- WEEDOSOROSTomás Báthory
- Avatar : Cillian Murphy
Crédits : selli
Gallions : 1838
Sang : Infecte et maudit depuis sa naissance. Né-Moldus, vampire aujourd'hui, son sang n'a jamais eu rien de noble et de précieux.
Statut social : Celibataire, ayant renoncé d'y accorder le moindre intérêt. Incapable de le voir lorsqu'il se tourne vers lui, il imagine de facto qu'il n'intéresse pas.
Etudes : A étudié à Poudlard entre 1 901 et 1908, était dans la maison Gryffondor.
Opinion Politique : Tous pourrit. Les moldus ne mérite pas qu'on leur accorde la confiance.
Particularité magique : Vampire (Optimale) - Lorsqu'il a soif, ses globes oculaires deviennent entièrement noirs et ses veines deviennent visible en partant du coeur et en s'étendant progressivement sur tous le corps.
Dim 11 Avr - 20:09 (Δ)
Violence ; guerre ; mutilation de guerre ; vampirisme ; sang
Tomás Muckley Báthory
ft. Cillian Murphy
On peut abandonner son intégrité pour presque rien, mais c'est tout ce que nous possédons réellement, tout ce qui nous reste à la fin.
Tomás est un homme qui saura apprécier les conversations bien qu’il soit un homme d’action plus que de pensée. Attentif à ce qui l'entoure, il a appris à se fier à ses instincts et à déchiffrer les intentions des gens à travers leurs attitudes. Beaucoup le pense fataliste de part cette façon qu’il a toujours eu d’accepter sa condition.
Les derniers évènements de sa vie ont poussé l'esprit de Tomás dans ses derniers retranchement, abandonnant toute idée d'humanité quelconque. Fatigué de ce monde, ses rêves comme ses profonds désirs sont aujourd'hui enterrer sous une épaisse couche de déception. Il ne trouve plus vraiment de sens à son existence et c'est pour cette raison qu'il laisse la communauté Bathory lui en donner.
Son ancienne baguette est fabriquée en bois de prunellier, elle choisit ceux qui servent un objectif plus important. La poignée est faite de bois d’Aubépine, qui convient aux sorciers de nature conflictuelle. En son cœur réside un poil de Wolpertinger. Elle mesure 28cm. Pourtant, cette baguette il s'en sert que peu maintenant, préférant les catalyseurs sous forme de bagues pour se servir de la magie de l'ombre.
Il n’en possède pas et n’en a jamais possédé. Maintenant qu’il a embrassé sa condition de vampire, il n’a plus le contrôle nécessaire pour réussir un tel sort.
Il s’agit de lui-même, vieillissant, toujours plus, sans jamais mourir. Souffrant dans son propre corps sans jamais en être délivré.
Pour celui ou celle qui tomberait sous son charme, cette odeur est celle du malt, d’un feu de tourbe et d’une délicieuse tarte aux pommes. Par contre, si Tomás doit sentir le parfum de son amortentia à lui, il n'y aurait que l'odeur ferreux du sang qui chatouillerait ces sens.
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Crédits : selli
Gallions : 1838
Sang : Infecte et maudit depuis sa naissance. Né-Moldus, vampire aujourd'hui, son sang n'a jamais eu rien de noble et de précieux.
Statut social : Celibataire, ayant renoncé d'y accorder le moindre intérêt. Incapable de le voir lorsqu'il se tourne vers lui, il imagine de facto qu'il n'intéresse pas.
Etudes : A étudié à Poudlard entre 1 901 et 1908, était dans la maison Gryffondor.
Opinion Politique : Tous pourrit. Les moldus ne mérite pas qu'on leur accorde la confiance.
Particularité magique : Vampire (Optimale) - Lorsqu'il a soif, ses globes oculaires deviennent entièrement noirs et ses veines deviennent visible en partant du coeur et en s'étendant progressivement sur tous le corps.
Dim 11 Avr - 20:09 (Δ)
story of my life
once upon a time
La foi illumine avec ses ténèbres les ténèbres de l'âme.
L'idéaliste
"On peut pas rester les bras à croiser à rien faire Tomás"
"Qu’est-ce que tu crois ! Mon père… Il est... Putain ! Et mes frères sont dans ce merdier !"
"Ils auraient trop peur de la réaction des autres si notre existence devait se savoir, mais… Imagine s’ils apprennent qu’on avait pu les aider dès le début et qu’on a juste… Regarder ?"
Il est comme ça, Liam, toujours à trop réfléchir, tout analyser, ça fait de lui un bon flic même si dernièrement, Tomás avait l’impression qu’il était pas trop dans son assiette. Un coup de fatigue, c’est ce qu’il lui a dit, les journées sont longues, c’est vrai et avec cette guerre qui plane au-dessus de leur tête, ça n’arrange rien.
"C’est pas pour ça que je me suis engagé..."
Liam pose son regard sur son partenaire, les mots de ce dernier ayant un sous-texte qu’il croit comprendre. Est-ce qu’ils sont sur la même longueur d'onde ?
"Toi aussi t’y pense ?"
"Bien sûr que oui ! Je viens de te le dire ! Ma famille est dedans jusqu’au cou !"
"Faisons-le... Ensemble... Tirons-nous, allons nous engager, on les protégera."
Liam a perdu sa famille il y a longtemps, contrairement à ceux de Tomás, ils n'ont pas vraiment supporté l’idée que leur fils unique soit un sorcier. Et devant l’attitude de son ami, il se demande si cela ne cache pas quelque chose à ce sujet ? Chassant cette idée de son esprit, il se moque de lui-même, se dit qu’il a besoin d’un verre s’il commence à faire de la psychologie de comptoir.
"Faisons-le."
L'échec
L’air est lourd, il a l’impression de respirer bien plus de poussière que tout autre chose. Le visage fatigué, son regard est braqué sur son lieutenant, attendant fébrilement l’ordre. Un fusil entre ses mains, il le sert entre ses doigts pour s’arrêter de trembler. Chaque jour, il a l’impression qu’il n’en ressortira pas vivant. Il a un mauvais pressentiment, ce 1er juillet 1916, loin de chez lui, en France. Son regard croise celui de Liam, de Caleb et de Will. Et il se demande, un bref instant, ce qu’ils foutent tous ici. Tant de journées à voir tomber des hommes. Il ne sait plus quoi en penser, s’il sait pourquoi il s’est engagé, il se demande ce qu’il en est de tous les autres.
