- POLYJUICESanaa Londubat
- Avatar : imaan hammam
Crédits : mathoumatoufait
Gallions : 550
Sang : ce statut ne rime à rien pour elle qui vient d'une contrée lointaine mais elle est dite sang-pure dans le pays de son mari.
Statut social : mariée à l'homme de sa vie, à celui pour qui elle a quitté son pays sur un coup de folie ; en relation extra-conjugale avec Sizwe Shacklebot, le père de son aîné, depuis presque vingt ans.
Etudes : sept ans passé à Uagadou, de 1919 à 1926.
Opinion Politique : égyptienne aux idées bien différentes de celles qui règnent en Angleterre, Sanaa est conseillère au pôle Justice de la WSU.
Particularité magique : légilimens innée, au contrôle parfait et aux migraines fréquentes ; magie sans catalyseur comme tout alumni de Uagadou
Aventures : Aedan | Hector | Ruwa | Andrew
Ven 17 Mar - 10:55 (Δ)
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Sanaa Londubat
ft. Imaan Hammam
let me fall asleep at the sound of your heartbeat
Magie sans catalyseur, optimale. Alumni d’Uagadou, elle n’a que rarement soin d’un catalyseur et uniquement pour les sorts les plus complexes qui lui échappent encore.
Fille d'une des grandes familles de Ta shémaou, l'apprentissage des langues a été d'une grande importance toute sa vie durant. Sanaa est aujourd'hui polyglotte, pouvant parler, en plus de l'égyptien pharaonique et de l'anglais, le copte, l'arabe égyptien, le swahili ; elle possède également des bases en arabe marocain, français et russe.
Sa plus grande peine de coeur est honnêtement d'avoir dû laisser Goliath, le dogue allemand de la famille, à la propriété Londubat avec grand-mère Mildred quand Andrew et elle ont déménagé à Londres au début de la relocalisation. (Goliath est également son fils préféré parce qu'il est beaucoup plus sage que les trois garçons. Gyasi trouve ça très injuste apparemment.)
Elle possède une baguette apotropaïque faite de l’ivoire d’un hippopotame depuis son enfance, gravée des symboles de ses divinités protectrices.
Une lionne, qui chasse, protège, et se bat parfois contre le mâle qui tente de tuer ses enfants en prenant la direction de la pride.
La chute d’Egypte, les familles brisées par l’Usurpateur, la sienne assassinée.
L'on sentira pour elle l'odeur de la tajine de boeuf que sa mère a apprit à leur cuisinier, venu tout droit du Maroc de son enfance ; les rosiers en fleurs de la propriété Londubat qu’elle a fait sienne par amour ; l’aloe vera, de cette crème qu’elle utilise depuis toute jeune et dont l'odeur est devenue inséparable de son parfum.
Elle-même sent un mélange changeant de café chaud ; de l'odeur du papier à livre, parfois neuf, parfois poussiéreux ; l'odeur de la terre après la pluie ; et enfin de la crème pour bébé.
Elle-même sent un mélange changeant de café chaud ; de l'odeur du papier à livre, parfois neuf, parfois poussiéreux ; l'odeur de la terre après la pluie ; et enfin de la crème pour bébé.
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Gallions : 550
Sang : ce statut ne rime à rien pour elle qui vient d'une contrée lointaine mais elle est dite sang-pure dans le pays de son mari.
Statut social : mariée à l'homme de sa vie, à celui pour qui elle a quitté son pays sur un coup de folie ; en relation extra-conjugale avec Sizwe Shacklebot, le père de son aîné, depuis presque vingt ans.
Etudes : sept ans passé à Uagadou, de 1919 à 1926.
Opinion Politique : égyptienne aux idées bien différentes de celles qui règnent en Angleterre, Sanaa est conseillère au pôle Justice de la WSU.
Particularité magique : légilimens innée, au contrôle parfait et aux migraines fréquentes ; magie sans catalyseur comme tout alumni de Uagadou
Aventures : Aedan | Hector | Ruwa | Andrew
Ven 17 Mar - 11:59 (Δ)
story of my life
once upon a time
'I believe in you.' Words that water flowers.
