Volière des sans volières

Isidore,

Poudlard est un étrange endroit.

Nous sommes bien arrivés avec Aali. Cette grosse machine qu’est le train fait un bruit épouvantable et ça pue. Je ne comprends pas pourquoi les parents n’accompagnent simplement pas leurs enfants jusqu’aux portes de Poudlard directement. Ce serait bien plus simple et l’on ne perdrait pas une journée à rester assis. Je conçois cependant que le paysage écossais est absolument magnifique. Il y a beaucoup de vert ici, du vert de toutes les déclinaisons. Je ne saurai te décrire avec exactitude quel type de vert il s’agit. Nous n’avons pas autant de déclinaison de vert dans ma langue. (Tu sais bien que chez nous c’est la couleur du sable qui a différent mots). Si j’avais été douée en dessin, j’aurais tenté de t’en faire mais évitons de brûler tes yeux avec les talents que je n’ai pas.

Nous sommes donc arrivés dans le petit village qui se trouve à côté de l’école. C’est très mignon Pré-Au-Lard du peu que j’en ai vu. Il y avait des gros chevaux décharnés (on appelle cela des sombrals ici) qui font un peu peur qui tiraient les calèches pour nous guider. J’ai dû me séparer d’Aali parce qu’il est en première année. J’ai appris plus tard qu’il avait été emmené par barque sur le lac (il y a un lac et des enfants de Noun ! Je n’ai pas eu l’occasion de les rencontrer encore.)

La Directrice Carrow m’a accueillie personnellement pour me donner l’occasion de faire ma « répartition » comme ils appellent ici. On m’a mis un chapeau sur la tête et il parlait dans ma tête. Je trouve ça très désagréable et intrusif (et je n’ai pas une tête à chapeau…). Mais apparemment il hésitait entre Serpentard (la maison de l’homme qui parle aux serpents ! peut-être est-ce un parent lointain de ma famille ? Un descendant d’Isis ?) et Serdaigle (Rowena était de toute évidence une enfant de Thot). J’ai choisis Serdaigle parce que tu connais la propension à ma famille et le savoir.

Je suis ensuite allée m’asseoir à la table de ma nouvelle « maison ». Tu sais, à Ouagaoudou, nous n’avions pas de longues tables. On pouvait se mélanger. Ici, j’ai un peu l’impression que cela ne se fait pas. Je trouve cela triste et il y a une compétitivité quelque peu malsaine (surtout sur le Quidditch ! Mais soit patient, je t’en parlerais après parce que c’est n’importe quoi). Toujours est-il que j’ai plus ou moins bien été accueillie : tout le monde me regardait et parlait vite anglais mais j’ai été tutorée par un étudiant plus vieux de ma maison. Il est préfet apparemment (un peu comme les délégués d’années que nous avons à Ouagaoudou).

Aali a été aussi répartie à Serdaigle mais contrairement à moi, ce chapeau très laid n’a mis que quelques secondes à décider. Je me demande si le chapeau voit dans le futur ? Parce qu’on peut changer de maison je crois ? J’étais contente de retrouver Aali et il était tout aussi perdue que moi. On s’est extasié sur le beau plafond (c’est un bijou magique incroyable ! Ca reflète le temps et le ciel à Poudlard !).

J’ai également découvert que les anglais sont vraiment nuls en cuisine. Tout est fade. Il n’y a aucune épice et surtout, ils mettent de la citrouille de partout ! Ce goût est immonde. Je crois que je vais surveiller de prêt les odeurs de citrouilles dans chaque repas.