Une main se lève, un ordre est hurlé et l’assaut est lancé. Leur propre barrage a fait déjà tant de dégâts que tout le monde s’attend à une sorte de promenade, mais ce fut avant qu’ils soient accueillis par des tirs d’artillerie, de mitrailleuse ou de fusil. Il les entend siffler tout autour de lui, le chaos s’installe, aux ordres aboyé s’ajoute les hurlements des blessés. Comment ont-ils pu les envoyer à la mort de la sorte ? Sans armes adéquates, sans tactique efficace ?
L’enfer sur terre, il tire sur l’ennemi, ses poumons le brûlent et il tient, tant bien que mal. Il serait si facile d’utiliser la magie, mais c’est un risque qu’ils ne peuvent pas prendre et ici, dans ce cauchemar, c’est plus compliqué qu’il le pense. Ils avancent, tant bien que mal, courir, sans un regard en arrière. Il prend la queue du peloton dans l’espoir de pouvoir couvrir ses coéquipiers, mais dans ce cauchemar, face à des mitrailleuses et de l'artillerie, ils n’avaient presque aucune chance. La scène, il la revit encore aujourd’hui, comme si le temps s'était allongé et l’avait paralyser pour l’empêcher de faire quoi que ce soit d’autre que de voir ces balles traverser le corps de son frère Caleb.
Il veut le rejoindre, mais c’est Liam qui l’arrête, le plaquant au sol et l’attirant le plus rapidement derrière un couvert pour le protéger. Les tirs ne prennent aucun repos, les empêchant de rejoindre ceux qui sont blessés, les forçant à écouter la longue agonie des leurs. Il n’arrive pas à les oublier ces cris, ces plaintes, ces gémissements lugubres.
Il a échoué... Ils ont tous échoué…
La renaissance
Il aura survécu à la bataille de la Somme. Et le plus triste, c’est qu’il doit s’estimer chanceux que ça soit également le cas de son frère cadet et son meilleur ami. Il n’aura pas vraiment eu le temps de faire deuil de quoi que ce soit et de toute façon, il ne se l’autorisait pas. Il ne lui restait plus que Will et après avoir lu et relu la dernière lettre de leur mère, il ne pouvait pas perdre son petit frère.
Mais le temps... Le cauchemar... L’enfer... Les mauvaises décisions, ça use les hommes…
Le moral est au plus bas dans la troupe, les rumeurs sur les mutineries, les mauvaises décisions des généraux... Tout le monde est tendu, fatigué.
Et il suffit de si peu de chose pour faire une erreur fatale.
Une seule et son cadet s’étaient retrouvé blessés. Le réflexe avait été plus fort que lui, laissant tomber les armes pour sa baguette, acheté au marché noir, il l’avait soigné, sans se poser de questions, sans s’imaginer une seule seconde que cet acte lui coûterait si cher.
"Qu’est-ce que..."
"Il pissait le sang y a même pas deux secondes..."
"T’as foutu quoi Muckley !"
Des armes se lèvent...Le pointe…
Il ne comprend pas Tomás, ils ont traversé plus d’un enfer ensemble et il a suffi de ça... D’une seconde... Pour que tous le regardent comme un monstre ?
"Il allait crever...C'est mon frère..." Se justifia-t-il alors qu’il tenait encore la baguette de contrebande.
"Faites pas les cons les gars !"
Liam s’interpose, se plaçant entre lui et les canons des armes.
"Liam Bennet, bougez de là !"
"Non ! Baissez vos putains d’armes, ce n'est pas lui votre ennemi bon sang ! Il vient de sauver Will !"
Mais ils sont sourds à ces paroles, après autant de temps en enfer, il est difficile de faire la distinction entre ami et ennemi en réalité. Plus encore lorsque vous pensez connaître vos amis et qu’ils s'avèrent être très différents.
"T’es quoi ? Ça veut dire quoi ? Que t’aurais pu tous nous sauver ?"
Et il se souvient des paroles de Liam. Imagine s’ils apprennent qu’on avait pu les aider. La colère, les éclats de voix, le temps se tord à nouveau et en une fraction de seconde, il sent une gerbe de sang lui éclabousser le visage, il l’attrape et disparaît. Un réflexe. Réapparaissant loin, dans une forêt. Un endroit qu’ils ont visité il n’y a pas si longtemps que ça. Dans la précipitation, son corps roule avec celui de son ami, la légère pente étant traîtresse pour un sorcier qui transplane en urgence. Il a de la chance de ne pas être désartibulé.
Lorsqu’enfin tout s’arrête, il est encore sous le choc.
"J’arrive pas à le croire, ils nous ont tirés dessus..."
Personne ne répond. Les images reviennent... Les sons... La sensation sur son visage. Il l’essuie, découvrant sur ses doigts un liquide épais, rougeâtre, du sang…
"Liam ?"
Il se redresse, le cherche du regard, s’approche. Il est au sol, inerte et lorsqu’il le retourne…
C’est impossible.
Son estomac se contracte immédiatement, lui faisant vomir le peu de chose qu’il a ingurgité ces derniers temps. Là, sous ses yeux, le visage de son ancien partenaire est méconnaissable. Un trou béant à la place d’un œil. Mais il n’aura pas le temps de faire le deuil ou de se remettre qu’il la ressent, cette soif, intense, indescriptible et nouvelle…
Il ne la comprend pas tout de suite, il a l’impression de perdre connaissance à plusieurs reprises avant de se retrouver avec les corps d’un soldat allemand dans ses bras et les hurlements de ses compagnons qui l’appellent et le recherchent. Il n’essaie pas de comprendre, prend la fuite, usant cette fois de sa baguette pour transplaner.
La réalité
"Avez-vous été attaqué par un vampire ?"
Le regard dans le vide, il se remémore ces dernières heures. Il avait dû fuir la France, sachant qu’il lui serait impossible de retourner chercher son frère, il avait dû abandonner Liam dans cette forêt. Il se souvenait encore du goût du sang du soldat allemand dans sa gorge, de cette sensation incroyable qui l’avait gagnée. Il avait immédiatement compris et pourtant, il lui manquait des pièces à ce puzzle.