Prêtresse. On se tourne vers les dieux et les prêtres pour l'aider à contrôler ce don puissant mais insidieux. Sanaa est invitée dans le temple de Nephtys comme apprentie, où elle résidera régulièrement pendant les six longues années qui la séparent de son entrée à Uadagou. Au-delà d'apprendre à contrôler son don, elle suit le véritable parcours d'une prêtresse et participe à la vie religieuse de son temple. Elle sera donc en mesure d'accomplir des cérémonies en tant que prêtresse de Nephtys lorsqu'elle aura finit son apprentissage, à sa majorité.
Equilibre rompu. Pharaon, exécuté. Les Besada, descendants de la grande Isis, l'une des Sept, exilés dans un pays lointain. Bien avant que le nouveau Pharaon se révèle dangereusement isolationiste et intolérant, les Sarofim, descendants de Nephtys la pieuse, murmurent leur insubordination derrière une neutralité de façade. Le coeur de leur pays est leurs dieux, leur croyance. Que se passera-t-il à présent qu'Isis a été chassée de Ta Sahoumé ?
Sizwe. Leur rencontre se fait par hasard, la passion les emporte, ils s'apprennent, se découvrent. Se revoient, souvent. Il lui vole un bout de son coeur et Sanaa emporte un peu du sien en retour ; il n'y aucune promesse, juste des hasards qui s'accumulent au fil des années.
Mariage. Son mariage avec Shakir est facile, naît d'aisance plus que de passion, un amour tout de même. Ses sentiments pour son premier amour sont toujours tendres et avoir une alliance avec la famille Nasr - qui a offert de nombreux officiels à l'administration du royaume et qui est descendante de Renpet, une déesse mineure mais essentielle - n'est pas une mauvaise chose non plus.
Divorce. Eux qui s'éloignaient de plus en plus, la naissance de Gyasi sépare définitivement Sanaa et Shakir. La tendresse ne suffit plus à réconcilier leurs idées et modes de vie si différents, leurs tempéraments qui s'affrontent sans cesse, et la découverte de la parenté de Gyasi en est trop pour lui. Ils se séparent le cinquième jour des Joies d'Hathor suivantes.
Parentalité. Sanaa obtient évidemment la garde de son fils et Sizwe s'intalle en Egypte, reconnaissant son fils par la même occasion. S'ils se mettent en couple quelques temps, cela devient vite évident que ça ne fonctionnera pas ; alors ils se séparent, sont amis, amants et parents mais libres de toute attache.
Angleterre. Elle rencontre ses cousins discrètement, prudente au cas où on la surveille. Ensemble, ils s'entendent pour ouvrir une ligne de communication entre les Sarofim et les Besada. Au détour d'une visite touristique, elle rencontre Andrew Londubat. C'est le coup de foudre, une nuit passagère mais passionnée. Ils se revoient tous les jours, apprennent à se connaître, à se découvrir, à tomber amoureux un peu plus à chaque instant.
Mariage. C'est une décision prise sur un coup de tête, une coup de folie d'une plaisanterie devenue soudainement sérieuse. Sanaa a des responsabilités en Egypte, lui en Angleterre, mais ils s'aiment, terriblement, et ils cèdent à la folie. C'est chez Ruwa qu'ils vont toquer d'abord, la Pharaone qui aurait dû être, celle qui a la loyauté de Sanaa, sa cousine si chère. Ils se jurent amour éternel devant Hathor et les Sept grands. Puis Andrew l'emmène chez le père d'une connaissance qui officie des mariages sang-purs et ils réussissent à le convaincre avec un mélange de promesses et de gallions. Ils lient leurs magies, leurs noms, se lient l'un à l'autre, selon la tradition anglaise. Devant les dieux et la magie, en une nuit, à la sauvette, entre rires et chuchotements, cérémonies et précipitations, Andrew et Sanaa se marient.
