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okMJ

AMORTENTIA
Juliette Delacour
Juliette Delacour
Avatar : Anya Joy-Taylor
Crédits : av: fassylover
Gallions : 1569
Madness in a pretty package - Juliette 9bc0c251a40eaf497eb3df5f36a7af1808656b09
Sang : sang de vélane à peine diluée, sa mère était une vélane éprise de son père, un semi-vélane au deuxième degrés
Statut social : Fiancée de force à un bourgeois Français de la cour royale, elle veut se défaire de cette alliance en se choisissant un nouveau prétendant
Etudes : Diplômée avec les honneurs de Beauxbâton
Opinion Politique : La politique britannique ne l'intéresse pas vraiment, mais au fur et à mesure de discussion chez les Dumbledore elle a fini par rejoindre discrètement les rangs de la WSU
Particularité magique : Animagus Renarde (intermédiaire), Sang de vélane au premier degré
lister les trigger warnings présents dans votre fiche ici

JULIETTE DELACOUR
ft. anya taylor-joy
she’s madness in a pretty cage
- CARTE DE CHOCOGRENOUILLE -

IDENTITÉ - Juliette Delacour, elle se fait cependant appeller Jules en Angleterre, exaspérée par la façon dont les britannique ont de prononcer son prénom. Joulyet, vraiment, ils pourraient au moins faire un effort. NAISSANCE - 5 février 1912, dans le domaine Delacour en France NATURE DU SANG - Sang-de-Vélane au premier degré. Son père est également un sang-de-vélane au premier degré, sa mère étant une vélane pure de la tribue des Koren. La mère de Juliette est également une Vélane pure issue du refuge créé par les Delacour en France. Juliette a donc en réalité plus de sang vélane que sorcier dans ses veines.  FAMILLE - Elle est la fille unique de Charles Delacour, héritier de la maison Delacour. Si son père s’est marié plusieurs fois, il n’a jamais eu d’autres enfants. Elle est donc fille unique, mais a de nombreux cousins et cousines. ROMANCE - Elle vole de fleur en fleur comme elle se plaît à le dire, bien que restant évasive sur les personnes concernées. A vrai dire, elle n’a cure de savoir si elle finira sa nuit avec un homme ou une femme. Depuis qu’elle a appris à contrôler son don, elle l’utilise sans aucune gêne. Elle a déjà eu plusieurs fiançailles avortées, refusant de se marier avec quelqu’un parce que ses parents sont riches ou bien-nés, mais Charles a fini par se faire insistant, arrêtant de céder aux caprices de sa fille, et si elle a su se défaire des dernières fiançailles, son père souhaite la fiancer à un bourgeois Français, vieux d’une cinquantaine d’année, dont les fils sont morts à la guerre. Elle cherche à se défaire de cette alliance en venant en Grande-Bretagne  ORIGINE(S) - Française, elle également Anglaise par sa grand-mère de la tribu britannique de vélane dont elle est actuellement une invitée LIEU DE VIE - Elle a emménagé chez sa Grande-Tante Dagmar Dumbledore en mai 1940 ETUDE- Elle a fait ses études à Beauxbâtons, il lui aura fallu un peu de temps pour pouvoir maîtriser la magie sorcière, mais elle préférera toujours sa magie vélane aux limites que les sorciers s’imposent à son goût MÉTIER - Ensorceleuse et fabricante de catalyseurs quand elle était en France, elle continue son activitée en Grande-Bretagne mais officiellement elle est conscrite à la LDV et se charge de la maintenance des artefactes

CARACTÈRE - Froide - Séductrice - Calculatrice - Intelligente - Arrogante - Indépendante - Rebelle - Réfléchie - Sarcastique -  Capricieuse - Matérialiste - Fière

OPINION POLITIQUE - Cela ne fait que quelques mois qu’elle a rejoint l’Angleterre, ne s’attendant pas à y être coincée, elle n’avait pas vraiment réfléchi à la politique. Mais depuis quelques temps, force est de constater que la politique est sur toutes les lèvres, elle a longuement écouté Juliette, les principes étranges des britanniques. Elle a entendu parler de Grindelwald et sa lubie de dominer les moldus, elle l’entendait déjà en France ce nom, et n’a pas été impressionnée le moins du monde par le personnage. C'est en passant du temps chez les Dumbledore, à écouter Albus parler de son parti, en débattant avec lui de sujets et d'autres, qu'elle a fini par adhérer peu à peu à ses idées, sans pour autant si jeter corps et âme.  GROUPE - Amortentia

PARTICULARITÉ(S) MAGIQUE(S)- Sang de vélane au premier degré : Elle a toujours été entraînée à accepter sa nature, descendante d’une famille aux liens étroits avec les vélanes, son don n’a jamais été incompris ou caché. Au contraire, on l'a entraînée à le contrôler et à l'utiliser afin de ne pas en être son instrument. Cela a longuement retardé son apprentissage de la magie sorcière traditionnelle, mais l’école Beauxbâtons a un historique d’élèves semi-Vélane et l’apprentissage est fait de manière à additionner le don de vélane à la magie sorcière traditionnelle.

Animagus Vixen : Elle a démarré son apprentissage dans son adolescence, liée de près à la nature de part son ascendance vélane, il n'a pas été compliqué pour elle d'accomplir le rituel pour devenir Animagus. Rapidement elle a trouvé son alter-ego animal, une Renarde rousse, elle se plaît sous cette forme, se sent libre de toute attache au monde sorcier. Elle a d'ailleurs parfois passé plusieurs jours sous cette forme dans le domaine des Delacour, fuyant un énième prétendant, ou à cause d'un énième caprice dont elle a les secrets.

PARTICULARITÉ(S) NON MAGIQUE(S) - Elle a une cicatrice sur la cuisse, une mésaventure à beauxbâtons lorsque son don lui a échappé un soir alors qu'elle était accompagnée d'un soupirant, ce dernier fut beaucoup trop entreprenant, et Juliette a tenté de s'en défaire. C'est ce soir là qu'elle a compris l'ampleur de son pouvoir.