Comment était-ce possible ? Liam, était-il lui-même un vampire sans qu’il n’en sache rien ? Quand avait-il pu être maudit de la sorte sans que personne ne l’en informe ? Sans que son ami ne l’en informe ?
"Monsieur Muckley, avez-vous été attaqué par un vampire ?"
"Oui."
C’était faux. Mais il n'avait pas le choix.
"Vous n’avez aucune marque."
"Je l’ai soigné par réflexe... Je pensais que ça m’éviterait..."
Le médicomage le regarde, le prenant à moitié en pitié.
"Vous avez eu le bon réflexe de venir directement ici..."
Le sorcier cherchant peut-être à chasser un sentiment qu’il n’arrivait pas à déchiffrer sur le visage du vampire.
"Ma..." Il hésita, regarda à droite, à gauche, il parla plus bas. "Ma cousine est également une vampire... Je peux, vous donnez son nom."
"Ok."
"Ils sont plusieurs là où elle vit... Elle pourra vous aider."
Il marque une pause, observant la jambe manquante de son patient. Transplaner sur une longue distance n'avait pas été la meilleure des idées mais il avait paniqué quand il avait comprit ce qu'il venait de faire, ce qui lui arrivait.
"On va devoir vous garder le temps...Que tout ceci repousse. Mais je vous promets qu'après vous serez comme neuf !"
Quelques jours plus tard, il sortit de l'hôpital. Après une brève description de son état et un enregistrement au sein du ministère de la magie. Ô, il tenta de s’intégrer, de ne pas quitter la ville, de reprendre le cours d’une existence normale, mais partout où il allait, il était chassé. Alors il tenta sa chance ailleurs, faisant la rencontre de cette fameuse "cousine".
Le rejet
"A quoi tu penses ?" Loreleï le regardait, lui tendant une sucrerie à base de sang. Il trouvait ces choses ridicules, mais elles étaient délicieuses, attrapant la sucette, il ne la déballa pas de suite.
"A mon frère."
"Oh... Tu parles jamais vraiment lui."
"Ça ne le fera pas revenir..."
"Will c’est ça ?"
"Ouais."
Il observe la sucette, faisant rouler le bâtonnet entre ses doigts.
"Il est mort au front ?"
"Il a été exécuté..."
Ses sourcils sont froncés.
Ça faisait des années maintenant, c’était si loin et il avait parfois l’impression que c’était hier, mais il se souvenait encore du dernier courrier de sa famille. Ciara lui avait écrit, lui annonçant que Will avait été jugé pour haute trahison et exécuté. Tomás devinait la raison... Il n'aurait jamais de preuve mais il était certain que ce n'était pas étranger à ce qui c'était passer ce jour-là.
À côté de lui, Loreleï gardait le silence. Elle ne creusait jamais lorsqu’elle sentait qu’elle risquait de faire face à un mur. Elle posa sa tête sur son épaule, sucette en bouche, et profita du silence alors que Tomás regardait les alentours.
"Ça fait cinq ans que tu es avec nous aujourd’hui..."
Ça le fait sourire, sortant sa baguette pour jouer avec leurs ombres, leur donnant une forme de gâteau, parsemée de cinq bougies en ombre qu’il faisait danser. Loreleï se crispe.
"Joyeux anniversaire à moi."
"Tu devrais pas jouer avec cette magie."
"Ce n’est pas un jeu, c’est la nôtre."
"Tu sais ce que je veux dire ! Elle a un prix."
"Commence pas, Lili..."
"C’est pour ça que je suis venu te voir... Tu dois arrêter. Tu es sur une pente glissante."
Il soupire, agacé.
"C’est toi qui comprend pas Lili, tu t’entends avec tes discours de paix intérieure et d’humanité ? Regarde-nous ! Regarde comme nous vivons."
"C’est à cause de ça qu’on doit pas sombrer !"
"Nous ne serons plus jamais des sorciers, pourquoi tu le comprends pas !"
"C’est toi qui ne veux rien comprendre, on n’est pas seulement défini par notre malédiction !"
"Pourquoi ça devrait l’être d’ailleurs ! Pourquoi ça devrait être une malédiction ? Si seulement tu acceptais que nous puissions juste être ce que nous sommes..."
"Je peux pas te laisser faire ça Tomás."
"Tu sais que j’ai raison... Et c’est ça qui te fait peur. J’ai raison et d’autre le pense également..."
"Si tu continues à faire ça, c’est le ministère qui va nous tomber dessus."
"Celui-là même qui nous laisse pourrir dans un coin sans se soucier de nous ?"
Silence.
"Tu devrais partir, Tomás. Je crois pas... Que tu sois heureux ici."
Il souffle du nez dans un rire retenu et sarcastique.
"Ouais... C’est mon bonheur qui t’importe..."
Ouvrant la sucrerie sanguine, il la glissa dans sa bouche avant de se relever.
"C’est pas avec tes discours de paix que tu les protégeras..."
Sans un mot de plus, il s’en va, laissant Loreleï derrière. Quittant cette communauté, lassé de se battre pour ses points de vue. Il retrouvera Londres. Et la vie, là-bas, est difficile. Qui veut d’un vampire pour employé ? Se nourrissant des rats qui pullulent dans certains quartiers de Londres, on cherchera à de nombreuses fois de le chasser, parfois même de le tuer, mais comme l’adolescent qu’il était à une époque, il refuse de perdre.
Il se bat, toujours.
Sa magie attirera des regards indiscrets, curieux, murmurant à l’oreille de la bonne personne qui, un jour, apparaît dans sa vie. Octave Nott.
"J’ai une offre à vous faire..."
La loyauté
"Relevez-vous."
L’ordre est donné à un adolescent de 16 ans. Voilà une année qu'il sert les Nott et avec cette nouvelle vie est arrivé Arseus. Son devoir auprès de l’adolescent est de lui apprendre. Profitant de sa propre formation d’abord au service de la police, mais également militaire. Ces entraînements sont pourtant dans les deux sens l’air de rien, parce qu’ils lui permettent de pouvoir pousser plus loin sa propre maîtrise de la magie de l’ombre. De tester ses limites, de contrôler sa soif également bien qu’Octave veille au grain.