On a ensuite été escorté jusqu’à notre salle commune et je suis tellement heureuse : il faut répondre à une énigme ! J’ai essayé d’en proposer une mais la gargouille ne m’a pas répondue. Je suis un peu déçue à ce propos mais au moins, j’aurais de nouvelles énigmes à proposer à Dédale. La salle commune est très jolie. Mais j’ai appris que nous étions séparés garçons et filles (et d’ailleurs pas plus tard qu’hier, Aali a fait un cauchemar, il a voulu aller dans mon dortoir mais les escaliers lui ont interdit le passage. Je suis très en colère, tu sais, parce qu’Aali n’a pas dormi de la nuit et je ne l’ai su que le lendemain matin… Moi par contre, je peux aller dans son dortoir. Je vais essayer de dormir avec lui plus souvent.). Je trouve cela très arcaillique mais enfin… pourquoi pas. Ca n’empêche pas les étudiants de se faire des bisous dans les alcoves de Poudlard (j’en ai croisé. Non, personne ne me fait de bisous. Les anglais sont tellement coincés si tu savais…).

J’ai découvert mes camarades de chambre. Elles sont gentilles et très curieuses. Elles m’ont posé beaucoup de question mais mon anglais n’est pas encore très bon. J’ai été assez evasive sur les raisons de mon arrivée mais le lendemain j’ai su que toute la table (si ce n’est toute l’école) était au courant… Et les gens nous regardent un peu bizarrement. Directrice Carrow m’a dit que je pouvais venir la voir quand j’en ressentais le désir si je me sentais perdue ou pas. Elle est un peu impressionnante et je pense qu’elle s’entendrait bien avec la directrice de Ougaougou. Pour l’instant, j’évite de répondre aux questions et fais comme si je ne comprenais pas l’anglais (il va falloir que je trouve une autre ruse bientôt…).

Au niveau des cours, j’ai un peu de mal. Il y a vraiment des choses étranges ici. Tout le monde utilise une baguette et il y en a de toutes les tailles et toutes les formes. En cours de Sortilèges, le professeur m’a demandé plusieurs fois baguette. Je n’ai pas compris et j’ai fais… comme je fais d’habitude, tu vois ? Ils ont tous été très surprise et à la fin, le professeur m’a dit qu’il n’avait presque rien à m’apprendre du programme éducatif mais que si je voulais m’entrainer sur des sortilèges plus élaborés, il fallait que j’aille en parler à la professeure de métamorphose… Je suis un peu fière j’admets mais je crois que cela n’arrange rien au fait que tout le monde me regarde bizarrement maintenant. Tu crois qu’ils ont peur que je les maudisse en un clin d’œil ? Je trouve cela pour ma part très amusant.

En Histoire de la Magie, j’ai été particulièrement dubitative. En fait, le professeur m’a posé des questions sur mon royaume en plein cours… J’ai trouvé cela très indiscret de sa part… Et après, il a essayé de me donner de quoi rattraper sur le programme de l’histoire de la magie … J’ai commencé à lire et je suis consternée. Ca parle de sang-pur, sang-mêlé, né moldus, hybrides… je ne comprends pas ? Et comment traitent-ils les gobelins ? Et les enfants de Noun ! Et les enfants d’Anubis aussi ! Je suis tellement en colère. Mais je comprends mieux pourquoi cela tenait à cœur à Baba de créer la Congregation. Les anglais sont tellement imbus d’eux-mêmes alors qu’ils ont fait quoi … ? Rien. J’ai eu un débat très animé avec un des étudiants de ma maison en pleine salle commune à ce propos. Je le méprise beaucoup depuis. Il n’est pas très ouvert d’esprit et reflète bien la mentalité anglaise…

Hier, on a assisté à un entrainement et sélection de Quidditch entre maisons. Ils volent sur des balais, Isidore… Des balais… Je ne comprends vraiment pas. Ça doit tellement être inconfortable ! Aali non plus ne comprend pas. On s’est regardé un peu étrangement. J’ai voulu montrer au capitaine de l’équipe de Serdaigle comment on volait sur un tapis volant. Il a vomi en redescendant et le professeur de potions était tellement en colère et méchant. Il m’a confisqué le tapis et j’ai eu une retenue… Mais je pense que tu as dû recevoir un courrier à ce propos. Je suis un peu blasée. Personne ne m’explique grand-chose ici et tout le monde me regard de travers et de haut. J’ai décidé de ne pas aller au cours de potions d’ailleurs. Je n’aime vraiment pas ce professeur et je veux mon tapis. (Ceci dit, je crois que le capitaine de l’équipe de Serdaigle m’aime bien. En tout cas, il s’installe toujours en face de moi et me parle beaucoup/m’explique beaucoup de choses. Il est roux comme Seth par contre et il a un fort accent gallois. J’ai du mal à le comprendre parfois.)