- baguette -
Bois de mélèze, cheveux de vélane (laissé par sa mère le soir de sa disparition), 26 centimètres et demi, flexible, silencieuse.
- patronus -
Un renard
- épouvantard -
Elle, enfermée pour ce qu’elle est
- amortentia -
L’iode, une odeur de rose et de miel, l’odeur de la pluie

QUESTION 1 - Que pensez-vous de l'idéologie de la "pureté du sang" sorcier ? Pour elle, il est ridicule de s’imaginer supérieur par rapport à la pureté du sang, elle ne pense pas être moins puissante qu’un autre et pourtant son sang est, au dire des populations sorcières, souillé. Ce qui ne les dérange plus du tout quand elle leur fait goûter à ses charmes

QUESTION 2 - Que pensez-vous du Secret Magique ? Juliette n'a jamais vraiment compris cette notion, déjà en France il était courant de la voir se mêler aux Moldus, après tout, elle vivait dans un château qui était également un des lieux les plus touristiques du Paris Moldu. Elle ne comprends pas la nécessité de garder le Secret Magique. Mais seule sa propre survie importe à Juliette, alors elle ne sera pas celle qui brisera les chaînes. Comme tous les Delacour, elle œuvre dans l'ombre, mais aimerait voir cette barrière détruite, comme bien d'autres.

QUESTION 3 - êtes vous conscrit au LDV ? Oui, elle n’a pas eu le choix en réalité, bien qu’elle est heureuse d’être bloquée en Grande-Bretagne, retardant les arrangements faits par son père. Elle a rejoint la LDV, son statut de sang-de-vélane étant largement connu. Elle a rejoint la LDV dans le service de la défense, s’occupant principalement de la surveillance et manutention des artefacts magiques, son emploi d’ensorceleuse plutôt utile dans ces cas de figure.  


PSEUDO/PRÉNOM - Lau #sexybaguetteboi GE - M PAYS/RÉGION - Ile de la réunion bièrreaubeurre ou jus de citrouille ? - whisky pur feu Quidditch ou rat de bibliothèque ? - rat de quidditch CRÉDITS - écrire ici. RETOURS - par défaut, les retours de la fiche se font sur la fiche. Si vous préférez que cela se fasse via MP, merci de nous le préciser ici. ♥ Avez-vous lu la charte de bonne conduite du forum ? - non  héhé  héhé   Où avez-vous connu le forum ? -  diego  diego  LE MOT DE LA FIN -  Madness in a pretty package - Juliette 3353627180  Madness in a pretty package - Juliette 3353627180

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Sang : sang de vélane à peine diluée, sa mère était une vélane éprise de son père, un semi-vélane au deuxième degrés
Statut social : Fiancée de force à un bourgeois Français de la cour royale, elle veut se défaire de cette alliance en se choisissant un nouveau prétendant
Etudes : Diplômée avec les honneurs de Beauxbâton
Opinion Politique : La politique britannique ne l'intéresse pas vraiment, mais au fur et à mesure de discussion chez les Dumbledore elle a fini par rejoindre discrètement les rangs de la WSU
Particularité magique : Animagus Renarde (intermédiaire), Sang de vélane au premier degré
story of my life
once upon a time
citation citation citation
TW: VIOL, AVORTEMENT, VIOLENCE, SEXE

05/02/1912 -Naissance de Juliette Delacour dans le domaine de Versailles. Sa mère disparaîtra quelques jours plus tard.06/10/1915 -Apparition de la magie chez Juliette 01/09/1922 -Juliette rejoint Beauxbâton, l’apprentissage de la magie sorcière sera long et difficile, mais les techniques d’enseignements de l’école française lui permettront tant de développer sa magie vélane que sa magie sorcière. Elle sera diplômée avec les honneurs.10/10/1927 -Juliette tombe enceinte après une nuit où son don lui a échappé, prise d’horreur, elle ira voir sa grand-mère et avortera de l’enfant, se fermant aux hommes pendant quelque temps
23/12/1930 -Bal des débutantes, son père lui présente son fiancé, quelques mois après le jeune homme ira sur un coup de tête emménager en Russie chez les moldus coupant les ponts avec la société sorcière.
21/05/1931 -Deuxième fiançailles, trois mois plus tard, le fiancé décidera de rompre son engagement après avoir été surpris à partager sa couche avec trois hommes.15/10/1931 - Troisième fiançailles, le père de Juliette refusera que sa fille rencontre son promis. Mais deux mois plus tard, il annonce que le jeune homme a trouvé l’amour et s’est marié en secret
24/01/1932 Quatrième fiançailles, Jérôme, le jeune sorcier éperdu d’amour pour Juliette, s’accrochera à elle, mais ses idées mysogines et arriérés causeront la colère de la semi-vélane qui ne contrôlera pas son don et le blessera volontairement, Dagmar Dumbledore interviendra pour soigner le jeune homme et l’oublietter, mais ce dernier garde l’image de Harpie de Juliette et refusera de l’épouser.
30/03/1933 Cinquième fiançailles, à court d’idées pour se défaire de cette énième alliance, Juliette décide de jouer le jeu, allant jusqu’au bout des fiançailles, mais le jour du mariage, elle ne se présentera pas à l’autel, couvrant Charles Delacour de honte. Il cessera pendant plusieurs années de tenter de marier sa fille. Juliette sera surnommée “La Fiancée de l’Horreur” dans la société sorcière française.
25/10/1934Juliette devient propriétaire de son atelier d’enchantement et de création de catalyseurs. Elle se met à étudier les Baguettes Magiques pour ajouter cela à son éventail de savoir, mais préférera toujours créer des pierres et bijoux catalyseurs, grandement appréciés par les hybrides.
27/04/1935 Sixième fiançailles, Juliette disparaîtra pendant 8 mois, rejoignant la forêt sous forme animale, vivant seule, n’ayant de contact qu’avec sa Grand-mère. Le fiancé annulera les fiançailles, persuadé que la jeune Delacour est morte.
14/02/1936Septième fiançailles, avortée trois mois plus tard suite à l’internement du fiancé dans l’hôpital de Paris
15/10/1939 Huitième fiançailles, son père sévit et la fiance à un quarantenaire, Armand de Bourgoin. Cette fois, Juliette abdique, elle accepte les fiançailles bien que persuadée qu’elle trouvera un moyen de se défaire de lui encore une fois.
05/05/1940La situation en France se détériore, les Delacour rejoignent la cour et le conseil du nouveau Roi, mais œuvre en discrétion pour détruire une nouvelle fois la monarchie en compagnie d’autres familles influentes comme les De Breteuil. Juliette annonce son départ pour l’Angleterre, prétextant un rituel vélane à effectuer pour préparer le mariage avec Armand.
juin 1940Juliette devait rentrer en France, mais elle ne peut plus quitter le territoire britannique, si elle est soulagée par cela, elle subit les menaces d’Armand dont les relations avec Charlie se sont détériorées, Armand déclare qu’elle finira par regretter de ne pas se marier avec lui au plus vite, et qu’il détruira la réputation des Delacour auprès du Roi, le passif révolutionnaire des Delacour n’aidant pas. Elle lui assure qu’elle se mariera à lui dès les restrictions levées, mais mets tout en œuvre pour se trouver un époux en Angleterre, une famille plus puissante, plus influente, et quelqu’un qu’elle acceptera.
07 septembre 1940 - Début du Blitz. Le Ministère de la Magie est détruit par une bombe en plein milieu des primaires sorcières. Juliette n’est pas impactée directement, en revanche, elle sera parmi les sorciers et sorcières aidant dans les décombres, soignant quelques blessés, nettoyant les zones détruites, son cœur se serre de colère envers les moldus et leur cruauté, mais aussi envers le gouvernement britannique qui ne semble pas vouloir bouger. Elle se révolte auprès de Dagmar que seuls les hybrides soient inclus dans l’effort de guerre par la LDV, rien n’a de sens selon elle.