L’adolescent apprend vite, apprend bien, mais il lui faut apprendre à anticiper.
À peine relevés, ils reprennent, peu importe la fatigue et la soif, Tomás connaît bien mieux ses limites maintenant. Une ombre glisse, se détache et s’en va derrière, perfide et insidieuse lorsqu’elle se glisse entre les pieds d’Arseus. Il est là tout le problème avec Tomás, bien qu’il soit seul, c’est comme s’il pouvait être plusieurs. Sa magie à un prix certes, mais avec les Nott, il l’a oublié.
Ici, il est respecté pour ce qu’il est. Pas pour un sorcier, mais pour un vampire.
Peut-être était-ce l’affinité de cette famille avec les acromentules qui les poussait à comprendre plus facilement que les autres pourquoi les hommes comme Tomás n'étaient pas à sous-estimer. Et si ce n’est pas ça, Octave lui, semble l’avoir compris. Ici, auprès d’eux, il peut se chercher, s’accepter, ne plus avoir à se poser de question sur ce qu’il est. Pas assez sorcier ? Pas assez moldus ? Tout ça n’a plus d’importance. Il les sert et plus le temps passe à leur côté, plus il leur est reconnaissant.
Tomás est mort au combat en 1917 et c’est un autre qui est renaît ici en 1923.
Les années défilent et les entraînements s'intensifient en même temps que Tomás perfectionne ses propres capacités. Plus qu’un garde du corps, ou qu’un entraîneur, Tomás s’attache à cet adolescent, il le voit grandir, mûrir, et bien qu’aux yeux de tous, il n’est rien d’autre qu’un garde. En privé, Tomás se montre plus amical, parfois paternel. Ne pouvant nié qu’il s’est attaché à l’adolescent devenu adulte. Se permettant parfois de le remettre en place, mais jamais devant témoin.
Ainsi, sa vie se jouera dans l’ombre des uns, des autres, devenant les oreilles des Nott à la demande du patriarche lorsqu’il n’est pas avec le fils qu’il forme au combat et à la défense. Il y a quelque part une dynamique étrange d’évoluer presque en même temps qu’Arseus. Là où le fils gagne en puissance dans sa magie, Tomás la gagne dans sa maîtrise de la magie de l’ombre, perdant celle qui faisait de lui un sorcier. Les combats deviennent presque des jeux, des moments de partages où leur lien ne fait que se renforcer. Un lien qu’Octave voit d’un bon œil, s’assurant quelque part que son fils soit toujours protégé, mais également de la fidélité de son garde du corps.
Le devoir
scène co-écrite avec @"Arseus Nott"
Face à un jeu de go, Tomás semblait peu concentrer, une situation inhabituelle qui influence son jeu au point de le rendre si mauvais qu'on pourrait presque croire qu'il le faisait exprès. Une situation qui agace son adversaire.
"Crache le morceau" réclame le jeune patron après avoir posé une pierre blanche sur le goban.
Il est désagréable et c’est ce ton particulier qui ramène Tomás à la réalité. Son regard parcourt le jeu, se rendant compte quel piètre adversaire il fait ce soir.
"Le ministère me fait appeler." Explique-t-il en s’agitant légèrement pour tirer de l’intérieur de sa veste la lettre qu’il tend à Arseus.
Celui-ci l’attrape délicatement. Déjà décachetée, il laisse le jeune homme en découvrir le contenu.
"Ce n'était qu'une question de temps, j'imagine..."
"L'histoire se répète."
Arseus finit par laisser son dos reposer sur le dossier de son fauteuil, après avoir attrapé son verre de whisky et croiser les jambes. Il repose son regard sur son garde du corps sans rien dire.
"Ma place est ici" commença-t-il en sentant le regard d'Arseus sur lui. "Mais je ne suis pas un lâche" l'horreur de la guerre, il l'avait connu une première fois et il ne la souhaitait à personne. Encore moins au sien et si lui avait été appelé, nul doute que d'autres comme lui le seraient aussi. Des généraux prêts à sacrifier ce qu'ils considèrent sacrifiable, il en a connu…
Il se sent partagé, déchiré.
"De ce que j'ai entendu dire...." Répondit le jeune homme. "Cela sera un entraînement. Pour vous préparer à nous protéger s'il y a un débarquement."
"Mon point de vue... C'est que les gens comme moi seront les premiers sacrifiés s'il y a un débarquement." Et c'est pour ça qu'il veut y être. "Parce qu'ils sont loin de comprendre le potentiel qu'ils auront entre les mains."
Tomás s'adosse un peu plus. Observant un instant le whisky de son maître en se souvenant de la saveur que ça pouvait avoir. Un souvenir qui lui semble si lointain à présent.
"Je peux protéger les miens..."
"Comprendre au tien ? De qui tu parles ?"
"Les vampires" répondit-il sans détour, ce n'était pas un secret, il y avait longtemps qu'il ne se voyait plus comme un sorcier au sens strict du terme, aidé par Octave.
"Ta décision est donc déjà prise ?"
"Bien sûr que non." corrige-t-il "Je n'irai pas sans votre bénédiction." Sa loyauté pour les Nott prévalait sur tout autre projet et principe.
Et il repère cette microexpression, fugace, ce léger haussement de sourcil. Tant d'années à le côtoyer lui permettaient à présent de remarquer ces détails brefs sur son visage.
"Le choix est tien. Ta place est toujours ici. Et tant que tu ne t'y fais pas tuer...."
"Il m'en faut bien plus pour me faire tuer..." Répondit le vampire, un sourire au coin de ses lèvres.
"J'imagine bien." Et cette fois, le sourire sur le visage d’Arseus est franc, amusé et aussi sarcastique que ces paroles. "Donc, il va falloir que j'envisage de te remplacer ?" et au son de sa voix, il est clair que cela ne l’enchante pas.