Anglaise. C'est un scandale en Angleterre. Ils n'en ont que faire, mais doivent se plier au décorum. Sanaa rencontre sa belle-famille officiellement ; ce n'est pas glorieux et il lui faudra bien des efforts pour apprivoiser Ethel et Albert Londubat, sans parler de la doyenne, Mildred. En attendant, les Londubat exigent une cérémonie, et cérémonie il y eut donc, avec tous les gens bien nés qu'ils venaient de choquer, les amis d'Andrew et les Besada qui tiennent une place d'honneur aux côtés de Sanaa évidemment. Sanaa devint officiellement anglaise par son mariage. Les époux commencent à faire des plans pour le futur.
Egyptien. Ce n'est pas très bien accueilli en Egypte non plus, mais les Sarofim s'inclinent à leur tour. Andrew est accepté dans la famille après une 'conversation entre hommes' avec son père et ses frères, Sanaa ne parvient pas à savoir ce qu'il s'y est dit mais le résultat lui convient alors elle n'insiste pas. Sa mère, en revanche, l'a immédiatement apprécié, lui confie-t-elle le premier soir. Andrew rencontre également Sizwe et Gyasi dont elle lui a déjà parlé et Sanaa les laisse discuter en paix, espérant qu'ils s'entendent ; tout se passe bien. On organise une somptueuse réception en l'honneur des mariés une semaine plus tard, une façon pas si subtile d'intimider le marié qui l'est déjà bien assez. Andrew reçoit, avec la nationnalité, un prénom égyptien. Sadiki 'fidèle, loyal.'
Garde Sanaa va s'installer en Angleterre avec Andrew, un choix qui répond à plusieurs impératifs, dont la nécessité de faciliter le contact entre les Besada et l'Egypte sans alerter l'Usurpateur. Elle veut emmener son fils avec elle et Sizwe accepte. Dans les années qui suivent ils se voient en passant, le temps d'un dîner, d'un baiser, d'un moment à deux, alors qu'il visite son fils entre deux voyages.
Installation. Elle se glisse dans la vie anglaise avec autant de curiosité que d'appréhension, adoptant l'Angleterre comme terre d'accueil les bras grands ouverts. Gyasi a un peu plus de mal, notamment avec le climat si différent, mais il est suffisamment jeune à cinq ans pour s'adapter rapidement alors que la curiosité d'un environnement nouveau prend le pas sur la crainte de l'inconnu. Un mois après être installés, Sanaa rejoint le bureau des aurors avec une recommendation de son ancien supérieur après avoir passé leur examen avec brio et s'installe confortablement dans sa nouvelle routine.
Politique. Epuisée par la maternité et son métier qu'elle a reprit, Sanaa rejoint tout de même la CMP. Elle a l'espoir d'aider à améliorer la vie de ceux qui sont oubliés ou injustement discriminés dans le programme du parti ; elle veut agir pour son prochain, ceux qui ne sont pas privilégiés par leur naissance, et elle ne peut faire ça sans s'impliquer dans la vie politique de son pays d'adoption.
Raoni. Cela fait quelques mois à présent que le couple parle d'avoir un troisième enfant, Sanaa, pourtant, répugne à retomber enceinte. Un dilemme qui trouve une réponse lors d'une sortie familiale au musée où ils croisent les protégés de l'Orphelinat Greengrass. Le petit Raoni, adorable et énergique et timide du haut de ses quatre ans, leur rentre dedans au détour d'un couloir, leur volant leur coeur en un instant. Si le couple Sarofim Londubat ne se précipite pas, parle longuement avec Raoni et la directrice, ainsi qu'avec leurs enfants, ils finissent par prendre une décision. Raoni rejoint leur petite famille.