- MÉFAIT ACCOMPLI -





cette partie est entièrement libre, mais pas optionnelle. vous pouvez y détailler l'histoire de votre personnage,  son caractère, des anecdotes, un extrait de RP, un poème etc.

nous insistons sur l'obligation d'utiliser la balise tw pour tous vos trigger warnings précédemment mentionné dans la bande d'en-tête de votre premier post:
vos trigger warnings comme ceci

Ode aux premiers souvenirs

Ce domaine, les étendues verdoyantes du jardin de Versailles, elle en goûte encore les odeurs, de ces matins où la rosée venait caresser ses pieds nus, gamine sur le sol, s'étendant de tout son long sans craindre de tâcher les longues robes que lui assénaient la vieille gouvernante. Elle l'entendait presque hurler, la vieille gobeline, qui abandonnait bien vite la course quand Juliette disparaissait dans les recoins cachés dont elle avait le secret. Ce domaine était le sien, elle s'y sentait vivre, s'y sentait libre, loin de se douter qu'il soit un jour le centre de sa prison dorée. Gamine elle avait son père, son père et sa famille, les Delacour dont le nom résonnait en France, ces gens de la haute bourgeoisie qui n'avaient pas hésité à tourner leur dos à la couronne pour soutenir une république plus démocratique. Ils avaient longtemps été conseillers auprès des rois qui se succédaient, souvent, ils avaient murmuré à l'oreille de ceux qui régnaient, vu par d'autres nobles comme des créatures dangereuse, famille puissante que le sang de vélane rendait tant crainte qu'admirée. Elle a grandi avec ces idées, avec cette façon bien particulière de voir la vie, mais elle avait aussi ce feu, qu'on n'attend pas d'une fille de bonne famille, elle aimait courir, elle aimait se battre et refusait de garder le silence quand quelque chose ne lui plaisait pas. Un tempérament qui plaisait énormément à sa grand-mère avec laquelle elle passait le plus clair de son temps, cette femme à l'accent anglais trop prononcé qui lui racontait des histoires incroyables sur sa tribu sur l'île de Grande-Bretagne. C'était elle qui lui avait appris à garder la tête haute, à balayer les idées reçues selon lesquelles une femme n'était faite que pour être belle, enfanter, se taire, ne pas trop réfléchir aux sujets fâcheux, ne pas hausser la voix ou montrer son désaccord de peur de froisser la gente masculine trop susceptible. Son père aussi partageait cet avis, et Charles Delacour était plus que fier de voir sa fille tenir tête aux gamins de la bourgeoisie française qui osaient se mettre sur son chemin. Mais Charles n'était pas un homme idiot, ni un homme heureux, il avait connu l'amour d'une Vélane, s'était senti entier pendant un moment, s'était senti vivre pendant les neuf mois de grossesse où l'idylle était plus forte que tout le reste. Puis elle était partie, emportant avec elle tout ce qu'il avait imaginé, les rêves d'une vie heureuse à ses côtés. Ne laissant que son trésor, sa fleur, sa princesse, sa fille, fille qu'il aimait plus que tout, qu'il choyait beaucoup trop, la gamine était capricieuse, et il cédait bien trop facilement à ses yeux de biche qui s'emplissaient bien vite de larmes. Elle était heureuse la gamine, elle était comblée, jalousée par les femmes qui se succédaient dans la vie de Charles, aucune ne trouvant à ses yeux la valeur de son seul amour.

Elle brûlerait le monde en un sourire.


