- AMORTENTIATristan Maleville
- Avatar : Victor Meutelet
Crédits : KV
Gallions : 1525
Sang : Mêlé, sur le papier. Pur en réalité
Statut social : Réfugié politique
Etudes : Beauxbâtons (1930-1937)
Particularité magique : Animagus (Shire) - niveau avancé
Sam 13 Mai - 22:24 (Δ)
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TRISTAN MALEVILLE
ft. Victor Meutelet
voilà l'éclair qui luit
bois de cèdre, crin de licorne, 28,5cm, plutôt rigide.
Un cheval, plus fin et plus petit cependant que le Shire dont il prend l’apparence
Un corps, parfois féminin, parfois masculin, au visage dissimulé sous un sac, mains attachées dans le dos, que l’on dirige vers un poteau d’exécution.
La potion sent pour lui l’odeur du foin et de la neige, du fer et du chèvrefeuille
- AMORTENTIATristan Maleville
- Avatar : Victor Meutelet
Crédits : KV
Gallions : 1525
Sang : Mêlé, sur le papier. Pur en réalité
Statut social : Réfugié politique
Etudes : Beauxbâtons (1930-1937)
Particularité magique : Animagus (Shire) - niveau avancé
Sam 13 Mai - 22:31 (Δ)
story of my life
once upon a time
Entends-tu le tonnerre? Il gronde en approchant.
Il pleut, il pleut bergère
Rentre tes blancs moutons
Allons sous ma chaumière
Bergère, vite allons
Les mots de la comptine retentissent d’une voix d’homme, amplifiée par l’écho des murs et du plafond en voûte d’ogive de la cour des Bretons, dans le 10ème arrondissement de Paris. Des bruits de pas résonnent sur le sol carrelé, rebondissent sur les vitres des fenêtres à croisées des commerces encore fermés. Paris ne dort jamais, mais à cette heure, la vie dans ce quartier est comme suspendue. C’est l’heure du croque-mitaine, l’heure des saligauds qui vivent de crimes et de terreur, c’est l’heure du milieu et de ses crimes. Personne n’est assez fou pour s’aventurer hors de chez lui. Sauf peut-être ceux qui se battent pour une cause plus grande qu’eux.
J'entends sous le feuillage
L'eau qui tombe à grand bruit.
Voici, venir l'orage,
Voici l'éclair qui luit.
L’homme émerge de l’ombre. Il a une chemise aux manches retroussées, une casquette plate sur ses cheveux châtains, une gibecière de cuir à l’épaule, et ses brodequins semblent bien bruyants dans le silence de la nuit.
Entends-tu le tonnerre ?
Il roule en approchant.
[...]
… en marchant.
Il a sifflé les vers dont il se ne rappelait visiblement plus, avec toute la désinvolture du monde, qui semble bien déplacée à une telle heure, à un tel endroit. Il s’adosse à une des colonnes qui garde l'entrée. Se perds dans ses pensées
Dehors, l’orage gronde. "Papa, pourquoi elle rentre pas chez elle la bergère? Pourquoi elle reste sous la pluie?" Le petit garçon, la couette relevée jusqu’au menton, détourne son regard un peu craintif de la fenêtre et interroge, sa petite main tournant les pages d’un livre. L’homme près de lui rit un peu. "Tu me poses des questions auxquelles je ne peux pas répondre, fiston." Il lui ébouriffe les cheveux. “Dors maintenant. Il y a du travail demain.”