Blitz. Le Ministère de la Magie est détruit par une bombe en plein milieu des primaires sorcières, où la famille se trouve. Ils n'ont que des blessures mineures et Andrew garde les garçons pendant que Sanaa aide leurs concitoyens malgré une migraine qui lui vrille les tympans et une pression mentale importante dû aux émotions explosives qui l'entourent. Elle fait son devoir. Oliver et Raoni sont envoyés à Poudlard rejoindre leur frère qui y fait déjà sa scolarité et le couple déménage à Londres pour aider au plus près du gouvernement. Ils ouvrent leur propriété aux réfugiés, sous l'oeil sévère de Mildred.
Marché de Noël. Les artefacts de la zone protégée de Londres tombent en panne en plein milieu du marché de Noël et un bombardement ravage une partie de ce dernier. Heureusement, les enfants ne sont pas là cette fois-ci, toujours réfugiés à Poudlard. Leurs blessures sont mineures et Andrew aide au Protego pendant que Sanaa porte secours à ceux qui ont besoin. Tous deux rejoignent la garde mobile par la suite.
Acromentule. L'une des mafias les plus puissantes du pays, voire du continent, est enfin tombée ! Et cela grâce à Aedan, dont elle prédit un bel avenir dans le métier à qui veut bien (et ceux qui ne le veulent pas non plus) l'entendre, très fière de son junior.
Il avait du bruit. Partout, tout le temps. Sanaa se frotta le front du plat de la paume avec un petit reniflement pitoyable. Elle avait mal à la tète. Cela attira l'attention de la femme qui la guidait dans les longs couloirs hauts de plafond du temple de Nephtys. Elle s'arrêta et la petite Sanaa manqua de lui rentrer dedans, une exclamation de surprise sur ses lèvres quand elle l'évita en catastrophe. Elle leva sa bouille vers elle. 'Masika... ?' Un silence, bref, au cours duquel Sanaa la regarda dans les yeux. Ce fut un peu plus calme, d'un coup. Son esprit était fermé, à Masika. Ca cachait un peu les autres quand elle se concentrait sur elle. C'était toujours bruyant, elle avait toujours mal à la tête, mais elle n'avait plus envie de pleurer.
'Est-ce que ça va mieux, petit milan ?' Elle hocha la tête faiblement, pas très convaincante. 'Merci Masika.' La prêtresse lui sourit et lui prit la main. Elles continuèrent leur route jusqu'au coeur du temple. Normalement elle n'aurait pas eu le droit de venir ici, papa le lui avait dit, mais Masika avait dit qu'elle était spéciale. Ca aiderait son mal de tête et le bruit qui bourdonnait même quand elle se bouchait les oreilles très fort. Elle avait promis !
Sanaa déposa ses offrandes sur l'autel d'Isis en silence, avec respect et contrition. Elle était seule. Son visage impassible, si ce n'était les traces de larmes qui avaient humidifiés ses joues, son esprit agité dissimulé derrière les barrières mentales plus hautes et solides que jamais. Elle s'agenouilla face à l'autel, s'inclina profondément, front contre terre.
Pharaon mort. Sa famille tuée, chassée. Isis insultée, exilée loin de son pays.
La jeune prêtresse de Nephtys, encore en apprentissage, resta longuement dans cette position. Demain, elle retournerait en Egypte. Masika avait accepté sa requête de participer aux rites funéraires pour Pharaon. La cérémonie serait courte, la procession discrète, mais Khempis le traître, l'usurpateur, le héraut du chaos, avait accordé ce droit à son prédécesseur. Il avait voulu le lui refuser, lui avait écrit sa mère, ajouter la condamnation dans la mort à l'exécution dans la vie ; c'était son père, Omari, qui l'avait convaicu de se plier aux traditions pour rassurer le peuple. Ils avaient frôlé - frôlaient toujours en réalité - la guerre civile. Tout le monde devait se montrer prudent.
Sanaa se releva finalement, sa prière pour Isis et ses descendants touchant à sa fin, s'inclina une dernière fois, s'éloigna. Elle espérait que la Grande Epouse, Ruwa, Aali et Tiyi allaient bien, étaient en sécurité. Ni Masika ni sa mère n'en avait fait la moindre mention.