L'enfance était loin à ses yeux, alors qu'elle parcourait enfin les couloirs de Beauxbâton, elle avait attendu ce moment avec impatience, rejoignant finalement les élèves de la prestigieuse école de Sorcellerie Française. Une Delacour, ça faisait tourner les têtes, murmurer sur son passage, des mots parfois admiratifs, parfois mauvais. Réputation d'une famille qui la précédait, elle n'en avait que faire pour être honnête, ne vivant que pour elle-même. Sa scolarité, rien de particulier à mentionner, il lui a fallu plus de temps que d'autres pour maîtriser les sortilèges de base, cette baguette entre ses doigts semblait bien étrangère, mais les professeurs de Beauxbâton connaissaient bien la famille Delacour, et le sang de vélane qui coulait dans ses veines, aussi certains d'entre eux furent chargés par Charles de former la jeune femme, qu'elle puisse user de ses dons librement, sans retenue, qu'elle contrôle les deux magies qui parfois semblaient si différentes, mais bien souvent sonnaient au même rythme. Il y avait les quelques moments d'insouciances, les rires des jeunes heureux, des amitiés frivoles, fragiles et fortes à la fois. Il y avait eu les premiers regards qui veulent dire bien plus, ceux des jeunes gens qui s'essayent à l'amour des grands. Ce jeune homme en particulier, qui n'avait d'yeux que pour elle, grand bien lui fasse, tous n'avaient d'yeux que pour la vélane, dont le don se manifestait parfois sans qu'elle ne le contrôle, sans même qu'elle le remarque. Lui, elle l'avait charmé sans le vouloir au début, et puis à le voir se plier à chacune de ses volontés, elle avait fini par continuer, jouant de son pouvoir pour nourrir cette flamme qu'il imaginait partagée. Il la voyait déjà sienne dans ses rêves les plus fous. Se voyait déjà au bras d'une Delacour. Elle ne voyait pas tout ça, elle ne voyait qu'une expérience, savoir à quel point elle pouvait jouer avec un homme, manipuler, mener la danse, choisir la mélodie et le voir suivre sans ne rien trouver à redire. Et puis était venu le temps des premiers soirs, des baisers arrachés à l'aube de la quinzième année. Ils étaient jeunes, ne savaient pas vraiment ce qu'ils faisaient, et lui était enivré par ce pouvoir qu'elle pensait contrôler. Elle l'avait laissé l'approcher, se disant qu'elle pourrait le repousser à sa guise. Mais il n'en fut rien, emporté par des émotions contradictoires, l'attirance causée par son don de vélane fut bien plus puissant qu'elle ne pensait, et quand elle avait décidé de mettre fin à leurs caresses timides, ce fut le contraire qui se produit, enivré par son don, il a refusé de la lâcher, refusé de reculer, s'accrochant à elle pour lui arracher sa virginité, sur son corps marqué à jamais par une cuisse griffée alors qu'il s'accrochait à elle pour goûter au paradis, elle découvrait l'enfer de sa condition. Et elle n'avait plus rien de la jeune fille sûre d'elle et provocatrice, de la jeune fille qui ne se laissait pas faire. Elle était restée silencieuse quand l'acte fut fini, quand il avait poussé dans un râle animal le soupir de son extase, gravé dans ses rétines, gravé dans sa mémoire cet air sauvage sur le visage de celui qu'elle pensait contrôler. Elle l'avait fui après ça, lui avait décidé de faire du reste de sa scolarité un enfer, de princesse à paria, pour se protéger des rumeurs. Elle le voyait se pavaner dans les couloirs, comme si ce qu'il s'était passé n'avait aucune importance. Pendant le reste de son passage à Beauxbâton, elle utilisait toujours son pouvoir, mais pour repousser chacun de ceux assez fou pour l'approcher. Et au bout de quelques mois, deux mois et 15 jours, alors que des vomissements et des nausées la réveillaient, elle était allée voir sa grand-mère, les larmes dévalant ses joues, crachant la vérité, crachant l'horreur et le venin qui s'écoulait. Hurlant, priant, suppliant pour que la sorcière lui enlève cette monstruosité qu'elle sentait en elle. Elle n’en voulait pas, pas comme ça, pas maintenant, pas avec lui.

La part du Roi

S’il y avait bien une chose sur laquelle la société sorcière française était d’accord, c’était qu’aucune famille au monde ne savait organiser des soirées comme les Delacour. Les semi-vélane avaient pour habitude de capitaliser sur leur don, entièrement intégrés dans la société sorcière, un Delacour n’avait jamais aucune honte à user de son don auprès des sorciers de la société, et ‘était bien cela qui leur avait garanti au fil du temps et des changements politiques et sociaux de conserver la place qu’ils avaient en France. Même lorsque le dernier Roi fut défait, les De La Cour à l’époque avait retourné leurs vestes au dernier moment, offrant le gîte, couvert, et soutien aux révolutionnaires, c’était une de ses aïeules d’ailleurs qui avait organisé un bal, regroupant la plupart des grands soutiens royalistes de l’époque pour les regrouper dans un seul lieu, facilitant la manœuvre politique qui avait écrasé la couronne au profit d’une république. Depuis, il était plus que courant pour les Delacour, dont le nom a été fusionné pour laisser de côté les particules de noblesses, organisent des bals divers et variés. Chacun d’eux rivalisant avec le précédent, des événements à ne pas manquer. Celui-là avait lieu à l’aube des 18 ans de Juliette, son père lui avait fait faire une robe blanche, couverte de broderies dorées, une traîne assez longue, décolleté respectable avec des perles satinées, recouverte de quelques voiles pour conserver malgré tout le côté fille de bonne famille qu’elle se devait d’avoir. Bien qu’il n’était plus secret depuis longtemps que la fille Delacour avait offert ses faveurs à des hommes, et pas que. Réputation qu’elle avait acceptée, dont elle jouait sans aucun scrupule, après tout, aucun homme que la jeune femme avait embrassé avant de rejeter ne s’en était vanté. Ce soir-là, l’ambiance était féerique, tous les Delacour à leur habitude laissaient flotter une aura apaisante, envoûtante, enivrante autour d’eux, et Juliette faisait partie de ceux qui s’amusaient à glisser un peu de folie dans son aura, à plaire, envoûter, éveiller la passion chez certains. Elle était heureuse Juliette dans ces moments-là, baignant dans son opulence, dans cette puissance que lui conférait son rang, son nom, son pouvoir qu’au fil du temps elle avait fini par accepter, avec l’aide des siens, de cette famille qu’elle considérait comme intouchable. Malheureusement, ce soir-là, elle comprit bien vite que son père avait d’autres idées dans la tête, quand plusieurs jeunes sorciers venaient tour à tour lui demander une danse. Si elle ne se posait pas de question au premier abord, ce fut lorsqu’elle croisait le regard son père qu’elle compris, ce dernier la fixait, et elle sentait qu’il attendait quelque chose d’elle. Ce fut ce bal qui marquait le début d’un combat de longue haleine entre Juliette Delacour et Charles Delacour. Car elle était femme, qu’elle tenait entre ses doigts sa fortune et son héritage, et qu’il fallait la marier, puisqu’une femme n’est utile que quand une alliance est coincée sur son doigt. Ce soir-là, deux auras agressives s’étaient éveillées, en retrait dans une des ailes de Versailles, le père ne démordait pas, elle se marierait, la seule chose qu’elle pouvait faire, était de choisir quel homme serait digne d’elle.