Voilà, je crois que j’ai fais un peu le tour de ces étranges premiers jours. Je sais que ma lettre est longue et je vais m’arrêter là (j’ai encore beaucoup de choses à dire, ils ont des escaliers qui bougent et n’en font qu’à leur tête, comment ne pas arriver en retard en cours ? C’est stupide. Ils ont des tableaux de partout qui parlent beaucoup. La tour d’astronomie est magnifique ! La bibliothèque est mon refuge et j’ai découvert qu’il y avait des elfes de maisons qui faisaient le ménage… mais ils ne sont pas payés ? Je trouve cela très malaisant….).

Parle-moi de toi et de Tiyi ? Comment va-t-elle ? Mange-t-elle tous ses légumes ? Est-ce qu’elle ne perd pas trop en égyptien ? Est-ce qu’elle va bien ? Et toi ? Et Dédale ? As-tu reçu des lettres d’Egypte ? (j’en ai reçu quelques-unes pour ma part).

Réponds-moi vite.

Avec toute mon affection, fils de Grèce.



P.S. Peux-tu s’il te plait signer le formulaire pour me permettre d’aller à pré-au-lard ? Peut-être pourrais-tu venir ? Cela me ferait plaisir de te voir. Mais Aali ne peut pas y aller, il est trop jeune de ce que l’on dit.
P.S.2. Le tapis volant a été confisqué ( !!!) J’ai tenté de parlementer avec le professeur de potions mais il n’a rien voulu savoir. Apparemment ce serait interdit en Angleterre car je cite « les objets moldus ne doivent pas être détournés »… Ils se fichent du monde ces anglais ! Un balai ; c’est bien un objet moldu ! C’est tellement… Je n’ai pas le mot en grec, désolée. Mais peux-tu envoyer une lettre à Directrice Carrow pour au moins le récupérer ? Tant pis, je m’en passerai ici.

P.S.3. On m’a fait découvrir cet appareil étrange qu’est l’appareil photo. On m’a prise en photo avec Aali. Tu peux voir le lac noir et aussi la forêt interdite (tout dans le nom me donne envie d’y mettre les pieds mais j’admets que je ressens beaucoup de mauvaises ondes de cet endroit…)

P.S.5. J’ai attrapé froid ici. Mais ça va. L’infirmière de l’école m’a donné des potions à prendre et m’a dit de plus me couvrir. Mon écharpe bleue et bronze est ma nouvelle meilleure amie.

P.S.4. Tu me manques. Et Titi aussi.

J'ai besoin d'un avocat, c'est très grave et très urgent, ils pensent que j'ai tué Walter. Je suis en salle C491, Centre International de Duel.

Monsieur Besada,

Je crois ne pas me tromper en disant que vous serez probablement surpris de recevoir cette lettre. Je tenais pourtant à vous écrire, pour m’excuser, mais surtout pour pouvoir vous proposer une nouvelle rencontre pour que je puisse le faire de vive voix. Si toutefois, vous êtes désireux d’accepter mes excuses.

Si d’aventure, vous acceptez mon invitation, je vous attendrai ce lundi 23 décembre 1940 à l’adresse ci-jointe à 20h00.

Je vous prie de croire, Cher Prince, en l'assurance de ma plus haute considération.

Si tu savais combien de fois, j’ai écrit cette lettre, peut-être te moquerais-tu de moi. Je ne savais pas comment la commencer : "Cher Alcide.", "Cher Monsieur Gaunt.", "Cher Ami.", "Cher Amour."