Ce fut lui qui mit les mots sur un soupçon qui grandissait entre eux. 'Ce n'est pas mon fils.' Shakir regardait le nourisson dans ses bras, le visage impassible. Sanaa leva le regard de son papyrus, silencieuse. Elle n'avait pas besoin de légilimancie pour savoir qu'il était blessé. Sûrement l'aurait-elle été aussi si l'enfant de son épouse n'était pas le sien. Peut-être. 'Je suis désolée,' lui offrit-elle. Elle l'était. Si sa tendresse pour lui avait fâné, si leur mariage s'essouflait, elle n'avait pas non plus voulu le blesser.
Il vint lui donner Gyasi qui babillait joyeusement, ses yeux au bleu magnifique et familier grand ouverts. Elle le posa sur son épaule, le fit sautiller contre elle, savoura son petit cri d'excitation et son odeur de bébé. Son sourire s'effaça pourtant en reposant le regard sur Shakir. Plus qu'être blessé par la révélation que ce fils qu'il avait aimé n'était pas le sien, c'est sa fierté qui hurlait son outrage sur son visage à présent. Son regard se fit noir, le défiant de s'emporter alors que le bébé était dans la pièce.
Il pourrait l'adopter. Le reconnaître comme sien même sans être son père biologique, même lorsque ledit père était souvent avec sa femme. Il pourrait faire passer le bébé qu'il avait pensé être son fils pendant plusieurs semaines avant sa douleur ou sa fierté. Il ne le ferait pas. Ils le savaient tous les deux. Pas alors que leur mariage battait déjà de l'aile, pas quand il portait autant d'importance à son héritage. Les adoptions étaient encouragées, c'était vrai, mais cela n'empêchait pas les familles de faire une distinction entre leurs héritiers de sang et d'adoption.
'Nous divorcerons aux prochaines Joies d'Hathor,' décréta-t-elle avec un ton définitif, une main carressant doucement le dos de son bébé. Shakir acquiesça sans dire mot et sortit à grand pas de la pièce, la porte claquant derrière lui. Le regard de Sanaa se perdit dans le ciel bleu qu'on apercevait par les fenêtres pleins pieds qui ouvraient sur le balcon. Un sourire malicieux glissa sur son visage, son amusement gagnant sur son irritation. La réaction de Sizwe allait être impayable.
Allongée sur le ventre dans le lit dans la petite chambre d’hôtel qu’elle avait loué pour son séjour, Sanaa feuilletait la Gazette du Sorcier avec curiosité, glissant des regards peu discrets vers Andrew alors qu'il s'habillait - tout le monde n'avait pas la chance d'être en vacances, s'était-elle vanté en riant. Un encart la fit s'arrêter net, sourcils haussés par l'incrédulité. 'Les malédictions sont illégales ici ?' Il y eut un battement de silence. Elle s'assit pour le regarder en face et rencontra un regard confus. 'Oui ?' Elle fronça les sourcils. C'était incompréhensible. 'Mais... Comment est-ce que vous protégez quoique ce soit sans la menace de représailles ?' Les malédictions étaient partout en Egypte. Presque. D'accord, c'était une exagération, mais c'était le moyen le plus simple et efficace de s'assurer que si quelqu'un vous faisait du tort, iel le regretterait amèrement. Il fallait avoir les moyens de Pharaon pour briser les malédictions de certaines familles, songea-t-elle amèrement en se rappelant du pillage de l'héritage des Isis.