Les Maux D’Amour

Écriture élégante sur les pages de parchemin fines, la plume vibre avec ardeur, les yeux qui fixent les lettres qui apparaissent au fil des secondes. L’encre noire semble violente, agressive, autant que l’aura qui entoure la semi-vélane. Elle n’a pas dormi la veille, tournant encore et encore la lettre reçue, son père était aux anges, un jeune sorcier français, d’une famille bien reconnue était venu demander sa main, encore un, le quatrième en deux ans à peine à vouloir prendre la Delacour pour épouse. Elle grattait sur le papier cette lettre à sa grand-mère, partie visiter sa tribu en Angleterre.


Chère Mama,

Il ne comprendra jamais ? Me voilà encore fiancée à un idiot, qui ne voit en moi qu’une fille de bonne famille, belle et parfaite, ce qu’il lui faut pour se lancer en politique. Je lui ai parlé une ou deux fois, à quelques soirées, et ça m’a largement suffi, en plus d’avoir le qi équivalent à celui d’un troll, ma Dot sera probablement plus élevée que son héritage dilapidé par ses ancêtres avant lui. Père a si hâte de me voir mariée qu’il m’offrira au premier venu. Les précédents n’ont de toute évidence pas servi de leçon. J’aimerais tellement que vous soyez là, peut-être vous écoutera-t’il ? Il s’évertue à dire qu’il fait ça parce qu’il m’aime, et que cela m’assurera stabilité et sécurité. Comme si j’avais besoin d’un homme quand j’ai dans mes doigts l’héritage des Delacour. S’il avait eu un fils, il aurait peut-être été moins borné à l’idée de me voir mariée. Les hommes ne comprendront donc jamais que nous somme tout aussi capable qu’eux ? Les exemples sont pourtant légion dans notre famille, où les femmes ont toujours prouvé leur valeur, au combat ou en politique !

Je suis épuisée, et pour être tout à fait honnête, je crains qu’il soit plus difficile de me débarrasser de celui-là que des autres.

Vous me manquez terriblement Mama, quand reviendrez-vous ? Embrassez tante Dagmar pour moi, il me tarde qu’elle nous rende de nouveau visite


Elle pliait la lettre, caressant la chouette effraie, elle l’accrochait à sa patte avant de claquer sa baguette pour ouvrir une des grandes fenêtres de sa chambre. L’oiseau prenait son envol, traversant le mirage qui séparait la demeure des Delacour du Versaille moldu. Elle soupirait, se retournant pour se préparer. Elle le rencontrait aujourd’hui l’imbécile heureux qui lui servirait de fiancé pour quelques mois tout au plus.
La colère d’une femme

La colère d'une femme

Juliette était au bras de son fiancé, qui déblatérait encore et encore à propos de quelques affaires ministérielles auxquelles il ne comprenait rien, pour changer, Juliette écoutait distraitement, les yeux qui balayaient le jardin finement décoré, l’hiver s’était installé, et elle resserrait un peu la cape en fourrure blanche qui entourait son corps fin. ”Oh, je ne devrais pas vous importuner avec tout ça, ce sont des affaires d’homme, parlez moi un peu de votre tenue pour le bal de ce soir” Juliette se tendait immédiatement à cette phrase, se dégageant du bras de Jérôme, ses yeux étaient noirs, son visage semblait prendre en âge alors qu’elle se changeait, sous l’effet de la colère. Sa voix agressive venait trancher l’air et l’atmosphère agréable, et son aura se faisait meurtrière, elle le voyait se tendre sous l’effet de son don, le visage se liquéfiant en une vision d’horreur fae au visage de sa fiancée qu’il n’avait jamais vu. ”Que…” Juliette ne le laissait pas finir, sa baguette déjà sortie, la colère brûlant avec elle toute raison dans l’esprit de la semi-vélane, ne laissant que la harpie, la fureur, la plaie. Un éclair s’échappait de sa baguette et les branches de buissons qui les entouraient venaient saisir les poignets et les jambes de l’homme. ” Selon vous, une femme ne peut réfléchir à autre chose que sa tenue et sa parure ? Apprenez monsieur que je suis bien plus puissante, bien plus éduquée que vous. Vous n’êtes qu’un pion entre les mains de votre père, vous ne servez qu’à faire joli dans l’arbre de votre famille. “ Sa baguette tournait doucement entre ses doigts, vibrante sous le pouvoir brutal de la vélane. ” Vous me dégoûtez au plus haut point, vous et tous ceux de votre genre. Qui estiment que je ne suis bonne qu’à vous accoucher un héritier. Que je ne suis utile que pour ce don qui coule dans mes veines. Vous voulez le goûter ? Le voilà, dans son entièreté. “ Et la semi-vélane laissait son aura s’étendre, englober, entourer, avaler celle de l’autre, jusqu’à ce que sa colère soit aussi forte que celle de la demoiselle, Juliette n’avait plus rien de beau, son visage semblait rapiécé, l’éclat de sa peau terni, des cernes autour des yeux, son corps entier semblait presque famélique. Et face à elle, sous l’effet de la colère, l’homme tentait avec force de se dégager de ses liens, les ronces s’ancrant dans sa peau, dans sa chaire, le rouge écarlate de son sang coulait de ses bras jusqu’à glisser dans la neige légère qui couvrait le sol. Un sourire mauvais sur le visage Juliette ne faisait qu’observer. Quand une aura beaucoup plus calme venait recouvrir la sienne, elle ratait une respiration sous l’effet de cette magie, elle sentait l’aura combattre la sienne, englober celle de Jérôme qui semblait se calmer immédiatement. Juliette se retournait avec force, sa baguette entre ses mains tendue vers deux femmes plus âgées qui s’étaient approchées, un hurlement aigu quittait la gorge de la plus jeune, des sortilèges incandescents quittant sa baguette, ondes bloquées par les deux sorcières. ” Juliette, ça suffit. Calme-toi !” Cette voix, même sous la colère, elle la reconnaissait, et son aura réagissait d’elle-même, la colère laissant place à une profonde tristesse, les larmes s’écoulant de son visage. Elle s’effondrait dans les bras de sa grand-mère, alors que Dagmar, elle allait s’occuper de l’homme qui semblait maintenant euphorique. ” Oh mon cher jeune homme, énervé une descendante de vélane n’est pas la chose la plus judicieuse. “ L’homme fut soigné, oubliant cette mésaventure, ne se rappelant que du visage déformé de sa fiancée. Hurlant qu’il ne voulait plus avoir à faire à elle. Juliette, elle, s’était réfugiée dans les bras de sa grand-mère qui la rassurait alors que sa tante s’approchait. ” Je…Je suis désolée tante Dagmar, je ne vous avez pas reconnu “ Une main légère venait replacer une mèche blonde derrière ses oreilles. ” Oh, voyons Juliette, je ne suis jamais contre un entraînement de bon matin. “