“Tu chantes?” Bellatriks s’étonne. Dans l’étable, la nuit est éloignée par une unique lampe à huile. Agenouillé dans la paille auprès d’une jument en train de mettre bas, Tristan fredonne en caressant l’encolure de la bête qui hennit doucement. “C’était la chanson que mon père me chantait quand j’avais peur ou que j’étais malade. La seule qu’il connaissait je pense.” Il rit doucement, murmure quelques paroles apaisantes à la jument. “Si ça réussissait à me calmer, j’imagine que ça peut l’aider aussi.” L’amnios blanc se présente, mais ne se rompt pas. Calme, le jeune homme compte, son couteau à la main. Observe les mouvements des membres du poulain, et, assez rapidement, déchire la membrane lui-même. Les membres antérieurs apparaissent, humides, puis la tête du poulain. Il sourit doucement alors quand il est finalement délivré, pose sa main sur le cordon ombilical, comme pour vérifier quelque chose, approuve doucement quand celui-ci se rompt, naturellement. Puis, avec douceur, il amène le poulain qui déjà tente de se lever à la tête de sa mère, flattant sa joue. “C’est un garçon, ma belle. Tu as bien travaillé. Je vous laisse faire connaissance, mais je ne suis pas loin, promis.” Il se tourne, sourit doucement à son amie “Je vais passer la nuit ici pour les surveiller. Tu peux rentrer si tu es fatiguée… Mais j’ai des couvertures en plus si tu veux rester me tenir compagnie.” Il la regarde. Il espère qu’elle restera.
Un caillou crée une onde à la surface de l’étang. Puis un autre. Une autre onde, qui croise la première. “C’est une chanson révolutionnaire, tu savais?” La voix douce de Charlotte retentit derrière lui. Il hausse un sourcil, surpris. Ne semble pas comprendre. Elle s'assied à côté de lui sur la rive. “Tu sifflais il pleut bergère. Tu siffles toujours il pleut bergère quand quelque chose te préoccupe.” Il lâche un rire. “Je ne m’en étais jamais rendu compte.” Pendant un temps, ils ne disent plus rien, et doucement il continue à lancer des cailloux dans l’eau. “Tu n’as pas à faire ça.” Il sourit, prend sa main dans la sienne et la serre. “Je sais. Mais moi aussi, j’ai envie de me battre pour la liberté. Moi aussi, je veux agir. Et puis… je suivrais les de Breteuil n'importe où, tu le sais.” Il pose la tête sur son épaule et le silence retombe. Un silence pendant lequel, sans doute, ils prennent conscience de la portée de leur choix. “Une chanson révolutionnaire, hein?” Charlotte opine. “La bergère, c’est Marie-Antoinette. Et l’orage, c’est les troubles avant la Bastille. On sait comment ça a terminé pour elle…” Il laisse échapper un vague rire. “Comme quoi… j’ai finalement toujours été un résistant anti-monarchie dans l’âme.”
“Tu chantes?” Bellatriks s’étonne. Dans l’étable, la nuit est éloignée par une unique lampe à huile. Agenouillé dans la paille auprès d’une jument en train de mettre bas, Tristan fredonne en caressant l’encolure de la bête qui hennit doucement. “C’était la chanson que mon père me chantait quand j’avais peur ou que j’étais malade. La seule qu’il connaissait je pense.” Il rit doucement, murmure quelques paroles apaisantes à la jument. “Si ça réussissait à me calmer, j’imagine que ça peut l’aider aussi.” L’amnios blanc se présente, mais ne se rompt pas. Calme, le jeune homme compte, son couteau à la main. Observe les mouvements des membres du poulain, et, assez rapidement, déchire la membrane lui-même. Les membres antérieurs apparaissent, humides, puis la tête du poulain. Il sourit doucement alors quand il est finalement délivré, pose sa main sur le cordon ombilical, comme pour vérifier quelque chose, approuve doucement quand celui-ci se rompt, naturellement. Puis, avec douceur, il amène le poulain qui déjà tente de se lever à la tête de sa mère, flattant sa joue. “C’est un garçon, ma belle. Tu as bien travaillé. Je vous laisse faire connaissance, mais je ne suis pas loin, promis.” Il se tourne, sourit doucement à son amie “Je vais passer la nuit ici pour les surveiller. Tu peux rentrer si tu es fatiguée… Mais j’ai des couvertures en plus si tu veux rester me tenir compagnie.” Il la regarde. Il espère qu’elle restera.
