrés ! Et malgré ça, tu n’as jamais été reconnaissante ! J'ai besoin Elizabeth ! Annie était là pour moi quand toi, tu ne l’étais pas ! Quand toi, tu refusais toujours d’être avec moi !"
Le sortilège part, frappant de plein fouet l’homme qui se retrouve éjecté jusqu’à lourdement retomber contre un mur derrière. Des bruits de vaisselle, elle entend ses désirs avant qu’il ne les fasse et se protège rapidement du sort qu’il lui lance en retour.
"Monsieur Leroy, en qualité d’époux, n’a pas souhaité porter plainte. En l’état actuel, vu votre passif psychiatrique, nous avons préféré une détention en aile psychiatrique plutôt qu’Azkaban."
"C’est lui le coupable."
"Que voulez-vous dire Mrs Leroy ?"
"Il m’a violé ! Pendant des années ! Il m’a obligé ! Il allait me tuer ! Je n’ai fait que me défendre !"
"Violé ? Allons Mrs Leroy, c’est une conclusion extrême. Vous êtes mariés. Un viol ce n’est pas ça."
Et elle la sent, cette colère qu’elle a si longtemps enterrée au fond d’elle, à nouveau, elle explose, s’exprime à travers sa magie cette fois, explosant tout ce qu’il y a de vitré autour d’elle.
"Perte de contrôle de votre magie. Un autre signe que vous faites une rechute de votre hystérie… Je sais que c’est difficile pour vous Mrs Leroy." Le psychomage sort sa propre baguette et en un rien de temps, tout ce qui fut brisé retrouve une forme, comme si son accès de colère n’avait jamais eu lieu. Et elle cherche à se débattre, à se défaire de ses liens qui la garde bien attachée à ce lit. Elle hurle, elle ne veut plus l’entendre, ne veut plus sentir son parfum, sa présence. Elle hurle, jusqu’à ce qu’elle se sente partir.
Il avait fait lui-même la demande. Une surprise pour Elizabeth. Elle connaissait bien assez Archibald aujourd’hui pour savoir qu’à ses yeux, elle était sa propriété. Il n’avait jamais voulu de ce divorce et c’était précisément pour cette raison qu’elle se retrouvait ici, dans cet hôpital.
"Tu es sur Kalin ?"
"Oui, miss Barow."
"Tu veux bien le relire pour moi ?"
"Bien sûr."
Et l’elfe de maison relisait le courrier, elle peinait à le croire. Elle était libre ? Réellement ? Malgré son enfermement dans ce maudit hôpital. Elle ne s’était jamais senti aussi libre depuis son internement forcé qu’aujourd’hui. Elle eut un rire, joyeux, incapable de s’arrêter, incrédule de la nouvelle.
Le regard dans le vide, elle sentait le médicomage à ses côtés, se glissant dans son esprit sans qu’il ne le remarque et cela devient soudainement facile de comprendre ce qu’on attend d’elle, de jouer le jeu pour éviter le pire, pour éviter les bains glacials, pour éviter les massages thérapeutiques et tout ce qu’elle ne souhaite. Cela ne marche pas toujours, encore incapable de leur implanter l’idée qu’elle va bien, qu’elle n’a plus besoin de cela, mais au fond, elle le devine, c’est parce qu’ils savent déjà qu’elle n’a pas besoin de tout ceci. Certains sont ici pour tout autre chose, et cela l’écoeur, mais elle a apprit à s’adapter. C’était leur arène ici. Leur milieu naturel. Elle n’était qu’une proie et si elle voulait survivre, elle allait devoir s’adapter.
Mais un jour, elle le savait, ces rôles s'inversaient. Un jour. Elle leur ferait payer. À ce psychomage, à ceux qui ont volé sa famille, à l’enfant de putain qui lui servait d’ex-mari, à cette fille de joie qu’était Annie. Elle leur ferait payer et regretter de ne pas mourir.
"Pardon, vous pouvez répéter ?"
"Une décision du tribunal vous interdit d’avoir le moindre contact avec vos enfants, Ash Leroy et Riley Leroy. Mais également d’avoir le moindre contact avec Monsieur Archibald Leroy."
Elle souffle du nez, amusée par la dernière partie. Comme si elle souhaitait avoir le moindre contact avec ce dernier.
"D’autres questions ?"
"Quand vais-je pouvoir sortir ?"
"Dès que Monsieur Barjow signera les papiers."
"Monsieur Barjow ?"
"Votre père."
"Pourquoi est-ce lui qui signe les papiers ?"
"Monsieur Barjow est votre tuteur légal."
Elle apprend la nouvelle. Ignore quoi en penser sur le moment, elle n’est pas spécialement en colère, seulement surprise.
"Depuis longtemps ?"
"Si j’en crois ce courrier, depuis deux jours."