Doux ami de mon enfance

Juliette était heureuse, comme à chaque fois qu’elle se rendait chez les De Breteuil. Leur château était plus calme que celui de Versailles, moins d’effervescence, moins de moldus venant observer la déchéance des familles royales de France. Elle marchait doucement, s’asseyant finalement sur le rebord du bassin face à l’entrée du château. Sa main glissant doucement sur l’eau, le soleil rassurant d’été venait caresser sa peau, sa robe un peu légère laissait passer l’air encore un peu frais. Elle fermait un peu les yeux, profitant des rayons chauds, profitant de l’air léger. Cela faisait quelques jours qu’elle s’était échappée de son père et de Versailles, prétextant avoir à faire avec les De Breteuil, en réalité, les deux familles étaient alliées depuis la nuit des temps, et il n’était pas rare de voir Juliette dans leurs couloirs. Ou devoir Charlie et les siens l’accompagner dans les couloirs de Versailles. Et puis ce moment avec les De Breteuil lui permettait un peu de répits dans la recherche de son futur fiancé. Depuis Jérôme, déjà, deux s’étaient succédé, Charles était de plus en plus impatient, de plus en plus violent aussi dans ses discussions avec sa fille, les voix grimpant trop facilement dans les tours, les auras se confrontant l’une à l’autre, et si Juliette était sur ce point plus puissant que son père, les combats n’en étaient pas moins virulents. Mais ici, il n’était pas question de mariage, ou quoi que ce soit d’autre. Elle pouvait simplement profiter un peu de l’atmosphère paisible des lieux. Elle avait abandonné Charlie quelques minutes plus tôt, après avoir passé quelques heures avec la jeune femme qui était rentrée de Beauxbâtons plus tôt pour pouvoir passer du temps avec elle. Les vacances d’été commenceraient quelques jours plus tard en France, et avec elles les bals d’été des débutantes, auxquels Charlie ferait sa première apparition. Juliette lui avait promis de tout lui apprendre. Bien qu’une part d’elle aurait aimé que la jeune De Breteuil ne soit pas si enjouée à cette idée. Enfin…Elle était encore jeune. Pleine d’espoir pour ce monde. Juliette ouvrait doucement les yeux en sentant une ombre se glisser face au soleil qui l’abreuvait, moue légère sur le visage, elle disparaissait aussitôt qu’elle apercevait le visage du coupable, se jetant immédiatement dans ses bras. ” Eliott !” Elle venait poser ses lèvres sur la joue du britannique. ” I haven’t seen you in so long !” L’accent français ressortait alors qu’elle s’exprimait dans un Anglais impeccable ” I’ve missed you ! You haven’t answered to my last letter you fool !” Une frappe légère sur l’épaule du jeune homme. ” Tu m’as manqué aussi Juliette. Je n’ai pas eu le temps d’écrire, trop occupé “ Juliette haussait un sourcil. Quelques voix résonnaient plus loin, un regard et Juliette reconnaissait l’un de ses derniers prétendants. ” Oh non… Viens !” Regard léger et joueur, la sorcière laissait place à une renarde rousse, bondissant sur le rebord de l’étang, sachant bien qu’Eliott suivrait sous sa forme animale, elle s’élançait rapidement, traversant le domaine des De Breteuil jusqu’à un vieux puit qu’Eliott et elle même connaissaient par coeur. Elle se changeait de nouveau en humaine, s’asseyant sur le rebord en pierre. ” C’était lequel cette fois ?” Elle haussait les épaules. ” Le plus laid des deux a déjà renoncé, l’autre est la prochaine cible de mon père. Mais même le plus idiot des britanniques est plus intéressant que lui. Il ne parle que d’économie sorcière à longueur de temps. “ Elle soupirait, se tournant de nouveau vers Eliott. ” Et toi mon Prince, qu’est-ce que tu as de nouveau à me raconter ? Je suis sûre que tu débordes de ragots à partager.”