Toi et moi, j’ai l’impression qu’on a vécu 1000 vies différentes qu’aucune introduction classique ne pourra s’y accorder.

Je sais que tu ne souhaites pas me revoir, mais depuis quelques jours, je ne peux pas m’empêcher de penser à toi, Habibi. Étais-tu à l’Allée des fées pendant le marché de noël ? Je n’y étais pas, j’ai sauté sur l’occasion de garder deux enfants pour ne pas avoir à risquer de te croiser. Cela m’aurait fait trop de mal. Et je le regrette parfois. Parce que si j’écris ces lignes à un homme décédé, alors j’aurai perdu l’occasion de te revoir une dernière fois, de t'accompagner pour un dernier voyage. De te dire le genre de chose qu’on ose dire que lorsqu’on est au pied du mur.

Ici, nous avons perdu un ami, le père des deux enfants que j’ai gardé ce soir-là. Je vois, depuis, à quel point la tristesse est dévastatrice. Je sais que je ne devrais pas, mais chaque fois qu’elle devient trop lourde pour moi, je l’enferme, l’arrache de mon cœur et la détruis. Mais elle revient toujours. Et elle me murmure ton nom, accompagnée de l’inquiétude.

S’il te plaît, si tu es en vie, réponds-moi. Même avec un mot, un dessin, ta signature ou juste une page vide. Laisse-moi un signe, infime. Parce que je peux supprimer l’inquiétude encore et encore, mais toi seul à le pouvoir de la supprimer vraiment.

Je sais que la bienséance voudrait que je te souhaite, malgré les circonstances, une belle et heureuse année 1941, mais je préfère te souhaite une année 1941, 1942, 1943 et plein d'autres. Je te souhaite de trouver la paix dans cette vie, pas dans la suivante.

Réponds-moi, je t’en prie, mon ami, mon amour.

Londres, 29 décembre 1940

Cher Monsieur,
Chère Madame,

Vous êtes par la présente chaleureusement conviés à notre soixante-onzième Bal d'Hiver. Cet événement exclusif se tiendra le 10 janvier 1941, au sein des murs de la Congrégation de la Mémoire Magique Universelle. Nous vous attendons dès 18 heures pour célébrer ensemble la nouvelle année autour d'un banquet composé de nombreuses spécialités culinaires venues des quatre coins du monde magique.
La soirée se poursuivra ensuite par un bal masqué : nous vous demandons pour l'occasion de respecter le code vestimentaire usuel. Merci donc de revêtir vos plus beaux atours dans des tons de blanc, d'or, d'argent ou de bleu nuit. Nous vous offrons également l'opportunité d'inviter une personne (membre ou non) à nous rejoindre pour cette occasion exceptionnelle.
Merci de nous confirmer votre présence, ainsi que l'identité de la personne que vous désirez inviter, au plus tard le 03 janvier, par retour de ce courrier.

Veuillez agréer, cher Monsieur, chère Madame, l'expression de mes sentiments les plus distingués,

La Présidente,
Elladora Asterope Black

note HRP
L'événement sera lancé le 22 mai IRL : il s'agit d'un topic commun non organisé par le staff, il n'y aura donc pas d'ordre de réponse, ni de conséquences pour vos personnages (autres que celles que vous leur offrirez). Merci de confirmer la présence de votre personnage pour le 20 mai au plus tard via MP à @Elladora Black.

le messager
TEIRESIAS : de la famille des chouettes effraies, son plumage est d'un doux crème avec un ventre blanc. Teiresias est un vieux bonhomme très calme et courtois. Il aime s'exprimer et vous fera probablement la conversation jusqu'à avoir des friandises ou être mis dehors.


la missive

Cher monsieur Black,

A la demande expresse d’Ariadne Trelawney, la London Seer Society a le plaisir de vous inviter à notre conférence mensuelle portant sur l’étude des arts divinatoires et leurs différentes applications. L’événement se déroulera le 12 janvier 1941 de 19 à 21h au 15 de l’Allée des Fées.