"A moins d'avoir un retourneur de temps, j'ai bien peur que oui." Cette idée crispe le garde du corps, attisant son dilemme à vouloir être là-bas et ici en même temps. "Temporairement du moins." ne peut-il s'empêcher d'ajouter, refusant de perdre sa place. Un sourire sarcastique se dessine sur son visage. "Je pourrais presque croire que ma présence dans votre ombre pourrait vous manquer."
"Troquer ton ombre contre quelqu'un de moins compétent et en qui je n'ai pas autant confiance....?" Arseus inspire un peu et boit une gorgée de whisky. "J'imagine que l'on peut traduire cela ainsi."
Le doute
Il était là, face à des sorciers dont il ignorait l’identité, qui lui posait des tas de questions.
Il avait l’impression d’être de retour à Poudlard, en plein examen d’ASPIC.
On lui réclama des sortilèges… Évaluant son niveau de maîtrise. Il devinait parfaitement ce que ces sorciers faisaient et lorsqu’il commença rapidement à échouer des sorts… On le fixa, réprobateur.
"Vous savez que la maîtrise de la magie des ombres est illégale Monsieur Muckley ?"
"Tout à fait..."
"Pourtant... Vous n’en êtes pas loin..."
"Ce qui veut dire que je ne fais rien d’illégale"
L’air pincé du sorcier le fit sourire.
"Depuis combien de temps pratiquez-vous ?"
"Une vingtaine d'années..."
Le dégoût se lisait sur le visage du bureaucrate. Il sait qu’il flirte avec l’illégalité, cela fait un moment que Tomás fait extrêmement attention à ne pas dépasser la limite même si...L'envie est là.
"Votre rôle dans votre communauté ?"
"Je ne suis pas dans une communauté."
Il y a un temps d’arrêt à cette information, les cas comme Tomás sont rare parce que la société fait tout pour amener les vampires à quitter les sorciers et vivre dans leur coin. Bien loin des gens "civilisés".
"Vous travaillez ?"
"Je suis majordome pour la famille Nott."
Et là aussi, il y a un temps d’arrêt parce que ce nom inspire un certain respect et qu’il est certainement tout aussi surprenant de savoir qu’un vampire travaille pour eux. Le sorcier prend des notes avant d’agiter une main devant lui.
"Pouvez-vous nous montrez un de vos... Tours." Dit-il avec condescendance.
Et cette condescendance le met en colère. Douloureux rappel qu’il ne serait jamais intégré à cette vie, toujours à l’écart, en décalage. Fixant le sorcier, baguette à la main, il la fit passer à travers une ombre qui sembla se déchirer, se désolidariser et voyager où bon Tomás le souhaitait. Il l’étendit, la divisa, assez pour qu’elle obstrue toute source de lumière et les plonge dans les ténèbres d’une nuit artificiellement créée par sa magie.
"Très bien Monsieur Muckley, vous pouvez arrêter" demanda cette même voix.
Il n’en fit rien, souriant dans le noir.
"Monsieur Muckley !"
Un serpent fait de ces ténèbres se glissait entre les jambes des sorciers, des sursauts, des plaintes et des baguettes s’élevèrent pour éclairer le dit serpent qui ne disparut pas au contact de cette lumière et continuait à s’entremêler entre les jambes du plus hautain d’entre eux...Longue masse noire duquel semblait se dégager des volupte de fumée tout aussi sombre. Elle serra la cheville… Serra le mollet...
"CESSEZ ÇA ! NOUS AVONS COMPRIS !"
Et il cessa, en un rien de temps, les ombres semblaient être aspirées par sa baguette. On le fixait avec colère et dégoût alors que les sorciers reprenaient leur place sur la chaise. L’un d’eux se racla la gorge, un autre semblait curieux et intéressant, reprenant la suite de cette entrevue.
"A combien évaluez-vous votre soif maintenant ? Sur une échelle de 1 à 10"
"3"
D’autres notes furent prises et après d’autres questions idiotes furent posées, il fut invité à rejoindre une autre pièce dans laquelle on lui servit de quoi se nourrir avant la suite. Plus tard, il apprendra que son passif et ses capacités intéressent tout particulièrement l'aide offensive de la LDV. Aidant les siens à maitrisé leur capacité de magie des ombres, il tente de leur faire comprendre que c'est certainement la meilleure façon pour eux de survivre à tout ceci.
C’est donc à ça qu’allait ressembler sa vie à présent ? Servir le ministère sous son oeil méfiant. Servir n'était pas ce qui lui posait le plus problème, à la condition de choisir qui et le ministère était loin d'être en haut de sa liste. Parce qu’il était plus facile d’obliger des êtres qui, de toute façon, étaient rejetés par la société. Devinant avec aigreur que le message derrière tout ça, c’était "vous, on peut vous sacrifier si on devait en arriver là."
Partageant sa vie entre la LDV et sa place auprès d’Arseus Nott, les nouvelles directives et emploi du temps lui permette de se dégager un peu plus de temps pour Arseus. Il lui arrive parfois de se demander s'il a prit la bonne décision avant de se rappeler que dans le fond, on ne lui avait pas vraiment laisser le choix.
Les contradictions
Il ignorait qu’ici, les détraqueurs ne feraient même pas attention à lui et plus les jours défilent dans sa cellule et plus il a l’impression que cela n’est que plus insultant. Il les envie bref, ces pauvres âmes, qui se font avaler par le désespoir que leur instigue les détraqueurs. Un rappel, qu’ils sont humains, un rappel qu’ils ressentent des choses, qu’ils sont vivants dans cette torture interminable. Lui, tout ce qu’il possède n’est rien d’autre que l’ignorance. Il n’existe tout simplement pas. Là, au fond de cette cellule, il peine de plus en plus à se rappeler ce que c’est que d’être vivant. Il s’accroche, tant bien que mal, et la folie le guette jour après jour. Il ne sait même plus depuis combien de temps, il n’a pas entendu le son de sa propre voix. À quoi bon parler lorsqu’on est seul ?
Parce qu’on ne prend pas le risque de mettre un détenu avec un vampire. Et il n’en plus de cette lumière constante qui l’empêche de savoir quand il fait jour, quand il fait nuit, qui l’aveugle, le rend dingue. Cela l’empêche parfois de dormir. Tout était mis en œuvre pour éviter qu’il n’y ait une once d’ombre de sa cellule. Il ignore au bout de combien de temps, il a décidé de déchirer le haut de son uniforme de détenu pour pouvoir masquer ses yeux avec le tissu.