Prise au piège

” Vous êtes devenus fou père ! N’avez-vous donc à ce point rien de mieux à faire que de m’offrir à un homme de plus de quarante ans ?” Charles avait l’air fatigué, peut-être était-ce cette nouvelle guerre, qui grondait chez les moldus et dont les répercussions se faisaient déjà sentir. Les Sorciers étaient retombés des années en arrière. Et les Delacour à leur habitude avaient suivi le mouvement, se plaçant officiellement aux côtés du nouveau Roi, chuchotant à son oreille. Mais en parallèle, la famille Delacour œuvrait dans l’ombre pour défaire cette nouvelle royauté, à l’image de l’ancienne. 1939 avait sonné le glas d’une nouvelle ère. Les sorciers d’âge étaient envoyés au front avec les moldus, se mêlant à eux, les ordres royaux étaient durs, violents, et seul le don de Charles et des siens maintenant leur famille dans ce fragile équilibre. Il y avait tant de choses que Juliette ne savait pas, parce qu’il ne souhaitait pas l’inquiéter, ne souhaitait pas la froisser, parce que comme d’habitude, comme depuis toujours, il voulait la protéger. ”Juliette, il a de quoi subvenir à tes besoins, et il est encore en âge de procréer, il est puissant et respecté et à l’heure actuelle, c’est tout ce qu’il te faut.” Juliette lâchait un rire froid, sentant la colère remonter à la surface, bien que s’accrochant à l’aura plus calme de son père pour ne pas vriller. ” Je n’ai pas besoin d’un homme pour me protéger. J’ai enfin mon atelier, je suis une enchanteresse reconnue en France, quand à la politique, vous agissez comme si j’était une gamine qui ne voyait rien. N’oubliez pas qui vous a aidé à gagner les grâces de cet imbécile de Roi ! Qui a manipulé son fils et sa fille pour en faire des alliés ! Qui a passé des heures à s’occuper de son épouse !” Charles tapait son poing sur la table, son aura devenant agressive. ” Il suffit, Juliette ! Tu l’épouseras ! Tu as 28 ans maintenant, tu es l’héritière des Delacour, si tu n’avais pas passé ton temps à faire fuir tous les autres, tu aurais déjà des enfants aujourd’hui !” Juliette sentait l’aura de son père contre la sienne, mais elle n’était plus une enfant, plus une jeune femme sujette à son don. Elle demeurait froide, stoïque, son aura englobant celle de son père qui luttait contre son influence, mais elle s’approchait de lui, les lumières vacillantes dans la pièce. Versailles s’emplissait d’un air glacé. ” Bien. Si telle est votre décision. J’épouserai cet imbécile heureux. Mais ne vous attendez plus à aucune tendresse de ma part, père. “ Elle tournait les talons, claquant la porte derrière elle d’un coup de main sous l'influence d’un de ses bijoux, ayant depuis quelques années abandonné sa baguette, glissant le cheveu de sa mère dans un médaillon qu’elle gardait autour du cou. Des larmes orphelines coulaient de ses joues alors qu’elle sortait, Versailles était plongée dans l’ombre. Elle transplanait alors, se retrouvant dans un des nombreux bars de Paris. ”Ma’mzelle Delacour ! C’t’un plaisir d’vous r’voir ici. “ Sourire léger, alors qu’elle essuyait d’un revers de main ses yeux humides. ” Merci Hukrip. Comme d’habitude, s’il te plaît “ Elle s’asseyait sur le bar, la mâchoire serrée. ”Z’avez l’air contrariée ma’mzelle Delacour. J’vous en fait un double !” Elle souriait un peu alors que le gobelin lui tendait un verre d’absinthe. ”Ma Femme vous r’mercie pour l’bijoux ! C’est presqu’aussi beau qu’un des notres ! Elle vous offre ça en échange !” Le gobelin agitait des mains, lui tendant un bracelet en or serti de pierres précieuses logées dans des fleurs dorées. Elle souriait un peu en prenant le cadeau. ” Elle me comble Hukrip. Vous lui transmettrez mes remerciements. “ Enfilant le bijoux elle sentait la magie gobeline de l’artefact contre sa peau. Elle récupérait son verre, en buvant une gorgée, se tournant un peu vers la foule dans le bar, les gens qui jouaient et buvaient allégrement, un homme éméché s’approchant d’elle. ” Et ben, je pensais pas te revoir si tôt, tu devrais pas boire seule.” Elle souriait un peu Juliette, déclenchant son don en secouant doucement ses cheveux, plusieurs hommes tournaient la tête vers elle alors que Hukrip lui, habitué aux charmes de la vélane s’éloignait en rouspétant. ”Et bien tiens moi compagnie… Eric ?” L’homme souriait, un peu êbété par le pouvoir de Juliette. ” Moi, c’est Marc, mais Eric ça fonctionne aussi si tu veux…”

L’Echapée

” Pourquoi devez-vous partir ? Les préparatifs pour le mariage sont lancés, plus que quelques mois et nos familles seront enfin liées. “ Juliette tentait de ne rien laisser paraître sur son visage. Glissant ses yeux vers son fiancé. Elle avait eu espoir de voir le mariage être reculé vu l’état actuel des choses, mais les neveux de M. De Bourgoin étaient morts sur le front. Et avec eux, les derniers héritiers de la famille De Bourgoin, alors elle qui avait espéré trouver un répit à ces fiançailles s’étaient vues forcées à des essayages rapides, le mariage aurait lieu en juillet, dans le domaine de Versailles. Juliette avait donc sorti sa dernière carte, soutenue par sa Grand-mère. Elle laissait son don adoucir son fiancé si malléable, l’envoûtant légèrement, s’approchant sans le toucher, bien qu’il en ai probablement l’impression à en juger par son pantalon trop serré. ” Je dois y voir ma tante, un rituel familial pour que le mariage soit heureux voilà tout” Sourire léger sur les lèvres, manipulatrice jusqu’au bout des ongles. ” Alors laissez-moi vous accompagner, je n’aime pas vous savoir seule dans les temps qui courent” Juliette gardait son sourire, quand bien même son être tout entier hurlait de colère. D’ailleurs, une personne entraînée aurait perçu le changement dans son aura qu’elle renfermait autour d’elle. ” Je dois faire ce voyage seule, et puis vous avez du travail ici. La France a besoin de vous. “ Elle se levait, mettant fin à la discussion. ” Je serai de retour en Juin “ C’était le deal qu’elle avait fait avec Charles, ce dernier avait insisté pour qu’elle rentre, elle devait se marier, et il ne souffrirait aucun nouveau subterfuge pour fuir ces épousailles. Elle s’était glissée ce soir-là, protégée par la nuit dans les jardins de Versailles, son père ayant préparé un portoloin, un baiser sur le front de sa fille, et Juliette disparaissait dans un soupir de soulagement. Elle fut accueillie sur le sol Anglais par une chaleureuse embrassade de sa Grande-Tante. ” Dada…” Juliette s’imprégnait de l’odeur de Dagmar qui la serrait contre elle. ” It’s good to be here…” Elle se reculait un peu, alors que Dagmar l’inspectait rapidement, elle sentait l’inquiétude dans l’aura de la plus ancienne, n’y répondait que par un sourire, alors que Dagmar répondait dans un Français parfait. ” Ma douce Juliette…Ton père a encore cru pouvoir te maîtriser ? Je pensais qu’il avait appris de ses erreurs passées.” Juliette laissait s’échapper un petit rire léger. ” Cette fois, malheureusement, je ne peux me défaire de cette alliance. Pas sans en trouver une autre. Et je ne peux pas le faire en France. J’ai besoin de ton aide Dagmar. S’il me faut être prisonnière d’un homme, alors je serai celle qui choisira ma cellule.” Un éclat mauvais parcourait le visage de la jeune sorcière. ” Allons allons, ton père souhaite te protéger, il s’y prends juste mal. Mais viens, allons manger, tu me raconteras tout sur ce nouveau fiancé. Il y en a tellement que j’ai du mal à me souvenir des détails. “ Le rire de la plus âgée se calquait à celui de Juliette. Elle inspirait un peu l’air britannique. Quelques mois pour décider de son avenir.