L’invitation portant également sur une potentielle adhésion à la société, il vous sera possible de visiter nos locaux. Une de nos adhérents, mademoiselle Ariadne Trelawney, sera à votre disposition pour répondre à la moindre question.

Merci de nous confirmer votre présence avant le 5 janvier 1941, cette conférence étant habituellement réservée à nos adhérents.
Veuillez agréer, cher Monsieur, chère Madame, l'expression de nos sentiments les plus distingués,

Bonjour Altaïr,

J’espère que ta famille et toi vous portez bien.

Tu trouveras ci-joint une invitation à assister à une conférence de la London Seer Society. Si jamais tu ne la connais pas, la LSS est une société destinée à réunir la communauté de mediums du Royaume-Uni, nous y étudions le don et nous aidons ceux qui veulent apprendre. C’est un lieu d’étude autant qu’un salon social et tout être possédant le don de voyance est le bienvenue. Tu y trouveras notamment des enseignants et mediums expérimentés dans l’interprétation des visions et le polissage des arts divinatoires pour faciliter celles-ci.

Si jamais cela t’intéresse — ou non — ou si tu as la moindre question, n’hésite pas à m’envoyer un hibou.
Je te souhaite une bonne journée,

Bonjour monsieur Grindelwald,

Permettez moi de me présenter, je suis Ariadne Trelawney. Je me permet de vous contacter à propos de visions pour le moins inquiétantes vous concernant. Celles-ci étant répétitives et particulièrement graves, j’aimerais vous rencontrer pour en discuter. Est-ce que ce vendredi 3 janvier à 18h vous conviendrait ? Le sujet étant quelque peu sensible, je vous propose le square à côté du 20C de l’Allée des Fées, nous ne devrions pas y être dérangés.

Mes plus sincères amitiés,

                                                                                Miss Barjow aimerait pouvoir répondre à votre lettre, mais elle craint que cela entre en conflit avec l'injonction d'éloignement dont elle est tenu légalement. Alors c'est Kalin qui répond.

Kalin est content que Monsieur A le premier soit vivant et ici à Londres et Kalin serait très heureuse de revoir Monsieur A le premier.

Miss Barjow ne peut pas, même si elle veut accepter, pour les mêmes raisons que Miss Barjow n'écrit pas cette lettre.

Kalin s'en veut et Kalin s'en voudra toujours parce que c'est le poids de Kalin. Mais Kalin remercie Monsieur A le premier pour son pardon.

                                                                                Je te remercie pour cette invitation et cette lettre. Je suis contente d'entendre tes mots et je comprends que tu puisses avoir quelques interrogations. Je viendrai te voir après demain directement sur ton lieu de travail.

À bientôt,

Marcus,

Ezra a été attaqué. Il est à Sainte Mangouste. Je suis avec lui.

Viens vite.

La lettre est écrite rapidement, des traces de larmes tachent le parchemin

Cyrus,
Je vous rejoins immédiatement à l'hôpital.
Violet

Mon frère,

Je sais a quel point le poids d'une décision peut être lourde. A quel point faire un choix peut être dévastateur. Plus encore lorsque celles-ci semblent impossible, ne jamais complètement satisfaire mais qu'il te faut pourtant trouver ''la moins pire''. Trouver celle dont la douleur sera la plus supportable.

Tu as pris la bonne décision. Pour elle, pour lui, comme pour notre famille.

Ton frère,
Arcturus.

OMW.

A.B 2

Le 12 février 1941,

Très cher Cieran,

J'espère que vous vous portez bien depuis notre dernière rencontre. Je tenais à vous rendre visite, de préférence à la Joyeuse Licorne ce 15 février à 11h. J'ai quelques nouvelles à vous informer. J'espère que vous serez disponible pour m'accorder quelques instants.

Dans l'attente de votre confirmation, veuillez trouver mes amitiés les plus sincères.


P.S. Soyez poli avec Khaa en lui donnant votre lettre. Je serai mortifiée qu'il se laisse aller de contrariété sur votre bureau.