Il est fatigué, épuisé, affamé, les jours défilent sans qu’il ne soit capable de savoir combien. Il ne pense même pas à le demander lorsqu’il reçoit sa toute première visible. Aedan Potter. Il est si jeune, autant que l’est Arseus, et tout aussi fier que lui lorsqu’il lui demande, sans faiblir de témoigner contre la famille Nott. Une surprise de plus qui ne fait que l’achever. Un nouvel échec dans sa liste déjà trop longue. Ô, qu’il regrette ce qui l'a poussé à se dénoncer. Il refuse, malgré ce qu’on lui offre, il refuse de parler et ne prononcera pas un mot à Aedan Potter. La famille Nott est tout ce qu’il lui restait, la seule chose qui lui restait. Il s’accroche, tant bien que mal, à ces souvenirs, à tout ça.
Il a l’impression de crever à petit feu pourtant. De voir le pire de ses cauchemars se réaliser, vieillir sans jamais être soulagé par la mort. Il commence à en avoir assez de tout ça. De cette lumière, d’entendre les battements de son cœur qui lui rappelle que le temps s’écoule sans avoir le moindre repère sur celui-ci. Des hurlements, des pleurs, qu’il peut entendre à droite ou à gauche. Parfois même, l’odeur du sang revient chatouiller ses sens et lui rappeler qu’ici, on lui donne le strict nécessaire pour qu’il ne crève pas. Il a si faim.
Une nouvelle visite.
Un visage qu’il ne connaît pas cette fois.
Membre de la communauté Bathory.
"Nous sommes ici pour t’aider."
"Je n’ai pas besoin de votre aide." Sa voix est enrouée, trahissant que cela fait trop longtemps qu’il n’a pas parlé.
"Nous sommes des envoyés de la communauté Bathory. Si tu ne souhaites pas notre aide, accepte au moins ces quelques minutes de répit et de conversation."
Il se souvient de Loreleï qui avait parlé d’eux comme d’un eldorado pour les gens comme eux, mais il n’y avait jamais cru. Il n’avait jamais cru aux communautés de vampires.
"J’ai été banni de ma dernière communauté."
"Nous le savons. Nous savons beaucoup de choses sur vous Mr Muckley, mais il y a, si vous me permettez l’expression, des zones d’ombre que nous aimerions comprendre."
Cela l’aurait presque fait sourire. Il ne répond rien. Attends.
"Vous travaillez pour la famille Nott. Elles avaient très largement le pouvoir et les moyens de vous éviter une conscription à la LDV. Pourtant, vous faites partie des premiers à vous conscrire."
Le silence règne dans la pièce. Il peine à garder le contact visuel à cause de la lumière constante dans sa cellule.
"S’il vous plaît, vous pouvez éteindre ?"
"Ce n’est pas dans nos protocoles" répond l’Auror qui accompagne.
"Je vous en prie, nous sommes sur une île, nous sommes capables de bien des choses, mais pas de traverser des océans. Et je suis certaine que Monsieur Muckley ne fera pas de vague."
L’auror hésite avant de finir par défaire le sort lumineux qui emplissait la pièce. Le soulagement est intense aux points que le vampire soupire de soulagement, sa vision reste trouble encore quelques minutes pourtant.
"Merci." Souffle-t-il.
"Ce n’est pas grand-chose." Réponds l’autre vampire avant de reprendre. "Vous n’avez pas répondu à ma question, pourquoi vous êtes vous conscrit en sachant que vous avez été chassé d’une communauté, c’est plutôt surprenant."
"Vous trouvez ?"
"Je le trouve oui… Alors, pourquoi ?"
"Avez-vous connu la première guerre ?"
La question surprend, mais fait sourire.
"Non."
"Moi, oui. J’ai participé à la première guerre malgré les interdictions. Je suis né-moldu, mon père, mes frères, y avaient été envoyés. J’ai connu l’horreur, mais j’ai surtout connu l’abandon. La facilité avec laquelle les dirigeants peuvent envoyer des hommes se faire tuer au nom d’une stratégie barbare et inhumaine. Je me suis conscrit pour leur éviter de devenir de la chair à canon."
La réponse semble surprendre.
"Vous vous êtes conscrit pour protéger d’autres vampires bien que vous ayez été banni par l’une des communautés ?"
"En quoi est-ce surprenant ? J’ai été banni d’une communauté parce qu’on est tous persuadé que la pratique de notre magie de l’ombre tue notre humanité. Ça ne condamne pas les gens comme nous, seulement ceux qui ont perpétré cette croyance."
"Vous n’y croyez pas ?"
"Question Rhétorique, vous connaissez déjà la réponse."
"Pourtant, vous avez abandonné une femme après l’avoir mordu."
"Ce n’est pas… Je me suis immédiatement dénoncé."
"Et se faisant vous l’avez abandonner."
"Mais la loi."
Sa visite lui rit au nez, le coupant.
"Ne me parlez pas de loi et d’honneur Mr. Muckley. Vous avez, à plusieurs reprises, enfreint les lois dans votre vie, vous suivez uniquement vos propres règles et lorsque vous vous êtes retrouvé devant une femme, que vous veniez de maudire de votre affliction, vous l’avez simplement abandonné. La loi, ici, ne vous sert que d'excuse derrière laquelle vous pouvez vous cacher."
Sa mâchoire se crispe, devant ses propres contradictions, il n’ose pourtant rien dire.
"Cette magie, cette noirceur, elle vous change, que vous le vouliez ou non et votre plus grand problème à l’heure d’aujourd’hui, c’est que vous vous accrochez à l’idée qu’elle n’a eu aucune influence sur vous. La vérité, c’est que vous ne vouliez pas de cette responsabilité, la vérité, c’est que la vie n’a plus aucun sens pour vous Mr Muckley, c’est pour cela qu’il vous a été si simple de littéralement donner votre vie au Nott. Encore aujourd’hui vous protégez une famille qui n’hésitera pourtant pas à faire exactement ce que vous redoutez pour les nôtres : vous sacrifiez."