Le salut

Père,
J’espère que vous allez bien. Je m’inquiète pour vous, j’ai des nouvelles de France… Prenez garde, je vous en prie. Peu importe nos différents, vous perdre serait un cauchemar pour moi. Je vous aime de tout mon coeur.

Ici, les choses ne vont pas en s’améliorant. Je ne peux plus quitter le territoire Britannique, ni moi ni personne d’ailleurs. Dagmar a accepté de me garder chez elle plus longtemps que prévu. Ce mariage n’aura pas lieu en juillet. Je sais que vous y avez mis beaucoup d’énergie, mais je vous promets de vous rendre fier. Je suis après tout une Delacour, et j’ai tout appris de vous.

Avec amour. Juliette.


Elle soufflait en accrochant la missive à la patte de la chouette, lui laissant prendre son envol. Libérée, exaltée, les nouvelles décisions du ministère britannique venaient de lui offrir quelques mois de répit. Mais les choses se corsent, les lettres de son fiancé s'entassent, restées sans réponse. À peine reçues, elle les balançaient dans un coin pour ne pas y penser. Il s’impatientait, menaçait de braver les restrictions pour la récupérer. Quand bien même Dagmar s’y était fermement interposée. ” Qu’il essaie, il sera bien reçu s’il met un pied devant chez moi sans y avoir été convié ” Mais l’homme avait fini par menacer son père, menacer de discréditer les Delacour auprès du nouveau Roi. Juliette ne pouvait être responsable de cela, seule une alliance plus grande, plus puissante pourrait changer les choses. Elle soupirait. Se massant doucement les temps. Demain…Demain elle y réfléchirait. Elle se levait. Elle était attendue, nouvellement enrôlée à la LDV, enchanteresse qui devait s’occuper des artefact avec d’autres hybrides. Les Britannique et leurs visions des êtres magiques. La peste et le choléra, voilà les choix qui s’offraient à Juliette. Alors face à ça, elle ne pensait qu’à sa survie. La sienne.

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Sang : sang-mêlé bien que cela n'a aucune importance pour les De Breteuil. Sang noble depuis deux siècles.
Statut social : En couple avec cyrus weasley.
Etudes : beauxbâtons, promotion 1931-1937, quelques clubs d'art, de lecture à son actif, poursuiveuse pour l'équipe de sa maison lors de sa dernière année.
Opinion Politique : aucunement engagée pour l'instant mais ce sont les idées de la WSU qui pourraient l'attirer. Pro moldue, pro levée du secret magique.
Particularité magique : legilimens stade intermédiaire et animagus écureuil gris stade intermédiaire.
Aventures :
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t'es si belle drama brille Madness in a pretty package - Juliette 2986480135 love g hâte
rebienvenue chez toi avec jules eh blbl héhé hawn

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Re-bienvenue parmi nous ! Trop hâte d'en savoir plus sur cette jolie Frenchie Madness in a pretty package - Juliette 4093205261

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Sang : Pur
Statut social : Célibataire endurci, étant gay il est compliqué d'envisager un mariage sereinement bien qu'il aspire à devenir père un jour.
Etudes : A passé toute sa scolarité à Koldovstoretz. S'en est suivit deux ans de services militaires en Russie avant qu'il emménage avec sa famille en Angleterre où il a poursuivit des études en médecine pour devenir aujourd'hui médicomage urgentiste.
Opinion Politique : Anti Secret - Pro Moldus
Particularité magique : Metamorphomage (optimal), il mesure 176 cm.
Aventures :

https://protego-maxima.forumactif.com/t662-evolution-de-demyan-apraxinehttps://protego-maxima.forumactif.com/t648-demyan-apraxine
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Pour les dialogues russes, survolez le texte pour voir apparaitre la traduction

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Particularité magique : legilimens stade intermédiaire et animagus écureuil gris stade intermédiaire.
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bienvenue
protego maxima
there's just no time to die

Cette fiche love ce personnage drama si badass, si belle (mais n'est ce pas une insulte pour Jules Madness in a pretty package - Juliette 4093205261 promis c'est un compliment envers sa badasserie vu que ça va avec héhé ) J'ai hâte de te voir en jeu avec elle cachotier

Toutes nos félicitations Madness in a pretty package - Juliette 4016504306 , tu viens de passer les vérifications de tes papiers d'identité et tu es maintenant validé. wii Maintenant que tu es officiellement des nôtres, avant d'aller commander une bierraubeurre, on t'encourage à aller ouvrir tes sujets d'évolution, de liens et de hiboux pour pouvoir te faire des petits copains ou des grands ennemis. mimi Tu as l'opportunité aussi d'aller réclamer des gallions dans la boutique, participer à l'animation drink me et le rp roulette. Si tu recherches des liens spécifiques, tu peux poster dans le sujet recherches de liens ou tout simplement passer par le discord du forum pour contacter directement les autres joueurs. Enfin, si tu te sens un peu perdu, la partie parrainage pourra t'aider. N'hésite pas à demander à avoir un parrain ou une marraine. calin2
Encore bienvenue parmi nous et on te souhaite un bon jeu, et une longue vie sur Protego Maxima ! adore

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