'On a Azkaban, les détraqueurs sont une très bonne menace.' Andrew se coiffa à l'aveuglette et Sanaa réprima un rire avant de lui faire signe de s'approcher. Il s'agenouilla devant elle et elle lui prit le peigne des mains. Azkaban... elle avait entendu ce nom quelque part. Elle lui passa une main dans ses cheveux peignés pour le rendre un peu moins sévère, sourit tendrement lorsqu'il la lui attrapa pour déposer un baiser sur ses doigts. Il était délicieusement romantique, son anglais. Au même instant, sa mémoire lui fournit l'information qu'elle cherchait et elle se redressa avec de grands yeux innocents. 'Oh, exact ! La prison où vous sacrifiez des gens pour apaiser des entités plus puissantes que vous ! Un peu comme des divinités au final.' Il ouvrit la bouche, un 'Pas du tout !' aux lèvres, qui s'évanouit bien vite. Elle s'esclaffa en le voyant froncer les sourcils, puis grimacer. 'Tu te moques de moi,' l'accusa-t-il, s'approchant d'elle jusqu'à ce que leurs lèvres s'effleurent. Le sourire de Sanaa ne s'évanouit pas, la malice brillant dans ses yeux noirs. 'Je n'oserai jamais,' rit-elle. Elle lui vola un baiser, puis un autre et un autre... Il arriva en retard au travail ce matin-là.
Autour d'elle, la nature.
Le bruissement de la brise dans la haie. Le craquement des branches. Le silence, en elle-même. Rien qu'elle et son don, libre tel qu'elle ne l'était que rarement. Au loin, dans le manoir, elle percevait les échos des esprits de sa famille. Gyasi était revenu de Poudlard pour Noël ; il était en première année, terriblement fier de sa maison, terriblement excité également malgré sa tendance récente à imiter le jugement sarcastique de son père ; Oliver ne le quittait pas d'une semelle. Quant à Raoni, elle l'avait laissé avec Andrew ; l'adoption était encore récente et il préférait encore rester en leur présence, même si ses frères commençaient doucement à le faire sortir de sa carapace. Un sourire étira ses lèvres lorsqu'elle effleura l'esprit familier d'Andrew, avant de retourner son attention en elle-même.
Son environnement immédiat, calme, paisible.
Loin des tumultes du bureau des aurors où elle se faisait encore à sa nouvelle position, loin du brouhaha permanent des grandes villes et de la pression constante qui s'installait sur ses tempes chaque jour. Il n'y avait que le silence bienfaisant de la solitude et de la paix autour d'elle. Une bénédiction pour sa sensibilité.
Ce fut une longue heure plus tard, une bonne demi-heure après que Goliath, le dogue allemand de la famille soit venu s'allonger près d'elle, qu'elle rouvrit les yeux. Il y avait un autre esprit familier à l'entrée de la propriété. Sanaa se releva, s'épousseta, et se glissa brièvement dans l'esprit de Sizwe pour l'avertir qu'elle arrivait, avant de se retrancher de nouveau derrière ses barrières.
Revigorée après une heure d'isolement, elle grattouilla les oreilles de Goliath et entreprit de traverser la propriété, le chien géant marchant tranquillement à ses côtés. Il était temps d'aller profiter d'une soirée en famille qui n'avait que trop tardée avec les deux hommes de sa vie et ses trois parfaits petits bébés - qui n'en étaient plus réellement mais qu'importe !
Elle était au bureau des aurors lorsqu'elle apprit la débâcle qu'était devenu la grêve des travailleurs de la LDV. Sanaa écouta le rapport d'Aedan avec un visage de marbre malgré son irritation montante. Elle n'avait que peu d'amitié pour Jack Hues qu'elle trouvait terriblement imbu de lui-même en plus d'être aussi ouvert d'esprit qu'une cellule de prison et cette histoire n'arrangea en rien son opinion. Certes la LDV se devait de tourner pour protéger Londres. C'était cependant le droit des travailleurs de manifester pacifiquement contre des conditions de travail absolument honteuses. Cela ne s'arrangea en rien lorsqu'elle apprit la confiscation des catalyseurs des manifestants. Ses dent grincèrent tant elle les serrait. De quel droit !? Par la grâce d'Isis, ils n'étaient pas des criminels !