À présent silencieux, il a l’impression de voir chacune de ses idées, de ses pensées, être mélangé, remise en cause, de ne plus être réellement capable de réfléchir correctement. Le début d’un "et si." Naissant au fond de son crâne alors que le vampire qui lui fait face se lève. Il n’a pas le temps de lui demander de rester qu’il est déjà plus là et que la lumière revient se répandre l’entièreté de la pièce.
L'abandon
"Pourquoi tu t’y accroches ?"
Un nouveau visage, il s’est présenté comme un guerrier, comme l’un des seuls ayant atteint ce niveau tabou, illégal en Angleterre, permis là d’où il vient.
"C’est ce qui te fait souffrir aujourd’hui. Ce qui a jonché ton existence de tout et de son contraire, ces sursauts d’humanité à laquelle tu t’attaches. C’est aussi, ce qui te rend faible aujourd’hui."
Il peine à parler, il est tellement fatigué. Ces visites, aussi rares, soient-elles, sont épuisantes pour son esprit déjà fragilisé.
"Pourquoi tu y as renoncé, toi ?"
"Pour la même raison que tu t’es conscrit à la LDV. Pour protéger les miens. Les véritables miens."
"Pourquoi vous tenez tant à ce que je témoigne ?"
"Je n’y tiens pas, je n’ai pas d’avis à ce sujet. Je suis ici parce qu’on m’a demandé de l’être, de discuter avec toi. Je suis ici parce que d’autres pensent que tu ne mérites pas d’être exécuté."
Il soupire, las, levant les yeux vers l’Auror qui a accompagné le vampire.
"Et vous, monsieur Potter, pourquoi vous y tenez ?"
"Ils ont tué mon père."
"Il ne l’a pas fait." Dit-il avec le peu de conviction qu’il lui restait.
"Ce n'est pas parce que vous ou lui ne l'avez pas fait de vos mains qu'il n'est pas le donneur d'ordre. Vous avez mordu ma mère."
"C’était un accident."
"Je sais, mais vous l’avez fait. Si je devais laisser ma colère parler, je vous laisserais pourrir ici toute votre très longue vie. Mais je ne suis pas comme ça. Je suis ici pour sauver des vies."
"Vous me demandez de sacrifier les seules personnes qui m’ont donné un but."
"Non, je vous demande de leur sauver la vie également."
Il fronce des sourcils d’incompréhension.
"Avec ou sans vous, je les ferai tomber."
"Alors pourquoi vous cherchez désespérément à me faire parler si vous êtes si sur de vous M. Potter."
"Parce que vous êtes le seul à pouvoir nous dire comment certaines choses fonctionnent, vous êtes le seul à pouvoir nous aider pour que cette opération se passe bien. Sans vous, Mr. Muckley, nous agirons, et nous le ferons aussi vite que possible pour éviter le moindre drame, mais j’ai une question à vous poser Tomás. Que fera la matriarche si nous ne sommes pas assez informés, assez rapides ?"
Et la réponse est limpide dans l’esprit de Tomás. Elle les tuera, tous, pour qu’aucun lien ne soit vraiment possible, pour ne pas avoir à vivre le déshonneur. Par simple folie. Il a toujours su de quoi elle était capable.
"Depuis que vous êtes ici, sont-ils venu vous voir ?"
La question du guerrier reste sans réponse et cela le fait doucement sourire, comme si cela l’amusait. Il pose une main sur son épaule.
"Votre loyauté vous honore M. Muckley, mais elle n’aurait jamais dû être offerte à des personnes qui ne pourront jamais vous comprendre et qui se serviront de vous uniquement pour leur compte."
"N’est-ce pas ce que vous faites également ?"
"D’une certaine manière, oui, la différence entre vous et moi, c’est que je me suis sacrifié pour les gens comme nous. Les sangs purs, Monsieur Muckley, ils ont déjà bien assez de soutien pour ne pas avoir besoin du nôtre et une part de vous en est bien conscient. C’est l’autre partie qui s’accroche désespérément et à laquelle il vaut mieux pour vous et votre santé de renoncer. Vous ne pouvez pas sacrifier, comme vous l’avez fait, votre part sorcière sans souffrir de ses conséquences."
Passant une main sur son visage, sur cette barbe, sur ses cheveux devenus longs, il sait qu’il ne ressemble déjà plus du tout à l’homme qu’il a été. Il réfléchit, longtemps, se torturant lui-même de cette simple question. L’infâme trahison. L'impardonnable et innommable trahison. Ses yeux cherchent ceux de Potter, essayant de trouver dans son regard un instant de faiblesse, quelque chose qui lui ferait comprendre que tout ceci n’est rien que du bluff, mais était-il prêt à parier la vie des enfants d’Octave Nott dans cette faible possibilité ?
Finissant par baisser la tête, il soupire.
"Je parlerai."
- InvitéInvité
Dim 11 Avr - 21:47 (Δ)
Olalala ce nouveau personnage m'a l'air hyper prometteur, un vampire en plus j'adore !
Entre gardes du corps, peut-être qu'on se trouvera un autre petit lien avec nos comptes
Rebienvenue à la maison !
Entre gardes du corps, peut-être qu'on se trouvera un autre petit lien avec nos comptes
Rebienvenue à la maison !
- WEEDOSOROSTomás Báthory
- Avatar : Cillian Murphy
Crédits : selli
Gallions : 1838
Sang : Infecte et maudit depuis sa naissance. Né-Moldus, vampire aujourd'hui, son sang n'a jamais eu rien de noble et de précieux.
Statut social : Celibataire, ayant renoncé d'y accorder le moindre intérêt. Incapable de le voir lorsqu'il se tourne vers lui, il imagine de facto qu'il n'intéresse pas.
Etudes : A étudié à Poudlard entre 1 901 et 1908, était dans la maison Gryffondor.
Opinion Politique : Tous pourrit. Les moldus ne mérite pas qu'on leur accorde la confiance.
Particularité magique : Vampire (Optimale) - Lorsqu'il a soif, ses globes oculaires deviennent entièrement noirs et ses veines deviennent visible en partant du coeur et en s'étendant progressivement sur tous le corps.
Dim 11 Avr - 21:49 (Δ)
@rhys northcott Merciiii ! Je te réserve un lien c'est sur !