Il n’a donc pas eu le temps de la prévenir, suppose-t-elle. Rapidement laisser seule dans sa chambre, elle attend, du coup. Jusqu’à ce qu’elle sente, une odeur qu’elle reconnaîtrait entre mille.
"Papa." Elle sait pourtant qu’il ne peut pas l’entendre, mais le mot a quitté le seuil de ses lèvres avant de pouvoir le contrôler et à défaut de l’entendre, elle le sait, il peut le lire sur ses lèvres. Se tournant vers la silhouette floue et obstruée par une tache sombre, elle tend une main, soulagée de sentir la sienne la rejoindre.
Dans ses bras, elle est à nouveau petite fille, profitant quelques secondes de ce sentiment avant de s’éloigner de lui. C’est dans sa tête qu’elle se glisse, dans son esprit à lui qu’elle murmure : "Tu m’as manqué."
Il est surpris, s’éloigne un peu brusquement en fixant sa fille sans comprendre de suite. Il articule un comment à haute voix : "Comment ? "
"Legilimancie" lui dit-elle sans ouvrir la bouche pour autant.
La surprise le fait rire. Elle ressent la fierté à travers son esprit, elle sourit à son tour.
"Maman t’attend à la maison… Elle a cuisiné toute la journée pour ton retour."
"J’ai hâte de la voir."
"Avant d’y aller. J’aimerais savoir, es-tu au courant pour Ash et Riley ?"
"Oui."
"Elizabeth, maintenant que tu es libre, on peut."
"Non, papa. Je ne veux pas. Pas comme ça." Les trois derniers mots, elle les signe. Déjà un peu fatiguée par l’exercice de la legilimancie. "Les enfants ont le droit d’avoir le choix." Le choix de la voir ou de ne pas la voir. Elle savait qu'Ash était majeur, il avait le pouvoir, s’il le souhaitait, de lever cette injonction et si celle-ci était toujours là, Elizabeth en avait tiré ses conclusions. "Je veux rentrer à la maison." Signa-t-elle
Son père lui prit ses mains, serrant délicatement les siennes avant de l’attirer vers lui pour l’aider à quitter ce lit.
Aujourd'hui, c'était le début de sa nouvelle vie.
Se promettant que jamais plus personne ne lui dicterait quoi faire, comment le faire et quand.
Sa précieuse liberté, elle ne laisserait plus jamais personne la lui prendre. À partir d’aujourd’hui, ce serait elle qui prendrait aux autres. Ce serait ses règles du jeu, ses désirs. Plus jamais, elle s’excuserait.
- InvitéInvité
Mer 7 Déc - 14:32 (Δ)
Trop trop contente de voir ce perso arriver, et cette fiche qui se remplit si vite, c'est de toute beauté
Hâte de croiser la Miss Barjow en jeu, ça promet de faire des étincelles avec les Beurk !
- Elizabeth Barjow
- Avatar : Natalie Dormer
Crédits : selli
Gallions : 1463
Sang : Mêlé et maudit.
Statut social : Divorcée d'Archibald Leroy, mère de deux enfants (Ash et Riley).
Etudes : Poudlard - Serdaigle - 1912 à 1919
Opinion Politique : CMP
Particularité magique : Elle est maudite, cette malédiction est à l'origine de sa cécité et de la couleur de son sang (noir). Elle est également legilimens (avancée)
Aventures :
Jeu 8 Déc - 12:23 (Δ)
@Aeldra Beurk merciiiiiiiiiiiii
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Dialogue à haute voix
Dialogue signé
Dialogue en utilisant la legilimancie
- InvitéInvité
Jeu 8 Déc - 13:15 (Δ)
bienvenue
protego maxima
there's just no time to die
Ce perso Ces extraits de vie Ces sujets si durs, mais que tu abordes si bien, c'est beau Bravo pour cette fiche (rédigée en un temps record, je suis soufflée)
Toutes nos félicitations , tu viens de passer les vérifications de tes papiers d'identité et tu es maintenant validée. Maintenant que tu es officiellement des nôtres, avant d'aller commander une bierraubeurre, on t'encourage à aller ouvrir tes sujets d'évolution, de liens et de hiboux pour pouvoir te faire des petits copains ou des grands ennemis. Tu as l'opportunité aussi d'aller réclamer des gallions dans la boutique, participer à l'animation drink me et le rp roulette. Si tu recherches des liens spécifiques, tu peux poster dans le sujet recherches de liens ou tout simplement passer par le discord du forum pour contacter directement les autres joueurs. Enfin, si tu te sens un peu perdu, la partie parrainage pourra t'aider. N'hésite pas à demander à avoir un parrain ou une marraine.
Encore bienvenue parmi nous et on te souhaite un bon jeu, et une longue vie sur Protego Maxima !