Sanaa passa une main sur son avant-bras droit, se retenant de gratter la plaque d'eczéma de justesse, et souffla un bon coup. Elle remercia Aedan et le libéra de ses fonctions pour la journée qui touchait de toute façon à sa fin. Elle fit venir à elle son papier à lettre et son matériel d'écriture. Bien. Elle n'aurait pas le temps d'aller voir Vasilii - qu'elle soupçonnait d'être déjà enseveli sous le courrier - et envoyer une beuglante à cette honte de commissaire ne servirait à rien, mais elle tenait à faire connaître son opinion. Sa lettre à Vasilii fut parfaitement courtoise. Celle destinée à Hector Fawley le fut tout autant, bien qu'elle ne cache en rien ses sentiments sur la question.
- InvitéInvité
Ven 17 Mar - 13:17 (Δ)
Owiiiiii un nouveau personnage de toi Je suis si intriguée, et j'ai excessivement hâte de lire tout ce que tu écriras avec cette demoiselle au coeur pur et au profil tellement badass j'attends les tragédies et les feels qui vont nous faire chouiner, because obviously, mais déjà je suis tellement hypée par Sanaa
- POLYJUICESanaa Londubat
- Avatar : imaan hammam
Crédits : mathoumatoufait
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Sang : ce statut ne rime à rien pour elle qui vient d'une contrée lointaine mais elle est dite sang-pure dans le pays de son mari.
Statut social : mariée à l'homme de sa vie, à celui pour qui elle a quitté son pays sur un coup de folie ; en relation extra-conjugale avec Sizwe Shacklebot, le père de son aîné, depuis presque vingt ans.
Etudes : sept ans passé à Uagadou, de 1919 à 1926.
Opinion Politique : égyptienne aux idées bien différentes de celles qui règnent en Angleterre, Sanaa est conseillère au pôle Justice de la WSU.
Particularité magique : légilimens innée, au contrôle parfait et aux migraines fréquentes ; magie sans catalyseur comme tout alumni de Uagadou
Aventures : Aedan | Hector | Ruwa | Andrew
Jeu 23 Mar - 12:47 (Δ)
Merciii @Ophelia Selwyn j'ai si hâte de te croiser en rp aussi j'espère qu'elle est à la hauteur de tes attentes, elle a plein de petits dramas en prévision (okay, que deux pour l'instant mais ils ont de bons potentiels )
- AMORTENTIACharlie de Breteuil
- Avatar : margaret qualley
Crédits : avatar frenchandfurious
Gallions : 1120
Sang : sang-mêlé bien que cela n'a aucune importance pour les De Breteuil. Sang noble depuis deux siècles.
Statut social : En couple avec cyrus weasley.
Etudes : beauxbâtons, promotion 1931-1937, quelques clubs d'art, de lecture à son actif, poursuiveuse pour l'équipe de sa maison lors de sa dernière année.
Opinion Politique : aucunement engagée pour l'instant mais ce sont les idées de la WSU qui pourraient l'attirer. Pro moldue, pro levée du secret magique.
Particularité magique : legilimens stade intermédiaire et animagus écureuil gris stade intermédiaire.
Aventures :
Sam 25 Mar - 21:13 (Δ)
bienvenue
protego maxima
there's just no time to die
Qu'est ce qu'elle est badass cette cousine je suis vraiment in love de ce personnage et de sa force mais c'est de toi dont on parle donc c'est normal Merci pour cette belle lecture
Toutes nos félicitations , tu viens de passer les vérifications de tes papiers d'identité et tu es maintenant validé. Maintenant que tu es officiellement des nôtres, avant d'aller commander une bierraubeurre, on t'encourage à aller ouvrir tes sujets d'évolution, de liens et de hiboux pour pouvoir te faire des petits copains ou des grands ennemis. Tu as l'opportunité aussi d'aller réclamer des gallions dans la boutique, participer à l'animation drink me et le rp roulette. Si tu recherches des liens spécifiques, tu peux poster dans le sujet recherches de liens ou tout simplement passer par le discord du forum pour contacter directement les autres joueurs. Enfin, si tu te sens un peu perdu, la partie parrainage pourra t'aider. N'hésite pas à demander à avoir un parrain ou une marraine.
Encore bienvenue parmi nous et on te souhaite un bon jeu, et une longue vie sur Protego Maxima !