Un caillou crée une onde à la surface de l’étang. Puis un autre. Une autre onde, qui croise la première. “C’est une chanson révolutionnaire, tu savais?” La voix douce de Charlotte retentit derrière lui. Il hausse un sourcil, surpris. Ne semble pas comprendre. Elle s'assied à côté de lui sur la rive. “Tu sifflais il pleut bergère. Tu siffles toujours il pleut bergère quand quelque chose te préoccupe.” Il lâche un rire. “Je ne m’en étais jamais rendu compte.” Pendant un temps, ils ne disent plus rien, et doucement il continue à lancer des cailloux dans l’eau. “Tu n’as pas à faire ça.” Il sourit, prend sa main dans la sienne et la serre. “Je sais. Mais moi aussi, j’ai envie de me battre pour la liberté. Moi aussi, je veux agir. Et puis… je suivrais les de Breteuil n'importe où, tu le sais.” Il pose la tête sur son épaule et le silence retombe. Un silence pendant lequel, sans doute, ils prennent conscience de la portée de leur choix. “Une chanson révolutionnaire, hein?” Charlotte opine. “La bergère, c’est Marie-Antoinette. Et l’orage, c’est les troubles avant la Bastille. On sait comment ça a terminé pour elle…” Il laisse échapper un vague rire. “Comme quoi… j’ai finalement toujours été un résistant anti-monarchie dans l’âme.”
Un bruit de pas le tire de ses souvenirs, alors qu’il continue a siffloter, doucement, les mains enfoncées dans ses poches. Prudent. Mais les pas sont solitaires, loin des bruits cadencés d’homme d’armes en patrouille. De toute manière… il n’était qu’un pauvre gars dans une rue, n’est-ce pas. Aucune loi contre ça. Il voit le bout incandescent d’une cigarette percer la nuit, entre deux lampadaires. Les pas s’approchent et un homme en costume lui jette à peine un œil. Il s’arrête quelques pas plus loin, fouille dans ses poches, en sort un briquet pour rallumer sa cigarette. Et quand il repart, il y a au sol une pièce argentée de cinq francs et un mouchoir échappé de sa poche. Mais il a déjà disparu.
Alors Tristan se penche et ramasse ce piètre trésor. Cinq Franc et un mouchoir, pas de quoi crier au miracle. Il regarde la pièce avec un vague sourire, et l’empoche. Sous le buste de Marianne, les lettres gravées de la signature de l’artiste muent et se transforment, formant un code composé de chiffres et de lettres.
Cinq franc. C'est peu. Mais ça peut sauver la liberté d'un pays.
- AMORTENTIACharlie de Breteuil
- Avatar : margaret qualley
Crédits : avatar frenchandfurious
Gallions : 1120
Sang : sang-mêlé bien que cela n'a aucune importance pour les De Breteuil. Sang noble depuis deux siècles.
Statut social : En couple avec cyrus weasley.
Etudes : beauxbâtons, promotion 1931-1937, quelques clubs d'art, de lecture à son actif, poursuiveuse pour l'équipe de sa maison lors de sa dernière année.
Opinion Politique : aucunement engagée pour l'instant mais ce sont les idées de la WSU qui pourraient l'attirer. Pro moldue, pro levée du secret magique.
Particularité magique : legilimens stade intermédiaire et animagus écureuil gris stade intermédiaire.
Aventures :
Jeu 18 Mai - 12:16 (Δ)
bienvenue
protego maxima
there's just no time to die
grave contente que Tristan passe en personnage non éphémère Et tu m'as appris des trucs sur la partie libre merci
Toutes nos félicitations , tu viens de passer les vérifications de tes papiers d'identité et tu es maintenant validé. Maintenant que tu es officiellement des nôtres, avant d'aller commander une bierraubeurre, on t'encourage à aller ouvrir tes sujets d'évolution, de liens et de hiboux pour pouvoir te faire des petits copains ou des grands ennemis. Tu as l'opportunité aussi d'aller réclamer des gallions dans la boutique, participer à l'animation drink me et le rp roulette. Si tu recherches des liens spécifiques, tu peux poster dans le sujet recherches de liens ou tout simplement passer par le discord du forum pour contacter directement les autres joueurs. Enfin, si tu te sens un peu perdu, la partie parrainage pourra t'aider. N'hésite pas à demander à avoir un parrain ou une marraine.
Encore bienvenue parmi nous et on te souhaite un bon jeu, et une longue vie sur Protego Maxima !