- InvitéInvité
Dim 11 Avr - 22:48 (Δ)
Ta fiche est (oui j'ai stalké )
rebienvenue en ce lieu que tu connais mieux que moi
rebienvenue en ce lieu que tu connais mieux que moi
- POLYJUICEMetys McGonagall
- Avatar : zendaya coleman
Crédits : avatar ( lumossolemstuff), gif profil (non exeris)
Gallions : 1125
Sang : mêlée, métissage aimé et sans importance.
Statut social : mère d'arden mcgonagall-ollivander (né le 4 novembre 1940), ex-fiancée de gale ollivander (disparu officiellement le 6 décembre 1940), coeur en cours de réparation par louis fawley.
Etudes : poudlard, gryffondor, promotion 1921-1927, capitaine de l'équipe de gryffondor au poste de batteuse de 1925 à 1927.
Opinion Politique : ancienne membre de la WSU depuis avril 1941, officieusement, elle donne toujours ses conseils, créatrice de l'Ordre du Matagot, société terroriste et non officielle travaillant contre Gellert Grindelwald.
Particularité magique : maîtresse de la métamorphose animagus chat tabby depuis ses dix-sept ans, occlumens.
Lun 12 Avr - 8:49 (Δ)
Quel personnage et quel fc
Rebienvenue parmi nous ma belle
Rebienvenue parmi nous ma belle
- WEEDOSOROSTomás Báthory
- Avatar : Cillian Murphy
Crédits : selli
Gallions : 1838
Sang : Infecte et maudit depuis sa naissance. Né-Moldus, vampire aujourd'hui, son sang n'a jamais eu rien de noble et de précieux.
Statut social : Celibataire, ayant renoncé d'y accorder le moindre intérêt. Incapable de le voir lorsqu'il se tourne vers lui, il imagine de facto qu'il n'intéresse pas.
Etudes : A étudié à Poudlard entre 1 901 et 1908, était dans la maison Gryffondor.
Opinion Politique : Tous pourrit. Les moldus ne mérite pas qu'on leur accorde la confiance.
Particularité magique : Vampire (Optimale) - Lorsqu'il a soif, ses globes oculaires deviennent entièrement noirs et ses veines deviennent visible en partant du coeur et en s'étendant progressivement sur tous le corps.
Lun 12 Avr - 11:39 (Δ)
- InvitéInvité
Lun 12 Avr - 13:14 (Δ)
Rebienvenue avec ce nouveau petit vampire
Amuse-toi bien avec ce compte !
Amuse-toi bien avec ce compte !
- WEEDOSOROSTomás Báthory
- Avatar : Cillian Murphy
Crédits : selli
Gallions : 1838
Sang : Infecte et maudit depuis sa naissance. Né-Moldus, vampire aujourd'hui, son sang n'a jamais eu rien de noble et de précieux.
Statut social : Celibataire, ayant renoncé d'y accorder le moindre intérêt. Incapable de le voir lorsqu'il se tourne vers lui, il imagine de facto qu'il n'intéresse pas.
Etudes : A étudié à Poudlard entre 1 901 et 1908, était dans la maison Gryffondor.
Opinion Politique : Tous pourrit. Les moldus ne mérite pas qu'on leur accorde la confiance.
Particularité magique : Vampire (Optimale) - Lorsqu'il a soif, ses globes oculaires deviennent entièrement noirs et ses veines deviennent visible en partant du coeur et en s'étendant progressivement sur tous le corps.
Lun 12 Avr - 13:27 (Δ)
@moira prendergast J'y compte bien !
- InvitéInvité
Mar 13 Avr - 13:51 (Δ)
bienvenue
protego maxima
there's just no time to die
Hello you
Quel plaisir de lire un vampire aussi bien rédigé et bien construit
Tomás est tellement touchant comme personnage, il a vraiment une dimension très humaine. Petite mention spéciale pour les descriptions de la première guerre mondiale qui sont tellement justes et tellement fortes, on sent ton investissement bref avant de t’ensevelir définitivement sous une pluie de compliments, bravo et amuse toi bien avec ce petit nouveau
Toutes nos félicitations , tu viens de passer les vérifications de tes papiers d'identité et tu es maintenant validé. Maintenant que tu es officiellement des nôtres, avant d'aller commander une bierraubeurre, on t'encourage à aller ouvrir tes sujets d'évolution, de liens et de hiboux pour pouvoir te faire des petits copains ou des grands ennemis. Tu as l'opportunité aussi d'aller réclamer des gallions dans la boutique, participer à l'animation drink me et le rp roulette. Si tu recherches des liens spécifiques, tu peux poster dans le sujet recherches de liens ou tout simplement passer par le discord du forum pour contacter directement les autres joueurs. Enfin, si tu te sens un peu perdu, la partie parrainage pourra t'aider. N'hésite pas à demander à avoir un parrain ou une marraine.
Encore bienvenue parmi nous et on te souhaite un bon jeu, et une longue vie sur Protego Maxima !
- WEEDOSOROSIsteni Báthory
- Avatar : taylor lashae
Crédits : prettygirl
Gallions : 380
Sang : sorcier, avant, elle n'en sait rien. aujourd'hui il est simplement maudit
Statut social : mariée, techniquement. en pratique célibataire, volage, son cœur donné à ses muses et son corps à ses envies passagères
Etudes : excepté deux ans à koldovstoretz à son compteur, isteni n'a fait aucune études. c'est son père qui lui a tout apprit
Opinion Politique : peu lui importe, leur politique ne l'intéresse pas. pourtant c'est bien sa soif de sang et de chasse qu'ils attisent à force d'exploitation et de travaux forcés
Particularité magique : vampire, le sang chante pour elle et les ténèbres se plient à ses désirs. elle a un niveau avancé.
Aventures : dagmar | jeremiah
Mar 13 Sep - 20:49 (Δ)
Mon premier petit Báthory
Il est tellement tragique et sérieux et loyal et un peu perdu, je suis fan
J'ai tellement hâte des rps Isteni-Tomas, ça va être si cool
Il est tellement tragique et sérieux et loyal et un peu perdu, je suis fan
J'ai tellement hâte des rps Isteni-Tomas, ça va être si cool